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Critiques de Johan Heliot (1052)
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Puce : Mission évasion !

Chien high-tech.



Bastien a recueilli un chien égaré. Celui-ci n'est pas ordinaire. Il parle et sait se servir d'un ordinateur. De mystérieux hommes en noir veulent le récupérer à tout prix.



Ce roman de science-fiction jeunesse a été très agréable à lire. Notre héros, Bastien, a une dizaine d'années. Son quotidien est chamboulé par l'apparition d'un chien mystérieux lors d'une nuit d'orage. Puce est en réalité une IA.



Ce roman est très rafraîchissant. Les péripéties s’enchaînent avec beaucoup d'humour. Certains passages m'ont beaucoup fait rire, d'autres au contraire étaient très touchants.



Cette aventure mettra à contribution toute la famille de Bastien. De sa petite sœur à ses parents, sans oublier son grand-père, tout le monde aura sa part à jouer. De très belles valeurs sont mises en lumière tels que l'amitié ou les liens familiaux.



Bref, ce roman jeunesse m'a fait passer un excellent moment en compagnie de Bastien et de Puce.



Je remercie Babelio et les éditions Poulpe Fictions pour l'envoi de ce roman.



MASSE CRITIQUE MAI 2023
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Les enfants de la terreur

1798. Napoléon Bonaparte s’apprête à lancer une offensive de grande ampleur sur l’Angleterre à l’initiative de la Convention qui entend ainsi porter un coup fatal à la coalition qui s’est formée en Europe suite aux bouleversements engendrés par la Révolution française. Ça ne vous dit rien ? Rassurez-vous, votre culture historique n’est pas en cause puisque cet événement n’a jamais eu lieu. Il constitue en revanche le coeur de l’uchronie imaginée par Johan Héliot dans « Les enfants de la Terreur ». L’auteur n’en est pas à son coup d’essai en matière d’uchronie, c’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’on lui doit un nombre conséquent de nouvelles et de romans se revendiquant de ce sous-genre, dont ses trilogies consacrées à deux conquêtes spatiales anticipées, l’une au XIXe sous Napoléon III (« La trilogie de la Lune »), l’autre sous Louis XIV (« Grand siècle »). Nulle question ici d’extraterrestres ou d’exploration spatiale, toutefois, mais d’une enquête dans un Paris révolutionnaire quelque peu revisité. Pour nous servir de guide, Johan Héliot a opté pour deux figures historiques ambiguës : le marquis de Sade, auteur sulfureux aux mœurs décriés désormais assagi et exerçant anonymement le métier de journaliste, et le chevalier/chevalière d’Eon, tour à tour espion ou espionne au service du roi de France avant de s’exiler en Angleterre pour y mener une retraite paisible. Deux événements vont toutefois sortir l’un et l’autre de la torpeur dans laquelle ils s’étaient plongés : d’un côté la menace d’invasion de Bonaparte, qui pousse le chevalier à quitter l’Angleterre pour revenir en France ; de l’autre la rencontre de l’ancien marquis avec une jeune fille à la tête d’une bande d’enfants des rues et qui inspire à l’écrivain des portraits pour le compte d’un journal parisien. Leurs pas ne vont évidemment pas tarder à se croiser, et c’est ensemble qu’ils tenteront de résoudre le mystère de la disparition de petits miséreux dont on ne cesse de retrouver les corps partout dans Paris.



Pour qu’une bonne uchronie soit réussie, il convient évidemment de brosser un portrait historique solide. Dans le cas des « Enfants de la Terreur », il y a du bon et du franchement caricatural. Au nombre des aspects positifs on peut mentionner cette ville de Paris dont l’auteur nous fait arpenter toute sorte de quartier, chacun caractérisé par une ambiance particulière et plutôt immersive. Au fil de leur enquête, l’écrivain et l’espion(ne) vont multiplier les déplacements, dans les rues de la capitale, bien sûr, mais aussi dans ses commerces, ses parcs, ses lieux de pouvoirs et ses ruelles mal famées, et on prend beaucoup de plaisir à suivre les pérégrinations de nos deux investigateurs en herbe. On peut également saluer la volonté de l’auteur de se pencher sur le quotidien des classes populaires de l’époque qui, loin d’être invisibilisés ici, sont au contraire mises sur le devant de la scène. Le parallèle avec l’œuvre emblématique de Victor Hugo, « Les Misérables » est d’ailleurs très appuyé, que ce soit via le profil, et même le nom, de certains personnages ou dans la volonté affichée de Sade de sensibiliser ses contemporains aux terribles conditions de vie des plus démunis. Là où le bât blesse, en revanche, c’est du côté de la reconstitution politique et de la direction prise par l’urchonie. La Révolution est une période particulièrement crispante, et les clichés entretenus aujourd’hui encore sur cette époque ne sont malheureusement pas propices à une vision nuancée. Johan Héliot en fait les frais, recyclant ici la plupart des stéréotypes attendus sur la « Terreur », et ce au mépris des études historiques récentes sur le sujet qui reviennent justement sur cette construction à posteriori et mettent en avant le rôle collectif joué par tous les députés de la Convention dans la prise de décision (loin de la « toute puissance dictatoriale » imputée au seul Robespierre), tout cela sans toutefois remettre en cause le nombre important de victimes. Clairement, l’auteur n’a pas lu Jean-Clément Martin (et c’est dommage) et s’est arrêté aux analyses de Furet (qui remontent aux années 1960) pour qui la Révolution est la « matrice de tous les totalitarismes ». Les parallèles nombreux et appuyés entre cette Terreur prolongée et certains des événements les plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale vont en effet en ce sens et sont à la fois décevants et de fort mauvais goût.



Le roman de Johan Héliot a donc ceci de paradoxal qu’il propose une vision extrêmement réactionnaire de la Révolution française, et notamment de la période dite de la « Terreur » (que l’auteur se contente en fait de prolonger de quelques années), tout en tentant de placer la question sociale au cœur du récit. Le mélange des deux est pour le moins déroutant et ne fonctionne hélas pas vraiment, l’intrigue peinant à se mettre en place et connaissant des baisses de rythme préjudiciables à l’histoire. Les passages les plus intéressants sont finalement moins liés à cette enquête de disparition d’enfants qu’au contexte de cette uchronie et à la rencontre des deux protagonistes avec des personnages emblématiques de cette période, qu’il s’agisse de Fouchet, de le Bas, de certains membres du comité de salut public ou encore du fameux général victorieux, Napoléon. Le marquis de Sade est pour sa part un personnage un peu fade, ses excès passés n’étant plus que de lointain souvenirs et l’ayant laissé vide. Éon est plus intéressant, notamment de part l’ambiguïté entretenue sur son genre, mais le sujet se révèle finalement plutôt anecdotique et est avant tout traité comme une dissociation de la personnalité plutôt que comme une remise en question de l’identité sexuelle du personnage. Les autres acteurs du drame sont plus effacés, même si certains parviennent à tirer leur épingle du jeu comme la jeune cheffe de bande et plusieurs de ses protégés. La plume de l’auteur, elle, est toujours aussi agréable, à la fois simple et élégante, à l’image de ce qu’il avait pu produire dans ses précédentes œuvres.



Lecture en demi-teinte pour ces « Enfants de la Terreur », roman dans lequel Johan Héliot propose une uchronie basée sur la survie de Robespierre à Thermidor, et donc implicitement sur l’allongement de la période de « Terreur » qui lui est imputée. La promenade dans le Paris révolutionnaire est agréable car variée, mais le contexte historique imaginé se base malheureusement davantage sur des clichés que sur une étude sérieuse de la période en question. Il en résulte une intrigue bancale et franchement caricaturale, heureusement portée par un duo d’enquêteurs qui fonctionne bien mais qui ne suffit pas toujours à entretenir la curiosité du lecteur.
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Dans la peau d'une autre

A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté : Dans la peau d'une autre de Johan Heliot.

Star de la chanson à 16 ans, Lydia doit sa carrière à BEST, son agence. À la fin d'une tournée triomphale mais épuisante, Lydia agresse une admiratrice. Pour étouffer l'affaire, l'agence l'envoie se "reposer" en Suisse dans la clinique de luxe du docteur Beller.

Là, l'adolescente se rend compte qu'elle est séquestrée et qu'on tente de la manipuler sous hypnose...

Dans la peau d'une autre est un thriller d'anticipation et je n'ai pas l'habitude de ce genre, j'avoue avoir été un peu déroutée car je ne m'attendais pas à ça. L'anticipation et moi, ça fait souvent deux même s'il m'arrive d'en lire et d'être surprise dans le bon sens :)

Ce roman n'est pas mauvais, loin de là, mais j'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux.

L'auteur nous invite à se méfier des apparences, c'est assez bien ficelé et plutôt intéressant dans l'ensemble mais un peu trop étrange à mon goût.

Je suis un peu passée à coté de ma lecture, je n'ai pas accroché réellement avec les personnages. Il y a trop de clichés, et la fin est un peu trop rapide.

Petite déception donc que Dans la peau d'une autre, lu d'une traite.

Mon avis étant mitigé, je ne met que trois étoiles.
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Grand Siècle, livre 2 : L'Envol du Soleil

Et si la conquête spatiale avait eu lieu trois siècles plus tôt ? Voilà le parti pris adopté par Johan Héliot dans sa dernière trilogie en date, « Grand Siècle » qui opte ici pour un mélange histoire / science-fiction. Nous sommes en France, à la fin du XVIIe siècle, et Louis XIV règne sans partage sur son royaume dont il n’a de cesse de vouloir repousser les frontières. Par cet aspect, le roman de Johan Héliot est fidèle à l’histoire. Seulement imaginez maintenant que le roi abrite dans son cerveau une conscience extraterrestre qui aspire à rentrer chez elle. Imaginez ensuite que le roi, favorable à ce projet à la hauteur de ses ambitions et de son formidable ego, mette tout en œuvre pour se lancer à l’assaut des cieux. Quelles seraient les conséquences pour la France ? La réaction de la noblesse ? Celle des autres puissances européennes ? Et le peuple dans tout ça ? Le pitch est alléchant, et les bases posées dans le premier tome étaient suffisamment prometteuses pour donner envie au lecteur d’aller plus loin. A raison, d’ailleurs, puisque le deuxième opus de cette conquête spatiale anticipée tient toutes ses promesses. Bien des années ont passé, et l’entité extraterrestre vit désormais en symbiose totale avec un roi de France au pouvoir plus affirmé, et à l’âge plus avancé. Malgré les difficultés rencontrées et l’hostilité à peine voilée des nobles pour le projet, Louis XIV est parvenu à mettre tout le monde au pas et à concentrer tout les efforts du royaume sur cet objectif de voyage spatiale. Conséquences ? Pas de Versailles, déjà. Tout l’argent passe dans les recherches scientifiques et les travaux nécessaires à la construction du vaisseau et du matériel qui transporteront les premiers hommes hors de la Terre. Le roi finance également un tout nouveau corps dont les membres, baptisés « les cadets de l’Éther », sont en fait les ancêtres de nos astronautes modernes et ne reculent devant aucun risque pour tester les nouvelles machines proposées par l’Académie des sciences.



Et c’est d’ailleurs là que ce situe l’un des plus grands atouts du roman : l’apparition dans cette France du XVIIe d’innovations technologiques bien connues du lecteur, mais censées n’être développées que bien des siècles plus tard. Le phénomène ne touche d’ailleurs pas que le domaine de l’aéronautique. Imaginez un peu nos ancêtres de l’époque découvrant l’appareil photo, la voiture, ou même la télévision ! Le sujet inspire de toute évidence Johan Héliot qui s’amuse manifestement beaucoup à imaginer un Jean de La Fontaine en vedette du petit écran, ou encore les conséquences de l’apparition de la photo. C’est drôle, inventif, et on prend un plaisir fou à imaginer toutes ces figures emblématiques de notre histoire prendre part à un projet aussi fou, divergeant ainsi de ce que l’histoire leur aurait normalement réservé. Blaise Pascal occupe ainsi un rôle clé dans les avancées scientifiques évoquées, mais on trouve également des références à Colbert, Louvois, La Fontaine, ou encore Molière. Tout cela pourrait paraître tiré par les cheveux, mais l’auteur parvient à trouver une explication plausible à toutes ces transformations grâce, entre autre, à la découverte et l’exploitation d’une toute nouvelle substance baptisée « l’effluve ». La plume de Johan Héliot est pour sa part toujours aussi soignée et favorise efficacement l’immersion du lecteur. Comme dans la plupart de ses ouvrages, l’auteur s’attache à coller au plus près à la langue et au vocabulaire de l’époque pour plus de réalisme, et cela fonctionne. Le procédé est agréable et ne gêne en rien la fluidité de la lecture, à l’exception peut-être de certains dialogues qui peuvent parfois sembler un peu trop artificiels et sonnent davantage comme des répliques de théâtre plutôt que comme un véritable échange.



Le principal bémol de ce second volume reste le même que dans le précédent, à savoir la trop grande rapidité avec laquelle certains événements sont décrits. L’auteur n’hésite pas, par exemple, à avoir recours à de multiples reprises à des ellipses de plusieurs années. Si le procédé est bien nécessaire pour pouvoir justifier les progrès réalisés dans le domaine de la science (qui ne pourraient évidemment pas se développer en quelques mois seulement), cela devient beaucoup plus gênant en ce qui concerne les personnages. Difficile en effet de s’investir émotionnellement dans un récit lorsqu’on n’évolue pas avec les personnages. Le lecteur n’assiste en effet qu’aux moments les plus déterminants de la vie de chacun des enfants Caron, si bien que, même si on comprend pourquoi ils en viennent à évoluer de cette manière, la transformation en elle-même nous échappe totalement. Le parcours de chacun des protagonistes est pourtant riche de possibilités que l’auteur exploite bel et bien, mais le plus souvent en coulisse. On ne verra par exemple jamais Marie frayer avec les courtisans pour se faire une place à la cour, mais on apprendra par des biais détournés que la jeune femme a réussi à s’imposer et s’est fait remarquée par le roi. De même, on sait que Jeanne occupe une place importante dans la presse française de l’époque, mais on se contente de lire ses articles sans connaître les rapports qu’elle entretient avec les autres membres de la profession ou la manière dont elle travaille. Les naissances et les décès s’enchaînent tout aussi rapidement, à la relative indifférence du lecteur qui a à peine le temps de découvrir un nouveau personnage que dix ans se sont parfois déjà passés ! Bref, si on prend sans aucun doute plaisir à lire les aventures des différents membres de cette famille au destin étonnant, on a du reste bien du mal à compatir à leurs malheurs.



Un second tome dans la droite lignée du premier qui continue de mettre en scène les étapes d’une conquête spatiale anticipée de trois siècles. L’auteur ne manque pas de bonnes idées et sa reconstitution du Paris de Louis XIV, agrémenté de touches de plus en plus importantes d’ingénierie, ne manque pas d’enflammer l’imagination du lecteur. Si on peut regretter que l’attachement éprouvé pour les personnages soit aussi limité, cela n’enlève malgré tout rien à l’envie du lecteur de connaître la suite de l’histoire et d’assister, enfin, au décollage du roi soleil.
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Ciel, 3.0 : L'été de la révolte

Rien n'est encore gagné pour Ciel, l'interface qui a pris le contrôle du monde. Si elle a réussi à limiter l'impact de l'homme sur Terre en le parquant et en limitant leur action, son projet ne s'arrête pas à l'anéantissement de la population humaine.



La grande question de ce troisième volet est justement de savoir ce que deviennent les personnes recyclées. Les rumeurs et hypothèses sont nombreuses. Sont-elles transformées en engrais alors même que Ciel se targue de ne jamais tuer ?



Enfin que sont devenus Sarah, Thomas, Peter, Jenny et Tomi ? Leur situation à la fin du printemps était des plus préoccupantes...



Un roman de science-fiction qui prend au tripe. On sent l'auteur déchiré entre le constat implacable que l'homme a réellement abîmé la Terre qui l'accueille et le nourrit et son impossibilité à admettre la disparition totale des hommes...



Aucun de ses personnages n'est un super héros. Ils se trompent, défaillent et doutent... et nous avec.



Un récit par moment assez sombre qui donne toutefois envie de réfléchir aux relations de l'homme avec son environnement, qu'il soit naturel ou robotisé... et à des solutions possibles.



Une série en quatre tomes, rythmée par les saisons, à découvrir ! Vivement l'Automne !
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Elfes et Assassins

En Résumé : J’ai passé un moment de lecture sympathique avec cette anthologie des Imaginales, mais, j’avoue, je l’ai tout de même trouver un ton en dessous que celle de l’année dernière, ce qui m’a un peu frustré. Ça n’empêche pas cette anthologie d’avoir de très bons textes mais certains se révèlent anecdotiques voir ne m’ont pas accrochés. Dommage. Peut être cela vient du sujet aussi. Je lirai quand même avec plaisir celle de l’année prochaine.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La guerre des mondes n'aura pas lieu

Petit roman réjouissant, cette histoire est à la fois un bel hommage aux romans précurseurs de la SF (Wells, Verne...), mais tout autant un pur moment de fun.

Heliot s'amuse comme un petit fou à mélanger les références. On y trouve une mixture désopilante de références, rendant cette équipée éminemment sympathique.

On se distrait tout autant que lui à suivre ce récit au charme désuet.

L'auteur a été suffisamment intelligent pour ne pas écrire une histoire passéiste pour autant, nous emportant avec lui dans un pur divertissement, qui pourra plaire aux ados comme aux adultes.
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Le jardin des chimères

C'est un roman qui ne fait malheureusement qu'anticiper de peu les événements à venir, nous sommes en ce début mars 2022 encore une fois dans une période mondiale difficile, pas besoin d'en rajouter avec un constat sur l'état de la planète et sur les actions stupides des hommes. Parfait, car bien que traitant de ce sujet, ce roman parvient à distraire son public avec des personnages plein d'espoir et d'avenir. Deckard et Tania représentent l'avenir et l'espoir que nous fondons en eux, ces jeunes gens vont faire preuve de courage et d'audace afin de contrer les plans de riches mafieux, déterminés à tout afin de mettre la main sur l'étincelle de vie encore disponible sur cette planète. Toujours avec pour toile de fond la cause animalière et un constat bien triste sur l'état du monde, une course poursuite va s'engager afin de sauver ce qui peut encore l'être.

La suite sur le blog...
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Bonaventure : Comment je suis devenu un sup..

Lewis Bonaventure, vient de débarquer de Martinique pour intégrer un internat. Quelques jours seulement après la rentrée, il est recruté par Léonore Risk, jeune dirigeante d'une organisation secrète qui a pour but de sauver le futur de la planète. Après une formation express, le voilà entraîné dans une première mission dangereuse...

Un roman d'espionnage au rythme effréné pour jeunes ados ! L'univers décrit est riche en gadgets technologiques dignes d'un James Bond et les trahisons, complots et rebondissements sont légions.

Je trouve les personnages attachants, chacun à leur manière. Bonaventure est courageux et son inexpérience le place souvent dans des situations inconfortables. Quant à Kévin, le seul ami a qui il a dévoilé son secret, on ne peut que l'apprécié dans sa naïveté et son amitié sans faille.

Un roman vraiment très chouette, distrayant et facile à lire qui devrait plaire aux lecteurs à partir de 10 ans.

Je remercie Babelio et les éditions Scrinéo pour cette découverte faite dans le cadre de masse critique.
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La Trilogie de la Lune, tome 1 : La Lune se..

Un mélange d'idée "anar" et d'utopie où les "inventions" de Jules Verne, les combats humanistes de Victor Hugo et les idéaux de Louise Michel se rejoignent. Les trouvailles de Johan Heliot, pour mélanger les progrès techniques du 19 ème siècle et la bio technologie alliance du vivant et du métal d'entité extra terrestre, le tout en partie sur la Lune, sont teintées d'un petit coté désuet comme les adaptation filmées des romans de Jules Verne.

Un rappel historique des combats anciens, avec une proposition d'évolution différente grâce ou à cause d'une rencontre extra terrestre....et la manipulation qui résulte de l'interlocuteur qu'ils ont rencontré et de sa mégalomanie, amène une interrogation qui peut faire frémir...qui fait frémir, si d'aventure des "ziti" approchaient nos cieux azuréens...et que le premier contact et coopération se faisaient avec un des "joyeux" dictateurs qui se baladent à la surface du globe...

Euh, "normalement" ils devraient être plus intelligents que nous "z'otre" ...mais peut être pas aussi "malins" donc facile à berner...

Avons nous encore un grand penseur combattant, un grand rêveur capable d'entrainer la jeunesse et une femme engagée corps et âme pour le bien être des masses...pour faire entendre la voix des Hommes ? Auquel cas il faudra surveiller le ciel et allumer des feux de positions, que ces chers "extra" n'aillent pas poser leurs vaisseaux n'importe où...

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Bloodsilver

Une réécriture de l'histoire des Etats-Unis, de 1691 à 1917 avec en toile de fond l'arrivée de vampires, les Broucolques, les "Brookes" sur les terres sauvages du nouveau monde. Ces colons aux lunettes noires forment le Convoi qui traversera les Etats-Unis d'est en ouest, pour s'établir comme tout colon qui se respecte, et ce n'est pas forcément joli joli. Ils amènent leur histoire, leur culture, la structure de leur société. La construction des Etats-unis vu à travers la coexistence des humains et des vampires donc, tour à tour ennemi ou alliés, chasseurs ou chassés mérite le détour.



Je m'attendais à un roman mêlant vampires, terres désolées de l'ouest sauvage, duels et cache poussière...Tout y est mais sous forme de nouvelles, première petite déception pour moi. De plus, les vampires ne sont ici qu'un prétexte pour une belle uchronie : et si ces créatures avaient réussi à s'implanter et s'intégrer à la force des crocs, de la terreur et des dollars dans un pays qui venait de naître? Par contre, pour l'ambiance sauvage et toute la férocité de la conquête de l'ouest, j'ai été servie, avec quelques différences : ruée vers l'argent (et non pas l'or), massacre des peuples autochtones (et des autres), discours pour l'intégration des vampires fait par Abraham Lincoln, prolifération des armes à feu comme la petite vérole et violence engendrée à travers le territoire...Etant fascinée par l'histoire des Etats-Unis, ce recueil de nouvelles avait tout pour me séduire au niveau historique: guerre de sécession, Wounded Knee, la construction de la Winchester Mystery House, l'apparition des pulps et l'engouement qu'ils ont générés, l'attaque de la First National Bank par les Daltons (mais difficile de me représenter de vrais bandits, merci Mr Morris), la fusillade d'OK Corral... mais je regrette un peu que la dimension fantastique ne soit qu'une trame de fond.



Chaque chapitre couvre une période plus ou moins longue avec des personnages connus ou pas. On les recroise parfois, quand leur vie à pris un autre tournant. Mark Twain, les Dalton, la horde sauvage, Doc Holliday, Cotton Mather, Wyatt Earp, la veuve Winchester, Calamity Jane, Billy le Kid, Patt Garrett...peuplent les pages. J'ai trouvé très intéressant ce patchwork de destins individuels superposé au destin de toute une nation qui sera plus multi-culturelle que nous la connaissons. C'est original et c'est ce qui lui a valu de gagner le Grand Prix de l'Imaginaire 2008.



Dans le même genre "vampires et histoires des Etats-Unis", je place très haut "La tour du Diable" et "Le train du Diable " de Mark Sumner et je suis à fond dans American Vampire en ce moment saga pour laquelle j'ai un gros faible même si Bloodsilver tient largement la route et ses promesses!
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Ados sous contrôle

Ados sous contrôle est une magnifique histoire fantastique, le fait d'être dans un point de vue interne nous plonge vraiment dans un autre univers, l'univers de l'histoire, son langage, ses pensées...

De plus c'est un livre facile a lire, qui nous renseigne de la manière de faire des camps des états unis, ce qui pourrait vraiment se passer et qui s'est déjà passé, car je pense que beaucoup d'entreprise on déjà fait comme Protech des choses en douce pour après les renier , un très bon moyen de nous faire passer des informations tout en le faisant indirectement et de manière palpitante, je vous conseille vivement ce livre vous ne serez pas déçu.
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Ciel, 1.0 : L'hiver des machines

Tomi avait décidé de réunir pour Noël sa famille éclatée aux quatre coins de la planète. Mais c'est aussi le moment que choisit CIEL, la machine qui gère les ressources du monde pour prendre en main le devenir de la planète.



A la stupeur des humains, les machines se retournent contre eux et les obligent à se regrouper. Nous suivons cinq trajectoires différentes : Tomi le grand-père qui vit dans la montagne en partielle autonomie, son fils Peter, militaire qui tente de rejoindre ses supérieurs, sa belle-fille Sarah une militante environnementale, et leurs deux enfants.



Les différentes voix alternent et décrivent toutes une situation catastrophique pour l'homme. Que veut la machine ? Reste-t-il un espoir ?



Un roman de science-fiction où le personnage principal reste la machine, CIEL, qui périodiquement effectue des diagnostiques de la planète et prend les mesures qui s'imposent.



Les situations à travers le monde sont variées et chacun tente, à sa manière, de trouver une solution pour survivre. L'aventure est au coeur du récit ce qui permet de lier réflexions écologiques et plaisir de la lecture.



Un premier tome qui ne se contente pas de camper les personnages mais nous offre un vrai récit où chaque personnage évolue au fil des pages. Intéressant et d'actualité !
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Faerie Hackers

Ce roman a su me séduire, et par bien des aspects:



- Des personnages au top.

Lil, fey révolutionnaire (pétroleuse, qu'il dit le Capitaine), exilée à la Surface, mais qui ne s'en porte pas plus mal, drôle, cynique, provoc, sexy (oui quand même), rudement efficace

Lartagne, le capitaine de la garde, un peu l'inverse, sauf qu'il est sexy aussi (même si me l'imaginer en moustache, pour moi, c'est niet), qui va bien devoir s'adapter

Obrasian, presque dragon, chef d'une espèce de service secret Faërien, qui a un humour semblable a la fey.



- Une monde bien imaginé et agencé.

La Surface, c'est notre monde, rien de spécial, au départ. Faërie, c'est le pays des contes de fée, du moins ça en a l'air. La magie est la Couleur, et le lien qu'à fait l'auteur entre les 2 mondes et cette magie est très original et réussi.



- le style

Pointu, percutant, travaillé, et en même temps super cash et qui décrit des faits parfois trash. De l'humour aussi.



- l'histoire

Allez, avouez, un roman policier entre Faërie et notre monde, ça intrigue. Et la le lien entre les 2 mondes permet une histoire détonante, pleine d'action et de références historiques



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Frankenstein 1918

Une idée très intéressante que ce Frankenstein revisité à l'aune du 200e anniversaire de la sortie de la "version originale", et du 100e anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale.

L'uchronie est plutôt bien pensée, avec un point de bascule situé en 1917, lorsque les Américains décident de ne pas venir et que les Allemands, libérés du front de l'est par la révolution russe, lancent une offensive victorieuse sur le front de l'ouest provoquant l'invasion de tout le nord de la France excepté Paris, assiégée (ce qui nous fait un curieux melting pot entre la situation de 1870 et celle de 1940).

Ce choix dénote une bonne connaissance du double-conflit mondial et une excellente documentation de la part de l'auteur, qui en profite pour se livrer à une belle réflexion philosophique sur l'immortalité et sur la guerre totale.

L'esprit du roman de Mary Shelley est bien reproduit, avec une narration épistolaire respectant les codes du genre à l'époque, c'est-à-dire assez lyrique et emphatique, mais ce ne fut pas pour me déplaire. D'ailleurs, Johan Héliot a un très joli style.

J'ai eu cependant un peu de mal à rentrer dedans, et j'ai été gêné par endroits par une intrigue et/ou une construction parfois un tantinet embrouillées, même si l'auteur retombait toujours sur ses pattes.

Une invraisemblance aussi à la fin quand le héros est capable de retranscrire parfaitement de mémoire ce qu'on lui a dit en français alors que de son propre aveu, il ne comprenait pas cette langue.

Enfin, et là il s'agit plus d'un message pour l'éditeur : la version numérique (légale, bien sûr) que j'ai lue est tronquée d'une ou plusieurs pages vers la fin, je ne sais pas combien exactement, mais ça ne "s'emboîte pas."

Ça ne m'a pas empêché de raccrocher les branches, mais c'est quand même fâcheux.
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Grand Siècle, livre 3 : La conquête de la sphère

En conclusion, bien que j’ai un peu moins aimé ce dernier tome pour les raisons suivantes (fin rapide, ellipses temporelles, etc...), Grand Siècle de Johan Héliot reste une excellente trilogie pour laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. La plume agréable et fluide de l’auteur, son inventivité et son originalité pour la construction de l’univers ainsi que sa documentation pour donner de la crédibilité à ses personnages et au contexte historique font que je vais probablement m’intéresser de près à ses autres publications, notamment Reconquérants ou La trilogie de la Lune sortie récemment en intégral.



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Françatome : Aujourd'hui l'atome, demain l'es..

Une bonne uchronie, autour d'une question intéressante : les dangers de la course à maîtrise de la puissance nucléaire. Retour dans les années 60, autour du thème de la conquête spatiale, on a un peu l'impression d'être dans le jeu vidéo Fallout pour l'ambiance.

Un roman très "français", loin de la sf américaine où l'action est plus présente et où les personnages sont plus charismatiques.
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Les Substituts, tome 1

Alors que nous croulons depuis des mois sous les dystopies, je ne pensais pas avoir de nouveau envie de me plonger dans ce genre trop exploité. Or la couverture des "Substituts" m'a interpellée.



Bon, soyons francs, rien de bien nouveau sous le soleil ou du moins sur le papier : une héroïne malgré elle, un monde mystérieux à la hiérarchie poussée à l'extrême, des lois qui sont sur le point de voler en éclat. Oui, au premier abord, rien pour retenir mon attention au-delà d'une rapide lecture. Sauf que la magie a opéré pour moi. Je me suis attachée à Tya et, comme elle, j'ai eu envie de comprendre et de secouer ce monde si rigide.



L'écriture qui évolue en même temps que l'héroïne est sympathique, les rebondissements au rendez-vous, l'action présente. Bref, un roman efficace. Bien que l'idée d'une dictature qui enferme une partie de la population dans l'ignorance ne soit pas très originale, l'auteur parvient à nous emmener dans son univers.



J'avoue attendre la suite avec impatience et curiosité. En croisant les doigts pour ne pas être déçue.

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La Trilogie de la Lune, tome 1 : La Lune se..

J'ai beaucoup apprécié ce roman steampunk, très bien mené, original avec des personnages historiques hauts en couleurs. Peut-être y a-t-il par moment quelques longueurs, ou le récit n'est-il pas aussi haletant qu'il pourrait l'être. C'est ce qui l'empêche d'être un véritable coup de cœur mais il a le mérite d'être un pur roman steampunk made in France, avec Jules Verne et Louis Napoléon Bonaparte en personnages principaux. Même s'il ne décroche pas la Lune (désolé pour la blague pourrie), il mène le récit sur un rythme soutenu, sans fausse note, alliant même avec brio poésie et action. Un incontournable de la catégorie !
Lien : http://ylgana.blogspot.fr/20..
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Bloodsilver

Wayne Barrow (autrement dit messieurs Heliot et Mauméjean) nous rejoue la conquête de l'Ouest américain à l'ombre des vampires.

Toute l'histoire du peuplement de ce qui deviendra les Etats-Unis est en effet remise au goût du jour depuis l'arrivée en 1691 d'un navire chargé de vampires sur les côtes américaines. Va alors commencer tout un périple pour le convoi de buveurs de sang qui va grossir au fil des ans, s'emparant des stocks d'argent, métal si dangereux pour leur santé, et se faisant accepter par le commun des mortels et notamment le gouvernement qui finit par leur attribuer des terres, le livre s'achevant en 1917.

Chacun des chapitres rapporte un épisode de cette progression vers "une intégration" et le lecteur se trouve souvent aux côtés des chasseurs qui luttent pour mettre un terme à cette famille sanguinaire qui n'a rien d'humain.

On croise ainsi notamment au gré des épisodes Cotton Mather, Samuel Clemens / Mark Twain, les frères Dalton, Doc Holliday, Sarah Winchester... et bien d'autres personnages réels, plus ou moins célèbres.

Les deux auteurs m'ont bluffé par cette relecture de l'histoire à la riche documentation (ce qui n'est guère étonnant tant ils s'attachent toujours au moindre détail), agrémentée d'une carte en début d'ouvrage, qui permet de situer tous les lieux de l'action, et d'une chronologie pour conclure et rappeler chaque événement majeur.

Je leur tire mon Stetson.
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