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EAN : 9782226438744
300 pages
Albin Michel (26/02/2020)
2.88/5   65 notes
Résumé :
Paris aujourd’hui. Ionas, vampire, Rebecka, psychanalyste pour monstres, François, vétérinaire homosexuel. Ils sont tous juifs. Ils vont devoir s’unir pour lutter ensemble contre une montée d’antisémitisme sans pareille, et un pogrom géant dans le Marais.
Un texte sur la différence et la part du monstre en chacun de nous.

« Je ne me doutais pas que l’histoire de mon père me mènerait à faire équipe avec Ionas, un vampire centenaire et amoureux,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
2,88

sur 65 notes
Je n'ai rien compris à ce roman. Et je me sens très bête ou plutôt terriblement conventionnelle en mode plan-plan pour n'avoir pas succombé à cette oeuvre inclassable complètement barrée.

J'aurais voulu me glisser dans la peau d'une lectrice rock'n'roll capable de m'éclater en compagnie de Ionas le vampire centenaire skatteur, de Rebecka sa copine psy spécialisée dans les monstres en plein spleen ; j'aurais voulu m'attacher à la famille juive des Abergel. Au début, j'y ai cru. Je me marrais bien des délires échevelés de Joann Sfar qui fait ressusciter Johnny par Macron, invente une France très contemporaine farcie de monstres qui se rencontrent via Monster Tinder. J'ai bien ri à suivre les aventures truculentes du père du narrateur, Désiré Abergel, qui récupère suite à une opération magique son prépuce pour ne plus souffrir d'être juif et tester la haine antisémite en se rendant à un stand up d'un clone de Dieudonné.

Rouch, je te sens perplexe là. Ben oui, moi aussi j'ai frisé l'indigestion à cause d'un trop plein de foutraque. C'est d'autant plus regrettable qu'il y a des saillies vraiment hilarantes et que, surtout, Joan Sfar a des choses à dire sur notre France. Mais y a clairement trop de thèmes qu'il a voulu étreindre sans que la ligne directrice soit évidente à suivre : judaïté, montée de la haine antisémite, homosexualité, Gilets jaunes, Macron, BFM, les réseaux sociaux ... Je finis ce livre fatiguée par le foisonnement des pistes et le délire de ce style psychopathe.

Joan Sfar a l'intelligence et le talent, c'est évident. Je suis persuadée que ce roman, transformée en BD aurait été bien plus réussie. Forcément, il aurait été obligé d'épurer son propos, d'aller à l'essentiel pour dénoncer les travers de notre société avec une fantaisie déliée. Il y a bien, entre les chapitres, quelques dessins comme autant de portraits des personnages loufoques de ce roman. Je me suis raccrochée à eux pour parvenir à finir ma lecture.

Lu dans le cadre d'une Masse critique Babelio privilégiée
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Dans son dernier roman, Joann Sfar introduit chaque chapitre - ils sont au nombre de 29 - par un dessin, portrait du personnage qui prend la parole. Ces représentations des différents protagonistes sont vraiment magnifiques et originales. À vrai dire, cela n'est guère étonnant puisque ce romancier a débuté et excelle dans la bande dessinée. Il est également illustrateur. Je n'ai eu entre les mains que les épreuves non corrigées offertes par les éditions Albin Michel et Babelio que je remercie et n'ai donc pu apprécier la couverture.
Parmi ces personnages, nous trouvons François Abergel vétérinaire, homosexuel, le héros du roman, Gisèle Abergel sa mère, Désiré Abergel son père, Léningrad son fiancé. "C'est une famille où on fait plein de blagues sur les juifs mais assez peu sur les antijuifs, parce qu'on a toujours peur de devoir partir."
Si le roman débute par une réunion de famille pour fêter Pessah, la Pâque juive, il va rapidement nous entraîner dans le Monster World qui n'est autre que le monde où nous vivons : "L'homme contemporain se révolte sans rien voir de ce qu'on lui fait. Il croise des monstres, et il est incapable de les reconnaître."
Le père de notre héros, désirant se créer une nouvelle identité non juive, pour ne plus souffrir d'être juif et pour expérimenter la haine antijuive décide de se faire recoudre son prépuce. Vont alors entrer en action Ionas, un vampire centenaire, Rebecka, sa copine psy et son amie une rabbine londonienne ainsi que Sara Lanterne une performeuse déchaînée.
Je me suis trouvée embarquée dans un univers complètement fou et fantastique avec des personnages déjantés, tous juifs, où je me suis parfois perdue, il faut bien le dire. J'ai beaucoup ri tout au long de ma lecture, alors que j'aurais dû pleurer face à la haine, à l'exclusion, au racisme racontés dans ce roman. le talent et la force de Joann Sfar, c'est de réussir à nous faire prendre conscience de ces horreurs et à nous mettre face à ce monde monstrueux, par le rire.
Le dernier juif d'Europe est un récit délirant, parfois un peu difficile à suivre, mais qui, pourtant, relate une réalité bien trop vraie, une vision de notre monde contemporain crue et sans ménagement, à l'humour désespéré.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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« Sales juifs, nous ne sommes pas antisémites ! »
« Sales juifs, nous ne sommes pas antisémites ! »
« Sales juifs, nous ne sommes pas antisémites ! »
*
« Je n'ai rien contre les juifs mais… »
« Vous nous faites chier avec la shoah »
« Les Israéliens font exactement pareil que les nazis »
« Fais pas ton juif »
« Parce que tu es sioniste toi ? »
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Bon, même en les recopiant directement à partir de ce livre c'est un peu troublant ces paroles antisémites. Je n'ose développer, je pourrais être condamné. Mince, même ce propos est peut-être antisémite. Changeons de sujet.
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Les pages 238 à 245 nous proposent une analyse à la fois très caustique et virulente des gilets jaunes. Ils sont décrits comme de parfaits abrutis, agressifs, manipulés et haineux en plus d'être antisémites. Ils sont aussi complotistes et incroyablement facile à manipuler. Cela dit ce qui prédomine dans cette lecture est le sentiment qu'ils sont aussi incultes qu'incroyablement stupides.
Voilà qui fait un bien fou ! C'est si vrai ! En plus je peux l'écrire sans risquer de me faire attaquer par des ligues de défense ou de me faire couper la tête comme avec d'autres extrémistes religieux. Certes ils sont violents mais ils se battent surtout entre eux. Ici quelques Babeliotes en font partie, ce qui est une évidence mais je n'aurai qu'à les blacklister. de toute façon je ne vais quand même pas frayer avec cette engeance !
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Le livre s'en prend aussi à différents présidents de la république, mais c'est devenu tellement banal que je ne vais même pas développer plus. Les politiques sont tous à mettre dans le même sac de toute façon ! Il y a en outre quelques piques savoureuses contre un comique noir qui serait devenu violemment antisémite, mais je n'irai pas Mbala, pardon, par-là, non plus.
*
Non, revenons plutôt au sujet de fond. Je vais commencer par remercier Albin-Michel pour m'avoir adressé cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Cela dit, et c'est la première fois, alors même que le livre est déjà en librairie, je l'ai reçu sous la forme d'épreuves non corrigées. du moins c'est la version officielle. Je n'ai pas eu l'illustration et la quatrième de couverture indique juste « Ne peut être vendu ». Comme si je revendais les livres reçus ! Ils me prennent pour qui ?! C'est à se demander si le directeur de cette maison d'édition n'est pas un juif. D'ailleurs, j'ai vérifié, cet éditeur a subi une sérieuse enquête sous Vichy, on ne me la fait pas !
Mais je m'égare sans doute un peu, emporté par l'élan donné par cette lecture (J'y reviendrai, sans divaguer cette fois).
*
Faut-il parler du Monster World ? Faut-il se demander pourquoi Emmanuel Macron a ressuscité Johnny Hallyday pour calmer les gilets jaunes ? Faut-il, avec l'auteur, s'interroger sur le fait que le vampire est exactement l'inverse d'un juif puisque le judaïsme consiste, je cite, « à vous farcir l'existence de règles et d'interdits pour tracer une ligne infranchissable entre l'humain et la bête. Pourquoi on vous ordonne de ne pas mélanger le lait et la viande, d'éviter le pain levé pour Pâques, de ne pas manger pour Kippour ? Pourquoi on vous colle 613 commandements ? Tout le judaïsme tient là-dedans : ne pas faire couler le sang. Ou le moins possible. » Au final, est-ce que Sfar ne fait pas preuve d'un sectarisme voire d'une forme de racisme par rapport aux vampires ? Voilà une question troublante !
***
J'ose espérer que ce qui précède ne vous aura pas convaincu que je suis un raciste/antisémite lourdement atteint sur le plan psychiatrique. Je me méfie de certaines lectures au premier degré. Je tente naturellement d'exprimer la tonalité de ce que j'ai ressenti en lisant ce livre, entre amusement parfois, délire permanent et sentiment fréquent de gêne. Résumer l'ouvrage de façon objective est beaucoup plus facile. J'emprunte ici à Electre la version la plus condensée : « Paris aujourd'hui. Ionas, vampire, Rebecka, psychanalyste pour monstres, François, vétérinaire homosexuel. Ils sont tous juifs. Ils vont devoir s'unir pour lutter ensemble contre une montée d'antisémitisme sans pareille, et un pogrom géant dans le Marais. Un texte sur la différence et la part du monstre en chacun de nous ».
*
Mon ressenti par rapport à ce roman est assez ambivalent. J'adore Sfar comme dessinateur et chacun des croquis illustrant un nouveau chapitre est absolument splendide. J'ai vraiment retrouvé l'auteur talentueux pour lequel j'ai une grande admiration. Ajoutons que j'aime au moins autant son film « Gainsbourg vie héroïque » y compris pour les aspects fantastiques de ce dernier. En revanche ici, et même si j'ai bien compris ce que l'auteur cherchait à faire, je dois reconnaître qu'il m'a moins convaincu. le côté surréaliste d'un récit ne me dérange pas, j'adore tant le fantastique que Kafka ou Gogol, mais ici j'ai trouvé que l'exercice n'était pas parfaitement abouti. La dénonciation parodique des travers de notre société, si elle n'est pas toujours inintéressante, m'a semblé manquer de profondeur et être par ailleurs vue à travers un prisme fort réducteur. En dehors de la thématique de l'antisémitisme et de quelques magnifiques illustrations, ce livre n'offre pas grand-chose il me semble. L'histoire est à la fois absolument farfelue et au final banale (un groupe d'individus dissemblables combat un monstre de fin de plateau). L'écriture n'a rien de marquant par ailleurs. Je me suis globalement ennuyé.
*
Plus dérangeant sans doute pour moi, mais conforme à ce que souhaitait Sfar d'après une de ses interviews, la dénonciation de l'antisémitisme se veut ici plus féroce. L'auteur, à ce que j'ai pu lire assez affecté voire désespéré par la montée de l'antisémitisme en Europe, quitte au moins pour partie le registre éducatif et souriant qu'il a fréquemment pour tenter parfois de rendre coup pour coup face à certains groupes (« Gilets jaunes », certain comique, qui est antisioniste, qui participerait à une hypocrisie ambiante largement partagée..). Et, simultanément, il cherche à rester drôle, alchimie complexe et qui m'a peu convaincu.
*
Surtout je crains que ce registre ne soit pas le plus adapté. Je trouve Sfar bien plus inspiré lorsqu'il combat la haine et la bêtise par l'humour, l'intelligence et la pédagogie. Certes cela ne saurait fonctionner avec tous mais est ce que le registre adopté ici sera plus efficace ? J'en doute largement car tenir un discours de tolérance en brocardant violemment certaines personnes est un exercice qui pourra facilement sembler paradoxal à certains. Je crois plus à la réponse du chat du Rabin ou celle de Boorman dans l'exorciste 2 : ne pas nourrir le monstre en répondant à la haine et à la provocation sur un registre sinon similaire du moins voisin. Bien entendu l'intelligence et la bonté, le rire et le savoir ne suffisent pas toujours face à la bêtise et à la fureur ; face au refus de l'altérité et à la recherche de boucs-émissaires… mais nous savons alors que ce ne sont pas les livres qui offrent le dernier rempart : ils brûlent trop facilement.
***
Je conseillerais éventuellement ce livre à qui souffre de l'antisémitisme en particulier et/ou des racismes, de la stupidité, des absurdités de notre monde et qui a envie de tenter, dans un registre « déjanté », d'en rire. Pour autant je crois/crains que ce roman ne déroute bien des lecteurs de Sfar sans séduire pour autant bon nombre de ceux qui qui adhèrent à ses convictions. Et je ne crois pas une seconde qu'il puisse combattre chez quiconque l'antisémitisme, je crains même qu'il puisse produire l'effet contraire chez certains de ceux qui sont sensibles aux discours de haine. Si je ne me trompe pas c'est fort dommage et il me semble qu'ici ce dessinateur talentueux, cet humaniste sympathique et fin, rate largement sa cible.
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C'est mon premier roman de Joann Sfar... et je me faisais une joie de le lire.
J'avais en effet eu l'attention attirée sur cet auteur par la vidéo de la rentrée littéraire 2016 des éditions Albin-Michel. Cette année-là sortait "Comment tu parles de ton père".
On est ici dans un autre registre.
Il est question de blagues juives, d'antisémitisme, mais aussi de toutes les questions qui font l'actualité politique et sociale de la France, le tout dans un méli-mélo dans lequel je ne suis pas parvenue à me retrouver. Entre les personnages du monde réel et les morts-vivants qui ont des apparences monstrueuses, quelle est l'histoire qui est racontée ? L'histoire est le prétexte à faire passer un message qui est, je trouve, complètement noyé dans l'histoire délirante qui nous est livrée.
A côté de cela, j'ai trouvé que l'auteur avait un regard critique sur la société actuelle, beaucoup d'humour, ... J'ai beaucoup apprécié les illustrations qui nous permettent de nous y retrouver facilement parmi les personnages. J'ai envie de dire que c'est la seule chose limpide pour moi dans tout ce roman.
Bref, ma lecture a été pénible.
Je remercie néanmoins bien sûr les éditions Albin-Michel et Babelio de m'avoir sélectionnée pour découvrir ce roman en avant-première.
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Ce que j'aime avec cet auteur c'est son côté touche-à-tout. Il excelle dans la bande dessinée ou bien encore au cinéma et il est également capable d'emporter ses lecteurs dans une histoire complètement loufoque et remplie d'autodérision.

Il faut bien comprendre que Joann Sfar écrit ses romans de façon un peu égoïste, pour lui, pour évacuer ce qui l'angoisse, ce qui le perturbe dans le fonctionnement de notre société actuelle… C'est pourquoi, dès les premières pages de ce roman, on est un peu désarçonné, perturbé et surtout on ne sait pas ce qui nous attend à la page suivante !

Le fil conducteur de cet ouvrage est sans nul doute une critique de l'antisémitisme que beaucoup d'entre nous perçoivent comme un vecteur de haine. Tout au long de ma lecture, j'ai oscillé entre rire et consternation voire même effroi… Pourquoi ? Parce que Joann Sfar n'hésite pas à se questionner et de facto à faire en sorte que le lecteur se questionne sur le mal et sur cette haine encore très présente au quotidien.

Pour se plonger dans cette histoire, il faut être capable de comprendre le second degré, de laisser son cerveau sur la table de chevet pour entrer dans un monde particulier où les personnages ont tous des noms ou bien une personnalité loufoques. Vous y trouverez des références à des personnages connus, des mots vont susciter en vous l'écho de certaines histoires terribles qui ont pu faire la une des journaux. Moi ce qui m'a particulièrement plu ce sont les dessins de chaque personnage avant d'entamer un chapitre. On a littéralement l'impression qu'ils sont animés et, surtout, cela permet aux lecteurs de les visualiser nous fait complètement rentrer dans l'histoire !

Entre sensibilité et fou rire, bienvenue dans le Monster World !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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critiques presse (1)
LeMonde
27 février 2020
Le nouveau roman de Joann Sfar, « Le Dernier Juif d’Europe », est un appel au secours. L’écrivain, bédéiste et cinéaste recourt au surnaturel et déploie un humour fou pour dire la lucidité horrifiée qui l’habite.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Tout à leur haine d'Emmanuel Macron, les révoltés ne s'étaient pas aperçus que leur pays était tellement divisé que c'était l'idée même d'un président qui leur était devenu insupportable. Lorsqu'on a une haine sanguinaire à l'égard de personnalités aussi dissemblables que Sarkozy, Hollande et Macron, c'est qu'aucun président ne nous conviendra plus. car enfin il s'agissait des trois natures, des trois morphologies et des trois visions du monde les plus distinctes possible : le premier...
Commenter  J’apprécie          342
L'expresso est un journal qu'on ne lit plus puisqu'il a licencié la plupart de ses journalistes et qu'il change d'actionnaire principal tous les six mois. Cet hebdo, comme la majorité de la presse française, ne survit que grâce aux collectivités qui s'y abonnent et aux personnes âgées qui continuent d'aimer le papier parce qu'une fois par an, si tu te réabonnes, on te fait un cadeau.
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Ça date de Babylone, d'avant peut-être. Chaque idéologie, chaque religion a eu besoin de s'en prendre aux juifs. De façon inconsciente, de la même manière qu'un enfant en veut à son père. Et cette haine est assez enfouie pour renaître à chaque génération sous une forme nouvelle. Ce serait drôle à observer s'il n'y avait pas autant de victimes.
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En plus, à chaque fois qu'elle revient de son île elle rapporte des clémentines à maman. Ils sont curieux, les Corses, ils ne détestent jamais les juifs. Ils ont d'autres démons sans doute, mais pas celui-là.
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Mon père faisait des dessins en miettes de pain. c'est à peu près le seul truc qu'on ait le droit de fabriquer lorsqu'on s'ennuie à une table de shabbat.
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Videos de Joann Sfar (176) Voir plusAjouter une vidéo
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