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Critiques de Jeanette Winterson (192)
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Les Oranges ne sont pas les seuls fruits

Rarement un livre m'aura à ce point ennuyée et déçue. J'ai l'impression qu'il a été apprécié uniquement à cause de son sujet, ce qui pour moi est une très mauvaise raison. Les personnages oscillent entre le fade et le caricatural, l'intrigue est inexistante. L'écriture se veut "moderne", c'est à dire qu'elle introduit des digressions plus ou moins exotiques, qui pourraient éclairer un peu cette histoire assez lugubre, sauf qu'on peine à comprendre le rapport. Il paraît qu'il faut avoir lu la Bible intégralement pour vraiment comprendre ce livre. Peut-être, mais encore faut-il en avoir envie !
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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Dans ce roman autobiographique, Jeanette Winterson parle des rapports avec sa mère adoptive et retrace son évolution dans un contexte familial défaillant et peu sécure. Elle dresse le portrait d'une mère dépressive et fantasque, ainsi que celui d'une enfant vite indépendante et aux idées fortes. C'est aussi l'occasion pour elle ne parler de féminisme et d'y glisser quelques idées novatrices qui ont jalonné sont parcours d'écrivain.

J'ai un peu moins accroché à la seconde partie du livre, pendant que Jeanette est adulte, où les propos se dispersent et perdent le fil conducteur de départ.

Toutefois, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et découvrir cette autrice hors du commun et son parcours de vie, exemple de résilience.
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Les Oranges ne sont pas les seuls fruits

C'est un bon livre, ça ne fait aucun doute. Il a tous les ingrédients de la grande littérature et l'autrice les manie avec une grande dextérité.

Ce livre propose un univers et une ambiance bien spécifiques, reconnaissables et marquants.

En plus de cela, les thèmes abordés ne sont pas classiques et vous n'aurez pas ici affaire à un livre dans les clichés de l'hétéronormativité, ce qui est vraiment très appréciable à mon avis.

Cependant, j'ai mis seulement 2 étoiles car je n'ai personnellement pas aimé. Le côté onirique/imprécis/baladé dans tous les sens avec parfois des fils tirés qu'on ne sait pas relier au reste m'a dérangée (même si je reconnais que c'est bien fait et qu'il s'agit simplement du style choisi, il ne me plaît pas mais peut plaire à d'autres évidemment).

Les récits à la première personne ne sont pas non plus ma tasse de thé. Et j'ai trouvé les relations avec les intérêts romantiques un peu trop sortis de nulle part, avec peu de développement psychologique de la naissance et vie des amours.
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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Trés bon livre, trés touchant qui remet à leur place un certain nombre de préjugés sur la société et son dévelopement économique, les blessures et comment elles peuvent aussi nous faire grandir tout en restant là, retrouver une mère biologique et non ce n'est pas toujours fantastique etc.

Une première lecture de cette autrice que je découvre et pleins de références littéraires du personnage principale, l'autrice, qui émoustille ma curiosité! Elle a lu pendant longtemps les livres en les prenant par ordre alphabétique dans la bibliothèque de sa petite ville!



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Garder la flamme

J'ai surtout apprécié la partie plus contemporaine de l'histoire, celle qui est située dans la passé m'a moins emballée.



J'ai aimé le propos sur le temps, les narrations et l'amour, ainsi que les descriptions de paysage géographiques et émotionnels.
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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

juste incroyable, m'a réconcilié avec la lecture, apres une panne de lecture de + de 4ans, je l'ai dévoré et j'ai juste adoré. Jetez vous y les yeux fermés. Vous apprendrez sur la litterature anglaise, l'homophobie, les problemes familliales, mommy issues, l'adoption, les classes populaires...
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Les Oranges ne sont pas les seuls fruits

La petite Jeanette grandit au sein d'une famille modeste très religieuse dans les années 1960 dans le Lancashire, au Nord de l'Angleterre. Sa mère l'a adoptée pour en faire une missionnaire. Quant au père ? Un être inoffensif qui regarde les combats de catch à la télévision.

Or la petite Jeanette grandit, et remet en cause la vision de cette mère fanatique, très ancien Testament, en croisade contre le reste du monde, qui voit des Païens partout, à commencer par ses voisins bruyants, repousse les démons en chantant des cantiques et ne lui donne que des oranges pour tout fruit.

Pour égayer son quotidien la petite fille s'invente des récits de princesses et de princes et revisite les légendes arthuriennes. Elle peut aussi compter sur son amie Elsie, une vieille dame.

Le point de rupture survient à l'adolescence et ses premiers émois lorsqu'elle découvre qu'elle n'aime pas les bonnes personnes... Jeanette préfère les filles.



Roman en partie autobiographique publié en 1985, Les oranges ne sont pas les seuls fruits a pour thèmes principaux l'intolérance religieuse et l'homosexualité.

Le début du livre peut paraître un peu déroutant à cause de la plongée dans l'univers des évangélistes pentecôtistes des années 1960. Et je ne suis pas certaine d'avoir saisi toutes les références bibliques. En effet, les huit parties qui composent le roman portent le nom de livres de l'Ancien Testament. Et si je vois bien à quoi correspondent la Genèse et l'Exode, c'est moins évident pour le Lévitique et le Deutéronome.

Mais cela ne m'a aucunement empêché d'apprécier le ton de ce roman à l'humour féroce.



" Ce qui pose problème n'est pas l'objet lui-même ni le contexte dans lequel il se trouve, mais la conjonction des deux; soit quelque chose d'inattendu dans un endroit familier (notre tante préférée dans notre salle de billard préférée), soit quelque chose de familier dans un endroit inattendu ( notre queue de billard préférée dans notre tante préférée).
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FranKISSstein

Un roman avec deux fils conducteurs distincts, deux époques, mais des réflexions foisonnantes qui se recoupent.



Le premier fil est celui de Mary Shelley qui écrit le roman Frankenstein. Elle est la fille de Mary Wollstonecraft qui a écrit « Défense du droit de femmes » en 1792. Elle aurait de qui tenir, mais la jeune Mary n’a pas été élevée par sa mère qui est décédée peu après l’accouchement. En écrivant le roman Frankenstein en compagnie de son amant le poète Shelley, Mary réfléchit à ce qui fait l’être humain et ajoute des émotions à sa créature. C’est aussi l’époque de l’industrialisation où des machines remplacent les travailleurs dans les usines de tissu, provoquant des troubles sociaux. Si une machine peut faire cela, pourra-t-on un jour avoir une machine qui écrira la poésie?



L’autre fil met en scène un médecin transgenre du futur qui rencontre un producteur de poupées-robots-sexuels. C’est un autre rapport au corps et au genre, mais aussi des réflexions sur ce qu’est l’avenir de l’être humain si son travail est remplacé par l’intelligence artificielle.



Un roman intéressant, mais discontinu, qui renseigne et provoque la réflexion plus qu’il n’amuse.



Un texte qui rappelle rappelle aussi que la défense du droit des femmes n’est pas un sujet neuf…

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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

J'ai connu Jeanette Winterson en lisant son roman adapté d'une pièce de Shakespeare, "la faille du temps".



J'ai détesté cette lecture. Elle m'a laissé un gout amère, je n'ai pas aimé.



MAIS j'avais lu le résumé fait sur la vie de l'auteure. Pratiquement inconnue en France, mais largement reconnue en Angleterre en tant qu'auteure féministe.

Le peu que j'avais lu sur elle m'avait touchée.



J'ai donc décidé d'en savoir plus et de lire un de ses romans autobiographiques, "pourquoi être heureux quand on peut être normal".

L'autre roman, "les oranges ne sont pas les seuls fruits", a été adapté en film, je le lirai certainement.



Bien m'en a pris!



J'ai cette fois beaucoup aimé cette lecture.

Et elle confirme que Jeanette WInterson a des choses à dire. A su prendre du recul pour observer sa vie en tant que fille adoptée.



J'ai été très émue par cette lecture, je la recommande pour découvrir cette auteure!
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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Jeanette a été adoptée. Sa mère adoptive, extrêmement religieuse, disait "Le Diable nous a dirigé vers le mauvais berceau" quand elle etait fâchée... ça arrivait souvent...

Jeannette est élevée dans un monde instable, dangereux sans amour. Son père adoptif n'est pas méchant, mais il laisse sa femme faire, ne défend jamais sa fille.

Jeannette apprend à se battre, à s'accrocher, au prix de la sécurité, de la sérénité. Elle découvre rapidement le pouvoir des mots, des livres, elle se plonge dans le rayon de littérature de A à Z de la bibliothèque... Et elle ira étudier à Oxford et deviendra écrivaine.



Ce récit autobiographique est bouleversant. L'autrice a été malmenée, même si elle a conscience des forces qui sont les siennes et qui sont liées à son enfance. Sa fragilité est sans doute aussi grande que sa puissance ! Et ce récit est d'une force époustouflante et en même temps, il est impossible de ne pas souffrir en lisant ce qui a étayé les relations entre la mère et la fille...

Le titre du livre est une phrase de Mme W. Alors que sa fille tente de lui expliquer qu'elle est amoureuse de son amie et que ça la rend heureuse, sa mère lui répond "Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?" 😱
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La Faille du temps

Oui l'idée de transposer un conte de Shakespeare aux temps modernes est originale, et les personnages bien campés, leurs émotions bien tangibles. Mais je n'ai pas été séduite par l'histoire assez confuse de l'abandon de Perdita, liée au crime dont un homme et son fils sont les témoins.

Les dernières pages du roman m'ont ennuyée, j'ai survolé.

Peut-être n'était -ce pas le bon moment?
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L'Horloge du Temps

Ce livre, je l’avais trouvé dans une boite à livres un jour et la couverture m’avait tapé dans l’œil, puis avec le titre, je m’imaginais d’éventuels voyages dans le temps. Bien sûr, comme à mon habitude, je n’ai pas lu le résumé… Alors je n’avais pas tort, il y a bien une histoire de voyage dans le temps mais pas au sens où je l’imaginais. Tout tourne autour d’un objet que tout le monde veut retrouver pour maitriser le temps, mais c’est tellement mal écrit que je n’en suis même pas sûre à 100 % .



L’ouvrage se veut jeunesse, avec un langage plus que basique, et puis pouf d’un coup ça cause en vieux français que la plupart des jeunes ne comprendront pas et c’est rébarbatif au possible. L’auteur se répète parfois et en lisant, j’ai vraiment eu l’impression qu’elle tentait de placer du vieux français ou des noms de savant pour faire « sérieux », utilisant notamment Stephen Hawking ou Roger Penrose, sauf que ça ne collait pas du tout dans son récit et avec ses « explications scientifiques » qui était complètement capilotractées. Le roman est sensé être contemporain mais il y a plusieurs personnes qui n’ont pas d’électricité ou de frigo (vous allez me dire, on en est pas loin actuellement mais là ce n’est pas du tout pour des raisons de conflits divers). Les scènes passent du coq à l’âne sans qu’on comprenne le pourquoi du comment, nous laissant dans un flou infernal. En fait, c’est juste très mal écrit et ça ne me donne pas du tout envie d’en lire d’autres de l’auteur.



C’est vraiment dommage parce que niveau histoire, si on reprend certains trucs, il y avait moyen de faire quelque chose de très bon, sauf que pour le coup, ça a été très mal exploité. A la base, l’idée était que le monde ne tournait plus rond et qu’il subissait des tornades temporelles, envoyant des gens et des objets aléatoirement dans le passé ou le futur et Silver, une gamine orpheline élevée par son abominable tante dans une vieille maison qui serait vivante, aurait en sa possession un objet qui serait la clé de tout ce bordel, clé dont plusieurs personnes voudraient s’emparer.



Mais là aussi, c’était tellement survolé tant au niveau des explications, de l’histoire que des personnages que je n’ai jamais trouvé de point d’accroche me permettant de véritablement rentrer dans l’histoire.



Bref, une énorme déception et à ne surtout pas mettre entre les mains de jeunes. Il a tout pour les dégoûter de la lecture !


Lien : https://youtu.be/3y5CZZRc9SA..
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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

En empruntant ce livre à la bibliothèque, je n'avais pas compris que c'était une autobiographie. C'est un genre littéraire que je n'apprécie pas particulièrement. Je ne connais pas cette auteur et dans le premier quart du livre, elle parle de sa précédente autobiographie, qui, a priori, a eu un gros succès en Angleterre. Ne connaissant donc ni ce livre ni l'auteur, j'avoue m'être un peu ennuyé. Par la suite, l'auteur tente de nous raconter son enfance et surtout nous parler de sa mère adoptive maltraitante. Dans le fond, on ne peut être que bouleversé par l'histoire. Mais, malgré tout, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman. Difficile à expliquer, j'ai l'impression que le style ne me plaît juste pas et que je n'arrive pas à m'intéresser à sa vie ... Peut être faut il avoir lu sa précédente autobiographie ? Du coup, j'arrête à la moitié mais sans vraiment pouvoir l'expliquer ...
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FranKISSstein





Je n’aurais, je pense, jamais ouvert ni lu ce roman si le prof de français de première de mon second ne l’avait proposé en lecture cursive.



Et je dois dire que j’ai été agréablement surprise par la richesse du texte et des thèmes abordés dans ce roman dystopique et historique.



Historique parce que l’auteure imagine les conditions de création par Mary SHELLEY de son Frankenstein.



Dystopique parce qu’une partie de ce récit se déroule dans un futur proche où des chercheurs plus ou moins fantaisistes tenteront de donner vie à l’IA.



J’ai aimé Ron Lord, le manager d’une start-up en vue qui vend des femmes pliables avec orifices vibrants pour les hommes avec beaucoup de recul, de réalisme et de calcul marketing. L’occasion pour le narrateur de saillies humoristiques.



J’ai trouvé Ry Shelley énigmatique : un personnage trans (ni Ryan ni Mary) narrateur du récit dystopique.



Victor Stein m’a fait peur, le chef de file de l’intelligence artificielle.



J’ai aimé les apparitions de la chanson Take it easy des Eagles dans certaines pages et sur différents supports au gré du texte.



J’ai aimé découvrir un peu la vie de Mary Shelley.



Un roman qui pose la question du corps : de notre rapport à celui des autres et au notre.



Quelques citations :



Les alchimistes cherchent trois choses, dit Shelley : transformer le plomb en or, produire l’élixir de la vie éternelle et créer l’homoncule (une créature qui n’est pas née d’une femme). (p.74)



La souffrance est je crois la marque de l’âme. (p.75)



Peut-être que les femmes participent à apporter la connaissance autant que les hommes, repris-je. Eve a mangé la pomme, Pandore a ouvert la boîte. Que serait l’humanité sans cela ? Un automate. Un bovin. Un pourceau satisfait. (p.137)



Je découvre que le chagrin signifie vivre avec une personne qui n’est plus là. (p.343)



L’image que je retiendrai :



Celle du Pays de Galles qui semble être le pays idéal sur tous les plans pour fabriquer des nouveaux robots.
Lien : https://alexmotamots.fr/fran..
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La Faille du temps

Je suis partagée sur ce livre. D'un côté, j'aime l'idée de transposer un conte de Sheakespeare à l'époque moderne. Mais de l'autre, j'ai trouvé dommage que sur la première partie, montrant la jalousie de Leo, il y ait beaucoup de passages très connotés sexuellement, et pour moi, cela n'apporte rien. Je m'attendais à un conte, à de la poésie, et j'ai trouvé certains passages trop vulgaires, ce qui m'a gâché ma lecture.

De plus, le personnage de MiMi n'est pas du tout exploré, il reste superficiel, ce qui manque dans l'histoire.

Bref, une belle idée au départ, mais qui ne m'a pas émue sur le papier.



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Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?

Née à Manchester en 1959, Jeanette Winterson a été adoptée toute petite par des parents pentecôtistes. Surtout sa mère était une femme gravement perturbée qui voyait le mal partout et a élevé Jeanette très durement. Le père n'approuvait pas mais laissait faire.



"A l'époque du monde Winterson, nous avions une série d'aquarelles victoriennes accrochées aux murs. Mrs W. les avait héritées de sa mère et dans un esprit familial, voulait les exhiber. Mais étant farouchement opposée aux "images gravées" (cf. Exode, Lévitique, Deutéronome, etc.), elle a résolu ce problème insoluble en les accrochant face contre mur. N'étaient plus visibles que le papier kraft, le scotch, les punaises en fer, les taches d'humidité et la ficelle. C'était la vie selon Mrs Winterson".



Jeanette grandit dans cette ambiance mortifère. A la bibliothèque municipale elle découvre la littérature britannique "La bibliothèque proposait tous les classiques de la littérature anglaise et un certain nombre de surprises telles que Gertrude Stein. Ne sachant quoi lire ni dans quel ordre, j'ai suivi l'alphabet. Dieu merci, elle s'appelait Austen".



A la maison Jeanette n'a le droit de lire que des ouvrages religieux. Elle achète des livres à un bouquiniste et les cache sous son matelas. Lorsque sa mère s'en aperçoit elle les jette par la fenêtre puis les brûle dans le jardin. C'est enfin Jeanette elle-même qui est mise à la porte à 16 ans quand sa mère découvre sa liaison avec une camarade de lycée. "Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?" lui demande-t-elle alors.



Je ne connaissais pas Jeanette Winterson et j'ai beaucoup apprécié son autobiographie. Elle a écrit avant plusieurs romans et j'envisage d'essayer aussi cette partie de son oeuvre. J'ai trouvé que c'était une personne très courageuse. Malgré son sort difficile elle ne s'apitoie jamais sur elle-même, elle fait face et elle avance toujours. En plus de la découverte d'une femme admirable j'ai apprécié aussi la peinture des conditions de vie de la classe ouvrière britannique dans les années 1960-1970.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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FranKISSstein

« (…) l’intelligence artificielle n’est pas sentimentale – elle tend naturellement vers les meilleures solutions possibles. L’humanité n’est pas la meilleure solution possible. »

Après Marc Dugain et son roman Transparence, Jeanette Winterson propose sa version améliorée de l’homme du futur : un cerveau couplé à un corps robotisé. En d’autres termes, l’isolation céphalique avant que la mort cérébrale ne survienne, l’extraction des données neuronales et l’abandon des organes inutilisables pour une transformation minérale de l’être humain.

Le passé et le présent se chevauchent dans ce roman historico-futuriste, où l’on voit Mary Shelley dans les affres de la conception de son Frankenstein un soir de 1816 sur les bords du lac de Genève et Victor Stein, un chercheur spécialiste en cryogénisation, pour qui le corps humain se compare à « un assistant qui maintient le cerveau en vie », lequel, par extrapolation, doit être remplacé par un nouveau support, moins fragile et non putréfiable, pouvant être associé aux fonctions cérébrales. Deux créatures sorties de l’imaginaire humain s’interpellant à plus de deux siècles de distance.

FranKISSstein, lecture aussi divertissante que méditative et qui me réconcilie avec la plume de Jeanette Winterson…

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FranKISSstein

Un thème très prometteur et une exécution pas franchement à la hauteur. Dommage, parce que le parallèle entre Frankenstein et le développement actuel de l’IA est brillant et que l’autrice semble en avoir bien cerné les enjeux scientifiques, technologiques et philosophiques. On attend juste qu’elle en fasse finalement quelque chose de concret… en vain. Au moins, on nous épargne une fin à la morale consensuelle du style «c’est le destin de l’homme que d’accepter la mort».
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FranKISSstein

Frankenstein revisité : un rêve transhumaniste



Frankissstein. Une histoire d’amour de Jeanette Winterson est paru en anglais en 2019, deux siècles après Frankenstein, œuvre majeure qui continue d’inspirer écrivains et cinéastes. La romancière anglaise invite le lecteur à s’interroger sur la place du corps, de l’esprit et de l’amour dans nos vies imaginées et réelles. Un roman drôle et profond à la fois.
Lien : https://www.en-attendant-nad..
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FranKISSstein

Dans « Frankissstein », la romancière britannique remet au goût du jour, et à la pointe de l’intelligence artificielle, la légendaire créature de sa compatriote Mary Shelley.
Lien : https://www.nouvelobs.com/ro..
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Ma mère n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis. Ses ennemis étaient: le Diable (sous toutes ses formes), les Voisins d'à côté, le sexe (sous toutes ses formes), les limaces. Ses amis étaient: Dieu, notre chienne, tante Madge, les romans de Charlotte Brontë, les granulés anti-limaces, et moi, au début.

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