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Citations de Joann Sfar (1402)


Apprendre à mourir ... c’est simplement l’idée que si nous étions immortels, plus rien n’aurait de sens. Cette volonté que nous avons d’accomplir des belles choses, de s’aimer, de créer des œuvres, c’est la conscience de notre mort qui la rend possible.
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Joann Sfar
Il faut se méfier des livres qu’on dépeint comme avant gardistes ou intelligents uniquement parce qu’ils parlent d’aujourd’hui, ou parce qu’ils sont en noir et blanc, ou parce qu’ils sont publiés dans un label qui a les faveurs des prescripteurs.
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" Il dit aussi que ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Mais quand il dit ça, je n'écoute pas. Je suis absolument libre."
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La pensée Occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. Faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
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Tout à leur haine d'Emmanuel Macron, les révoltés ne s'étaient pas aperçus que leur pays était tellement divisé que c'était l'idée même d'un président qui leur était devenu insupportable. Lorsqu'on a une haine sanguinaire à l'égard de personnalités aussi dissemblables que Sarkozy, Hollande et Macron, c'est qu'aucun président ne nous conviendra plus. car enfin il s'agissait des trois natures, des trois morphologies et des trois visions du monde les plus distinctes possible : le premier...
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Mon père faisait des dessins en miettes de pain. c'est à peu près le seul truc qu'on ait le droit de fabriquer lorsqu'on s'ennuie à une table de shabbat.
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Il me dit qu'Adam et Eve étaient les premiers hommes. Je lui demande si Adam et Eve sont un symbole. Il me dit que non ; que c'est la vérité. Qu'ils sont notre père et notre mère à tous. Je lui dis que c'est une jolie idée, d'imaginer que toute l'humanité est une grande famille, mais que tout de même, c'est juste un symbole.
Il me dit que chez les juifs, les symboles, les allégories, ça n'existe pas. Il me dit que l'enseignement juif procède par analogie. Il me dit que je refuse d'y entrer car j'ai la vue embrouillée par le logos occidental.
La pensée Occidentale est une machine préhensible, prédatrice et en dernière analyse, destructrice, m'explique mon maître.
Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire "Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises."
Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu'on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude et on se retrouve avec en bouche des mots vides.
L'Occidental veut résoudre le monde. faire de l'un avec du multiple. C'est un leurre, me dit le rabbin.
- Oui, mais enfin, maître, est-ce que le judaisme lui aussi ne cherche pas à faire de l'un avec du multiple ?
- Oui. Mais pas de la même manière.
Le Logos, c'est thèse, antithèse, synthèse. Alors que le judaisme,c'est thèse, antithèse, antithèse, antithèse...
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Parfois, il suffit d'un rien pour enflammer un pays.
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- Les Champs-Elysées ! c'est quelque chose, tout de même, hein.

- Ah oui, ça, c'est grand. Mais qu'est-ce que tu veux mon fils, c'est triste.
Quoi? Tu crois qu'ils mettraient, est-ce que je sais des palmiers ? quelque chose pour égayer ?
C'est-à-dire les pauvres, heureusement qu'ils sont tout le temps occupés parce que dans cette ville, si tu as deux minutes pour t'asseoir et regarder le ciel, tu pleures tellement c'est gris.
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L'expresso est un journal qu'on ne lit plus puisqu'il a licencié la plupart de ses journalistes et qu'il change d'actionnaire principal tous les six mois. Cet hebdo, comme la majorité de la presse française, ne survit que grâce aux collectivités qui s'y abonnent et aux personnes âgées qui continuent d'aimer le papier parce qu'une fois par an, si tu te réabonnes, on te fait un cadeau.
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"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux"
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J'ai dessiné, car mon père était incapable de dessiner,
le seul domaine où il ne pouvait pas me juger !
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_"Je préfère nous protéger des vivants, répondit Caïn. Les morts, on s'en arrangera."
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Ça date de Babylone, d'avant peut-être. Chaque idéologie, chaque religion a eu besoin de s'en prendre aux juifs. De façon inconsciente, de la même manière qu'un enfant en veut à son père. Et cette haine est assez enfouie pour renaître à chaque génération sous une forme nouvelle. Ce serait drôle à observer s'il n'y avait pas autant de victimes.
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En plus, à chaque fois qu'elle revient de son île elle rapporte des clémentines à maman. Ils sont curieux, les Corses, ils ne détestent jamais les juifs. Ils ont d'autres démons sans doute, mais pas celui-là.
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Je crois beaucoup plus aux vertus du rire qu'à celles du militantisme.
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- Je n'aime pas trop les jeunes hommes. Surtout quand ils se passionnent pour la religion. Ils la manipulent comme un instrument de pouvoir. L'érudition leur sert à prendre la parole à table. À se faire remarquer des femmes, à écraser leurs rivaux, à couper la parole à leur père.
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- Mon lion n'aime pas la violence. Il a trouvé une solution imparable, pour stopper la violence : dès que les gens se bagarrent, il les dévore.
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(Le Chat du Rabbin discute avec le lion de Malka.)

- Tu as vu, les gens n'ont pas peur de toi. On dirait que c'est normal, pour eux, de voir un lion.
- Je ne vois pas en quoi ma présence est incongrue.
- Je ne sais pas. Moi, les animaux dans une maison ça me choque.
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Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin.
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