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Critiques de Jimmy Guieu (63)
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La charnière du temps

Un petit voyage dans le temps, entre deux réalités, c'est agréable. Le Paris du XVème siècle rattrapé par l'Inquisition et des êtres de Lumière issus du futur et entre les deux, un couple du XXème siècle venu chercher le frisson. Cela se lit facilement, c'est agréable pour qui aime ces jeux de sauts dans le temps et les séries B. J'ai toujours eu un faible pour cela, un souvenir d'enfance bien sympathique.
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Vengez ma trahison

Quand j'ai choisi cette lecture je pensais que l'auteur écrivait sous pseudonyme. Encore un Paul Kenny portant un masque ? Surprise, pas du tout ! J'étais en présence de Jimmy Guieu, auteur que je croyais cantonné à la science-fiction.

Comme je n'ai aucun a priori, allons-y avec Jimmy !

Le livre débute dans le Sud-Est de la France. Bagnols-sur-Cèze vous connaissez ?

Juste à côté est implantée une centrale nucléaire. C'est ici que l'ingénieur atomique Tan Kia Huong , "homme ne manquant pas d'allure, même si celle-ci était de couleur asiatique", passe le plus clair de son temps.

Pour agrémenter sa vie il y a Colette, étudiante, "vingt-cinq printemps parfumés au n°5 de Chanel", qui vient de quitter sa fac de médecine à Marseille pour passer ses vacances auprès de lui. Une vie tranquille. Mais... aussi inquiétants que la Covid19, voilà que des Chinois, mandaté par Pékin, vont perturber cette idylle.

Leur objectif ? : Voler une vingtaine de kilos de plutonium. Il va suffire de kidnapper l'étudiante pour obtenir l'aide de l'ingénieur afin de s'introduire dans la centrale et le tour sera joué...enfin presque.

C'est sans compter avec l'intervention des services secrets français qui vont leur faire des misères.

Voilà un roman plein d'entrain dans lequel l'action est prépondérante, souvent truculent, me faisant penser que Jimmy Guieu a lu San-Antonio attentivement pour créer les personnages des deux agents secrets Français.

Deux cent vingt pages, c'est le tarif de cette collection, sans ennui pour replonger dans la fin des années cinquante quand Mao Tsé-toung dirigeait une Chine pas encore réveillée, cherchant à fabriquer l'arme atomique.
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Le retour des Dieux

Ça démarrait plutôt bien, dans le style SF en carton pâte, tentative d'enlèvement sur une route de Camargue, une apparition divine lors du pèlerinage des gitans à Sainte Marie de la Mer, de l'action, des mystères… Et puis l'action change de ton, on se retrouve dans du space opéra de série B avec , soucoupes volantes, rayon laser... personnellement, je ne crache pas dessus, je suis un enfant de Cosmos 1999, avec les fameuses combinaisons moulantes à pattes d'éléphant. En fait, je ne vous le cache pas, j'adore dans les roman de SF un peu rétro où les méchants on des nom de produits détergents, ici c'est Rokx et Xanor. le nom du héros fait un peu plus “terrien”, Gilles Novak, ça claque bien quand même. Et puis c'est le départ dans l'espace, visite guidée sur la planète des méchants.

J'ai une question qui me turlupine depuis un moment au sujet de ce type de littérature : Quelle est cette manie de construire des bâtiments en cristal, les écrivains de SF des années 50 à 80 auraient-ils tous les même fantasmes, ou c'est juste une manière de conjurer leur frustration de boire leur (mauvais) whisky dans un verre Duralex ? Parlons-en du whisky d'ailleurs, Un nom de marque réelle est cité, et ce n'est pas la première fois que je le retrouve dans un roman de gare, était-ce SAS, je ne sais plus, mais pourquoi veulent-ils nous faire prendre cette marque (avec un clipper sur l'étiquette) pour le meilleur whisky qui soit, pour un summum de raffinement ? Je m'égare, revenons au Retour des Dieux.

Poursuite, action, rebondissements et nous voilà arrivé à la moitié du livre, et là, c'est le moment du débat théologique, même pas de générique “Interlude” avec une petite musique d'orgues terrifiantes pour nous prévenir. Les idées développées ici sur la religion sont La théorie à la base de l'histoire : Les visions et apparitions de dieux, saints et autres illuminations religieuses de tous bords, depuis la nuit de temps, auraient une origine extraterrestre, du genre : la vierge Marie aurait été inséminé artificiellement par des extraterrestres. Ça pourrait prêter à rire, seul petit bémol, l'auteur à l'air d'y croire sérieusement, même pas la moindre trace de second degré, au début j'ai ri, et puis de moins en moins… Les théories religieuses frisent dangereusement avec la scientologie ou le mouvement raëlien, ça devient une grosse soupe pompeuse, franchement risible et totalement fumeuse, j'ai le cerveau qui bouillonne. Les méchants, c'est les fanatiques, les gentils sont du genre déiste et scientiste, autant dire, c'est de la grande philosophie, non, sans déconner, mais qu'est-ce que je fous là ? Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer. Bon, ce n'est que deux chapitres au milieu du livre, juste un mauvais moment à passer, on se bouche le nez et on les traverse en apnée.

Après on peut respirer à nouveau. On va revenir tout casser avec des pistolasers, des canons à Plasma en traversant le subespace... boum, bam, crac ! Et ça, c'est bien plus simple et ça défoule.

Bref, vous vous en doutez, ce n'est pas un chef d'œuvre, mais j'avoue que de lire quelques nanars de temps en temps, ça me détend.

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Le maitre du temps

Comment parler de Jimmy Guieu? Pourrais-je citer un livre? non, et ce bien que j'en ai sans doute lus plus d'une quarantaine, surtout au lycée. Cela se lit vite, dans une cour de récré, une gare, un train ou un avion. Ce n'est pas des livres prises de tête. Les histoires paraissent simples mais avec toujours une question. Ce qui m'amuse le plus chez Jimmy, ce sont ses certitudes. Il n'est pas un ufologue qui doute, non, il est de celui qui a toujours des réponses. Chaque livre en est une. La naissance des religions sur une planète. Jimmy propose une explication. Il en a pour tout. La disparition des dinosaures, les enlèvements d'humains par des aliens, la face cachée de la lune. Non, il ne faut pas en rire. J'aime ceux qui avancent des réponses et qui les assument. La chose amusante c'est que pour jimmy ce ne sont pas des réponses ou des hypothèses, non, ce sont ses certitudes, ses intimes convictions. L'écrivain est attachant en cela.

Et puis j'aime qu'il ne soit pas naïf avec les aliens. il ne cesse de mettre en garde. La racaille, les criminels, les fous dangereux sont aussi présents dans les autres mondes et s'ils viennent chez nous, ce n'est pas pour contempler les champs de lavande à Valensole. Donc j'aime bien jimmy. Je n'arrive plus à le lire, mais je reconnais qu'il m'a fait passer de bons moments dans ma jeunesse.
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Les fils du serpent

Pouah pouah pouah, je le crois pas!

Avec "Les fils du serpent" Jimmy Guieu décroche haut la main le titre de maître du nanard.



Dans ce salmigondis mêlant SF, espionnage, ésotérisme et histoire, il n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Coté historique il convoque à tout-va : les Mérovingiens, les Templiers, les croisades, la franc-maçonnerie, les légendes de filiation des Francs aux Troyens et j'en passe un paquet.

Son propos, reconnaissons-le, s'avère documenté mais accouche d'un méli-mélo penchant plus vers Dan Brown que vers Umberto Eco. Il ratisse large et vient encore épaissir la sauce avec l'abbé Saunière et le fameux trésor de Rennes-le-Château.

Cet embrouillamini historico-ésotérique déclenche une course à l'échalote pour sauver l'ultime descendant des Mérovingiens et retrouver quelques antiques parchemins enfouis dans les souterrains d'un château médiéval.

Ajoutez à ce fatras une ascendance extraterrestre prêtée aux Mérovingiens et aux Juifs, vous commencez à subodorer dans quelle mascarade Jimmy Guieu entraine ses lecteurs.



Coté SF, de mystérieuses boules lumineuses, surgissent opportunément pour sauver la mise à la fine équipe de Jimmy à chaque fois qu'il les accule dans une impasse. Pour éviter de spoiler, je resterai discret quant à l'origine de cette sorte de couteau suisse futuriste aux possibilités infinies.



A ce stade la coupe pourrait sembler pleine mais Guieu à plusieurs cordes à son arc pour alourdir son brouet.

Apparemment passionné par les voitures et les armes, il désigne scrupuleusement les nombreux modèles utilisés par les protagonistes. Je ne résiste pas à en partager ici un petit florilège, sont au menu véhicules : break Citroên CX Reflex, BMV Alpina B6, Mercedes 380 SE, Renault 18 break TL, break 2 portes Talbot Matra Rancho et pour les flingues : carabine Marlin, AKM (avec (1) l'indispensable renvoi en bas de page Avtomat Kalashnikov Modernizovani version moderne du fusil automatique soviétique AK-47) et Riot-Gun Mossberg calibre 12 Magnum en version 8 coups, s'il vous plait!



Saturés amis lecteurs?

Jimmy, lui, ne fatigue pas, j'ignore si le name-dropping était rétribué en 1984, en tout cas ses personnages grillent des Pall Mall et sirotent du Pernod light toutes les deux pages. Ces comportements marquent d'ailleurs le bouquin dans son époque contrairement aux prénoms des personnages. J'avais une vingtaine d'années en 84 et, si je me fie à ma mémoires, les Paulette, Régine, Jean-Jacques, Richard et Monique de ma connaissance étaient rares et trop âgés pour jouer les pistoleros.



N'en jetez plus! entends-je la foule me supplier.

Indulgent j'en resterai donc là...

Non sans avertir les lecteurs sensibles aux us et coutumes machistes que, cerise sur le gâteau, si chez Jimmy Guieu les femmes manient le gun avec brio, après le coup de feu elles s'empressent de retourner aux fourneaux pendant que les hommes prennent l'apéro.



Je ne lirais pas ça tous les jours.
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Le retour des Dieux

Pour lire du Jimmy Guieu en toute non-objectivité il faut être ok pour respirer dans un monde où règne encore l'URSS, où l'on utilise des appareils-photo (qu'est-ce que c'est que ces trucs ? demanderont les plus jeunes) et où l' on roule en CX (des charrettes avec des chevaux ricaneront les mêmes).

Une fois ces postulats acceptés et les jugements de valeurs dépassés c'est retour vers le futur des sixties et c'est aussi réjouissant qu'un épisode de la quatrième dimension.

L'action de la toute 1ère aventure de Gilles Novak "journaliste de l'étrange", double idéalisé de l'auteur démarre par une apparition pseudo-divine aux Saintes-Marie-de-la-Mer. Puis dans un camp gitan nous faisons connaissance avec une belle romanichelle, Stoïka, pourchassée par des "dieux civilisateurs" sans pitié, avec des phral suspicieux (les frères en langue romanée) et tout un monde de science fiction qui nous emmène loin, très loin de notre terre.
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E.B.E., tome 1 : Alerte rouge

Un "roman-vérité" comme aimait les appeler l'auteur. Il y a à boire et à manger. Attention à ne pas tomber dans la paranoïa la plus crasse avec les multiples théories du complot global défendues par l'auteur.



L'ouvrage n'en reste pas moins intéressant et l'écriture agréable, quoi qu'un peu ampoulée.
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Au-delà de l'infini

Jimmy Guieu, depuis le temps, vous le situez : moustache, brushing, graphomanie et ufologie. Les très nombreux romans qu'il a publié sont généralement médiocres et laissent souvent une aussi grande place à ses théories complotistes sur les soucoupes volantes qu'à ses fantasmes dignes de téléfilms érotiques à petit budget. "Au-delà de l'infini" en est un exemple édifiant ! Un roman scabreux, totalement affligeant...

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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Les Krolls de Vorlna

Voici encore une aventure de Gilles Novak et de son équipe...

Toujours autant de surprises au cours de ma lecture.

Au coeur de cette histoire on découvre de mystérieuses petites boules sphériques qui percent les murs, les volets, les vitres et même le fond des sacs à mains !

Pour savoir quel mystère elles détiennent et quel est leur but sur Terre, il va falloir lire ce roman de l'excellent Jimmy Guieu...

J'ai beaucoup aimé.
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Le triangle de la mort

Encore une aventure de Gilles Novak !

Entre science-fiction et mystère tout y est bien ficelé, pas de fausse note, tout s'assemble.

Dans cette aventure, Jimmy Guieu fait le tour de plusieurs sujets qu'on aime. Oups ! je parle plutôt pour moi (rires) car je ne peux pas associer tout le monde dans mes envies et mes gouts...

L'atlantide, les soucoupes volantes, les apparitions d'îles mystérieuses en plein océan - en faisant de petits rappels sur des faits ayant été réellement constatés, on y croit ou pas - les mirages, la téléportation, le monde des dauphins....que sais-je encore, il faut le lire ! Si vous aimez tout ceci, alors n'hésitez pas...

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Les êtres de feu

Ce roman m'a été présenté comme l'un des meilleurs de Jimmy Guieu. Je confirme ! Les premiers romans de l'auteur, paru dans les années 50, sont réputés comme étant les meilleurs.



Dans ce roman, Guieu reprend le thème de la Terre creuse. Guieu critique aussi les médias qui cachent la vérité au public, et défend ainsi la liberté de presse, plus qu'utile, surtout depuis que Macron a tué la France.



Le roman est représentatif de la peur nucléaire à l'époque. En effet, les savants atomistes sont considéré responsable de l'intrigue.



La fin est très utopiste et fait plaisir.



Belle trouvaille !
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Le pionnier de l'atome

Le premier roman de Jimmy Guieu, daté de 1951 et publié à l'âge de 25 ans, ne laissait certainement rien présager de la capacité de son auteur à produire une œuvre prolifique ni de sa longévité à venir. Il ne contient pas grand chose



Ce livre s'inspire pourtant d'une bonne idée : l'auteur à la moustache et au brushing inoxydables imagine que notre monde n'est qu'une couche dans un univers conçu comme une matriochka. Certaines personnes, particulièrement bien dotées, peuvent faire communiquer ces univers. Si son concept est intéressant, il semble en revanche ne pas savoir quoi en faire. Ainsi, d'une plume maladroite et stéréotypée percluse des défauts les plus grossiers d'un premier roman, il mène son personnage d'une couche à l'autre, au fil d'une trame linéaire dans laquelle tout se justifie par l'inexplicable. Il faut reconnaître que c'est pratique : l'impossible devient possible. Il n'hésite donc jamais à abuser des ressorts occultes, au détriments des éléments scientifiques vaguement avancés, et il noie au passage son intrigue dans une romance sirupeuse baignée d'ésotérisme. Tout pour plaire !

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Piége dans l'espace

J’avais déjà lu un livre de Jimmy Guieu qui m’avait beaucoup plu mais ici, je n’ai pas accroché.

Le style est fluide pourtant mais je n’ai pas accroché à cette histoire de voyage de croisière spatiale qui tombe sur des extraterrestres belliqueux. Le cadre du récit est peut-être trop rapidement tendu, mais c’est surtout les personnages qui ne m’ont pas arraché de compatissance pour eux. Aussi, je me suis clairement ennuyé dans la lecture des 100 premières pages…
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Les kidnappeurs d'un autre monde : 60 survi..

Cet ouvrage, préfacé par le célèbre Jimmy Guieu, est une traduction d'un ouvrage américain sur le phénomène des abductions, c'est-à-dire des enlèvements par des extra-terrestres.

Il comprend de nombreux témoignages sérieux dont la sincérité ne peut pas être remise en cause.

Ces récits présentent de nombreuses similitudes entre eux. De plus, la continuité des abductions tout au long de la vie des témoins, ainsi que le traumatisme qu'a subi chacun d'eux, prouvent encore leur bonne foi.

Mais, bien sûr, il n'y aucune preuve tangible. Et pourtant. si les scientifiques n'avaient pas si peur de découvrir l'inconnu, et de remettre en cause leurs dogmes et leurs postulats de base, je suis persuadé que l'on arriverait à découvrir et à comprendre l'inexplicable.

En tous cas, ami babéliophile, je vous conseille la lecture de ce livre passionnant sur un sujet qui l'est tout autant.

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Le rayon du cube

Un peu difficile à accrocher au début, l'histoire devient vite addictive.
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Hantise sur le monde

Après Au-delà de l'infini & L'invasion de la Terre, deux romans sur lesquels j'aurais bien du mal à revenir pour la simple et bonne raison que ma mémoire a procédé à du tri et en a évacué les souvenirs clairement dispensables, Jimmy Guieu fait reprendre du service à deux de ses personnages récurrents : Jerry et Nicky.



"Séduisant, athlétique, Barclay arborait un justaucorps turquoise et Nicky une courte tunique safran dont l'arrondi dénudait son épaule et la naissance de ses seins fermes qui se passaient fort bien d'un soutien-gorge !"



La trame de ce mauvais roman - excusez-moi mais je m'apprête à tirer sur l'ambulance, c'est plus fort que moi - la trame, disais-je, n'a aucun intérêt et ne sert que de prétexte pour aligner des réflexions misogynes. Pour autant, je tiens à la partager avec vous et à en souligner le caractère... hmmm... rigolo ? Vous me direz. Voilà. Une race extraterrestre arrive sur Terre et en décime les habitants par milliers. Ces envahisseurs, qui sont des êtres unicellulaires doués d'une forme élémentaire de pensée et pourvus d'une vingtaine de tentacules ou pseudopodes, répandent une bave urticantes fatale aux humains. Les scientifiques, du fait de la masse glaireuse, visqueuse et tremblotante de ces créatures mystérieuses, les désignent donc du nom de "amiboïde-cerveau". Et pour cause, elles évoquent irrésistiblement une forme gigantesque de protozoaire. En toute logique, Jerry Barclay, spirituel jusqu'au bout des ongles, préfère le terme suivant : Protozobaire.



J'ai dit rigolo, n'est-ce pas ?



Les autorités font appel à notre héros pour résoudre le problème et, comme l'auteur n'est pas à un cliché près, elles lui annoncent qu'il a carte blanche. En parlant de clichés, le romancier au brushing n'est jamais aussi inspiré que lorsqu'il aborde la notion de féminisme. En effet, entre la jeune femme qui se débat "avec des cris de terreur", celle qui est "au bord de l'hystérie" ou encore cette autre qui sent qu'elle va "piquer une crise de nerfs" et à laquelle notre héros répond invariablement "OK, mon chou", tous les poncifs sexistes y passent. L'image de la femme en prend un coup et le rapport de domination est sans nuance. D'ailleurs, de la nuance, le roman en est dépourvu. Ni nuance, ni subtilité. Pas non plus de décence, ce dont on se rend compte dès les premières pages et, précisément, à la description suivante, celle d'un cadavre. Je vous la livre tel quel mais vous rappelle à toutes fins utiles que le portrait que vous vous apprêtez à lire est celui d'une femme tuée par une créature extraterrestre :



"Penchés sur une jeune Américaine en mini-short et boléro translucide au large décolleté sur ses seins nus, un médecin et un physiologiste commencèrent le premier examen."



Tout est dit. Prochain épisode des aventures de Jerry et Nicky : L'Univers vivant. J'ai hâte !



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L'invasion de la terre

Je suis désolé mais j'ai deux mauvaises nouvelles à vous annoncer. Voire trois.



La première, j'en ai fait la douloureuse découverte dès les premières pages, c'est que ce roman est la suite du dispensable et embarrassant Au-delà de l'infini. On y retrouve son personnage principal, Jerry Barclay, dont j'avais entretemps oublié le nom et l'existence. Il faut dire que, dans le premier volet, il était tant éclipsé par les formes de la jeune femme qui lui faisait office de faire-valoir que je m'étais à peine rendu compte de sa présence.



Il ne m'a pas beaucoup plus marqué dans ce roman-ci. Et pour cause, le protagoniste est toujours aussi insipide. Quant à la langue, elle est terne, le rythme mou et l'intrigue, fade, tient en quelques mots : Jerry Barclay est chargé par Washington d'une "mission de contact", alors qu'un engin venu de l'espace doit atteindre la Terre... (son interlocuteur consulte son chronographe)... deux heures et dix-sept minutes plus tard, c'est-à-dire à zéro heure exactement. Notre héros ( héros ?) monte dans sa fusée, direction les étoiles !



Une fois établie la description d'un extraterrestre "petit, une tête disproportionnée, chauve, sur un corps frêle, la peau ocre, des yeux énormes à facette, extrêmement mobiles, avec un iris glauque, verdâtre", description dont il est intéressant de noter l'indiscutable cohérence scientifique, qui d'ailleurs est à l'image du reste de l'édifice, les pages se suivent laborieusement et les bonnes raisons de sauter les chapitres deviennent de plus en plus évidentes. C'est là qu'arrive la deuxième mauvaise nouvelle : ce roman a une suite, Hantise sur le Monde. Et n'oubliez pas qu'une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule... Un quatrième volume complète ce cycle, L'Univers vivant. Aïe !



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Cité Noé n°2

Dans ce roman datant de 1957, nous sommes plongés dans un monde post apocalyptique. Les "jeux" nucléaires des humains ont conduit à leur quasi-disparition. Quelques-uns ont survécu dans un dôme les protégeant de radiations nucléaires. Après plus de 200 ans, ils trouvent un moyen d'être « immunisés » contre les radiations. Ce qui leur permet alors de sortir de leur cité. Ils découvrent un monde ravagé et des créatures un peu étranges provenant de mutations.



J'ai lu ce livre parce qu'il faisait partie d'une bibliographie concernant les utopies. Il s'agit d'une erreur car il n'y a pas véritablement de description d'une cité utopique dans ce roman.



Dans science-fiction il y a bien sûr fiction mais il y a aussi science. Je suis donc exigeant sur la crédibilité scientifique des romans de SF. Il ne suffit pas pour moi d'aligner des notions scientifiques sans les maîtriser (radioactivité, mutation, etc .) et quelques monstres ou créatures bizarres.



Si la lecture de ce livre est facile et relativement agréable, cette aventure reste pour moi agaçante parce qu'elle n'est pas crédible. Des amalgames sont faits entre radioactivité et germes. Les fréquences de mutation ne sont pas possibles en un laps de temps si court et certaines de ces mutations sont tout simplement impossibles.

Je ne sais pas si cela doit être attribué à l'ancienneté du roman (les connaissances scientifiques en 1957 ne sont pas les mêmes qu'en 2021) ou s'il s'agit d'un travail superficiel de recherche de la part de l'auteur.

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Projet King

Projet "King", paru en 1963 et largement influencé par la course aux étoiles que se livraient à l'époque les deux superpuissances, est un récit de conquête spatiale au vocabulaire résolument - voire abusivement - rétro-futuriste. Correctement ficelé, il réserve des surprises bien senties mais, mâtiné d'un soupçon d'espionnage, il perd en crédibilité en prêtant à son espionne des compétences inouïes et des ressources invraisemblables.

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Univers parallèles

Des personnages aux prises avec leurs doubles maléfiques, sortant d’un univers parallèle, voilà une idée très intéressante que l’auteur développe dans un roman passionnant.

Des personnages très intéressants, une histoire passionnante mais malgré tout je ne donne pas la note maximale.

On s’imprègne de l’histoire de façon immédiate mais cela est au fait que le roman fait parti d’une série de roman où on retrouve les personnages cités. Même si celui-ci est indépendant des autres, je pense que l’on ne peut que apprécié le récit en ayant lu les autres romans de la série. Chose que je n’ai pas eu l’occasion de faire.

L’histoire se déroule peut-être trop sans accrocs pour nos personnages, le roman étant court, cela laisse peu de place aux situations plus complexes qui pourraient se dérouler dans le récit.

Un livre qui m’insatisfait un peu mais qui reste une lecture très agréable.
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