AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de John Fante (738)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Bandini

Apprécié Mon chien stupide, adoré Plein de vie, plus réservée sur Les routes de Los Angeles, du même auteur, récit de jeunesse pas encore aguerri et publié à titre posthume.



Avec Bandini, on retrouve Bandini, héros récurrent de Fante.

Ce qui est plaisant ? Une écriture qui va de soi, la sensation de participer à une conversation. Certes à sens unique. Une soirée où un pote se met à parler de lui et vous vous taisez, vous l’écoutez. Parce qu’il est aussi touchant, pas seulement agaçant. Parce qu’il peut-être drôle, parce qu’il est plein de sentiments qu’il fait partager, parce que vous voulez savoir où il veut en venir, ce qu’il va devenir. Fante écrit des romans à tendance autobiographique.



Bandini, ce roman, ne m’a pas exalté. Je l’ai trouvé en dessous de Plein de vie et de Mon chien stupide. Mais surtout Bandini y est prodigieusement énervant. Comme un ado chiant, par sa mauvaise foi, par son caractère. C’est en réalité un point positif puisque c’est un ado. Fante était sûrement quelqu’un plein de défauts et loin d’être parfait, mais qu’est-ce qu’il est attachant dans ses romans.

Alors au suivant !


Lien : https://chargedame.wordpress..
Commenter  J’apprécie          91
Demande à la poussière

Roman autobiographe "Demande à la poussière" nous fait vivre les débuts littéraires, les débuts amoureux du jeune Arturo Bandini / John Fante.

Dans l'Amérique des années 30, trouver sa place n'est pas chose facile. Sortir de la pauvreté, faire reconnaitre son talent, en vivre, tomber amoureux de la - mauvaise - femme sont le quotidien du héros.

On sent la poussière, l'odeur des chambres miteuses, l'alcool, la drogue, l'espoir, le désespoir, l'errance.

A la fois témoignage et roman d'apprentissage, "Demande à la poussière" me donnera envie de lire à nouveau John Fante.
Commenter  J’apprécie          110
Mon chien stupide

Une histoire sympa et marrante même si sous le comique ont sent poindre tout un tas de sujet beaucoup plus grave et désarmant. Le style de l'auteur est très agréable à lire, cependant l'histoire tourne un peu en rond et on sent que la fin a dû être dur à écrire (panne d'inspiration) ?

Un livre sympa, qui se lit vite.
Commenter  J’apprécie          10
Mon chien stupide

C'est l'histoire d'un quinqua en crise...

Artistique (écrivain en panne d'inspiration), financière (côté contrats, c'est le néant absolu), familial (ses 4 gosses ingrats vivent à ses crochets), conjugale (sa femme a les épaules larges mais est saturée des états d'âme de Monsieur).



Au milieu de tout ça, arrive un chien.

Un très gros. Japonais ou nordique, l'affaire n'est pas claire.

Une chose est sûre, il est obsédé du zobino avec un net penchant pour les mâles.



Après quelques scènes fameuses, l'effet s'essouffle assez vite...
Commenter  J’apprécie          40
Mon chien stupide

Je m'attendais à un livre drôle, pas à un livre fade.

A part quelques traits d'humour assez percutants je n'ai trouvé à ce livre que peu d'intérêt. L'histoire est banale, une famille américaine fatiguée dont les enfants quittent peu à peu le nid, le tout parsemé bien-sûr de quelques sentiments mitigés de part et d'autre, bref, une famille...

La seule originalité c'est l'arrivée de ce chien énorme, apathique et visiblement homosexuel.



Est-ce l'homosexualité du chien qui devait faire le comique du livre ? Si oui, ça m'est passé au-dessus de la tête J'ai trouvé ça plutôt lourd, une blague de beauf au mieux, et de fait vulgaire, car la grossièreté si elle n'est pas drôle tombe facilement dans le vulgaire.

Dans ce genre, Bukowski est bien meilleur.



Peut-être l'humour se faisait-il mieux sentir dans la version originale ?

J'essaierai peut-être de le relire en anglais. Il est court et se lit vite, mais la traduction française est pour moi une déception.
Commenter  J’apprécie          41
Demande à la poussière

J'avais découvert l'auteur avec Mon chien stupide, j'avais été enchanté de cette première rencontre.

J'ai donc mis de côté d'autres ouvrages de Fante, et je me suis lancé dans ce tome, au titre énigmatique.

J'ai adoré le style, l'écriture est incisive, un régal.

Petit bémol pour le côté je veux / je veux pas du personnage, et cette recherche de la complexité, à certains moments le côté torturé du bulbe m'a un brin lassé...

Cela ne freine en rien mon envie de poursuivre la lecture des autres livres de John Fante
Commenter  J’apprécie          40
Demande à la poussière

Lu l'année dernière. Je découvrais enfin l'univers John Fante. Un roman que j'avais avalé quasiment d'une traite, grâce à son rythme soutenu et une certaine fulgurance dans le style.

Arturo Bandini, l' "anti-héros" de l'auteur, aurait donné à Henry Charles Bukowski l'envie de devenir écrivain. Ce récit nous plonger au coeur des passions humaines, intimes et universelles, de ses multiples contradictions, de leur cruauté et leur crudité (sans que le verbe ne soit jamais vulgaire chez John Fante). Bref, une urgence de vivre, malgré la désespérance et les bonheurs fugaces, malgré le racisme ordinaire et les amours contrariés...

Commenter  J’apprécie          10
Demande à la poussière

Un instantané du Los Angeles des années 30 : chaleur étouffante, hôtels délabrés, cafés bon marché. Arturo Bandini, fils d'immigrés italien, se rêve écrivain célèbre et fougueux casanova ; dans la réalité, il est incapable de répondre aux avances des femmes, et personne n'a très envie de lire la seule nouvelle qu'il est parvenu à faire publier.



Les choses vont changer, cependant, notamment par le biais de sa rencontre avec Camilla, une fascinante serveuse d'origine mexicaine. Ce personnage féminin est, incontestablement, une des grandes richesses de ce roman qui en compte de nombreuses : envoûtante, terriblement vivante, Camilla fascine autant le lecteur qu'elle obsède Arturo. De la même façon, la chaleur de la ville imprègne le récit, s'impose implacablement, au même titre que la misère, que l'hôtel poussiéreux, que les nuits humides où errent des prostituées trop maquillées, trop jeunes, à peine extirpées de leur campagne natale.



Une fascinante œuvre littéraire, au style terriblement moderne.
Commenter  J’apprécie          110
L'orgie

J'ai laissé un peu de côté Arturo Bandini pour rencontrer cette fois Dominic Molise, nouvel alter ego de John Fante, dans lequel j'ai retrouvé ce que j'avais davantage apprécié dans Bandini.



De l'auto-dérision, beaucoup d'auto-dérision pour conter une vie de misères, de la fin de l'enfance à la fin de l'adolescence, en deux nouvelles qui s'intéressent d'abord à la chute du père, ensuite à l'échappée du fils, mettant toutes deux en évidence la dureté du quotidien, l'importance de croire en quelque chose, ou en quelqu'un, pour la supporter, quitte à tomber de haut lorsque ce quelque chose ou ce quelqu'un nous déçoit. Dominic, en grandissant, fera en effet les frais de ses rêves et de ses illusions, au moins un temps.



C'est âpre et cru comme j'apprécie, ce n'est pas pour autant dénué d'une certaine poésie, des corps, des rudesses, des spiritualités, alors que le protagoniste se cherche dans un monde qui ne lui fait pas de cadeau.



Une lecture qui me réconcilie un peu avec l'auteur. Je suis maintenant prête à terminer la série Bandini : Rêves de Bunker Hill est le prochain sur ma liste à lire.
Commenter  J’apprécie          220
Bandini

"Bandini" de John Fante est un uppercut littéraire, un récit sans fioritures qui plonge dans la vie crue et souvent désespérée d'Arturo Bandini, avatar de Fante lui-même, dans une ville enneigée où le rêve américain semble être une blague de mauvais goût. Entre un père qui a baissé les bras et une mère dont la foi semble aussi inébranlable que déconnectée de leur réalité amère, Bandini attend un printemps symbolique, porteur de changements et d'espoir.



Le livre décape le vernis du mythe américain, montrant une famille et une communauté accrochées à des promesses qui ne se concrétiseront probablement jamais. Fante, avec une prose tranchante, dévoile les absurdités d'une société où la lutte pour l'accomplissement personnel devient un spectacle à la fois tragique et comique.



Ce qui rend "Bandini" particulièrement percutant, c'est l'honnêteté brutale de Fante. Il n'y a pas de place pour l'autocomplaisance ici. Fante transforme le quotidien en art, mettant en lumière la beauté et la tragédie de l'existence sans jamais tomber dans le pathos. Chaque phrase porte un coup, chaque mot compte, démontrant la maîtrise de Fante du langage comme outil de dissection sociale.



En bref, "Bandini" n'est pas juste une histoire de survie dans une Amérique qui semble avoir oublié comment rêver ; c'est une étude de caractère impitoyable, une exploration de la complexité humaine. Fante ne se contente pas de raconter une histoire, il livre une critique sociale cinglante enveloppée dans une narration qui frappe fort et juste.



Avec cette œuvre, Fante prouve qu'il est non seulement un conteur hors pair mais aussi un observateur aigu de la condition humaine, faisant de "Bandini" un incontournable pour quiconque cherche dans la littérature une résonance avec les luttes, les espoirs et les désillusions de la vie réelle.
Commenter  J’apprécie          10
Mon chien stupide

John Fante est l’auteur de romans, nouvelles et scénarios, né à Denver dans le Colorado en 1909 et mort en 1983 en Californie. Mon chien stupide a été édité à titre posthume.

Comme pour tous ses autres romans, pour ce Chien Stupide, il semble que John Fante se soit beaucoup inspiré, de sa propre vie. Son avatar ici, le scénariste Molise et sa famille, une épouse dévouée, mais souvent en colère et quatre rejetons, plus ou moins jeunes adultes voient leur vie bouleversée par l’inexplicable présence dans leur jardin d’un Akita (gros chien pas nécessairement sympathique), que sa femme prend d’abord, avec un sang-froid bien suggéré … pour un ours. J’ai rarement autant ri en ouvrant un roman : il nous transporte san prévenir dans un univers digne de celui des Marx Brothers. Mais… derrière les situations cocasses et les réactions imprévisibles qu’elles entraînent, s’imposent peu à peu le point de vue et la langue du narrateur : lucide et désabusé, il utilise l’humour comme arme de son auto-dérision. Parce que, si le fameux chien, prénommé Stupide et qui bien sûr ne l’est pas, bouleverse le quotidien de la famille, très vite c’est le dysfonctionnement de celle-ci et de celui de chacun de ses membres que le récit évoque dans une langue familière qui s’inscrit délibérément dans la voie ouverte par Céline. La fin du roman ramène le lecteur dans un épisode irrésistible où le cocasse délirant ne masque pas vraiment les fragilités du narrateur.

C’est drôle, facile à lire et insidieusement pessimiste.

Commenter  J’apprécie          50
Demande à la poussière

Lecture de confinement recommandée par un mec hétéro dont c'était le livre préféré. Très misogyne, même raciste par moments. On dirait du Calaferte mais version cheap.



Je n'ai pas aimé grand-chose si ce n'est les descriptions de paysages et l'ambiance lourde qui étaient, il faut l'avouer, sacrément stylées. Le cadre spatio-temporel est assez fou aussi. D'un point de vue historique, c'est satisfaisant.
Commenter  J’apprécie          01
Demande à la poussière



Lecture ou relecture d'un livre que j'ai sans doute lu il y a longtemps mais dont je n'ai gardé aucun souvenir. Mais comment un tel livre n'a t-il pu laisser aucune trace dans ma mémoire ? Un moment d'égarement...

Arturo Bandini, jeune écrivain d'une vingtaine d'années, fils d'émigrés italiens installés au Colorado, vient d'échouer, à la fin des années trente, après la grande dépression, dans un hôtel sordide de Bunker Hill, quartier du centre ville de Los Angeles. Il a publié une de ses nouvelles dans un magazine et se nourrit d'un stock d'oranges acheté avec son maigre pécule.

Désoeuvré, en panne d'inspiration, il déambule dans la ville, côtoie les laissés-pour-compte du rêve américain, oscillant, entre des moments d'exaltation liée à l'assurance qu'il a de devenir un grand écrivain et de réussir sa vie, et des phases de découragement, de lassitude et de colère, teintées de spiritualité. Il rêve sa vie et ment à sa mère à qui il envoie quelques dollars.

Crève-la-faim, englué dans une misère noire, il vient s'offrir un infect café au lait avec ses derniers cents et tombe raide dingue de Camilla, la serveuse mexicaine. On ne peut pas vraiment parler d'amour entre ces deux êtres.

C'est plutôt une histoire incandescente d'attirance, de répulsion et de possession. Obsédé par les mauvaises chaussures à lacets de la fille, il fantasme sur son physique mais ne parvient pas à aller au bout de son désir. Elle en aime un autre et s'enfonce tragiquement dans le désespoir.

Arturo rencontre une autre femme, qui lui inspirera un livre, mais qui est encore plus tordue et mal en point que Camilla.

Il ne se passe donc pas grand chose dans ce livre, et pourtant un souffle le traverse de part en part. John Fante raconte des petits évènements avec un ton sec, détaché, ironique. Le style est direct, à l'os, sans fioritures, sans une once de gras. Celui qui deviendra plus tard scénariste sur les plateaux de Hollywood, compose des scènes visuelles, picturales, quasi hallucinatoires pour certaines, comme celle du tremblement de terre. Les images se détachent, prennent vie sur le papier, la silhouette de Camilla se dévoilant dans toute sa crudité.

Que penser des deux personnages féminins, plus déglingués l'un que l'autre, et de la violence contenue d'Arturo à leur endroit ? Etait-ce le sort des femmes à cette époque ?

Méconnu aux Etats-Unis, John Fante a néanmoins inspiré les écrivains de la Beat Generation, et plus tard Charles Bukowski.
Commenter  J’apprécie          5411
Demande à la poussière

Belle claque sur mon museau d'humain-animal!



Une lucidité de vieillard accompagnée d'une ferveur et sensibilité juvéniles, voici Fante!

Ce bouquin se lit avec une facilité inquiétante: il n'y a que les grands auteurs qui arrivent à cette performance. Bukowski qui puise pas mal de son art poétique dans les écrits de Fante, a toutefois une autre sensibilité (rude, virile).

le narratateur de Fante (l'attachant Arturo Bandini) est d'une pâte plus douce. c'est de cette façon qu'il arrive a vous conduire dans des endroits de désolation et d'expérimenter la tragédie humaine, sans vous forcer, en vous attirant de manière imperceptible.

ça fait mal, ça bouleverse,ça fait du bien: qu'attend'on d'un bon livre?
Commenter  J’apprécie          40
La route de Los Angeles

Je n’ai généralement pas pour habitude, à la fin d’une lecture, d’aller zieuter à droite et à gauche les avis d’autres lecteurs ; préférant de loin m’épargner toute influence extérieure afin de ne pas parasiter mon jugement.

Mais dans le cas de « La route de Los Angeles » de John Fante, plus je m’enfonçais dans la lecture, plus je me délectais du caractère outrancier et pathétique d’Arturo Bandini - l’alter ego de Fante. En effet, comme je m’en doutais la « team premier degré » ne manque pas de condamner ce livre pour la violence, la misogynie et la prétention crasse de son personnage principal. Alors qu’il est évident qu’il n’y a aucune apologie dans ses traits de caractère grossis à l’extrême. Mais plutôt une manière de se délecter de sa stupidité tout en soulignant la dureté du statut d’immigré prolétaire. On est dans une satire sociale qui lorgne vers le grotesque.



J’ignore tout ou presque de la biographie de John Fante, mais on peut deviner que comme tout immigrés italiens, il a reçu une éducation religieuse stricte. Un carcan moral étouffant qui explose sous sa plume, par la création de son alter ego libertaire et anticlérical : Arturo Bandini, personnage dont l’atrophie de l’Ego suinte au fil des pages. Son rêve de devenir écrivain se confrontant à la réalité de son statut de prolétaire, des critiques de ses bigottes de mère et de sœur, et de son talent réel. Arturo, pour faire oublier son statut social, lit énormément, se créer un vernis intellectuel en énonçant des concepts philosophiques qu’il ne comprend pas à la face de ses semblables ; pensant les subjuguer, mais ne récoltant en retour que des moqueries. L’aspect le plus pathétique de sa personnalité réside dans son rapport aux femmes. Érotomane collectionnant les modèles sur papier glacé, s’imaginant des rapports intimes avec chacune d’elles. Tout chez Arturo n’est que fantasme et illusion. N’ayant aucun contrôle sur sa vie, il s’imagine en pourfendeur de crabes et de fourmis, pensant avoir, le temps d’un massacre, accédé à l’immortalité dans leurs brèves existences.



Grotesque, grandiloquent et drôle. C’est ce que je retiens de ma première incursion dans l’univers de John Fante. En espérant retrouver Arturo Bandini dans un avenir proche.
Commenter  J’apprécie          60
Demande à la poussière

C'est dans ses moments tragiques que tout nous semble plus beau avec Arturo Bandini... J'ai aimé la poésie qu'il met dans les mots, lorsqu'il regarde "sa" Camilla Lopez ivre et nauséabonde s'éloigner de sa chambre après une soirée de cuite. De la poésie pour décrire les plaisirs de l'instant à la perdition, la beauté déchue d'une femme face au cœur fragile d'un homme.
Commenter  J’apprécie          00
Demande à la poussière

"Dirt In The Ground" - Tom Waits



What does it matter, a dream of love

Or a dream of lies

We're all gonna be in the same place

When we die

Your spirit don't leave knowing

Your face or your name

And the wind through your bones

Is all that remains

And we're all gonna be

We're all gonna be

Just dirt in the ground



The quill from a buzzard

The blood writes the word

I want to know am I the sky

Or a bird

'Cause hell is boiling over

And heaven is full

We're chained to the world

And we all gotta pull

And we're all gonna be

Just dirt in the ground



Now the killer was smiling

With nerves made of stone

He climbed the stairs

And the gallows groaned

And the people's hearts were pounding

They were throbbing, they were red

As he swung out ofver the crowd

I heard the hangman said

We're all gonna be

Just dirt in the ground



Now Cain slew Abel

He killed him with a stone

The sky cracked open

And the thunder groaned

Along a river of flesh

Can these dry bones live?

Ask a king or a beggar

And the answer they'll give

Is we're all gonna be

Yea yeah

We're all gonna be just

Dirt in the ground



Ne lisez pas John Fante, laissez le moi, je m'en occupe.



Aujourd'hui, je me suis fait un ami. Ce n'est pas fréquent. Il s'appelle Arturo Bandini.



Et pour citer Lama:

"J'ai essayé à cent reprises

De vous parler de mon ami

Mais comment vous parler d'une église

Dont l'accès vous est interdit."



Contentez vous de ce merveilleux titre "Demande à la poussière" et laissez moi mon ami.



Une confirmation si nécessaire ; Charles Bukowski est un p... de grand écrivain.



Mais ne lisez pas John Fante, laissez le moi, je m'en occupe.



Je le tiens mon "five star" du mois de janvier.
Commenter  J’apprécie          142
Mon chien stupide

Voilà déjà quarante années que John Fante est parti.

L'occasion pour Horus Fonck d'enfin commenter une de ces lectures réjouissante d'un immense auteur.

Son Chien Stupide est un bijoux d'humour et d'observation d'une vie de famille qui va son train californien.

Stupide arrive, et se révèle un obsédé sexuel de première, avec des préférences affectives curieuses et inattendues.

Stupide pourra-t-il remplacer les enfants qui s'en vont et combler un vide qui s'installe? Fante nous le dira dans une conclusion surprenante et émouvante.

Pas étonnant que Charles Bukowski considérait John Fante comme son maître et inspirateur!
Commenter  J’apprécie          798
Mon chien stupide

Ce livre m'avait été conseillé, et il ne correspond pas à ce que je m'imaginais! L'histoire ne tourne pas autour du chien, mais d'une famille qui part en vrille.

C'est enlevé, sans longueur, ma première lecture de cet auteur, je suis ravi de cette découverte.

Je vais ajouter d'autres titres de l'auteur dans ma liste
Commenter  J’apprécie          143
Mon chien stupide

Stupide, c'est le nom du chien que Henry, américain fauché originaire d'Italie, a trouvé, un soir, dans son jardin. Lui et sa femme ne veulent surtout pas le garder. Ils le garderont.

Et nous verrons vivre cette famille un peu déjantée, dont les trois enfants, jeunes adultes, contrarient, chacun à sa façon, les rêves parentaux.

Henry écrit plus ou moins de scénarios de films. Et peut-être aussi, plus ou moins, des romans à l'eau de rose. Plus sûrement, il pointe au chômage. Ses relations avec les autres, et notamment avec sa femme, ne sont que des scènes de tension, puis de réconciliation. Tout cela tangue fortement.

Le chien - aux moeurs étranges - en plus des querelles familiales, provoquera des difficultés avec un peu tout le monde: les voisins, les passants,...

Et la vie d'Henry deviendra une impasse.

Court roman typiquement américain, assez spirituel, Mon chien Stupide est une curiosité qu'il faut connaître. Tout n'y est pas que finesse, à beaucoup près, mais bon, c'est une Amérique décadente que nous retrouvons là: sujet tant de fois traité dans ce type de roman, ou le cynisme s'ajoute à l'absurde, à la fuite en avant, à l'échec. Echecs professionnel, familial, économique.

Si l'on ne s'offusque pas de certains détails scabreux (étaient-ils bien utiles?), on passera quand même un bon moment.

Commenter  J’apprécie          90




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Fante Voir plus

Quiz Voir plus

"Demande à la poussière" de John Fante

En quelle année a été publié le livre de John Fante aux USA ?

1935
1939
1945
1951

15 questions
140 lecteurs ont répondu
Thème : Demande à la poussière de John FanteCréer un quiz sur cet auteur

{* *}