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Critiques de Jiddu Krishnamurti (167)
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La Révolution du silence

En mode haine de la connaissance. Connaissance = accumulation des concepts, mémoire collective, traditions et coutumes, respect des institutions, croyances aux religions dogmatiques et aux promesses politiques, peurs et superstitions liées à l’ancrage dans les expériences passées. Idée principale : on ne peut pas VOIR si on ne se décroche pas de tout ça. Voir, c’est vivre l’instant dans la liberté et l’amour, ce qui s’appellerait, comme qui dirait, spontanéité du présent.





Pas loin de ce qu’aurait pu écrire Wilfred R. Bion (« être sans mémoire, sans désir et sans compréhension ») mais moins modéré. Genre crise d’adolescence. Aucune nuance n’est émise. On dit aux lecteurs d’abandonner leurs connaissances en leur imposant une nouvelle croyance : celle qu’il est possible de vivre totalement libéré de tout ça. Malgré l’incohérence de cette affirmation, ce livre reste plein d’idées sages et les rêveries méditatives (mais pas d’une méditation comme celle qui se pratique le lundi entre 19h et 21h) valent le détour.

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La première et dernière liberté

Un texte d'une grande lucidité, avec des passage qui nous amène vers des perspectives que nous ne soupçonnions pas. Sur le plan plus personnel, un grand personnage qui a su faire preuve de courage et de persévérance. Une source d'inspiration qui dépasse les frontières et les lieux communs.
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Le changement créateur

C’est un livre qui nique tout ce que tu croyais être, savoir, avoir. Au-delà de ça, c’est tout le reste qui s’ouvre.
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L'éveil de l'intelligence

Lu avec opiniâtreté, en élève besogneux qui ne désespère pas.
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Le sens du bonheur

Comme toutes les bonnes et les mauvaises choses, faut pas en abuser. Mais voilà t’y pas que j’ai abusé et que je commence à me gerber le Krishnamurti par les trous des naseaux. Et pourtant Dieu sait si ce qu’il raconte n’est pas faux (sans être toujours vrai non plus) et un peu plus éclairé que ce qu’on lit en ouvrant un bouquin pris au hasard dans une librairie ou une bibliothèque.





Voilà comment finissent toutes les choses qu’on voit trop souvent : on se les assimile ; on finit par les trouver banales ; c’est qu’en fait, c’est soi-même qu’on trouve insignifiant, dès que ça transite à l’intérieur comme un paquet de merde bien tassée, on se dit que ça n’en vaut plus la peine.





Quand je pense que j’ai pu lire un truc sur le sens du bonheur, ça me fait doucement rire. Je crois que j’espérais surtout que Krishna nous dise de ne pas poursuivre ce genre de chimère. Le bonheur, c’est pas difficile de le trouver, c’est de pas s’y habituer trop vite qui est coûteux. Krishna ne dit pas exactement la même chose mais on voit bien qu’il ne porte pas le bonheur bien haut dans son estime lui non plus. Ça lui redonne un peu de piquant, un peu de nouveauté. Ça tiendra jusqu’au prochain livre.

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De l'amour et de la solitude

Ce livre m'a beaucoup aidé à changer ma conception de ce que je croyais être de l'amour,et à accepter davantage la solitude existentielle.
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L'éveil de l'intelligence



D'après la citation, "L'éveil de l'intelligence est un livre indispensable pour tous ceux qui désirent connaître mieux l'enseignement de Krishnamurti... etc."

Mais non, voyons !!! Il est - peut-être - indispensable pour tous ceux qui voudraient voir le monde tel qu'il est. Et soi-même tel qu'on est : cette attitude claire nous permet de ne pas nous laisser abuser par quelque gourou que ce soit - y compris Krishnamurti en tant que "gourou"... : Il ne l'aurait pas voulu !!!
Lien : http://le-sceau-et-les-signe..
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La première et dernière liberté

J’ai découvert mon premier livre de Krishnamurti à l’adolescence avec « La première et dernière liberté » et je le lis encore et j’apprends toujours 50 ans plus tard. C’est le seul qui ma pas déçu par sa personne et par sa conversation à travers ses multiples publications qui chacun à leurs façons nous présente une facette différente de notre potentiel que l’on néglige trop. Il nous fait réfléchir d’une façon lumineuse et profonde. À nous de redécouvrir ce qu’on a mis de côté trop longtemps : notre liberté.
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Tel que vous êtes

Tout d'abord, le livre est de bonne facture sur un papier de qualité (tellement vu de livre qui se décolle au bout de quelques pages que j'y fais attention désormais) accompagné d'un DVD d'1h 26 pour 16,90 €, c'est très correct.



Ensuite, sur le contenu : Vu les précédentes critiques, je dirais qu'il faut remettre l'approche philosophique de Krishnamurti dans son contexte temporel et politique.

Le texte date de 1955 et celui du DVD de 1984.

1955 : la seconde guerre mondiale s'est terminée il y a à peine 10 ans. Le monde en porte encore les stygmates et s'est de suite ensuivi par 10 ans de Guerre Froide, Staline est mort (il y a deux ans à peine !) et c'est le début de la course aux armements nucléaires.

1984 : la course à l'armement est à son maximum et le monde est traumatisé par les Guerres du Vietnam (1954-1975) et d' Afghanistan (1979-1989).

Autrement dit, le climat général est à la peur (une guerre nucléaire ?), aux clans qui s'affrontent (USA- URSS, religieux), aux certitudes édictées par les élites et que personne ne remet en cause !



C'est dans ce contexte que parle Krishnamurti...

Réfléchir sur soi, libérer son esprit de son emprisonnement, ses conditionnements tel qu'il l'a fait, à cette époque et dans nos sociétés policées et tenues par les carcans de la tradition, de la religion, de la politique, des apparences, est il me semble extraordinaire. Et si aujourd'hui presque un demi siècle après, on dit que c'est du déjà vu, on peut aussi dire qu'il a été parmi les premiers ! Il était en tous cas en avance sur son temps.



Enfin, le contenu : voici quelques éléments.

Il vit en 1955 et pourtant ... il dit que nous vivons dans un monde dirigé par des experts qui ne doutent jamais, édictent nos comportements, nos styles de vies, la mode, comment aimer, quoi lire, comment prier, élever ses enfants, etc alors que nous vivons dans un monde "libre" !

Nous sommes tous conditionnés. Il faut remettre en cause les paroles des experts (il affirme que sa parole doit aussi être mise en doute) parce que le doute emmène la réflexion. Et chacun doit chercher sa propre vérité. Il faut appréhender les choses telles qu'elles sont, pas telles que nous les entendons et sans apporter nos réflexions car elles sont polluées par notre conditionnement familial, scolaire, social etc...

"Lorsque vous prêtez une attention totale à quelque chose, vous n'essayez pas d'en retirer un bénéfice.[...] Dans ce moment de pleine attention, le soi, le "moi", est complètement absent. Et c'est ce moment de pleine attention qui est la bonté - l'amour ".

Je ne m'attarderais pas à faire un résumé de toutes ses réflexions, d'autres, sur l'envie par exemple, sont aussi intéressantes.



Il n'est certes pas très facile à lire et il faut vraiment être "attentionné" à chaque phrase (les mots choisis sont importants et le sens qu'il en fait aussi) ou presque mais chacun en retirera quelque chose. Si l'on a l'impression de redite, il me semble qu'il y rajoute une subtilité, une idée à chaque fois. Par contre, je ne me suis sentie aucunement en danger pendant ses discours et je parlerai plutôt de philosophie que de paroles sectaires mais ce n'est que mon avis.



Bref, il faut se faire sa propre opinion de ce livre. Ce n'est pas un guide dans l'air du temps où vous apprendrez à libérer votre esprit en 50 points - comme un peu en trouvez maintenant avec des livres de coaching (où nos émissions télévisées). C'est vous qui faites le travail ! Vous ne trouverez pas une réponse ou une vérité mais un cheminement/des voies possibles dans la réflexion certainement.



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Se libérer du connu

Je n’avais jamais lu de textes de Krishnamurti et je dois reconnaitre que j’ai été impressionné lors de la lecture de "Se libérer du connu" par la profondeur et la clarté de sa pensée. Il est difficile d’en faire un résumé, mais l’essence même de l’ouvrage propose que chacun entreprenne « la seule révolution qui vaille : sa libération intérieure ».

Pour cela, chacun doit donc se libérer de tout ce qu’il connait, de ses préjugés, de ses pensées mécaniques, de toutes les idées religieuses, philosophiques ou politiques qu’il a faites siennes, bref de tout le conditionnement culturel, religieux, idéologique dans lequel il s’est enfermé. Cette transformation de l’humain ne peut se faire qu’en s’affranchissant de toute autorité afin d’accéder à une liberté que ni les pouvoirs spirituels, politiques ou sociaux, ni les rituels, ni les dogmes, ni l’athéisme ne sont capables de produire, puisque, selon Krishnamurti, ces formes de pensée ne font que perpétuer les conditionnements. Mais comment se libérer de ce conditionnement ? Comment même se rendre compte que l’on est conditionné ? Krishnamurti nous propose de regarder à l’intérieur de nous, de nous observer tel que nous sommes réellement, et non tel que nous pensons être ou voulons être. En abordant les thèmes de la foi, de la vérité, de la peur, du conditionnement, du plaisir, de la douleur, de l’amour, de la méditation, de la mort, il nous engage à élargir le champ de notre conscience pour nous rendre compte que nous sommes, à notre insu, prisonnier de tout un réseau de dogmes et de conventions.

« Nous avons réduit ce monde à un état de chaos par nos activités égocentriques, par nos préjugés, nos haines, nos nationalismes, et lorsque nous disons que nous n’y pouvons rien, nous acceptons le désordre en nous-mêmes comme étant inévitable. Nous avons brisé ce monde en morceaux et si nous-mêmes sommes brisés, fragmentés, nos rapports avec le monde le seront également. Mais si, dans nos actions, nous agissons totalement, nos rapports extérieurs subiront une formidable révolution. »

Ce que Krishnamurti dit, bien que très séduisant, semble pourtant inaccessible. Non pas parce qu’il nous demande de nous libérer des chaînes du connu et de chercher par nous-mêmes, mais parce que par le fait même de suggérer cela, il propose une pensée, un principe à suivre qui est contradictoire avec son idéal de nous libérer de toutes les idéologies. Je retiens néanmoins de cette lecture de nombreux temps forts comme l’étude des ressorts indissociables du plaisir et de la douleur, l’analyse des mécanismes de la peur, les préalables à la cessation de la violence individuelle, l’importance de l’ancrage dans l’ici et le maintenant pour dépasser le connu.

L’une de mes parties préférées de ce livre concerne les questions sur l’amour. « Qu’est-ce que l’amour ? Ce mot est si galvaudé et corrompu, que [Krishnamurti] ose à peine le prononcer. » Fidèle à sa méthode, il nous invite tout d’abord à faire table rase de nos représentations sur l’amour (amour et religion, amour et possession, amour et plaisir, amour et mort). Ensuite, il analyse ce qui peut lui nuire (la peur, la respectabilité, la jalousie, la domination) et les conditions de sa présence (le soin, la beauté, l’abandon de soi, la recherche de vérité). Il dit que l’amour est cet état dans lequel les processus de la pensée ont complètement cessé, un état hors du temps et de l’espace dans un total abandon de soi. « L’amour n’obéit pas. » C’est un oiseau rebelle comme l’a senti Bizet, « un enfant de bohème, il n’a jamais, jamais connu de loi. » Par contre, Krishnamurti reste selon moi trop discret ou trop vague quant aux rapports entre amour et sexualité. Il botte en touche (« Je ne suis pas contre les pratiques sexuelles, mais voyez ce qu’elles impliquent. ») conscient que la sexualité peut être un outil de destruction, mais ne s’étend guère sur le fait qu’elle peut également être un moyen d’élévation.

Je me rends compte en finissant d’écrire cette note de lecture que ma compréhension actuelle de Krishnamurti est d’ores et déjà une pensée morte et que j’aurai besoin de relire ce livre tôt ou tard, pour m’aider à remettre en question ma propre compréhension. C’est vertigineux comme est enivrant le fait que je suis mon propre maitre et qu’il n’existe personne pour me dire ce que je dois faire. « Chacun de nous est seul dans ce monde fou et brutal. »

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De l'éducation

Un livre à mettre entre les mains des enseignants et futurs enseignants, mais surtout dans les mains des dirigeants qui semblent pas savoir diriger et stimuler la qualité de l’enseignement et de n’être plus à l’écoute des enseignants qui sont à la première place. Est-il possible d’enseigner d’une façon non compétitive? Une belle occasion de voir cet aspect de l’éducation que Krishnamurti prône dans les écoles qu’il a ouvert en Europe et aux États-Unis.
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Tel que vous êtes

Petit résumé sommaire:

- Ne pas prendre la parole de l'auteur pour parole d'évangile;

- prendre conscience que nous sommes formatés par notre famille, la société où nous vivons, la religion, les sciences etc;

- nous accordons beaucoup d'importance aux scientifiques et autres transmetteurs de savoir est-ce justifié?

- nous n'écoutons pas les autres mais l'écho de leur discours en nous.



Le fait d'essayer de se vider l'esprit de toute influence (rien à voir avec la méditation, c'est dit explicitement dans le texte): mission impossible, je pense.



Le DVD:

- 20 minutes pour dire que cette intervention est un dialogue (il aura une question sur le système d'éclairage du podium), qu'il ne faut pas boire les parole de l'orateur;

- nous apprenons depuis notre tendre enfance à résoudre des problèmes donc nous les recherchons;

- penser c'est une activité sous haute influence (cf. ci-dessus);

- de la pensée émane le pire et le meilleur et même dans le plus beau (par exemple les édifices religieux, on met en oeuvre des activités clivantes et lourdes de conséquences, ce que les hommes font de la religion);

- important d'admirer ce qui est vrai, non créé par l'homme, la Terre, la nature;

- après j'ai totalement décroché.....



J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet ouvrage. Impression de ne rien entendre de nouveau, de discours vide........ je suis certainement passée à côté de quelque chose.



N'hésitez à commenter.... j'aimerais comprendre.



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Tel que vous êtes

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération masse-critique, et je remercie donc Babelio ainsi que Synchroniques Editions.



Je connaissais l’auteur, J.Krishnamurti, mais il s’agit là de ma première approche un peu plus sérieuse de ses enseignements.



Le livre est composé de huit entretiens, donnés par l’auteur à Ojai en Californien, en 1955.

En fin d’ouvrage il y a également un DVD, sur le même thème, et c’est un entretien filmé qui date de 1984, toujours en Californie.



Le titre est donc : « Tel que vous êtes – Libérer l’esprit de tout conditionnement »



Mais pourquoi libérer notre esprit de tout conditionnement ? Il va de soi que personne n’échappe au conditionnement, puisque nous vivons dans une société, et que nous avons été éduqués, élevés par des parents, que nous avons une histoire familiale et ainsi de suite. Toutes nos pensées et nos comportements suivent donc un schéma imprimé en nous.



D’après Krishnamurti, le but de se libérer de tout cela est de laisser l’esprit au repos, stopper le flux des pensées, « établir un vide de tout mouvement », et c’est seulement à cet instant que pourra se manifester la vérité, l’inconnu, l’incommensurable, Dieu … etc. (chacun utilisera le terme qui lui convient).



Voilà ce que j’ai retenu de chacun des huit entretiens.



Finalement, le tout est resté assez abstrait pour moi et beaucoup trop long.

Je pense qu’une simple lecture ne suffit pas à comprendre des enseignements de ce type. Pour ma part, j’ai eu des difficultés à entrer dans le sujet, et pas vraiment d’affinités avec le style de l’auteur.



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Se libérer du connu

Après avoir croisé plusieurs fois des lecteurs assidus de cet auteur, je me suis lancé dans ce livre qui semble être l'un des meilleurs pour découvrir la pensée de l'auteur. Je suis un peu déçu, peut être me l'a-t-on trop vanté?

J'ai trouvé de nombreux passages très lumineux: analyse de la mécanique de nos peurs, de notre pensée, de notre vision des autres et de soi, c'est clair, logique et percutant. J'ai adoré.

Par contre, bien souvent, le raisonnement nous amène en finalité à la nécessité d'accéder à un élément total (amour total, silence total, vision totale de soi, pensée totale, beauté totale, etc total...) dépouillé de tout jugement, ce qui me semble être l'état méditatif.

Le cheminement est intéressant mais la conclusion peu révolutionnaire...
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Le livre de la méditation et de la vie

Le livre de la méditation et de la vie de Jippu Krishnamurti est appelé à demeurer sur ma table de nuit pendant un an (au minimum).

En effet, le penseur d'origine indienne a construit son ouvrage sur le modèle "un jour, une histoire". Il aborde chaque mois un thème particulier et déroule pour chaque jour ses propos.



J'apprécie ce concept. Les paragraphes sont assez courts, une page en moyenne. Libre à moi ensuite de méditer et assimiler ces pensées, de les enrichir ou de les contredire par mes propres réflexions. Je ne partage pas tous ses points de vue mais il me permet de nourrir ma vision des choses et de la vie. Je trouve ça très intéressant et enrichissant.

Ses fragments traitent de tout ce qui constitue l'être et la vie: les sentiments, la religion, l'amour, la mort, etc. Qu'il aborde d'un point de vue alliant philosophie et spiritualité.

Le but étant de nous amener à mieux vivre, à être, à se débarrasser des scories polluantes que sont l'envie, la jalousie, la mesquinerie, l'esprit étriqué. Et promulguer au contraire une ouverture à soi et à autrui, à l'instant présent, développer sa sensibilité pour tout, de l'oiseau ou de la forme d'un nuage à la saleté des villes ou la vulgarité de certains. Avec Krishnamurti, pas question de fermer les yeux sur ce qui ne plaît pas. La vraie sagesse est de faire face à la réalité et non vouloir gagner au grand concours d'autruche.



A méditer...
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De la vie et de la mort

Je n'ai pas de mots pour exprimer mon sentiment envers les enseignements de JKrishnamurti et en particulier sur cette ouvrage De la vie et de la mort. C'est un vrai miracle qu'un être humain pareil ait pu exister. Un vrai éducateur qui par son amour lucide de l'humanité et en lui servant de miroir, l'amène à s'interroger sur l'importance et l'urgence de la transformation radicale de la conscience humaine.
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Journal

Un Ovni dans la déréliction du monde moderne. Comme Glenn Gould qui joue Bach en 1960!!

Je fus un peu fasciné, séduit... Mais mon avis maintenant est que son "Journal" est bien supérieur aux livres de son enseignement qui ne sont que répétitions d'une sorte de philosophie de l'instant, que je ne renie pas entièrement…

Il avait vraiment l'esprit d'un poète. J'ai adoré quand il parle des séquoias comme des grands silencieux.



J'ai eu la chance de les toucher aux US. C'est exactement cela : toucher l'éternité!



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Tel que vous êtes

Le livre transcrit 8 entretiens donnés par JK à Ojai en Californie en 1955, où il se propose de déconstruire les conventions sociales afin de se libérer de tout conditionnement, dans un but ultime de compréhension et d'acceptation du soi.



JK s'est toujours adressé à son auditoire en expliquant sa place face à lui, qu'il ne cherche ni à convaincre, ni à stimuler, ni à diriger mais simplement à lui proposer un voyage intérieur auquel chacun doit accéder par lui-même.

« Je n'ai rien à vous enseigner, absolument rien. »

« Je ne suis pas là pour vous dire quoi faire.... »



Ces entretiens ont pour objectifs d'aider chacun à réfléchir sur son propre fonctionnement et de se voir tel qu'il est, et non tel qu'il devrait vivre selon les critères culturels, idéaux religieux et ses propres projections dans l'avenir.

C'est comprendre véritablement ce que l'on est, qui on est, et dès lors, la naissance de nos conflits intérieurs et extérieurs.



L'amélioration de soi selon JK mise sur l'importance de comprendre notre relation à la société, de prendre conscience de toutes nos croyances, superstitions, dogmes ou principes et de nous en défaire sans effort, juste en les tenant pour ce qu'ils sont et en les laissant partir.



Le DVD nous offre une vidéo tournée en 1984, lors d'un des entretiens de JK aux Etats-Unis.

JK insiste bien sur la difficulté mais l'importance d'observer : voir les choses telles qu'elles sont et non pas à travers nos émotions, réactions, préjugés, dus à nos idéologies ou fois.

Ce n'est que quand un cerveau est lire qu'il peut résoudre un problème.



JK aborde la question « Qu'est-ce que PENSER ? », la nature de la pensée, la limitation de la pensée, sa place et son rôle dans la relation à l'autre.



Bien que datant de 60 ans pour les entretiens du livre, 30 ans pour la vidéo, force est de constater que ses propos sont universels et intemporels.





Pour la forme : Le livre est de très bonne qualité, le papier est très agréable !

Pour le DVD, la vidéo ayant été tournée en 1984, on comprend que la qualité n'est pas terrible, mais cela reste audible, et le sous-titrage en français est bienvenu.

J'ai apprécié de percevoir comment étaient menés ses entretiens grâce à ce dvd.

Toutefois, je suis restée sur ma fin car suite à l'entretien de JK, il invite son auditoire à revenir pour les autres entretiens de la série, mais celles-ci ne sont pas sur le DVD.





Ce livre et ce DVD relatent fidèlement les propos du philosophe. Ils m'ont paru ardus de prime abord. Puis au fur et à mesure de l'avancée dans ma lecture avec un minimum de concentration nécessaire (texte philosophique oblige), j'y ai trouvé énormément de sens, et me suis laissée allée à poursuivre une lecture passionnante, une vraie rencontre pour laquelle je remercie Babelio et les Editions Synchronique !!
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Les limites de la pensée

Ici, David Joseph Bohm et Jiddu Krishnamurti dans des entretiens antérieurs aux dialogues traitants de l'abolition nécessaire du temps psychologique pour percevoir la vraie nature de l'esprit qui nous habite, avaient exploré entre 1975 et 1980 le domaine de la pensée. Recadrant celle-ci dans sa fonction, et stigmatisant au scalpel son intrusion inapproprié dans la nature profonde et fondamentale de notre esprit, l'un est l'autre dans des envolées magistrales nous mettent en face de cette réalité pas toujours facile à accepter, l'humain, dans son humanité, fait fausse route depuis l'aube de la "civilisation" !

La pensée est purement mécanique et donc fragmentaire, ayant crée "un pôle de gravitation permanent" qui c'est pris dès l'origine et à tord pour quelque chose de vivante et créative (la pensée).

Cette pensée est aguerrie dans l'art de la falsification et de la distorsion, inscrit dans la structure matérielle du tissu cérébral. Pour que la perception de la pensée, de sa nature et de toutes ses activités soient totale, alors il doit y avoir perception totale du contenu de la pensée. Or ce contenu constitue la conscience et tout ce qui justement formait jusqu'à présent ce fameux centre. Et comme la perception totale n'est possible qu'en l'absence de cette centralisation, pour se défaire de son conditionnement la catalyse est nécessaire, alors, et alors seulement la conscience devient forcément tout à fait une autre chose ! Dès lors le tissu cérébral fonctionne autrement, et une de ses qualités est la sagesse de compréhension compassionnelle sans division, sans césure, un tout.

La pensée est le mouvement de la mémoire qui induit la notion du temps psychologique, ce mouvement est la contradiction, la division, le duel. Lorsque notre esprit se heurte à une contradiction, il saute d’une pensée à une autre, puis à une autre encore, etc., et ce saut n’est autre que ce temps psychologique chimérique, dans lequel la pensée poursuit son mouvement.



Le Tiroir



" Nous aurons mesuré le temps

A la force de nos mémoires

Et notre espace

Selon toute la place

Occupée ont eu dit de notre mouvement"

Gilles Vigneault, dans "Exergues"



les faux semblants ...



... " L’arbre qui bouge et fait

semblant que c’est le vent ...

- L’homme qui parle et fait

semblant que c’est lui-même " ...

(G. Vigneault, "étraves" p. 135)



La libération est dans le Grand Silence du mouvement de la mémoire. L'énergie de l'atemporel ne s'inscrit pas dans le temps, cependant c'est dans le temporel qu'il se révèle, se manifeste ...



- «Les premiers Amérindiens tempéraient leur fierté d’une singulière humilité. L’arrogance spirituelle était étrangère à leur nature et à leur enseignement. Il n’ont jamais prétendu que le pouvoir de la parole articulée était une preuve de supériorité sur la création muette ; la parole était pour eux un cadeau empoisonné. Ils croient profondément au Silence, signe d’une harmonie parfaite. LE SILENCE EST L’ÉQUILIBRE ABSOLU DU CORPS, DE L’ESPRIT ET DE LA CONSCIENCE. L’homme qui préserve l’Unité de son être reste calme et inébranlable devant les tourments de l’existence ; pas une feuille ne bouge sur l’arbre ; aucune ride à la surface de l’étang qui brille, telle est, pour le sage illettré, l’attitude idéale pour la conduite de la vie. Si vous lui demandez : « Qu’est-ce que le Silence ? », il vous répondra : « C’est le Grand Mystère ! Le Silence Sacré est sa voix ! » Si vous lui demandez : « Quels sont les fruits du Grand Silence ? », il dira : « La maîtrise de soi, le vrai courage ou la persévérance, la patience, la dignité et le respect. Le Silence est la pierre angulaire du caractère ». Ohiyesa (Santee Dakota [XXe])
Lien : http://www.versautrechose.fr..
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Le Temps aboli : Dialogues entre Jiddu Kris..

David Joseph Bohm, qui a effectué d'importantes contributions en physique quantique, physique théorique, philosophie et neuropsychologie, et Jiddu Krishnamurti nous livrent des entretiens datant de 1980. Ces dialogues, entre deux personnages hors du commun, nous induisent dans un cheminement exempt du fatras religieux et de l'attitude scientiste obtuse, vers des clés de l'esprit humain dans une approche vraiment et véritablement révolutionnaire !

L'un et l'autre dans un échange d'une puissance à ce jour inégalée, nous entrainent dans une vision de ce que nous sommes en puissance, qui donne un vertige certain tant les implications sont hors de proportions avec le quotidien sociétal de bon ton qui nous est distillé sans réserve, et infligé à vivre ...

Cet ouvrage fera date, il interpelle l'humain dans sa signification, son essence, son sens et sa responsabilité en Conscience de la clarté ou de l'obscur de sa nature.
Lien : http://camisard.hautetfort.c..
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