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Critiques de Johan Heliot (1052)
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Nouvelle ère

Et si, un beau matin, vous n’étiez qu’une poignée à vous réveiller ?

Vous avez beau secouer les corps endormis, rien ne semble les sortir de leur profond sommeil…

Leurs pulsations sont lentes mais l’étrange dynamisme des paupières présage une activité en cours.

C’est ce qui est arrivé à Eddy et sa petit sœur Zora, à Riad interne de l’hôpital, à Paul dont la femme est dans le coma et à Carla qui a passé toute la nuit à danser. Ils se retrouvent cloitrés dans une ville dans l’incompréhension la plus totale.

Présage d’une nouvelle ère et d’un monde idéal dans lequel les citoyens seront modifiés, ce roman jeunesse ouvre les consciences sur la volonté actuelle de tout lisser, d’approcher la perfection, dans les paroles comme dans les modifications génétiques…

La volonté d’une poignée d’individus de rendre les gens plus beaux, les corps plus performants, la planète plus saine, coûte que coûte, est-ce une approche de l’idéal ou au contraire une dérive autoritariste ? Question traditionnelle dans les romans de science-fiction.

Ici, il est agréable de se tourner vers un public plus jeune et de ne rien occulter de cette problématique, de ne pas taire le laid, le monstrueux, de ne pas avoir non plus peur de parler du corps humain, de ses désirs, de son lent déclin…

J’ai particulièrement apprécié l’honnêteté offerte à ce public, qui a droit à autre chose que des romances ou des réflexions bien pensantes et épurées.

Merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour cette découverte que je ne manquerai pas de conseiller à tous les lecteurs…


Lien : https://litteralfr.webnode.f..
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Willy & Fenris, tome 1 : Le complot de l'en..

La collection Moustik est un mix entre le roman et la BD avec une prédominance de textes. Orientée jeunesse, elle a sorti 2 séries en parallèle. J'ai emprunté les 2 en même temps et clairement, j'ai préféré l'autre (Chats & Sorcières). Willy & Fenris est un duo anthropomorphe dans un univers steampunk magique. En ce moment, le steampunk est à la mode. 2 personnages hauts en couleur qui aiment se chamailler : un tigre blanc sorcier et un loup noir balafré viennent de sauver l'ensemble des passagers d'un dirigeable mais cela va se retourner contre eux, victimes d'un complot. Ce complot pourrait anéantir la paix existant entre les peuples. L'intrigue est très simple et j'aurai aimé avoir le personnage de la lionne avec un caractère plus fort encore (peut-être dans le 2eme tome?), elle qui a tant de pouvoir politique. J'ai été parfois gênée par le vocabulaire employé autour du matou mais on s'y habitue par la suite.
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Ciel, 1.0 : L'hiver des machines

Coup de cœur pour cette dystopie qui alterne les différents points de vue sur un fond d ecologie et d intelligence artificielle!

Le monde est dirigé par une intelligence artificielle depuis deux ans quand souvent , c est le drame : plus de réseaux, d électricité et pire encore : les robots qui effectuaient la majorité du travail semblent se rebeller contre les humains . Tomy, un grand-père avait prédit ce qui allait arriver . Mais sa famille , qui se trouve aux 4 coins du monde , ne l a jamais pris au sérieux. Comment sa belle-fille, son fils et ses petits-enfants vont ils s en sortir , en étant tous séparés les uns des autres ?
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Dragonland, tome 1 : Le secret de la vallée d..

Reçu grâce à Netgalley et les éditions Fleurus que je remercie chaleureusement.

Je connaissais Johan Heliot pour ces romans de science-fiction ado, je le découvre là dans un autre registre plus jeunesse et axé fantasy.

Dans cette aventure, on va suivre Artémus, jeune écuyer et apprenri dragonnier et Iselle, fille d'une dragonière renommée, qui a un don de télépathie étonnant puisqu'elle peut communiquer avec les dragons par la pensée. Tous les deux vont accompagner Oom, un vieux dragon bleu, pour rejoindre son lieu de retraite, la Vallée, qui accueille les vieux dragons qui viennent y passer leurs dernières années. Mais cet endroit existe t-il vraiment ? En plus, de la menace qui pèse sur le monde des dragons, nos jeunes amis vont découvrir les secrets de cette espèce si courante sur Idyllia mais bien peu considérée à sa juste valeur.

J'ai vraiment apprécié cette petite aventure dont le rythme est très soutenu. Les péripéties sont variées et plaisantes. Les personnages sont attachants. J'ai particulièrement aimé l'évolution du personnage de Sire Kendrick, les traits d'humour mignonnet qui parsèment les interventions des dragons. le style de Johan Heliot est tout à fait accessible pour les jeunes lecteurs qui se lanceront sans problème dans cette histoire qui fait pas mal pensé à Eragon sous son aspect quête initiatique et dans le traitement des dragons, race ancestrale et dotée d'une intelligence supérieure. La résolution de ce premier tome est assez convenue et se suffit à lui-même. Néanmoins, beaucoup de questions demeurent sur l'origine de la menace ce qui ouvre la possibilité d'une suite.

Un roman jeunesse pour initier les plus jeunes au genre de la fantasy. Pour qui aime les dragons et l'aventure associé à un style facilement abordable. Se détendre à la flamme draconique et parcourir des contrées pleines de dangers et de merveilles.
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Les prisonniers de la nuit

En exergue de cette critique, une citation de l'auteur, les mots laissés en dédicace aux élèves du collège où je travaille et avec lesquels il a eu l'occasion de travailler. "Au lecteurs du collège Turenne, cette fable du futur proche ...".



SI le futur est celui décrit dans l'ouvrage, je ne suis pas bien sûr de vouloir le connaître ...

La Noirceur d'abord ... Nous partons à la découverte de la Vallée, de sa société très hiérarchisée, très codifiée. Chacun est assigné à une tâche pour ce qui concerne les parents, chaque famille appartient à une caste, une classe, dont il ne peut s'échapper. Pas de contacts entre les enfants de ces familles. Sauf ... lors d'un camp d'été en pleine montagne, dont les adolescents ne savent rien, où ils vont se trouver coupés du monde, sans aucun moyen de communication avec l'extérieur, obligés de s'adapter, de se confronter les uns aux autres. Où ils doivent apprendre à se découvrir, à s'accepter, à tester et connaître leurs limites ...

La Clarté ensuite ... une clarté qui amène les héros, Jon, Loane, Suzy et leurs compagnons, à partir vers l'inconnu, et de nouveau, à poser des choix, collectivement. Suivre la voie tracée par les parents, le programme initial ? Ou s'en détourner au risque de leurs propres vies ?

L'Epilogue enfin ... qui se déroule un siècle après les événements relatés dans le livre. Fin heureuse ? Simple sursis ? Je vous laisse le découvrir ...



Comme le dit l'auteur, une fable ... d'un futur proche, à moins que ce ne soit déjà hélas en partie notre présent. Celui d'un temps où la folie, l'aveuglement des hommes, les antagonismes entre nations, l'égoïsme ou la recherche du "toujours plus" conduit l'humanité vers sa perte ... Un thème peu rieur, vous en conviendrez, mais tellement dans l'air du temps. Et Johan Heliot, l'air de rien, livre quelques clés pour l'avenir. A destination des lecteurs du collège Turenne ... et des autres !
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Au secours ! Les profs sont des zombies !

Résumé : C’est le dernier jour d’école avant les vacances de printemps. Une journée où les élèves attendent avec impatience les vacances tant attendues. Mais ce dernier jour va être fêté d’une toute autre façon par les professeurs qui vont se transformer en zombies et attaquer les élèves ! Seule une poignée d’élève et un surveillant se retrouvent pris au piège et ils vont devoir déployer des trésors d’ingéniosité pour échapper au pire…



Mon avis : Johan Heliot a écrit un roman d’horreur qui respecte tous les codes du genre : début où tout paraît normal, élément perturbateur qui va transformer les professeurs en zombies, premières attaques, panique, quelques élèves résistants, courses-poursuites mortelles.



Nul doute que ce roman va plaire aux amateurs de frissons, avec en bonus des présentations de films et de séries pour avoir encore plus peur.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Ciel, 1.0 : L'hiver des machines

CIEL (Centre d’Informations et d’Echanges Libres) est une Intelligence Artificielle qui connecte et commande toutes les machines. CIEL, c’est le progrès : des machines qui nettoient, des machines qui surveillent, des machines qui déneigent… Mais, alors qu’avant le CIEL se contentait d’observer tranquillement, maintenant il passe à l’action. Parce que si les hommes continuent à ce rythme, le monde va disparaitre, il faut protéger absolument le Terre. Les machines se rebellent et prennent le contrôle. A travers les membres de la famille Keller, Johan Heliot narre cette prise de pouvoir.

Une première découverte de l’auteur que j’ai bien aimé. Les réactions des personnages sont parfois stéréotypées mais l’auteur ne tombe jamais dans la facilité, les actions se succèdent assez rapidement. En suivant les cinq personnes d’une famille Keller, l’auteur permet d’avoir le point de vue de chacun sur leur situation de prisonniers. Faire attention à notre planète, on ne le dit jamais assez. Et pourtant, que se passerait-il si on nous empêchait de le faire de façon violente ? Une bonne manière d’aborder l’écologie pour les jeunes adolescents, de les sensibiliser un peu à notre terre en danger. Après, le côté rebelle et agressif des machines donne un peu de piquant à l’histoire.

Evidemment, je lirai la suite de cette série mais aussi d’autres romans de l’auteur parce que ce premier livre lu de cet auteur m’a convaincu ! Il est prévu quatre tomes pour la série Ciel, un tome par saison.

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Involution

Entre deux titres Imaginaire principalement destinés aux jeunes lecteurs, j’aime bien me plonger dans quelque chose de plus complexe, de plus adulte. N’ayant jusqu’alors jamais lu Johan Heliot mais étant particulièrement intriguée par son uchronie Françatome (chez Mnémos, collection Hélios), c’est avec grande curiosité que j’ai ouvert Involution.

Convaincue par certains points, en demi-teinte sur d’autres, je sors de ce court roman assez mitigée mais toujours tentée par d’autres titres de l’auteur !



Alors qu’elle s’est enfermée dans une sorte de sous-marin et qu’elle descend au « centre » de la Terre pour récupérer un échantillon du manteau terrestre, Chloé fait une rencontre extraordinaire qui a des conséquences terribles et immédiates sur son avenir à elle… et sur celui de l’Humanité toute entière.



Johan Heliot place son intrigue et ses personnages en Amérique du Sud, dans un futur assez proche. Le continent est le premier touché par l’AMAS - Anomalie Magnétique de l’Atlantique Sud - qui détraque la plupart des appareils. Aux premières loges de ces disfonctionnements inquiétants, les figures mises en scène vont surtout devoir affronter l’apocalypse. Point d’extinction du soleil, de tremblements de terre ou d’éruptions volcaniques mortelles dans la théorie avancée par Johan Heliot mais une hypothèse qui, si on y regarde de plus près, n’est peut-être pas si farfelue et mérite qu’on s’y attarde.

Qui dit théorie scientifique plus ou moins élaborée, dit informations et explications denses et parfois difficiles à intégrer au cours de la lecture. La hard SF c’est généralement passionnant mais c’est aussi assez difficile d’accès. En tout cas pour la non-scientifique que je suis. Et même si l’auteur tente d’apporter quelques éléments explicatifs entre deux dialogues, mon cerveau a du mal à connecter les informations entre elles. Johan Heliot n’est donc en aucun cas responsable du flou scientifique dans lequel je me suis retrouvée, la faute plutôt à ma lenteur d’esprit.



En revanche, si on ne peut nier le développement de la théorie, on peut regretter la rapidité de l’ensemble (le roman s’étend sur moins de 200 pages !) et surtout, ce qui sera mon plus gros regret pendant cette lecture, le manque de temps passé auprès de chacune des figures. Celles-ci semblaient pourtant présenter une grande richesse et auraient pu humaniser bien davantage l’aventure contée, à mon avis.

Entre la mère-scientifique très impliquée dans son travail, le père-ingénieur ayant loupé le coche avec son ex-femme et son ado de fille, le génie-millionnaire qui chapote tout et le chef-caïd qui devrait se méfier de ses seconds… il y avait vraiment de quoi faire. Chacun de ces personnages ultra différents, pouvaient nous offrir une vision différente de l’apocalypse mais je trouve malheureusement qu’on passe trop vite sur chacun d’entre eux. Notamment sur César, le chef de gang qui, malgré son importance en deuxième partie d’intrigue, m’a semblé assez détaché de l’ensemble et je me suis finalement demandée ce qu’il faisait là.



Peut-être qu’une centaine de pages supplémentaires, aurait permis de diluer légèrement les explications scientifiques et aurait pu laisser plus de temps à l’auteur de développer ses personnages et de nous les rendre plus humains et attachants. Malgré tout, la complexité et la densité du propos n’enlèvent pas l’intérêt et l’originalité de celui-ci. Je ne manquerai pas de découvrir d’autres théories proposées par Johan Heliot dans ses autres romans.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Johan Heliot vous présente ses hommages

Ce recueil de nouvelles est épouvantablement frustrant. Toute une série d'uchronies, la plupart peuplées de célèbres héros de la littérature, de Holmes à Wendy en passant par Arsène Lupin, ou de personnages historiques, de Napoléon (classique) à De Gaulle (plus original, reconnaissons le), avouons que ça partait bien...

Hélas, pour nombre d'entre elles, la sauce prend mal. Parfois trop courtes pour exploiter des idées intéressantes, parfois trop longues, délayant des idées percutantes, les nouvelles les plus sympathiques du lot sont résultat noyées dans la masse. Il y a quand même deux ou trois textes qui valent d'être lus, dommage!

A réserver donc si vous êtes un fan d'uchronies ayant épuisé presque toutes la littérature du genre, ou si vous cherchez toutes les uchronies napoléonniennes existant, ou pourquoi pas toutes les nouvelles écrites sur Sherlock Holmes!
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La Trilogie de la Lune, tome 3 : La Lune vo..

Une note moins bonne que les deux premiers tomes parce que j'ai vraiment beaucoup moins aimé. Ce dernier tome n'est pas un coup de cœur, vous l'aurez deviné.



Dans ce dernier opus, il n'y a plus de Lune dans le ciel de la Terre depuis que ce satellite a pris la fuite en 1937. Les américains ont débarqués en Europe et l'armé du Reich c'est réfugiée en Afrique. Le maréchal Rommel exerce une telle fascination pour les gens d’Afrique noir que ces hommes sont prêts à se sacrifier en chantant Lily Marlène. Mais les Anglais sont, eux aussi, en Afrique, surtout en Égypte.



Notre troisième volet commence au début des années 50, Boris Vian est envoyé en Égypte pour une mission top secrète : assassiner Rommel. Après sa mission effectuée, il va aller aux États-Unis pour une autre mission : il doit procéder à un nettoyage... Mais arrivé aux États-Unis le Président Eisenhower vient d'être tué à Dallas, le pays est en pleine crise de paranoïa. En effet les Rouges qui sont en fait les « Sélénistes » qui sont les habitants de la Lune se sont réfugiés sur Mars, sont soupçonnés de débarquer sur Terre. A cette époque John Wayne qui est en campagne pour les élections présidentielle.



D'une certaine manière j'ai aimé ce T3 parce qu'il donne une suite assez cohérente avec le T2, on a plus l'occasion de se familiariser avec les « bestioles » c'est à dire les extra-humain. Ici c'est la rencontre avec Rommel qui va déclencher leurs apparitions. En effet des bestioles sortent de Rommel au moment de son attaque. Après examen, on va en conclure qu'elles n'ont rien de la biologie connue. Sauf depuis la fin du siècle dernier, avant que les Ishkiss débarquent... Normalement les alliés ont tout nettoyé, de Brest à Brest Litovsk... Alors on ce demande ce que font encore ces bestioles sur Terre ???

J'ai trouvé que l'auteur a été jusqu'au bout de son idée, parfois un peu tirée par les cheveux, mais ce T3 fini bien cette histoire d'extra-humain.

L'obélisque de Paris et autres monuments Parisien, après avoir fait un tour par Germania ont pris le chemin des Amériques comme butin de guerre. Ils ont même démonté et remonté la Tour Eiffel, poutrelle par poutrelle et boulon par boulon... Les voitures peuvent voler, mais il manque un petit quelque chose tout de même.

Des miroirs ont remplacés le Lune, en effet, ils régulent les saisons, les marées et on peut doser le degré de chaleur que ces miroirs dispensent à la Terre, c'est en fait la fin des années sombres. Ce T3 est 100% uchronie mais pas 100% steampunk, à mon goût...

D'une autre manière j'ai moins ressenti le coté Steampunk que dans les premiers tomes et je le regrette un peu. La technologie décrite ici est moins spectaculaire et j'ai moins apprécié. Mon imagination en redemande, ce dernier tome est plus dirigé vers la politique et laisse de coté les nouvelles technologies et c'est ce dernier aspect que je recherchais dans ce récit et c'est ce que j'avais trouvé dans les deux premiers tomes.



L'uchronie tient, encore, une belle place ici. Les personnages que l'on connaît ont pris la place d'autres comme Elvis Presley ayant échangé son rôle avec celui de Lee Harvey Oswald alors de l’attentat de Dallas, on voie aussi Lawrence d'Arabie, Che Guevarra reconverti en extraterrestre et même Jack Kerouac. Le meilleur reste tout de même est le clin d’œil à Fernand Reynaud avec « Tonton tu tousses ».



Bref une reconstitution de l'histoire à la Johan Heliot absolument fameuse avec beaucoup d'humour qui clôture bien cette Trilogie de la Lune, dommage que ce dernier tome ne soit pas plus connu, on lit très souvent les deux premiers opus, le troisième reste en retrait, peut-être parce qu'il n'a pas été édité en format poche et c'est vraiment dommage !!!
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Ciel, 1.0 : L'hiver des machines

Soyons clairs, j’ai quitté depuis quelques mois ma période SF. Alors quand ma professeure de français m’a très fortement recommandé ce livre, j’étais sceptique… Mais ma curiosité l’emportant toujours, je l’ai emprunté au CDI.



Le roman se déroule dans un futur très (trop) proche de notre société actuelle. Le CIEL, une intelligence artificielle qui est partout et contrôle pratiquement tout , a analysé chaque recherche et mouvement depuis plusieurs années. Maintenant qu’elle dispose du savoir absolu, sa décision est simple : se rebeller. C’est ainsi que que commence l’hiver des machines, durant lequel nous allons suivre une famille dispersée dans l’Europe.



J’ai passé un excellent moment de lecture! Moi qui naviguait de déception en déception depuis plusieurs mois (je précise avoir lu le livre début janvier)…

J’ai également su apprécier réellement un livre de SF, ce qui n’est pas à négliger !



Je n’hésiterai donc pas à me procurer le tome 2 dès que possible. Je recommande vraiment le roman, et pas que aux fans d’anticipation et de romans sur les dangers des IA, de mon point de vue, son sens réel est bien plus profond que ça.
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La Trilogie de la Lune, tome 3 : La Lune vo..

Le troisième et dernier tome de cette trilogie consacrée à une Lune insoumise ne brille pas par son intrigue, peu convaincante et assez décousue. En revanche, Johan Heliot se lâche et se fait plaisir, il nous offre une galerie de personnages réels ou issus d'oeuvres de fiction encore plus riche que d'habitude, de Monsieur Hulot à Nixon, en passant par Lolita ou Jack Campbell -- nous sommes bien dans les États-Unis du début des années soixante. Ces protagonistes sont souvent détournés de leur réel destin, et parfois même dans un contre-emploi total. L'identité de beaucoup d'entre eux n'est révélée que progressivement, laissant le lecteur jouer à chercher qui sont Jack et William, Géo Paquet ou le commandant Bob, et bien d'autres... Le texte est littéralement farci de clins d'oeils et autres "private jokes", je vous recommande chaudement de réviser votre encyclopédie de la contre ou pop culture de la période, du cinéma à la SF en passant par la politique si vous ne voulez rien rater. Quelques uns m'ont d'ailleurs probablement échappé, et l'ensemble ne brille pas toujours par une grande finesse, mais ne boudons pas notre plaisir, cette lecture m'a souvent mis le sourire aux lèvres assez durablement.



En conclusion, ce dernier tome n'est en rien indispensable et ne doit pas être pris trop au sérieux. On a alors droit à quelques heures de délire potache qui font du bien en ces temps souvent moroses.

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Reconquérants

En conclusion, l'idée de départ était vraiment excellente! Johan Héliot a en effet transposé de manière ingénieuse et imaginative le mode de vie romain dans une nouvelle civilisation sur le continent sud-américain et a développé un univers dense et solide dans ses deux premières parties. Malheureusement, à partir de la troisième, j'avoue avoir été plutôt désarçonnée par le virage pris par le cours du récit. Je ne m'attendais pas du tout à une évolution de Reconquérants vers de la Science Fantasy et j'ai trouvé cela dommage, mais c'est juste une question de goût. Si le côté audacieux m'avait plutôt séduite dans Grand Siècle, pour ma part, il s'agit plutôt d'un défaut dans Reconquérants. J'avais le sentiment de lire un roman trop farfelu, surréaliste et confus.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog :
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Les amants du génome

Roman dystopique jeunesse qui ne présente rien d'original (tout a déjà été vu auparavant), c'est au roman Nox : Ici-bas d'Yves Grevet que ça m'a le plus fait penser (mais j'ai nettement préféré celui de Grevet). Il s'agit encore une fois d'une sélection à l'âge de 16 ans où des ados sont sélectionnés (ou pas) et divisés en castes (les privilégiés, les pauvres qui feront le dur labeur), c'est encore une fois une histoire d'amour entre deux jeunes qui seront séparés par cette sélection. On suit en parallèle (c'est aussi la mode ces derniers temps) les deux jeunes qui reprennent tour à tour la narration. Le tout traîne un peu en longueur mais peut présenter un intérêt pour un jeune lecteur qui n'a pas beaucoup expérimenté ce genre.



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La dernière sorcière

Qu'il est intéressant de lire de temps en temps un ouvrage jeunesse, déjà parce qu'on redécouvre des auteurs d'abord lus en littérature plus adulte, et puis pour s'approcher de ce qu'on peut proposer à des collégiens. D'autant plus qu'ici, il s'agit de La Dernière sorcière, le plus récent ouvrage de Johan Héliot chez Fleurus (2020).



Le pitch de départ est assez simple : Anya est bouleversée dans son quotidien, car des soldats frappent à sa porte et enlèvent sa mère. Elle-même lui dit de fuir et de l'abandonner. Un peu rude ! Peu débrouillarde dans sa première sortie seule, elle se retrouve proche d'un théâtre itinérant qui ont également maille à partir avec les autorités locales. L'un des jeunes comédiens, Errol (belle référence à M. Flynn, superbe Robin des Bois de 1938), tente de convaincre son père et son oncle de l'aider. En effet, Anya se découvre un semblant de pouvoir et veut tenter de sauver sa mère, considérée par ses ravisseurs comme la dernière sorcière.



Forcément, avec une telle connotation de sorcellerie, nous sommes dans un univers vaguement médiéval-fantastique. L'antagoniste principal se fait appeler le "Lord de la Nuit" et verse surtout dans la nécromancie et un peu dans le vampirisme. L'intrigue est assez simple, et le cadre est plutôt borné (presque un huis-clos entre quelques personnages), mais l'auteur gère parfaitement ce qui me semble être les codes de littérature jeunesse et tente toujours de placer quelques mots compliqués mais compréhensibles dans le contexte.
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Ciel, 4.0 : L'automne du renouveau

Fin de la série CIEL, ce 4e tome clôt de belle façon cette guerre entre l'Homme et l'IA. On retrouve dans cette finale tout le rythme et l'émotion des deux premiers romans, ainsi que la profondeur qui fait son intérêt sans être inutilement long.



Au fil de ma lecture, j'ai ressenti davantage d'empathie pour le personnage du grand-père qui est sans conteste le plus intéressant de la famille. Bien qu'ils soient tous héroïques à leur façon et qu'ils aient tous dû survivre et s'adapter avant de se retrouver à la toute fin, certains membres de la famille ont mieux évolué que d'autres. Ce qui est intéressant aussi de cette saga, c'est que l'IA est un personnage fort en soi, pas seulement parce que c'est le "méchant" de l'histoire, mais parce que sa personnalité et ses objectifs évoluent également, comme pour les autres.



De surcroît, la conclusion de la série est satisfaisante pour le lecteur tout en étant réaliste. Ce n'est pas une série dont on peut deviner l'évolution et la fin dès le premier tome. Je trouve donc que c'est une série jeunesse tout à fait réussie sans être hors de portée des lecteurs moins habiles puisque les tomes assez courts et le vocabulaire accessible en font une lecture motivante pour eux.
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Le passeur de fantômes, tome 1 : L'élu

Lu dans le cadre de l'école, ce petit roman relate l'histoire d'un fantôme, Jeremy, qui hère entre sa maison et son collège.

Malo le voit et avec l'aide de Silène et Octave, un fantôme, un poilu qui plus est, vont enquêter pour aider Jeremy à savoir ce qui lui est arrivé et à passer dans l'autre monde.

Un roman triste, mais très bien construit sur l'entraide, l'amitié, la culpabilité, la famille...qu'on a du mal à lâcher pour connaître la vérité.

Les chapitres sont courts et de jolies illustrations viennent compléter cette lecture plaisante pour les 9-10 ans.
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Frankenstein 1918

Johan Heliot est un auteur somme toute malin, et il faut le souligner, en lien avec l’actualité de notre monde. Ce monsieur, loin de rendre hommage à une œuvre majeure de la littérature de l’imaginaire, se permet également de revisiter l’histoire au détour, également, d’un anniversaire. Effectivement, 2018, c’est le centenaire de l’armistice. 2018, c’est également le bicentenaire de la publication de « Frankenstein ou le Prométhée moderne » par Mary Shelley. Visiblement une belle occasion de nous livrer une uchronie épistolaire, sorte de grand jeu littéraire et historique où les clins d’œil se multiplient exponentiellement tout au cours du livre.



Frankenstein, c’est le premier roman majeur de science-fiction. Par la science, le torturé et passionné Victor Frankenstein parvient à vaincre les limites de la mort et réanimer les chairs mortes, aboutissant à la création de ce désormais si célèbre « monstre de Frankenstein », souvent dénommé à tort par le nom de son créateur. Et le roman, loin d’être le classique d’horreur que certains semblent avoir lu, se révélait un roman gothique, ou pour sûr romantique, formidable. Récit épistolaire par excellence, on y dépeignait les tourments de l’âme humaine, et notamment dans son tragique romantique : la solitude, le questionnement intérieur omiprésent, et évidemment cette thématique de mort qui renverse ici le postulat de base de nombreux écrits romantiques. Si le point de départ prend bien à contre-pied ce genre littéraire, l’exécution le respecte bien. Et finalement, le « monstre » de Frankenstein inspire au lecteur beaucoup de réactions très éloignées de l’effroi…

Dans « Frankenstein 1918 », Johan Heliot a la judicieuse idée de situer son point de divergence en 1818. Mary Shelley n’a jamais existé, en revanche, son œuvre, elle, si. Mais elle n’est plus un travail de fiction, mais de réels témoignages : « Les carnets de Victor Frankenstein ». Les protagonistes de l’œuvre de Shelley ont donc bien existé et le procédé ramenant des morceaux de cadavres suturés à la vie s’est bien déroulé. Mais ces « carnets », loin d’avoir été exposé aux yeux du monde entier, ont eu un parcours assez discret, passant de mains en mains pour finalement atterrir dans les mains du gouvernement britannique…

Cette œuvre étant en premier lieu un hommage à l’œuvre de Shelley, elle en respecte notamment la structure, choisissant une forme qui ressemble au roman épistolaire. Si on ne lit pas vraiment des « lettres » ici, on alterne tout de même entre divers narrateurs qui nous feront vivre cette histoire à-travers les époques. Le narrateur principal, jeune thésard sous l’occupation allemande, est passionné par « l’histoire secrète » se cachant dans la Grande Guerre. Car, évidemment, « Frankenstein 1918 » est bel et bien une uchronie, les les conséquences de l’existence de « non-nés », cadavres ramenés à la vie, sont majeures. La Guerre fut gagnée par les allemands, qui occupent dorénavant la France, et surtout, les conséquences furent énormes pour la Grande-Bretagne : Londres fut la victime d’un bombardement nucléaire, plongeant une grande partie du pays depuis dans un hiver nuclaire. Notre narrateur va donc essayer de découvrir ce qui s’est caché dans les coulisses de cette guerre, ce qui l’amènera à croiser beaucoup de personnes à la recherche de la vérité, et notamment de découvrir des documents centraux dans le récit et qui le mèneront jusqu’à sa conclusion : les mémoires d’un certain « Churchill » de même que le journal de « Victor, premier des non-nés ».

Et c’est extrêmement intelligent, et on assiste à un gigantesque jeu littéraire, tissé avec une complexité honorable. Churchill nous racontera l’expérience Walton (personnage narrateur de l’œuvre de Shelley, ayant ici récupéré les « carnets de Frankenstein ») et ses espoirs quant à changer le cours de la guerre ; tandis qu’évidemment le journal de Victor, premier des non-nés, sera le récit du premier individu créé de ces expériences. Et c’est ainsi que l’on traversera la guerre en multipliant les points de vue, et en croisant un certain nombre de personnages historiques, notamment la famille Curie.

On a donc un récit passionnant et particulièrement complexe, et si cette intelligence du propos est délicieuse, cela n’enlève rien à certains défauts du livre. Et cela tient, en tous cas pour mon expérience personnelle, à un rythme très lourd. Je trouve le roman, de manière assez global, asez difficile à ingurgiter. C’est assez lent : l’incipit présentant la situation est assez conséquent à absorder, l’intrigue progresse lentement, les variations de rythme entre chaque narrateur sont fictives puisqu’elles sont à peine décelables. On ne s’ennuie pas, non, mais on n’est pas transcendé par le récit et il faut un peu de courage pour en livre une cinquantaine de pages d’affilée, par exemple. Et ceci explique en partie pour moi cette lecture plutôt longue pour un bouquin qui ne fait, rappelons-le, que 200 pages. Il en parait beaucoup plus.



Mais au final, force est de constater que ce serait assez lâche de ne pas conseiller ce récit, tant l’intelligence du propos détonne dans le fond des publications actuelles. C’est quand même un tour de force : rendre hommage à une œuvre majeure et un évènement historique déterminant au-travers d’une œuvre de fiction. Et l’exercice d’uchronie est sacrément difficile, et il faut avouer que Johan Heliot fait fort ici (n’en témoigne le sort qu’il réserve, par exemple, à Churchill…). Alors n’hésitez pas, si vous êtes friands des uchronies, aficionado de l’œuvre ou ne serait-ce qu’intrigué par cette histoire qui sort franchement des sentiers battus ; lisez ce roman.

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Les amants du génome

Ma critique va être très compliquée pour moi car je sens que je vais avoir beaucoup de mal à écrire les mots justes pour expliquer mon ressenti.

Ce livre est pour moi ni extraordinaire ni foncièrement mauvais. Mais il manque terriblement de relief.





Pour moi, l'histoire a commencé à être intéressante à parti de la page 175 (11 ans après). Soit au deux tiers du livre. Jusque là, je ne sais pas comment j'ai survécu lol. J'ai failli ne pas donner suite à ma lecture de nombreuses fois. Je n'avais pas envie de reprendre le livre, je n'y trouvais aucun engouement, aucune addiction, je n'étais pas attachée aux personnages...etc

J'ai trouvé l'histoire insipide tout comme les deux protagonistes principaux d'ailleurs. Il ne suffit pas de dire "je t'aime" pour que le lecteur le ressente. Je n'ai pas été émue, il n'y a aucun rebondissement, certains événements sont prévisibles, la relation d'amour est platonique. Rien ne m'a touché ou a piqué ma curiosité. C'était long mais long! Heureusement le dernier tiers est un peu plus dynamique (un peu) et j'ai trouvé un peu plus de caractère aux personnages. Mais malgré tout j'étais contente d'avoir terminé ma lecture, je me suis dit : "Une bonne chose de faite, je vais pouvoir passer à autre chose".

Pourtant l'histoire n'est pas mauvaise, elle tient la toute, c'est plutôt bien écrit (en tout cas je ne peux certainement pas dire que c'est mal écrit) j'ai aimé suivre les personnages dans le temps (4 ans après, 6 ans, 11 ans, 17 ans, 22 ans, pour finir sur plusieurs décennies après). Cette histoire avait pourtant tout pour me plaire, "Les amants du génome" sont des amants maudits, et le concept de les suivre tout au long de leur vie m'a plus. Les embûches qu'ils rencontrent auraient dû me prendre aux tripes mais ça manquait cruellement de profondeur. Je ne sais pas si ce manque d'intérêt de ma part vient de l'histoire en elle-même ou de la plume de l'auteur (j'opterai peut-être plus pour cette option) mais une chose est sûre ça manquait de pep's, d'un truc en plus. C'était plat, linéaire, trop "scolaire". L'histoire est malheureusement déjà vu (pour les grandes lignes) et stéréotypée. Et surtout, et je me répète, pour un one-shot de 280 pages il y avait beaucoup trop de longueurs.



Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus plus car mon impression se résume en ces quelques adjectifs que je vous ai cité. Pourtant j'avoue que ce n'est pas trop mal malgré tout, il m'a manqué un "je ne sais quoi" ou peut-être suis-je passée à côté? Possible...
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Ciel, 1.0 : L'hiver des machines





Ciel 1.0. T1 : L’hiver des machines/ HELIOT Johan

Gulf Stream - Avril 2014 – 241 pages

ISBN 978-2-3548-82386.- 16,00 €



Résumé : Hiver 2030, dans l’ensemble des pays développés tous les robots munis d’intelligence artificielle et rattachés au « Central d’Informations et d’Echanges Libres », le CIEL, deviennent comme fous et se retournent contre les humains en allant jusqu’à les attaquer et les tuer. Le froid terrible qui s’abat sur l’Europe à ce moment et une panne générale d’électricité font voler en éclat l’organisation traditionnelle de la société de consommation, plongée dans le chaos. On suit alternativement cinq différents personnages qui ont tous un lien entre eux, familial, amical ou amoureux. Répartis dans différents pays européens quand survient la « panne » générale, ils se débrouillent comme ils peuvent en fonction de leur caractère et de leur âge dans cette véritable guerre menée par les machines contre les humains.



Mots clés : INTELLIGENCE ARTIFICIELLE/ CATASTROPHE / RESISTANCE / TOTALITARISME / ECOLOGIE / PEUR / SOCIETE DE CONSOMMATION / EGOÏSME / POLLUTION /IRRESPONSABILITE/ AUTONOMIE / CHOIX POLITIQUES / GUERRE

Commentaires : Ce roman d’anticipation appartenant au genre « catastrophe » mène une analyse intéressante de la dépendance de nos sociétés modernes aux outils et à l’électricité. Ce roman contient de nombreuses réflexions sur l’écologie, le pouvoir totalitaire, la résistance, la sensibilisation des masses aux risques de dépendance. Chaque chapitre est axé sur un des cinq héros, qui vivent chacun à leur manière la catastrophe, cela permet d’aborder les différents thèmes selon un point de vue générationnel, les adolescents ne vivant pas la panne de la même manière que les adultes et en particulier leur grand-père. Cette construction permet aussi d’aborder l’histoire selon différents angles : la résistance militaire aux machines, la survie dans un coin reculé du monde, les « camps de travail », la collaboration forcée avec l’ennemi. Le langage « parlé » que l’on retrouve dans les premiers chapitres notamment, peut gêner, mais cela s’explique par le fait que les protagonistes de ces chapitres sont des adolescents. Ce roman est bien adapté à notre tranche d’âge tant par sa construction, qui peut dérouter un lecteur adulte, que par les pistes de discussion qu’il ouvre. Il est assez bien écrit pour que la « catastrophe » décrite soit crédible. Ce livre est le premier d’une trilogie.



Pistes de discussion



• En quoi la construction d’un réseau mondial pour garer l’énergie présente-t-il des dangers ?

• Pourquoi le grand-père souhaitait-il rassembler sa famille ?

• Pourquoi était-il opposé au CIEL et qu’a-t-il fait pour se préparer à la situation ?

• Quels comportements peuvent-ils nous faire penser à des situations de guerre ?

• Sarah avait-elle le choix d’obéir au CIEL ?

• Seriez-vous prêts à changer votre mode de vie pour des raisons écologiques ?

• Savez-vous ce qu’est le développement durable ?

• Toutes les populations sont-elles touchées de la même manière dans ce roman ?

• Est-il plus dangereux d’avoir une intelligence artificielle comme dictateur ou un être humain ?

• Est-ce que ce genre de récit vous remet en question ?

• Pensez-vous que cela puisse arriver ?

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