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Critiques de Joël Callède (182)
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Tatanka, tome 4 : Infiltration

Ce quatrième et avant-dernier (c’est certain cette fois-ci) tome poursuit l’évolution de ce mystérieux virus qui semble finalement échapper au contrôle des autorités. Joël Callède ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit" et "Enchaînés") et Gaël Séjourné poursuivent cette série à mi-chemin entre un scénario d’épidémie classique, genre ‘Outbreak’ (‘Alerte’), et un film plus fantastique, genre ‘Alien’, avec des mutations de virus de plus en plus effrayantes.



Si le virus prend ici une forme ectoplasmique inquiétante qui permet de terminer l’album sur un nouveau cliff-hanger très efficace, ce quatrième volet s’avère égalemùent légèrement plus explicatif que les précédents. L’origine du virus s’avère ainsi bien plus ancienne, comme semble l’indiquer une piste vietnamienne assez intéressante. Si l’auteur lève légèrement le voile sur les origines du virus, la construction de ce tome s’avère identique aux précédents, avec des scientifiques et des militaires qui continuent de jouer un rôle prépondérant dans ce thriller bactériologique et une organisation d’activistes contre la vivisection (Tatanka), qui fut la première à découvrir les agissements suspects du gouvernement et se lance maintenant sur la piste d’un élevage fantôme qui marque un nouveau tournant au sein de cette saga.



La mise en images très lisible et quasi cinématographique de Gaël Séjourné (dessin), rehaussée par la colorisation de Jean Verney, s’avère à nouveau irréprochable.



Vivement la conclusion !
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Tatanka, tome 3 : Mutation

Troisième et avant-dernier tome de cette série construite sur base d’un scénario d’épidémie classique, genre ‘Outbreak’ (‘Alerte’), et qui vire lentement vers le fantastique, avec des mutations de virus qui font de plus en plus penser à ‘Alien’.



Suite à une fuite dans la presse, le gouvernement ne parvient plus à dissimuler l’existence et la propagation de ce mystérieux virus qui semble lentement échapper au contrôle des autorités. Les scientifiques et les militaires prennent d’ailleurs les avant-postes dans ce thriller bactériologique, tandis que l’organisation d’activistes contre la vivisection (Tatanka), qui fut la première à découvrir les agissements suspects du gouvernement, se retrouve un peu à l’arrière plan de l’histoire suite au coup monté dont ils sont les victimes.



Si le sujet a déjà été traité à plusieurs reprises (dont récemment de manière brillante dans "Manhole"), il est abordé de manière réaliste par Joël Callède ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit" et "Enchaînés") et mis en image de façon irréprochable, très lisible et quasi cinématographique par le duo Gaël Séjourné (dessin) et Jean Verney (colorisation).



Abordant des thèmes tels que vivisection, l’homosexualité (avec un clin d’œil vers le film ‘Brokeback Mountain’ au passage) et l’euthanasie, les auteurs dosent habilement le suspens de ce récit, qu’ils devraient conclure dans le tome suivant.

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Tatanka, Tome 2 : Contamination

Depuis le film ‘Danse avec les loups’, tout le monde sait que Tatanka signifie bison en sioux. Mais Tantanka est aussi le nom d’une organisation d’activistes contre la vivisection qui suspecte l’armée de dissimuler l’apparition d’un nouveau virus foudroyant. Une organisation qui, dans ce deuxième tome, va être victime d’un coup monté afin de tenter d’étouffer cette histoire de virus.



Côté scénario cela reste très proche d’un scénario d’épidémie classique, genre ‘Outbreak’ (‘Alerte’), même si l’on a l’impression que l’histoire pourrait virer vers le fantastique grâce aux mutations du virus.



Ce deuxième tome développe beaucoup plus la psychologie des personnages principaux. Brian (journaliste au Chicago Tribune) qui commence à avoir honte de cette intrusion en tant qu’espion au sein du groupe et qui aimerait bien leur dévoiler la vérité. Les relations familiales entre Tyron et Geena sont également mises à jour.



Mais, la chose qui se développe le plus dans ce deuxième tome, ce n’est pas le caractère des personnages, mais bien ce mystérieux virus qui semble lentement échapper au contrôle des autorités, tout en mutant vers des formes étranges.



Joël Callède dose habilement le suspens dans ce nouveau thriller, plein d’action. Côté dessin (Gaël Séjourne), les personnages sont bien distincts et facilement reconnaissables, le cadrage quasi cinématographique et la mise en page très claire, ce qui rend l’album agréable à lire.
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Tatanka, tome 1 : Morsure

Le gouvernement essaye-t-il de dissimuler le fait qu’un nouveau virus mortel vient d’être découvert dans la nature ? Le contrôle de ce virus (qui fait penser à un mélange entre la maladie de la vache folle et Ebola) ne lui échappe-t-il pas ?



Si ce sujet a déjà été traité à plusieurs reprises, il est ici mis en image de façon irréprochable et quasi cinématographique ! Le suspens est au rendez-vous et petit à petit la tension d’un virus prêt à envahir la population se met à monter. Heureusement, un journaliste infiltré au sein d’une association de défense des animaux va peut-être pouvoir mettre au jour cette histoire que le gouvernement essaye d’étouffer.



Prévu en 4 tomes, ce premier tome de présentation est déjà très prenant et aborde un sujet relativement connu de façon réaliste avec une approche originale via une association de défense des animaux dont l’idéologie et les actes peuvent être discutés, mais dont les acteurs principaux sont intrigants et attachants dès le début.



Un bon début d’intrigue très haletant !

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Haute sécurité - Cycle 2, tome 2 : Les nouveaux..

Le duo des "Enchaînés", Joël Callède et Gihef, livre la conclusion de ce deuxième diptyque intitulé «Les Nouveaux Maîtres».



Alors que Reeves (le remplaçant du supérieur Skinner) et Le Duke (le nouveau caïd qui mène la danse parmi les prisonniers depuis le départ de ‘la bande des vieux’) se disputent les profits du marché noir à Templeton Bay, Aleks Wojda fait le tri dans ses sentiments amoureux. Mais c’est surtout le dénouement de l’intrigue concernant l’inexplicable vague de suicides au Temple qui constituait l’intérêt principal de ce second volet, et là, petite déception tout de même car les révélations télévisées finales semblent un peu faciles et plutôt expédiées, alors que le lecteur espérait sans doute assister à une investigation plus aboutie de la part d’Aleks Wojda et à un jeu de pistes plus prenant. Si cette fin d’enquête est un peu bâclée et que les choix affectifs du héros peuvent finalement décevoir, Callède parvient tout de même à prendre le lecteur à contre-pied en fin d’album, laissant entrevoir bien des possibilités lors du troisième cycle.



Sinon, au niveau de l’ambiance et du développement psychologique des personnages, ce thriller carcéral tient toutes ses promesses. Car, en marge de cette enquête qui fait office de fil rouge, c’est surtout l’évolution des personnages et de leur relation au fil des tomes qui constitue la véritable force de cette série, à l’image de nombreux feuilletons télévisés américains. L’influence de l’excellente série TV «OZ» au niveau du développement psychologique des acteurs et de l’ambiance carcérale demeure d’ailleurs évidente.



L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est bien rendue, tout comme l’angoisse de prisonniers constamment obligés de surveiller leurs arrières (dans tous les sens du terme) et l'évolution des différents rapports de force au sein du Temple. Le quotidien du pénitencier de Templeton Bay commence à peser sur le mental de ses occupants, comme en témoignent les problèmes relationnels, le désespoir ambiant, les crises de jalousie, les dépressions, la consommation de drogues et les nombreuses visites chez le psy.



Au niveau du graphisme, j’ai un peu de mal à m’imaginer la brave Dina Kathelyn en train de colorier des brutes tatouées de croix gammées, violant des braves pères de famille au fond de leurs cellules. Pour Gihef par contre, c’est tout le contraire, je crois qu’il s’amuse bien en restituant la dureté de l’univers carcéral. Au niveau de la couverture, je trouvais la précédente assez vilaine alors que celle-ci, entièrement dans la veine de celle du premier tome, est déjà beaucoup plus réussie. Sinon, au niveau des détails, je trouve que les textes des bulles sont parfois trop grands/imposants et je suis certains que de nombreux pinailleurs aimeraient bien qu’il s’intègrent un peu plus discrètement au sein du graphisme.



Et maintenant , j’attaque le troisième cycle !

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Haute sécurité - Cycle 2, tome 1  : Les nouveau..

Sept mois après la parution simultanée des deux premiers tomes de « Haute sécurité », le duo des « Enchaînés », Joël Callède et Gihef, livre la première partie d’un nouveau cycle de deux tomes.



A l’inverse des geôliers et des prisonniers, c’est avec grand plaisir que le lecteur réintègre «Le Temple», ce pénitencier haute sécurité du nord-ouest américain. Si le décor reste le même, suite aux événements du premier cycle, les auteurs ont du renouveler une partie du casting. Le supérieur Skinner a été mis à pied et remplacé par le gardien Reeves, tandis qu’une nouvelle hiérarchie s’est installée parmi les prisonniers depuis le départ de ‘la bande des vieux’. C’est maintenant un nouveau caïd, Le Duke, qui mène la danse à Templeton Bay (Oregon, USA).



L’auteur n’insert pas seulement une nouvelle galerie de personnages intéressants à cet univers réaliste, mais également une intrigue sur fond de suicides qui sert de vecteur au récit. Joël Callède profite en effet de ce huis clos carcéral pour mettre en place la première partie d’une nouvelle intrigue, qui trouvera son dénouement au prochain volume. C’est Aleks Wojda qui semble mener l’enquête concernant les suicides suspects de prisonniers modèles qui ne devaient purger que de courtes peines.



Mais, en marge de cette enquête, c’est surtout l’évolution des personnages et de leur relation au fil des tomes qui constitue la véritable force de cette série, à l’image de nombreux feuilletons télévisés américains. L’influence de l’excellente série TV «OZ» est d’ailleurs palpable au sein de ce tome qui continue de se concentrer sur le développement psychologique de ses acteurs. L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est bien rendue, tout comme l’angoisse de prisonniers constamment obligés de surveiller leurs arrières (dans tous les sens du terme) et l’évolution des différents rapports de force au sein du Temple. Au long terme, le pénitencier de Templeton Bay commence à peser sur le mental de ses occupants. Des personnes qui vivent peut-être en dehors de la société mais qui n’en restent pas moins humain : problèmes relationnels, désespoir, jalousie, dépressions, drogue, visites chez le psy en sont la preuve.



Si cette troisième couverture est pour ma part moins réussie, le travail de Gihef et la mise en couleur traditionnelle de Dina Kathelyn restent de qualité et permettent à la dureté de l’univers carcéral de déteindre sur le graphisme.



Me voilà donc définitivement prisonnier de cette série carcérale !
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Haute sécurité - Cycle 1, tome 2 : Les gardiens..

Suite et fin du premier cycle de cette série carcérale du duo des "Enchaînés", Joël Callède ("Dans la nuit", "Tatanka", "Comptine d'Halloween") et Gihef, qui propose ses deux premiers tomes simultanément.



Le premier tome avait déjà réussi à planter le décor de manière efficace, tout en permettant au lecteur de s’identifier à ce jeune geôlier faisant ses premiers pas dans ce pénitencier du nord-ouest américain et à insérer progressivement une intrigue sur fond de meurtres qui sert de vecteur à ce deuxième tome.



Malheureusement, si la conclusion de ce thriller en seulement deux tomes fait le bonheur des bédéphiles impatients, elle force également le scénariste à boucler son histoire de manière trop précipitée, à coups de grandes révélations sous forme de voix-off. Néanmoins, grâce à l’introduction d’une mystérieuse inconnue sur une plage, Callède parvient habilement à créer une attente envers le prochain album et à entretenir ainsi l’aspect feuilleton de la série.



Gihef continue d’éparpiller quelques détails amusants dans les planches et à fournir des personnages bien typés, inspirés par des vedettes de cinéma (John Goodman, Joe Pesci, Morgan Freeman, Donald Sutherland, Eva Mendes, etc.), ce qui apporte une touche personnelle amusante à cette mise en image qui peut encore légèrement s’améliorer au niveau de quelques poses qui manquent parfois de naturel.



Un diptyque disponible en deux tomes séparés ou emprisonné dans un pack financièrement avantageux, que les amateurs d’environnements carcéraux s’empresseront d’aller voler !

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Haute sécurité - Cycle 1, tome 1 : Les gardiens..

Peu de temps après la parution du quatrième tome d’"Enchainés" et à l’aube de la 400ème exécution d’un détenu au Texas, Joël Callède et Gihef prolongent leur collaboration avec le lancement de cette série carcérale. Avec deux premiers tomes proposés simultanément et formant une histoire complète, «Les gardiens du temple» confirme l’influence des feuilletons télévisés américains sur le neuvième art franco-belge, comme en témoigne également la collection Impact de chez Delcourt.



Malgré un thème carcéral surfant inévitablement sur la popularité de «Prison Break», en préférant prendre la vague plus intimiste de la série TV «OZ», «Haute sécurité» parvient clairement à se distancier des tentatives d’évasions répétées d’un Michael Scofield qui fait finalement plus penser au personnage de "Bobo", qu’au protagoniste principal de ce diptyque.



En nous faisant suivre les premiers pas du petit nouveau dans ce pénitencier du nord-ouest américain, Joël Callède ("Dans la nuit", "Tatanka", "Comptine d'Halloween") parvient à planter le décor de manière efficace, tout en permettant au lecteur de s’identifier avec le jeune geôlier. L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est palpable. A cet univers réaliste, l’auteur insert progressivement une intrigue sur fond de meurtres qui servira de vecteur au récit.



Le dessin clair et efficace de Gihef a gagné en maturité par rapport aux "Enchaînés", avec un trait plus léger, utilisant moins de noir. La mise en couleur traditionnelle de Dina Kathelyn permet à la dureté de l’univers de déteindre sur le graphisme, tout en évitant ce côté synthétique trop lisse qui contamine beaucoup trop d’albums actuellement.



A suivre !
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Enchaînés, tome 4 : Le menteur

Suite et fin de cette version franco-belge très réussie de la série "100 Bullets".



Après un tome plus sanglant où les protagonistes, rongés par la tentation, avaient définitivement basculé vers le mal, on retrouve ici un tome riche en révélations qui vient brillamment clôturer ce polar machiavélique qui place ses lecteur dans une espèce d’ambiance de reality-TV où les candidats sont aspirés dans une course admirablement rythmée, avec un million de dollars à remporter à la clef.



Les lecteurs qui s’attendaient à voir sortir enfin de l’ombre cette étrange Pamela Jenkins qui de façon anodine venait déranger nos personnages dans chaque tome, ainsi que le mystérieux commanditaire de ce jeu diabolique, seront comblés par la fin de cette tétralogie prenante. Ils retrouveront Pamela Jenkins dans un rôle assez inattendu et le commanditaire dans un rôle digne de Al Pacino dans l'avocat du diable.



Bref, après avoir été enchaîné pendant quatre tomes à ce thriller qui devrait combler les fans de Tarantino, le jeu touche finalement à sa fin. La dernière case est un peu superflue, mais a le mérite d’ouvrir une porte qui pour l’instant est tout de même encore solidement close.



Je ne sais pas ce que vous feriez pour un million de dollars, mais pour moins de 50 Euros vous pouvez sortir gagnants d’une série orchestrée de main de maître par messieurs Gihef et Callède.

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Enchaînés, tome 3 : Le diviseur

Ce troisième tome est le meilleur album de cette série jusqu’à présent. Déjà le premier tome avait magistralement placé l’intrigue et, à la manière de Short Cuts, développé séparément la psychologie des quatre protagonistes enchaînés dans la misère de leur train-train quotidien. Dans le deuxième tome, le jeu à la cagnotte d’un million de dollars et consistant à éliminer un des 3 autres protagonistes en étant soi-même la proie d’un autre, pouvait commencer. Dans ce troisième tome, les protagonistes qui balançaient jusque-là encore entre le bien et le mal, entre la tourmente et la tentation, vont définitivement basculer vers le mal, libérant toutes les frustrations accumulées au cours de leur existence.



On retrouve un tome plus sanglant, avec plus d’action. La voix-off, qui de manière détachée et légèrement sarcastique avait commenté cette intrusion du lecteur dans l’intimité de chaque personnage a définitivement disparu, car c’est aux protagonistes de s’exprimer dans ce troisième tome. C’est à eux de vider leurs tripes et leurs chargeurs !



Callède se détache du fantastique pour nous livrer un polar pur et dur dont le scénario fait fortement penser à celui de l’excellent « 100 Bullets« , sauf qu’ici, les personnages ne reçoivent pas de garantie d’immunité pour le crime à commettre et n’ont aucun lien avec leurs victimes.



Ce troisième tome se terminant en ‘cliffhanger’, on aimerait ne pas devoir attendre trop longtemps avant de connaître la suite. Heureusement, on est vite rassuré en apprenant qu’au moment de la parution de ce troisième tome les auteurs mettent déjà la touche finale au quatrième tome dont la couverture devrait logiquement être réservée au quatrième personnage : Moses !



Dans ce quatrième tome qui viendra clôturer la série, j’espère en apprendre plus sur ce mystérieux commanditaire et sur cette étrange Pamela Jenkins qui de façon anodine vient déranger nos personnages dans chaque tome.



Bref, cette collection Turbulences de Vents d’Ouest m’avait déjà agréablement plongé dans la mafia italienne new-yorkaise avec la réédition en couleurs de « Spaghetti Brothers », avait su me servir un excellent polar en plein milieu mafieux avec « La cuisine du diable » et parvient à maintenir le suspens dans ce thriller machiavélique parfaitement rythmé.
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Enchaînés, tome 2 : Le corrupteur

La mise en place des personnages est terminée (Tome 1) et c’est maintenant que l’on se plonge au plus profond des personnages, rongés par la tentation et la tourmente. Ils aimeraient bien décrocher le gros lot, mais balancent encore entre le bien et le mal et comme se ne sont pas des pros ...



L’action démarre, mais sans être prévisible et ceci, même si "l’effet de surprise" du premier Tome a disparu.



Vivement la parution du tome 3 en janvier 2006 pour cette excellente série dont le scénario fait penser à la série "100 bullets" !
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Dans la nuit, Tome 3 : Profondeurs

La nuit tombée, l’ambiance s’alourdit, le bon samaritain se met à l’écoute de vos peurs, de vos angoisses ... une ambiance à la Stephen King s’installe! Même si la peur ne s’installera pas, ce récit cauchemardesque aura le mérite de vous faire goûter à la nuit et à une nouvelle histoire bizarre qui si déroule!



Etant donné que les cauchemars qui font le plus peur sont ceux qui semblent réels on peut reprocher au scénario de ce troisième tome de s’éloigner un peu trop de la réalité, mais l’ambiance reste la même que dans les 2 tomes précédents, avec le bon samaritain comme fil conducteur à travers cette série sombre.
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Damoclès, tome 1 : Protection rapprochée

Après d’excellentes séries telles que "Comptines d'Halloween", "Enchaînés", "Tatanka", "Haute sécurité" et "Dans la nuit", le scénariste Joël Callède délaisse quelque peu ses histoires contemporaines pour s’aventurer dans le récit d’anticipation au sein de la Collection Reperages de Dupuis.



Le contexte futuriste sert principalement à installer une société où les milliardaires vivent dans la peur (les pauvres !) d’une nouvelle forme de terrorisme. Afin de faire face à cette vague d’enlèvement contre rançon, la société britannique Damoclès s’est spécialisée dans la protection rapprochée des grosses fortunes de la planète et dispose à cet effet de quelques outils futuristes tels que des combinaisons high-tech et une drogue, le «Blitz», qui accroit le potentiel physique de ses employés.



Malheureusement pour cet album, l’ennui n’est pas seulement le pire ennemi des gardes du corps, mais également du lecteur BD. Tout démarre pourtant bien, à l’aide d’une scène d’ouverture rythmée par des crissements de pneus, des rafales de gros calibres et des tirs de bazooka. Ensuite, dans une tentative louable de donner de l’épaisseur à son univers tout en développant la psychologie de ses personnages, Joël Callède va cependant trop ralentir le rythme de son histoire. A coup de planches surchargées en textes et de scènes tirées en longueur (voire inutiles), le scénariste va se concentrer sur les membres de l’équipe de Damoclès et sur la description du monde dans lequel ils évoluent et il faudra ainsi attendre une scène finale plus prenante pour qu’il fasse véritablement avancer son intrigue.



Je ne sais pas si c’est le contexte d’anticipation qui a posé problème à Callède ou autre chose mais, ayant lu et fortement apprécié toutes ses autres séries, je suis ressorti assez déçu de cette mise en place certes divertissante, mais pas tout à fait à la hauteur de mes espérances.



Au niveau du graphisme par contre, Alain Henriet ("Pandora Box", "John Doe", "Golden Cup") livre de l’excellent boulot. Les dessins et les décors sont soignés, les personnages élégants et la mise en scène aérée.



Malgré un début dynamique, une fin intéressante et un graphisme sans reproches, la mise en bouche de cette série d’anticipation ne m’a aucunement mis en appétit.
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Comptine d'Halloween, tome 3 : Révélations

Ce 3ième tome, tout comme les deux précédents, est d’un excellent niveau et se lit d’une traite. Une petite ville glauque aux secrets enfouis, des meurtres en séries, une ambiance d’Halloween oppressante et un suspense haletant digne d'un roman de Stephen King.



Si le scénario est assez classique, tous les ingrédients d’un bon thriller sont présents et le tout est illustré de façon magistrale.



Excellent !
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Asthénie, tome 1

Cette nouvelle saga de Joël Callède débute par une mise en place légèrement trop redondante de la descente aux enfers de la vie privée et professionnelle du personnage principal et de cette envie de sommeil croissante qu'il ne parvient pas à combler malgré une médication abusive. Ce rythme délibérément lent permet cependant de poser efficacement l’histoire et de bien saisir les symptômes et les conséquences liés à cet état de fatigue généralisée de l’organisme. C'est contradictoirement au moment où le héros insomniaque retrouve les bras de Morphée, que la cadence de ce thriller s'emballe et que l’auteur de "Dans la nuit", "Enchaînés" et "Comptine d'Halloween" embrasse pleinement ce genre qu’il affectionne particulièrement. Une fois emmené aux frontières du fantastique, le lecteur se laissera volontiers emporter par un suspense qui s’annonce très prometteur pour la suite de la série.



Derrière une couverture assez sobre, Roland Pignault ("Arcanes", "Pandora Box") dévoile un graphisme de qualité. Dans un style photoréaliste qui pullule de têtes d’acteurs connus et usant d’ombrages hachurés, le dessinateur installe une ambiance prenante qui accompagne parfaitement les tensions psychologiques dont est victime le jeune avocat. Le découpage original et la colorisation adéquate (mais parfois un peu trop sombre) de Véronique Sutter viennent parfaire le tableau angoissant dépeint par les auteurs.



Loin de proposer un remède efficace aux insomniaques, "Asthénie" a tous les atouts pour ravir les amateurs de thrillers fantastiques.
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L'Appel des Origines, tome 2 : Nairobi

Anna a définitivement laissé tomber son tablier de serveuse et fait ses adieux aux clubs populaires de Harlem qui vibrent encore au rythme du jazz, pour partir à la recherche de ce père qu’elle n’a jamais connu. À bord du paquebot qui l’éloigne de son ancienne vie, la jeune métisse fait ses débuts en tant qu’actrice principale d’un documentaire sur les terres sauvages de l’Afrique. Passant de la caméra aux bras de son nouveau compagnon, elle oublie peu à peu les événements tragiques qu’elle vient de vivre et se laisse bercer par l’espoir de retrouver cet homme dont elle vient d’apprendre l’existence et qui a disparu lors de fouilles archéologiques. Après une escale à Lisbonne, c’est un continent plein de promesses qui s’ouvre enfin à elle...



Après un premier volet qui se déroulait dans le célèbre quartier noir de New York, au sein d’un décor fascinant, mêlant culture afro-américaine, banditisme, prohibition, blues et clubs clandestins, Joël Callède ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit", "Enchaînés", "Tatanka") change son fusil d’épaule, abandonnant l’ambiance envoûtante du Harlem des années 20 pour emmener sa trilogie sur le territoire africain. Les kilomètres parcourus par l’héroïne ne semblent cependant pas avoir d’emprise sur un racisme toujours omniprésent. À cheval entre deux couleurs qu’il n’est pas encore bon de mélanger, cette femme parfois trop blanche, parfois trop noire, continue donc de chercher sa place au sein de la société.



L’intrigue de ce deuxième volet se concentre d’ailleurs principalement sur les sentiments de cette fille qui se trouve à un tournant de son existence. Si l’auteur délaisse quelque peu la piste du père, ainsi que celle de cette expédition scientifique partie à la découverte des origines de l’humanité, au profit du développement psychologique des différents personnages, il laisse également suffisamment de temps au lecteur pour s’imbiber de cette atmosphère africaine parfaitement rendue par Gaël Séjourné et Jean Verney. Rehaussé par une colorisation somptueuse, les planches restituent admirablement la beauté et les dangers de l’Afrique.



Sous le charme d’une héroïne de plus en plus attachante et d’un graphisme dépaysant qui invite au voyage, le lecteur est fin prêt à s’enfoncer encore un peu plus loin dans ses terres sauvages afin de connaître le fin mot de cette quête identitaire qui s’attaque aux origines de l’homme.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Serveuse dans le restaurant de son oncle et de sa tante le jour, Anna laisse tomber son tablier pour vibrer au rythme du jazz dans les clubs populaires de Harlem la nuit venue. À cheval entre deux couleurs qu’il n’est pas bon de mélanger, la jeune métisse doit cependant faire face aux attaques racistes régulières des blancs, comme des noirs. Cherchant sa place au sein de la société et tourmentée par ses origines, elle découvre par hasard les traces de son père en Afrique. Elle décide alors de tout laisser tomber et de partir à la recherche de cet inconnu qu’elle croyait mort. L’aventure peut débuter !



Passé expert dans l’écriture de thrillers palpitants ("Comptine d'Halloween", "Dans la nuit", "Enchaînés", "Tatanka"), Joël Callède change donc totalement de registre pour ce triptyque qui s’ouvre dans le Harlem des années 20. Dès les premières planches, le lecteur est happé par le célèbre quartier noir de New York. C’est au sein de ce décor fascinant, mêlant culture afro-américaine et banditisme, prohibition et musique soul, clubs clandestins et racisme, que l’auteur invite à suivre la quête de cette femme parfois trop blanche, parfois trop noire, mais toujours attachante. Au milieu de notes de musique envoûtantes, l’appel des origines résonne cependant de plus en plus fort, alimentant constamment son besoin d’évasion, cette envie de fuir un quotidien qui ne tient que peu de promesses.



Au niveau du graphisme, Joël Callède s’associe à nouveau à Gaël Séjourné, avec qui il signa déjà la série "Tatanka". L’auteur donne non seulement vie à une héroïne qui ne met que quelques cases à séduire, mais parvient également à faire revivre l’ambiance d’époque. Un travail remarquable, encore rehaussé par la somptueuse colorisation de Jean Verney.



Malgré une intrigue qui demeure pour l’heure assez classique, l’atmosphère contagieuse, des personnages qui ne laissent pas indifférents et la promesse d’une suite sur les traces de Jeanne Picquigny, se déroulant sur le sol africain, donnent grande envie de poursuivre cette aventure jusqu’au bout.
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Damoclès, tome 1 : Protection rapprochée

Nous commençons par une espèce de prologue d'une dizaine de pages qui démarre très fort pour nous montrer que le milieu de la protection rapprochée n'est pas sans danger avec la profusion des dernières armes high tech à la disposition de tout gosse (sic!). Puis, passer cette épreuve musclée, on fait la connaissance des différents personnages qui composent l'agence privée Damoclès.



On s'attache assez rapidement à ces gardes du corps d'un nouveau genre. La bd va plus loin que le concept car elle offre via un débat télévisé une interrogation légitime sur la nécessité de telles agences privées devant la flambée de violence et devant le terrorisme.



L'efficacité est de mise dans ce premier album avec ce mélange d'action et d'intrigue. On évolue au sein d'un milieu luxueux: de belles filles, de belles voitures, de belles villas... Le dessin est plus que correct avec son trait fin et réaliste par le dessinateur de Golden Cup.



Encore une fois le scénariste qui est actuellement l'un de mes préférés fait des merveilles au niveau de ce thriller contemporain avec une entrée en matière prometteuse. Les scènes sont d'une très grande fluidité. Le final abuse tout de même un peu car c'est dépourvu de subtilité.



Maintenant sur le fond, il y a quelque chose qui me chiffonne profondément. Cette agence a pour mission de protéger les plus grosses fortunes de la planète. En effet, les riches sont jalousés et il faut les protéger contre les mécréants. Quand une organisation qui prend le nom ô combien symbolique de l'armée de Sherwood souhaite faire pression contre les multinationales qui pillent sans vergogne les matières premières des pays du tiers-monde afin de modifier les règles; l'auteur semble prendre leur défense.



L'un des héros dira même qu'il déteste Robin des Bois, celui qui volait aux riches pour donner aux pauvres. Soit! Mais nos héros vont devoir se mettre à protégés l'un des enfants super-gâtés et franchement infect d'un milliardaire nanti et antipathique ayant des liens de financement avec cette agence. Ah oui, j'oubliais: ce richissime homme d'affaire dirige une industrie d'armement. Je crois rêver! C'est franchement puant ou j'ai rien compris? J'espère avoir des éclaircissements au second tome...



On peut être emballé par une bd qui possède tout les attraits sur la forme mais il faut quand même s'interroger sur le fond, question de moralité !
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Elle s'appelle Anna. C'est une jeune et jolie métisse né d'un père blanc et d'une mère noire qui ont disparu à sa naissance. Elle sert dans le bar de sa tante dans le quartier d'Harlem en pleine ébullition.



Nous sommes au beau milieu des années 20. C'est l'heure de la prohibition mais également celui du rythme endiablé du jazz. On s'amuse beaucoup derrière toutes les interdictions morales. Cependant, au détour d'un article de journal, de vieux souvenirs vont ressurgir. En effet, il se cache un lourd secret de famille. Quand il sera révélé, rien ne sera plus pareil.



Le scénario est certes classique mais encore une fois, Joël Callède sait le mettre en perspective. C'est du grand art et une véritable réussite. Au-delà de l'histoire, on voit le malaise d'une personne qui est le fruit de deux communautés que tout oppose dans une époque résolument raciste.



Anna va donc à la recherche de ses origines. C'est d'ailleurs couplé avec celle d'une expédition qui tente de retrouver les traces où l'homme est né. Tout va nous ramener au berceau de l'humanité c'est à dire l'Afrique. Nous avons tous la même origine...



Avec un dessin raffiné et élégant, ce premier tome introductif met en place une aventure passionnante et romantique que l'on suivra avec plaisir.



Le second tome nous entraîne sur la terre africaine après un voyage en paquebot de luxe. On découvre de belles images de la savane africaine qui ressemble à des clichés de cartes postales. Les couleurs sont chaudes. C’est un émerveillement pour les yeux. En même temps, le récit évolue et on assiste à des amours marqué par la passion entre rapprochement et séparation.



On voit également l’émergence d’un personnage ayant réellement existé à savoir Karen Blixen qui ressemble trait pour trait à une certaine Meryl Streep qui avait joué le rôle au cinéma pour Out of Africa. Ce film fait partie de mes préférés. J’ai d’ailleurs retrouvé dans ce second tome tout le parfum de ce film mythique.



Cependant, cela va plus loin car il est question de recherches archéologiques sur l’origine de l’humanité. Il faut dire qu’à l’époque, on situait cette origine en Asie. L’appel des origines n’est pas seulement la recherche du père mais bien de celui de la race humaine. En tout cas, j’ai apprécié cette nouvelle mise en perspective.



Au final, c'est une très belle série où l'on retrouve un souffle romantique qui fait défaut actuellement. Nous aurons d'ailleurs droit à une fin grandiose...
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Enchaînés - Saison 2, tome 1 : Tourments

Je n'aurais jamais pensé qu'il y aurait un jour une suite à cette série. Cependant, cela paraît évident que le concept de second cycle puisse trouver application. On reprend 4 autres personnages (Alex, Philip, Stephen, Kathryn) et on recommence de manière plus éprouvante encore. Le point commun sera le fait qu'ils veulent sauver un proche de la maladie ce qui est plus louable qu'un million de dollars. Bref, il y a une variante de taille autre que la cupidité ce qui donne encore plus d'épaisseur à l'ensemble !



Néanmoins, va t'on assister à un carnage programmé ou est-ce qu'il y aura enfin une variation heureuse à ce scénario diabolique ? Ce premier tome semble donner une réponse mais on espère que la suite nous surprendra. A noter que la numérotation reprend à 1 et que le format a un peu changé. Les auteurs restent fort heureusement les mêmes ! Callède semble au sommet de son art scénaristique en distillant un suspense machiavélique et presque insupportable. Le dessinateur Gihef ne déçoit pas car on notera une amélioration de son dessin encore plus précis.



Le second tome ne déçoit pas, au contraire ! On en apprend un peu plus sur chacun de ces 4 nouveaux personnages. Les pièces de l'échiquier se mettent en place pour une partie qui s'annonce très serrée. Il est dommage de prévoir comment tout cela va se terminer. Mal, forcément.



Le troisième tome va encore plus loin. On sent qu'il y a une véritable interconnexion avec la saison 1. Ce cycle est véritablement passionnant. Après les tentatives avortées, on voit que les personnages sont prêts au passage à l'acte ce qui les rends moins sympathiques. Même pour la bonne cause, rien ne justifie un meurtre de sang froid. En tout cas, l'efficacité sera de mise pour un scénario au concept diabolique. On espère un final réussi.



Le quatrième tome constitue le final tant attendu de la seconde saison. On sait de toute façon que le jeu machiavélique va mal se terminer. Au moins, il n'y aura pas de happy-end de circonstance. Cependant, c'est la manière dont cela se termine qui nous intéresse. Et là, je dois dire que les auteurs nous ont préparé une petite surprise scénaristique assez diabolique.

Bref, c'est sombre et efficace !
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