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Citations de Jian Ma (159)


Le cri du canard sauvage en pleine nature semble toujours plus mélodieux que le gloussement de la poule dans votre cour…
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Ah, les hommes… Si on ne leur tient pas la bride, ils ne peuvent s’empêcher d’aller voir ailleurs.
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Les feuilles qui tombent vont retrouver leurs racines.
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La terre appartient au gouvernement. Qu’il soit loué ou emprunté, le moindre mètre carré du sol de ce pays est contrôlé par l’État. Aucun citoyen ne peut posséder un seul grain de riz. Si elle était restée au village, plantée comme un épi de maïs et attendant qu’on la piétine, on lui aurait probablement injecté du poison dans le ventre, comme cela était arrivé à Yuanyuan, ou on l’aurait embarquée dans un camion quelques semaines après son accouchement, comme leur voisine Fang qui perdait son lait, la poitrine dénudée. Depuis qu’elle a quitté leur village, ses muscles se raidissent de peur chaque fois qu’elle pose les pieds sur le sol. La péniche-hôtel avait beau se trouver sur le fleuve, ce n’était guère qu’une extension de la ville.
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L’homme charitable trouve sa joie dans les montagnes, le sage dans l’eau.
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J’ai le devoir envers mes ancêtres de prolonger la lignée familiale. Quand je pense que depuis la nuit des temps les Chinois ont pu procréer en toute liberté… C’est bien ma veine, d’être né dans une époque où les naissances sont contrôlées !
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Les hommes contrôlent notre vagin, l’État contrôle notre utérus. Vous pouvez bien essayer de verrouiller votre corps, le gouvernement en possédera toujours la clef. Tel est le destin des femmes.
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Votre mari doit être professeur, pour citer ainsi les classiques. Il suffit de voir l’épaisseur de ses lunettes !
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Les hommes sont rarement enchantés à l’idée de perdre leur virilité.
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La piété filiale exige que nous engendrions des fils et des petits-fils. La lignée masculine doit se poursuivre. Nous ne pouvons pas laisser le Parti s’en mêler et l’interrompre de la sorte.
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Avortements, stérilisations forcées, poses de stérilets ! Où en est arrivé ce pays ? Confucius disait que des trois manquements au devoir filial, le pire consistait à ne pas engendrer de descendant mâle. Et aujourd’hui, deux mille ans plus tard, on m’interdit à moi qui suis son descendant à la soixante-seizième génération d’exercer ce devoir sacré !
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Nuwa, déesse priée par les femmes qui veulent enfanter :

« Elle se souvient que sa grand-mère s'asseyait avec elle sous cet arbre et lui racontait la légende de la déesse Nuwa, la divinité au visage de femme et au corps de serpents qui a créé le monde et l'espèce humaine. Elle lui disait que dans les parages de la montagne de Nuwa se trouve un lac magique, capable de capturer les reflets de la lune. Au début des temps ce lac avait attiré Nuwa, la faisant tomber du ciel. Après avoir arpenté ses berges pendant des mois, Nuwa s'était sentie seule : elle s'était assise et avait modelé avec de la boue jaune du rivage des silhouettes humaines , auxquelles elle donnait vie. Au bout d'un moment, lasse de progresser aussi lentement, elle avait plongé une corde dans une mare de boue et l'avait secouée dans tous les sens, projetant des éclaboussures qui s'étaient transformées sur le sol en une multitude d'êtres humains... »



Quelques trouvailles auxquelles on préfère ne pas croire : les cheveux humains fermentés utilisés dans la composition de la sauce de soja ; les bébés morts ou invendables parce qu'estropiés, vendus aux restaurants ; les cheveux noirs d'une fillette devenus jaunes grâce aux produits toxiques contenus dans l'eau de la rivière ; les poissons de la rivière morts empoisonnées bien rincés, séchés et vendus au marché.
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Dans le passé, en raison de l'idéologie gauchiste dominante, quiconque montrait un peu trop d'attention à sa façon de manger ou de s'habiller était accusé d'aspirer à un mode de vie bourgeois. Mais, maintenant que le niveau de vie s'est amélioré, nous devons faire un effort et encourager la population à introduire de l'élégance dans son mode de vie.
L'élégance est une marque de civilisation spirituelle socialiste...
p208
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-Kongzi, promets-moi qu'une fois que ce bébé sera né, nous irons tous les deux nous faire stériliser. Je ne veux plus revivre une telle situation.
-D'accord, mais à condition qu'il s'agisse d'un garçon. J'ai le devoir envers mes ancêtres de prolonger la lignée familiale.
Quand je pense que depuis la nuit des temps les Chinois ont pu procréer en toute liberté... C'est bien ma veine, d'être né dans une époque où les naissances sont contrôlées !
-Mais je suis ta femme, tu as le devoir de me protéger, dit la Mère en posant la tête sur l'épaule du Père. Ce serait trop risqué de faire un troisième enfant.
-A quoi sert une épouse, sinon à engendrer des fils ? De surcroît, maintenant que nous sommes ici, tu n'as plus à t'inquiéter. A Sanxia, les responsables du planning familial fichent la paix aux gens qui vivent sur le fleuve On ne nous a même pas demandé notre certificat de mariage, lorsque nous avons pris une chambre ici. La péniche est remplie de gens en fuite, comme nous. Nous ne craignons rien.
-Pourquoi es-tu obsédé à ce point par l'idée d'avoir un fils ? C'est une attitude féodale ! Tu ne sais pas que les hommes et les femmes sont égaux de nos jours
-Mon frère n'a pas de fils, il est de mon devoir d'assurer la continuité de la lignée familiale. Nos filles iront s'installer dans leurs belles familles lorsqu'elles se marieront et leurs noms ne figureront pas dans le registre des Kong. Elles ne nous sont d'aucune utilité.
-Tu t'accroches encore à ces croyances confucéennes totalement dépassées ! Je te préviens : le monde moderne poursuivra sa route sans toi !
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Meili s'imagine à nouveau dans ce cadre paradisiaque, assise en toute sécurité dans un jardin et tricotant paisiblement, tout en respirant à pleins poumons ces produits chimiques bénis, qui empêchent les femmes de concevoir des enfants. Elle ignore combien de temps il faut pour se rendre de la fertile montagne de Nuwa aux étendues stériles de la Commune Céleste : du moins a-t-elle désormais connaissance d'un endroit où le bonheur serait possible.
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J'ai traversé ces terres en sachant que jamais je n'y retournerais. Ces villages appartiennent au passé. Ma destination se trouve toujours devant moi, quelque part, sur un autre chemin.
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Ces salauds de communistes ont réussi à détruire l'héritage de Confucius : la bienveillance, la droiture, la propriété, la sagesse - toutes les valeurs qu'il mettait en avant ont disparu. Quand la femelle d'un panda attend un petit, la nation entière se réjouit. Mais quand une femme tombe enceinte, on la traite comme une criminelle. Dans quel pays sommes nous donc? (Page 109)
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Est-ce le Bouddha qui sauve l'homme, ou l'homme qui sauve le Bouddha ?
A partir de maintenant, je resterai détaché de toute croyance. Je ne compterai que sur mes propres efforts pour me sauver.
L'homme est irrécupérable.
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La vie suit le même rythme que le ciel et la terre. Elle fait comme le soleil qui laisse place à la lune, et le jour à la nuit.
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Les hommes sont comme les hirondelles ; lorsque l'automne arrivent, ils désirent s'envoler.
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