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Citations de Johanna Lindsey (125)


Les esclaves les moins chers servaient aux travaux manuels. Pour une jolie femme, c'était différent. Elle devenait une concubine et rien d'autre, et son prix était à la discrétion de l'acheteur. La première fois, Jeanne avait été vendue cinq cents piastres, alors qu'elle était encore vierge. Mais les prix pouvaient atteindre des sommes plus élevées pour de rares beautés.
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On ne marchandait jamais les esclaves le premier jour de leur arrivée du fait de leur état.
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Elle était fière de sa beauté, de sa chevelure d'or foncé et de ses yeux bleus tant prisés ici. Elle savait qu'avec une pose aguichante et quelques regards sensuels elle pouvait enflammer le désir des acheteurs et faire monter les enchères. Elle savait aussi que plus elle coûterait cher à son nouveau maître plus il serait fier de la posséder et mieux elle serait traitée.
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La colère sera ta meilleure défense dans toute situation délicate.
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A part les nombreuses favorites, les autres femmes, bien qu'attirant de temps à autre le regard du maître, passaient leur vie dans l'ennui et l'oisiveté et leurs nuits seules.
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- Vous pouvez accepter votre nouvelle vie ou la refuser. Vous pouvez aller loin, lalla, si vous le voulez. Vous pouvez avoir la richesse, et une certaine liberté. Il faut seulement vous efforcer de devenir la favorite.
- Je ne me prostituerai pas ! Je préférerais être esclave et fille de cuisine !
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II était déjà assez triste qu'un homme soit autorisé à avoir quatre femmes s'il le souhaitait, mais le pire c'est qu'il pouvait également entretenir des concubines. Peut-être des centaines de femmes, pour un seul homme ! Ce qui était inconcevable pour un esprit européen. Elle ne comprenait pas comment les femmes pouvaient tolérer cela. Il ne fallait pas oublier qu'elles n'avaient pas le choix, car les concubines étaient des esclaves, capturées au cours de guerres, d'expéditions, d'actes de piraterie.
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Il aimait bien les rires des femmes, ayant été élevé dans un harem. Et, tout naturellement, il aimait les femmes. Il avait craint, en venant en Angleterre, que son seul regret fût de ne jamais avoir son harem. Le regret s'était estompé, avec toutes ces femmes de chambre à sa disposition, ces servantes habituées à être agréables au maître, mais il n'en regrettait pas moins la sensualité de l'Orient, où un homme réservait rarement ses hommages à une seule femme. Ici, les dames de qualité exigeaient une dévotion sans partage. C'était impensable, et cependant il s'était rangé à cette habitude occidentale.
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Un espion reste un espion, quel que soit le nom que tu lui donnes.
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Une fois qu'une femme entre dans un harem, elle est perdue pour le monde extérieur.
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"Trop fâchée pour frapper, elle entra en trombe dans sa chambre et le trouva réveillé, allongé sur son lit, l'air satisfait. Cette entrée en trombe le surprit cependant et, face à son air furieux, il décida de jouer la prudence.
Mains sur les hanches, elle s'arrêta face à lui.
- Espèce de salaud ! lança-t-elle. Si jamais vous recommencez vos manœuvres pour essayer encore de coucher avec moi, je vous tue ! Et je me fous des conséquences !
- Quelles manœuvres ?
- Faire semblant d'être saoul ! Hier soir, vous n'aviez pas trop bu. Vous ne vous saoulez jamais !
- Il me semble te l'avoir précisé, non ? répondit-il avec un sourire.
- Vous avez aussi dit que vous n'arriviez plus à trouver votre lit. Vous vous rappelez ?
- Danny, chérie, tu ne me laisses guère le choix, expliqua-t-il en riant. Je ne pouvais que profiter de la situation ! Et je ne regrette pas ces petits mensonges, car j'ai enfin pu goûter ta saveur. Le jeu en valait la chandelle.
- Vraiment ? fit-elle avant de lui assener un coup de poing."
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Après l’arrivée de Katie sur la Georgina, James avait laissé l’Oceanus les rattraper une première fois, et il s’était ensuivi une joute verbale qui avait rendu Anthony d’autant plus furieux que Boyd était hors de portée de ses poings. Katie ne s’était pas montrée sur le pont, ce qui était préférable. Les femmes avaient une fâcheuse tendance à s’apitoyer sur un visage tuméfié, et celui du jeune homme l’était bel et bien.
C’était peut-être ce qu’espérait Boyd, puisqu’il avait réclamé à cor et à cri de parler à la jeune fille. Celle-ci ignorait dans quel état il était, car il avait déjà dans sa cabine, passablement groggy, quand elle avait quitté l’Oceanus avec domestiques et bagages.
— Eh bien ? insista James.
— Je préfère attendre de ne plus avoir l’air d’un panda, grommela Anthony.
— Il ne t’a mis qu’un œil au beurre noir, pas les deux. Mais je dois reconnaître qu’il m’a surpris. C’est un boxeur de talent. Tu ne t’y attendais pas non plus, pas vrai ?
— Je ne l’ai jamais affronté sur le ring. À l’entendre, il ne demandait qu’à se mesurer à moi. Je regrette qu’il ne me l’ait pas dit plus tôt, au moins j’aurais su que l’expédier au tapis prendrait plus des deux minutes prévues.
— Tout bien réfléchi, cela n’aurait pas dû m’étonner, remarqua pensivement James. Au cours de ce combat mémorable avec ses frères, il a passé plus de temps à étudier mon style et ma technique qu’à me frapper. Tous les cinq étaient de très bons pugilistes, du reste. Ils m’ont infligé la troisième pire raclée de ma vie.
— C’est compréhensible, mon vieux, ils étaient cinq contre toi, et les Anderson ne sont pas des gringalets. Qui t’a flanqué les deux autres ?
— Toi, avec les grands frères, quand j’ai ramené notre nièce à la maison après m’être enfui avec elle.
— Tu te sentais tellement coupable que tu ne t’es pas vraiment défendu. Et la troisième ?
— C’était aux Antilles. Je m’étais mis à dos toute une taverne pleine de flibustiers.
— Tu avais encore perdu une bonne occasion de te taire, c’est ça ?
— Ils m’ont laissé pour mort et jeté dans le port. C’est le père de Gabrielle qui m’a repêché, avec son second. Je lui dois la vie. Une dette qu’il m’a rappelée cet été en venant me demander de parrainer les débuts de sa fille dans le monde.
— Je m’en souviens, maintenant, s’esclaffa Anthony. Tu me l’as raconté quand tu m’as expliqué pourquoi tu hébergeais la fille d’un pirate. Enfin, chaque fois, tu avais au moins trois adversaires contre toi. Tu ne t’es jamais trouvé dans un combat d’égal à égal. Nos joutes amicales ne comptent pas.
— Nous avons toujours eu la prudence d’arrêter avant d’être méconnaissables.
— Ça vaut mieux, si nous voulons vivre en paix avec nos épouses.
— Alors, quand vas-tu lui dire ? demanda de nouveau James, ravi de prendre son frère par surprise.
— N’insiste pas. Ce n’est pas un sujet qu’on peut aborder au débotté. Apprendre qu’elle n’est pas la fille de l’homme qu’elle a toujours considéré comme son père ne va pas lui faire plaisir.
— Il demeurera toujours celui qui l’a élevée, et elle n’aura aucune raison de moins l’aimer.
— Bien sûr, mais cela va tout de même lui faire un choc. Adeline et son mari lui ont menti, et comme ils sont morts tous les deux, elle n’aurait jamais su la vérité. Ce ne sont pas les Millard qui la lui auraient apprise.
— Lætitia Millard a admis qu’elle l’avait tout juste laissée entrer. Elle ne voulait pas de nous non plus, d’ailleurs.
Ils s’étaient rendus ensemble chez les Millard, mais la visite n’avait pas duré plus de dix minutes. Lætitia, qui était venue ouvrir elle-même, avait tenté de leur fermer la porte au nez, après quoi, elle avait catégoriquement refusé de les laisser voir sa mère.
Elle leur avait confirmé ce qu’elle avait écrit, que Katie était bien la fille naturelle d’Anthony, mais ils n’étaient pas disposés à croire sur parole cette harpie. Elle était devenue toute rouge en découvrant Anthony sur son perron, et n’avait même pas reconnu James.
— Qu’avez-vous donc contre ma famille ? s’était enquis ce dernier.
— Mais qui êtes-vous, monsieur ?
— Un Malory, un de ceux que vous semblez tant détester.
Elle avait alors appelé ses domestiques et leur avait ordonné de les jeter dehors. Cette tentative avait tourné court quand un valet de pied avait volé à l’autre bout du hall et que le majordome s’était enfui à toutes jambes.
Tandis qu’ils se dirigeaient vers l’escalier, elle les avait poursuivis en hurlant que sa mère était trop malade pour les recevoir. Sur ce point malheureusement, elle n’avait pas menti.
La chambre sentait le médicament, la chandelle et le renfermé. Les rideaux tirés ne laissaient filtrer aucune lumière, et la vieille dame allongée dans le lit paraissait plus morte que vive. Assise à son chevet, une femme de chambre tricotait, sans prêter plus d’attention à la malade qu’aux intrus.
— Ne la réveillez pas, siffla Lætitia. Ce refroidissement l’oblige à garder le lit depuis une semaine. Elle est trop faible pour lutter.
— Vous ne pensez pas qu’un peu d’air frais lui ferait du bien ? suggéra poliment James.
L’acariâtre vieille fille était sans doute très attachée à sa mère, mais elle était peu ouverte aux suggestions.
— L’air est trop frais à cette époque de l’année, trancha-t-elle.
— Mais pas la lumière, soupira la malade du fond de son lit.
— La pénombre vous aide à dormir, mère, plaida Lætitia, et vous avez besoin de repos.
— Je n’ai que trop dormi, et j’en ai assez de la fumée de ces bougies. S’il fait jour, ouvre les rideaux, j’aimerais bien voir mes visiteurs.
La vieille dame ne paraissait pas à l’article de la mort, même si elle était visiblement malade. Ils n’avaient de toute façon aucune intention de la fatiguer en la soumettant à un interrogatoire poussé. S’ils avaient pu se fier à la parole de Lætitia, il ne leur serait jamais venu à l’idée de la déranger, et obtenir confirmation ou non des allégations de sa fille ne serait pas bien long.
— Cela fait des années, lady Sophie, mais vous vous souvenez peut-être que j’étais le soupirant d’Adeline avant qu’elle quitte l’Angleterre, il y a plus de vingt ans, attaqua Anthony sans détour.
— Votre visage est de ceux qu’on n’oublie pas, sir Anthony. C’était donc cela que vous faisiez ?
— Je vous demande pardon ?
— Vous dites que vous courtisiez ma fille. Toute ma famille était pourtant persuadée que vos intentions n’avaient rien d’honorable, et que vous ne cherchiez qu’à vous amuser avec elle.
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À en juger par son expression, Milton le tenait pour responsable de cet état de fait, sans doute en raison des dettes qu’il avait laissées derrière lui. Ce dont Richard se moquait éperdument. Si ce vieux grigou ne voulait pas payer, il n’avait qu’à le renier.
— Eh bien, dit Richard, s’il n’y a rien à manger quand j’en aurai envie, je m’en accommoderai.
— Et où est ta future femme, ce matin ?
— Elle dort encore.
— Elle a sans doute l’habitude de faire la grasse matinée comme tous ces gens de Londres, commenta Milton avec dédain.
Il n’avait jamais aimé la haute société londonienne dont la plupart des membres étaient riches. Contrairement à lui.
— Pas du tout, répliqua Richard. Je crains d’être le seul responsable. Nous avons passé une nuit merveilleuse et mouvementée. Mais puis-je vous suggérer d’éviter ce ton hautain et méprisant en sa présence ? Après l’accueil dont vous l’avez gratifiée, elle hésite déjà à célébrer la cérémonie ici.
Milton marmonna quelque chose dans sa barbe. Richard préféra l’ignorer et s’engager sur un sujet neutre.
— Le majordome m’a informé que Charles devrait rentrer aujourd’hui. Est-ce exact ?
— Oui. Au moins, ton frère est digne de confiance, lui. S’il a dit qu’il serait là aujourd’hui, il le sera.
Richard ne releva pas l’insulte et se concentra sur son repas. Mais Milton ne le laissa pas manger en paix.
— Tu as oublié de mentionner cette armée que tu as amenée avec toi. Cantel m’en a informé.
Richard haussa un sourcil.
— C’est donc là que vous êtes allé hier soir ? Demander des comptes à votre laquais ?
— Le juge n’est pas mon laquais. Pourquoi m’avoir caché cette escorte ?
Richard éclata de rire.
— Vous êtes stupéfiant. Rien ne vous convient jamais, n’est-ce pas ? À vrai dire, nous ne voulions pas vous alarmer inutilement en débarquant ici avec tous ces gardes. C’est la raison pour laquelle nous les avons laissés au village. Et cette escorte n’est pas la mienne. Gerald Miller a tenu à la fournir à sa fille. Ces hommes pourraient nous être utiles pour réaménager la maison. Voulez-vous que nous les installions ici ?
— Qu’ils restent où ils sont, rétorqua sèchement Milton.
Richard faillit éclater de rire. Son père avait visiblement cru les prendre en flagrant délit de mensonge.
— Après le traitement que vous m’avez réservé, croyez-vous vraiment que le père de Julia l’aurait laissée venir ici sans protection ? Ces gardes sont là pour elle. Je n’en ai nul besoin. Vous et moi savons à quoi nous en tenir. Si je n’avais pas voulu l’épouser, vous pouvez être certain que je n’aurais jamais remis les pieds ici.
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- Hein ?
- Tu vois ! La réponse que j'attendais est : "Quel est le problème ?" ou "Qu'est-ce que la diction ?", voire "Ma diction me convient, je vous remercie".
- C'est exactement ce que je viens de dire, résumé en un seul mot.
La gouvernante se mit à rire.
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Je préfère épouser une femme qui me plaît vraiment plutôt qu'une de ces gamines prétentieuses qui passent l'essentiel de leur temps à se pomponner
devant la glace.
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Un joli minois ne suffit pas à faire une épouse idéale.
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Une jeune fille en quête d'un mari doit savoir surmonter sa torpeur.
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La beauté allait souvent de pair avec l'orgueil et la prétention.
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Ayant toujours pensé que l'on se mariait par amour, après s'être fréquenté un certain temps afin de se connaître, le jeune homme restait totalement hermétique aux évocations qu'on lui faisait de la beauté ou des titres de ces inconnues.
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Les voisins n'ont pas besoin d'invitations pour rendre des visites.
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