Josépha Juillet

Langrebrume.



Fôret mystérieuse et magique.

Envoûtante et puissante, elle inspire sagesse et renouveau pour les sorciers et sorcières.

Menaçante et oppressante, elle est un danger pour le commun des mortels.



Quoi qu’on en dise, Langrebrume régit l’équilibre du monde de Bellegarde dans lequel cette aventure se déroule.

Elle est la clé de tout.

Elle vit, elle pense, elle se protège, elle agit au nom de la Nature.



Grâce à cette fabuleuse sylve, des Dons sont accordés à quelques élus dont le Don de Pousse ou le don de gérer la pluie, les nuages, la foudre.

Ces Dons sont alloués pour maintenir l’équilibre de Langrebrume et ne peuvent servir à autre dessein.

Pourtant un homme va s’affranchir de cette règle.



Mais ce que tu prends à Langrebrume, cette dernière te le reprendra d’une façon ou d’une autre...



Je m’essaie depuis quelques romans à ce type de littérature Fantasy.

Et j’avoue y prendre goût.

Surtout après la lecture de ce récit écrit par JOSEPHA JUILLET qui a réussi à m’emporter dans les brumes envoûtantes de cette forêt.



L’autrice a créé une ambiance tantôt magie blanche, tantôt magie noire, avec des protagonistes aussi attachants que possible rendant le récit passionnant et surprenant.



Les vies d’Alix, de Sélène et de Samson, directement ou indirectement liées à Langrebrume, vont se croiser.

Des différents événements qu’ils vivront, ils évolueront, changeront de personnalité et devenir autre, tant dans le bien que dans le mal.



La force de JOSEPHA a été aussi de pousser au maximum la psychologie de ces personnages pour que l’on puisse comprendre leurs choix.

Et c’est remarquablement réussi car on ressent constamment de l’empathie pour ce trio malgré le destin qu’ils ont choisi.



Cette Langrebrume est tellement vivante que l’on pense qu’elle nous appelle pour communier avec les éléments.

Cela nous donne envie de flâner dans les chemins tortueux d’une forêt, de s’y imprégner des odeurs, des bruits, des traces que Dame Nature nous offre.



L’auteure aborde aussi des sujets tellement modernes comme la place des femmes dans la société.

Rares sont les indépendantes et non-soumises à l’époque prétendue de l’histoire.

Et découvrir des personnalités comme Alix, Sélène ou Louve évoluant dans un monde patriarcal et très hiérarchisé est très fort.



L’aspect sororité ou l’ambiance fraternelle et spirituelle du COVEN m’ont aussi beaucoup plu.

Ainsi que la relation Sélène-Guillerme, symbole d’un amour fort et tolérant. Aussi rare à l’époque et même de nos jours.



J’allais oublier mon énorme coup de coeur pour la meute de loups, aussi des personnages à part entière, mais tellement essentiels dans ces écrits.



Le roman est construit en chapitres, passant d’un des protagonistes à un autre. On peut dès lors plus facilement comprendre leur propre vécu et discerner les liens qui vont se créer vers les autres acteurs de cette aventure.



JOSEPHA joue avec nous en utilisant des boucles temporelles pour nous plonger encore plus dans l’intrigue et maintenir le suspense.

Les indices déposés çà et là au fur et à mesure des pages seront bien utiles pour comprendre le surprenant et magnifique twist final.



Avec une écriture fluide pourtant détaillée, avec un style envoûtant, rythmé et onirique, JOSEPHA JUILLET nous offre un récit fantastique de haut vol avec cette ode à la nature, cet hommage aux différents contes de notre enfance.



Je ne voulais pas trop divulguer l’histoire car, plus que dans d’autres lectures, celle-ci se vit intensément.



Langrebrume est une véritable immersion, un voyage sensoriel, presque spirituel.

Une reconnexion à nos sources d’existence : la nature et l’esprit.

Une expérience immersive au tréfonds de la forêt ancestrale de Langrebrume. On la sent vivre, ressentir et exhaler... c'est un personnage à part entière. On percevrait presque les pulsations de son cœur...



On retrouve des personnages féminins forts, au caractère affirmé, en quête de liberté et d'émancipation - constante essentielle des parutions de la ME - mais ce roman sort un peu "du cadre". C'est ce qui en fait sa singularité, et j'ai vraiment apprécié.



De la magie, mais pas trop. Juste ce qu'il faut.



L'auteure a su me transporter dans cet univers médiéval mystique - et je vous garantis que ce n'était pas gagné !



Je vous laisse, ma Forêt des Bertranges m'appelle...

💘C'est un recueil de nouvelles rafraîchissantes.

💘Cupidon y est revu sous différentes formes, qui changent de la vision traditionnelle.

💘J’aime le fait que ce soit un recueil de nouvelles, car cela nous permet d’avoir différentes histoires tout le long du livre, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer, de plus nous pouvons y découvrir plusieurs auteurs et styles de plume différents.

💘Chacune des nouvelles met en place Cupidon mais de façons différentes, il y a de l’humour, un peu de suspense et bien sur de la Romance 💘.

💘Les personnages sont bien développés et attachants, malgré le principe de nouvelles qui font que les histoires sont courtes 30 pages chacune environ.



💘En conclusion, "Cupid love story" est une lecture rafraichissante et divertissante. c’est une lecture qui se lit rapidement.



💘Si vous aimez la romance et de mythologie, vous apprécierez certainement ce recueil.

Aujourd’hui, je te parle de parution des éditions Hurlevent du mois de mars, un livre hybride, multigenre, un ovni littéraire.



Dans ce roman, tu vas faire la connaissance de 3 personnages.

Je dirais même 4 personnages, car la forêt de Langrebrume est un personnage à la présence très forte.



La forêt unit les 3 personnages, mais quel est le lien entre eux ? La forêt est aussi le fil conducteur du récit.

Josepha Juillet a créé des personnages sincères et entiers dans leurs actions.

Tu vas les observer, cheminer moralement, ils vont se questionner, réfléchir, essayer de dénouer ce qui les inquiète.

Ils sont en conflit avec leurs émotions et leur obéissance, les convenances.



Langrebrume est en symbiose avec eux, la forêt ressent et décide, accueille ceux qu’elle admet en son sein. Une entité très dense dans le récit.



L’autrice maîtrise l’art de créer des atmosphères éthérées et envoûtantes.

Les descriptions détaillées, poétiques et mélancoliques, plongent le lecteur dans un monde où le surnaturel devient naturel.



Une tragédie enrobée de mystère qui met en scène la beauté de la nature et de ses cycles, tout cela mis en opposition à une nature maléfique, dangereuse et meurtrière qui règne également.

Symbole du bien et du mal, des femmes et des hommes, trouble et certitude. Peur et souffrance. Rituels, païens et dons, chaleur et lumière. Tout est en dualité.

Tout a 2 faces.



Entre puissance féminine, symbolisme subtil et exploration des thèmes contemporains, « Le Serment de Langrebrume » offre une expérience de lecture fascinante, révélant un pouvoir magnétique qui résonne bien au-delà de la simple découverte littéraire, tout en suscitant une réflexion sur l’amitié, l’amour et la symbiose avec la nature.

À découvrir absolument !







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Le tome 2 débute juste après la fin du tome 1 et HEUREUSEMENT ! L’autrice nous avais laissé sur un giga cliffhanger et mon coeur avait bien failli lâcher (non non je ne suis pas du tout une drama queen 👀). Pas de temps mort donc ! Tout s’enchaîne rapidement et j’étais ravie de retrouver les personnages, notamment notre héroïne Adèle. Cette dernière va découvrir de nouveaux lieux que ce soit dans la Bulle ou en dehors, voir ses capacités évoluer et devenir une jeune femme prête à venir à bout de ses démons.



Ce tome est principalement centré sur l’évolution des personnages et leurs relations. Nous allons les suivre aux côtés des Ombres qui sont bien plus présentes. De nouveaux points de vues font leur apparition et apportent de la profondeur au récit ainsi qu’une seconde lecture de certains événements. Petit à petit nous récupérons les pièces du puzzle et l’univers s’agrandit. D’ailleurs un grand bravo à l’autrice pour ce monde construit avec intelligence, remplit de détails qui font son originalité.



La dimension artistique est plus présente, et nous avons droit à des scènes tout simplement SU-BLIMES. La plume de Josépha est immersive. Nous sommes plongés dans ce monde fait de bulles, de lumière et d’ombres. J’ai été envoutée par les pas de danses et rituels. J’ai ressenti tellement d’émotions durant cette lecture. La romance prend plus de place mais l’autrice a réussi à trouver un bon équilibre. C’est une romance réaliste, qui va vous faire avoir des papillons dans le ventre et vous coller un sourire bête sur le visage. Il y a la juste dose de romantisme et de sensualité. Si seulement toutes les romances pouvaient être écrite comme ça 🙏



Le terrain est préparé pour un dernier tome explosif ! La fin ne m’a encore une fois pas épargnée. Josépha est définitivement la reine du cliffhanger !
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Si le premier tome amenait efficacement les débuts, la mise en place de l’univers et de ses personnages avec beaucoup d’action et pas mal de mystère, on est sur une suite un peu plus calme, tome que j’apparente à une transition vers le final.



Ce n’est pas un problème pour autant, bien au contraire. Il est moins actif, certes (enfin il possède tout de même ses scènes, hein, je ne vais pas abuser haha) mais il mise beaucoup plus sur le développement relationnel.



Entre les personnages, d’abord, et le titre prend tout son sens ici. Le groupe se soude d’autant plus, on découvre davantage chacun d’entre eux (notamment Tom, je trouve, qui assoit un peu plus sa présence que lors du premier opus), et Claire bien sûr en tant que narratrice, impose forcément sa présence (je l’aime toujours autant, avec son caractère franchement affirmé et un chouïa explosif).



Mais surtout, ce que j’ai apprécié, c’est le centrage sur la relation entre les personnages et leurs totems. Le lien à leur animalité est davantage appuyé, approfondi, mis en avant, en grande partie via leurs entraînements. Ce sont certes des passages relativement sans action, plus calmes, mais d’un tel centrage sur eux-mêmes qu’ils m’ont beaucoup parlé.



Bref, changement de ton avec un roman un peu plus relationnel qu’actif, mais c’est pour le mieux afin de saisir entièrement ce qu’il se joue pour les personnages. Pas de doute que les rebondissements nous viendront dans le tome final !

Je commencerai cette critique par dire que l'autrice a un énorme potentiel. "Terre des ombres" est le premier roman d'une trilogie très intéressante. La plume est aisée à lire et assez accrocheuse. L'histoire est bien racontée et m'a tenue jusqu'à la fin du livre. Pas une seule fois je n'ai songé à abandonner ce livre bien qu'il y ait quelques passages que j'ai lu en diagonale par moment.



J'aime l'univers. L'idée est très classique, mais c'est intéressant de voir comment l'autrice amène tout cela. Il y a une attention portée aux détails (les tenues des Officiels, la superstition des vêtements noirs, les technologies de détection, le détails des armes utilisés, le thème de la danse...).



J'ai aussi adoré plusieurs personnages qui sont très bien construits : Ben, Morgan et Léo. Ils ont un caractère intéressant, réaliste et une part d'ombre et de mystère en eux qui m'a laissé sur mes gardes. Je ne savais pas quels étaient réellement les intentions des personnages, s'ils étaient plutôt dans le camp de l'héroïne ou non et j'ai adoré ne pas savoir. Ce mystère est très bien géré, car ils ont vraiment des comportements très calculateur. Je les ai également trouvé très réel.



Dans cette histoire, il y a tout une étape d'apprentissage de l'héroïne avec ses armes, un schéma assez classique. L'héroïne n’arrive pas à se battre avec ses armes et (SPOILER) va finir par y arriver quand on lui dira que se battre à l'épée, c'est comme de danser. C'est un gros cliché, mais qui est bien amené et travaillé car l'héroïne a un passif avec la danse très important qui fait que ça fonctionne. Ensuite, la scène qui permet cela est très mignonne et très bien amenée. C'est agréable de voir des auteurs jouer avec des clichés et se les approprier plutôt que de les utiliser sans réfléchir (FIN SPOILER).



Les points négatifs maintenant, sinon ma note ne serait pas justifiée. Bien qu'il y ait beaucoup de point positifs, il y a d'après moi un peu trop de points négatifs qui ont entaché ma lecture et m'ont fait sortir de l'histoire.

L'univers de base a un problème : pour éviter qu'il y ait des ombres dans les cités, ces cités sont éclairées à fond, de jour comme de nuit. Mais c'est impossible de supprimer les ombres, car la lumière créé des ombres. Les ombres existent partout : sous le pied qu'on pose, sous les épaules, dans les plis des vêtement, des narines, dans un placard fermé. J'attendais une justification qui expliquait pourquoi les cités (les bulles) fonctionnaient, pourquoi il n'y avait quasiment pas d'ombre grâce à l'éclairage, mais rien de réaliste a été amené. Il aurait été simple de résoudre ce problème en laissant une part de mystère sur l'apparition réelle des ombres : on sait que si on éclaire beaucoup plus, les ombres sont moins susceptibles d'apparaitre. Peut-être que cette justification existe dans les tomes suivant ?

La peur des ombres et également étrange. Au début, on nous dit que c'est une menace, que les bulles sont en guerre contre les ombres, mais dans tout le reste du livre, les personnages n'ont pas l'air d'avoir peur des ombres. Je ne savais pas ou me fixer en tant que lectrice.



Ensuite, il y a énormément de facilités scénaristiques et d'incohérences.



Exemple d'incohérence :

- Par exemple, dans ces cités, tout est toujours éclairé à fond, même la nuit. Les gens dorment dans la lumière. L'héroïne trouve un moyen d'éteindre dans sa chambre et voit pour la première fois le ciel étoilé au travers de son plafond de verre (scène très mignonne)... sauf que c'est impossible. Si la ville est éclairée à fond, elle ne peut pas voir les étoiles. C'est comme d'essayer de voir les étoiles en plein Paris, quand toutes les lumières de la ville sont allumées (et avec une puissance d'éclairage plus forte).



- Il suffit que l'héroïne jette une serviette sur une seule ampoule pour créer une ombre dans sa chambre. Si la menace des ombres étaient si forte et les cités si éclairés, il faudrait qu'elle aveugle plus qu'une ampoule pour ça. Je n'arrive pas à croire qu'il n'y ait pas plus de sécurité. Ça veut dire que si un jour, un ampoule s'éteint (par défaillance), juste une seule ampoule : une ombre va pouvoir se créer ? C'est assez dangereux et incohérent comme système de protection.



Exemple d'une facilité scénaristique :

- Une autre qui m'a marqué, moins subtile c'est quand (SPOILER) l'héroïne doit retourner secrètement dans la bulle. Il est dit que pour rentrer dans la bulle, tout est très surveillé, pour éviter de ramener des ombres sur soi. Vraiment très, très, très surveillé. Pour éviter qu'on la découvre, l'héroïne se cache dans un caisson car, facilité scénaristique : les caissons ne sont pas contrôlés. Ce n'est pas logique, les caissons peuvent trimbaler des ombres. Pourquoi ne pas les contrôle ? Car ça arrange l'autrice. (FIN SPOILER).



L'héroïne m'a également posé problème, car pour des facilités scénaristique, elle évite d'envisager des situations à venir (exemple de l'ampoule dont elle atténue la luminosité et du contrôle des électriciens qui suit derrière), ce qui permet de créer de la tension... Le problème, c'est que ça la fait passer pour quelqu'un d'un peu stupide (elle a vraiment oublié que son alarme était raccordé au système de sécurité du quartier ? Le système de sécurité qui lutte contre les ombres ? ) alors qu'elle est décrite comme manipulatrice et devient très (trop) perspicace à d'autres moments (toujours pour le besoin du scénario). Il y a un manque de constance sur ce personnage qui porte l'histoire.



Dernier point : les "méchants de l'histoire" sont un peu forcés. Ils sont méchants et il n'y a rien pour apporter un peu de gris à leur personnalité. Leur comportement est aussi un peu immature pour des Officiels gradés de l'armée.



En conclusion, bien qu'il y ait de nombreux point qui m'ont posés problème, j'ai terminé ce livre (alors que j'abandonne facilement mes lectures. Les personnages de Ben, Morgan et Léo ont fait que je voulais connaître la suite et bien que le récit souffre d'incohérences, j'aimais l'univers et je voulais y rester. Malheureusement, je ne lirai pas la suite. Je n'aime vraiment pas l'héroïne qui porte l'histoire.

En revanche, comme je le disais en début de commentaire : le potentiel de l'autrice est incroyable. Elle sait raconter une histoire, elle sait créer des personnages forts, elle sait créer un univers intéressant. Je reviendrai certainement vers ses livres, mais seulement d'ici quelques années.

On y est ! Après 2 tomes convaincants malgré leurs imperfections, il est temps de s'attaquer au dernier rejeton de la trilogie TDO, censé conclure la petite saga dystopique young adult de Jo ! Conclusion aussi attendue que redoutée, ce troisième tome parvient-il à couronner la dynastie TDO ou se contente-t-il scandaleusement de buller au soleil ?



On ne change pas une équipe qui gagne, aussi Jo s’appuie-t-elle sur le tiercé gagnant de ses 2 premiers tomes : dialogues aux petits oignons, rythme soutenu et… danse ! J’avais déjà trouvé cet aspect physique, charnel même (ouais, je persiste !), assez intéressant dans les précédents romans, et c’est ici toujours le cas.

De manière plus globale, cette conclusion prouve que Jo savait assez tôt où elle allait emmener son lecteur, et s’est amusée tout au long de la trilogie à disséminer indices et (fausses) pistes, pour le plus grand bonheur des Enola Holmes en herbe. Oui, c’est souvent très classique, mais c’est suffisamment rythmé pour que l’ensemble soit fun et franchement plaisant à lire !



Pour autant, il reste quelques parts d’ombre… Tout d’abord, un côté « tous fans d’Adèle » qui finit par un poil agacer. C’est vrai, quoi ! Ça a beau être l’héroïne, voir tous ses potes s’extasier à chacune de ses conneries est plutôt déconcertant. Ensuite, quelques petits tics de langage persistants. Erreur de jeunesse ? Peut-être. Fréquent ? Aussi. Et, finalement, une mythologie qui aurait probablement gagné à être davantage approfondie, la conclusion laissant de trop nombreuses zones d’ombres à cet univers au potentiel riche. Peut-être une piste pour quelques préquels…



En bref, une très chouette découverte que cette trilogie YA au remarquable travail remarquable d’(auto)édition, à la joie d’écrire communicative et à laquelle on pardonne ses petites erreurs de jeunesse.



J’ai aimé :

- Les dialogues toujours au top

- Le sens du rythme encore amélioré

- La maîtrise de son histoire



J’ai moins aimé :

- Le culte d’Adèle

- Une mythologie qui aurait mérité plus

J'ai lu le premier tome de la trilogie TDO il y a presque 18 mois malgré les tentatives désespérées de son autrice de me décourager d'entamer cette trilogie et… j'avais bien aimé. Aussi, quand j’ai décidé de m'attaquer au 2e tome, bien évidemment, elle a recommencé ! "Tu vas pas aimer !" me hurlait-elle par messagerie interposée. Alors, après cette 2e lecture, mon esprit de contradiction est-il plus fort que l'acharnement de Josépha Juillet à ne pas me faire lire ses livres ?!?



Le – réussi – 1er tome posait les bases d'un univers plein de bonnes idées, sur lesquelles ce 2e essai a le bon goût de s'appuyer pour construire sa trame. On retrouve ainsi les dialogues ultra-dynamiques qui caractérisaient le premier tome et donnent son côté très vivant au livre, malgré une petite tendance à parfois dédramatiser la tension du roman par leur légèreté. Mais le rythme reste excellent, et l'on sent tout l'amour de Josépha tant pour ces parties endiablées de ping-pong verbal que pour ses personnages toujours aussi reconnaissables.

On se replonge dans cet univers gentiment dystopique, avec son régime qui profite de la menace des Ombres pour asseoir son pouvoir, ses intrigues politiques, ses complots, ses trahisons, mais aussi ses nouveautés, en introduisant notamment tout un pan méconnu de la société, et dont le rôle central ne fait aucun doute pour la suite...

Mais qui dit Terre des Ombres dit… Ombres, évidemment ! Des Ombres de retour (pour nous jouer un mauvais tour ?), même si on n'en sait toujours pas grand-chose, si ce n'est que notre chère Adèle est capable de murmurer à leur oreille (si tant est qu'elles en ont) et qu'elle power-up à chaque fois qu'elle fricote un peu trop avec elles. Là aussi, le 3e tome devrait apporter son lot de résolutions.

Enfin, le petit truc en plus, la cerise sur le gâteau, la jante alu sur la 106 Kid, c'est cet aspect charnel, au sens premier du terme (je te vois venir, petit.e coquin.e, mais non), assez visible dans le roman, et symbolisé par l'omniprésence de la danse ou des tatouages comme marqueurs de l'évolution des Chuchoteuses. En somme, un lien du corps et de l’esprit que j’ai aimé observer.



Vous l'aurez compris : ce 2e tome approfondit l'univers mis en place dans le 1er et ouvre autant de pistes que de promesses pour sa conclusion, malgré quelques… ombres au tableau. Au premier rang de celles-ci, un univers qui mériterait d'être approfondi, quitte à rogner sur les éléments plus romantiques dont Josépha me sait extrêmement friand (non), et une trame encore un peu trop classique, au vernis finalement assez marqué Young Adult, même si c'est pas fait exprès.

Au final, ce qui m'a le moins convaincu dans ce roman, c'est peut-être ce ton YA qui fait une partie de son succès, et ce pourquoi Josépha s'échine à m'empêcher de lire ses romans : son héroïne trop forte pour ses petites épaules, pas jolie (mais dont tout le monde est quand-même dingue parce que voilà) et qui voit tout avant tout le monde, avait un peu d'Agnieszka dans le 1er tome, elle ajoute à cet héritage un peu de Katniss dans ce 2e tome. Même si je suis pas particulièrement client, on a vu pires, comme influences...



Un petit aparté enfin sur l’objet livresque que Josépha propose ici en auto-édition : si l’on observe encore quelques erreurs de jeunesse, notamment par le biais de petits tics de langage récurrents sans être gênants, il faut souligner la belle qualité de l’ensemble, sans coquilles, avec une mise en page et une couverture qualitative. Si tous les éditeurs pouvaient avoir le même niveau d’exigence, on serait bien !



Bilan très positif, au final : ma copine de lecture commence à bien cerner mes goûts littéraires, mais j'ai, à son grand désespoir, passé un agréable moment en compagnie de ses personnages ! Maintenant, la suite !



En bref, un 2e tome qui s'appuie sur les forces du 1er pour avancer vers une conclusion pleine de promesses.



J'ai aimé :

• La dimension "charnelle" du roman

• Les excellents dialogues

• L'univers original…



J'ai moins aimé :

• … qui mériterait d'être approfondi

• C'est quand-même très young adult, tout ça !

• Encore quelques petits "tics" de jeunesse, mais ça progresse !

Quelle jolie découverte que la plume de Josepha Juillet!

Mutation c’est avant tout une dystopie avec un grand point fort: celui d’avoir disséminé des éléments tels que des articles de journaux ou extraits de confidences au milieu des chapitres pour favoriser l’immersion.

Mutation c’est aussi une histoire YA . Oui mais… on reste accessible pour les ados/YA avec ce petit plus qui sera apprécié des plus aguerris (comme moi hi hi) qui fait que les interrogations et autres décorticages de sentiments restent secondaires et ne prennent pas le dessus sur l’intrigue.

Mutation c’est enfin une histoire très intelligemment construite avec une alternance de points de vue (inégale entre les protagonistes) ce qui casse un peu les codes et qui en font un ouvrage véritablement unique en son genre.

J’ai adoré : tout! Du début à la fin : l’intrigue , les personnages, la description des lieux, les rebondissements… Josepha nous entraîne et nous maintient dans ce Paris dystopique avec brio, sans céder à l’appel de la surenchère. Bravo! Vivement la suite !

Nous voyageons dans un monde d’Ombres et de Lumière avec une frontière bien définie mais au cours de cette lecture, on découvre que cette frontière est en réalité très mince.



J’aime beaucoup Adèle, c’est un personnage différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Sa vie se voit chamboulée et elle doit apprendre à gérer toutes ces nouvelles informations, tout en se méfiant de ce qui l’entoure. Elle résiste face à la pression.



Il y a un rapport au corps dans cette histoire vraiment intéressant, je pense notamment à l’aspect de la danse qui donne un côté fascinant à Adèle.



Nous découvrons les prémices d’un potentiel triangle amoureux mais c’est subtil et bien dosé.



Ben est lui aussi très particulier, difficile à déchiffrer alors que Léo est plus ouvert et joyeux mais comment savoir à quelle apparence se fier.



Le concept et le système des ombres est vraiment original et complexe, je suis curieuse sur ce sujet.



La fin me donne très envie de connaître la suite.

Claire est une adolescente ordinaire, qui vit tant bien que mal dans un Paris futuriste contrôle par un gouvernement rigide et où les animaux ont disparu. Le seul rappel de la nature d'antan est le Totem que porte en soi chaque être humain. Un animal spirituel, qui influencent légèrement ce qu'ils sont. Mais parfois, l'animal prend le pas sur l'humain et ce dernier devient une Mutation, capable de se transformer en son Totem à volonté. Lorsque Claire découvre qu'elle en est une, elle se retrouve traquée par le gouvernement et est contrainte de fuir...



Évidemment que j'ai aimé. Non seulement l'histoire est captivante, mais l'univers est bien construit et les personnages sont supers attachants. On est plongé en pleine dystopie, dans un monde soumit à un gouvernement totalitaire qui, franchement, fait froid dans le dos. Et une fois que l'action a commencé... et bien, l'autrice ne nous laisse aucun répit. C'était absolument passionnant de découvrir peu à peu cet univers, ses règles et surtout les mutations aux côtés de Claire et son frère, Camille.

Bref, Mutation, c'est un roman unique et captivant, que l'on ne peut lâcher une fois commencer et qui saura, je le sais, vous plaire autant qu'il m'a plu à moi.

Mon avis :

Tout d'abord, laissez-moi vous parler de cette couverture que je trouve absolument superbe ! Il y a tout, le caractère d'un des personnages principaux, sa duplicité, et j'adore la mise en relief de cet œil qui annonce la mutation. Elle correspond parfaitement à ce qui vous attend.

Josépha, une fois de plus, nous convie à pénétrer dans l'univers qu'elle a créé, aux côtés des jumeaux Claire et Camille et de la frêle Lily. Des adolescents qui ne connaissent de ce monde que ce que l'école leur inculque et où tout est âprement surveillé. Lorsqu'on y pense, leur quotidien relève plutôt de la survie que de la vie.

Un événement tragique va les conduire à prendre des décisions radicales et partir sur les traces d'un camarade disparu. Leurs vies ne seront plus jamais les mêmes.

Comme toujours, l'auteure nous offre des protagonistes hauts en couleurs et souvent avec des caractéristiques complètement en opposition avec leur physique. Chacun dispose d'une histoire riche et comme je le sais désormais, je fais très attention à tous ces petits détails que dissémine Josépha au fil des pages, ils ont chacun leur importance.

L'intrigue est menée avec maîtrise et elle sait, à chaque fin de chapitre, nous contraindre à poursuivre notre lecture, encore et encore, nous laissant très souvent dans des situations de suspens intenable. Ah diablesse !

Suite à nos remontées en bêta lecture, elle a choisi d'épurer les descriptions en plaçant de-ci, de-là, des extraits de journaux pour reprendre les faits importants. Cela donne une authenticité supplémentaire au monde créé et sert vraiment la qualité du roman.

Pour conclure, vous comprendrez que je suis toujours aussi sensible à sa plume et sa verve de conteuse, me laissant allègrement embarquer de la première à la dernière page.



Si vous n'avez pas encore découvert Josépha Juillet, c'est l'occasion ou jamais de le faire !

Et si vous étiez capable de soumettre les Ombres à votre volonté ?

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Je retrouve la plume entraînante de Josépha Juillet qui nous plonge rapidement dans le récit et nous amène à tourner les pages avec facilité. J’ai vraiment apprécié l’univers que nous présente l’autrice. A partir de l’un de ses rêves elle a tissé pendant 3 ans un monde de SF qui fonctionne. Pourtant cette idée quasi mystique d’opposer l’Ombre et la Lumière est aussi intéressante que difficile à mettre en place. Imaginez donc une vie à l’abri de bulles géantes où la moindre Ombre est éradiquée de jour comme de nuit ! J’ai aimé le concept et on sent la dystopie poindre sous cette apparence de protection bien rodée.

Ne vous attendez pas à une déferlante d’action car ce tome reste assez introductif selon moi, au vu de la présentation de l’univers mais aussi parce que nous partageons les pensées et les spéculations (souvent politiques) d’Adèle, l’héroïne. Cependant la dernière partie laisse plus de place à l’action et débouche sur un joli cliffhanger. Elle laisse aussi présager d’un accent plus développé sur la ou les romance(s) qui se dessine(nt) dans ce tome 1 (sous forme de ce qui paraît être un triangle amoureux).

En un mot, voici un roman de SF YA bien pensé sur fond de guerre surnaturelle et d’enjeux politiques.

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RÉSUMÉ MAISON : Adèle se fond dans le paysage des bulles, ces immenses dômes qui protègent l’humanité contre les Ombres destructrices. Jusqu’au jour où malgré elle, la jeune femme devra sortir et se confronter au danger. Seulement la rencontre prend une tournure inattendue et Adèle va se retrouver propulsée entre intrigues politiques et étonnants pouvoirs.

Une histoire qui vaut le détour ! Plongez dans les Bulles, immenses cités de verre suspendues où tout est réfléchi pour protéger ses habitants des Ombres.



Pourquoi vous devez lire Terre des ombres ?



- L’univers est hyper original, l’idée est excellente : vivre constamment dans la lumière pour se cacher des ombres (je crois que je serai devenue folle). On sent qu’il y a un vrai travail de recherches, tout est bien pensé.

- La « confrérie » des chuchoteuses : j’ai adoré !

- La plume de Josepha arrive à nous faire ressentir facilement les émotions de ses personnages et ça c’est un bon point car on ne reste pas impassible face à leur histoire.

- Les personnages sont bien construits, par exemple on est loin du cliché de l’héroïne hyper badass qui arrive à tout sans difficulté ! Bien au contraire (j’aurais même aimé qu’elle se bouge un peu plus au début notre chère Adèle haha). Celui que j’ai le plus aimé reste Ben pour l’instant, froid, borné et impatient, mais je n’en dis pas plus !

Un tome final, qui clôture une trilogie SF assez massive, pleine de bonnes idées, d'originalité et de personnages attachants.



Ce troisième livre est très actif, on ne s'arrête pas deux secondes pour respirer. Il est vrai que par là, ce n'est pas forcément mon préféré, parce que perso, j'aime découvrir les univers, ainsi c'est toujours les débuts que j'aime le plus, et je me souviens encore comme j'étais prise dans les toutes premières scènes avec les Ombres ou les scènes de danse ♥



Néanmoins, cette fin était évidemment attendue et inévitable, trop de choses posées, trop de questions soulevées, trop de mystères irrésolus : toutes les réponses sont rassemblées dans ce petit bébé de 500 pages.



J'ai vraiment aimé que les certains personnages prennent de l'importance, Yuni et Ben en tête. Tout n'est pas toujours focalisé sur Adèle, le trio est très fort, et bien développé et ces deux là sont vraiment de plus en plus mis en avant au fur et à mesure de l'avancée de la trilogie, en même temps que leur groupe se soude davantage. Un bel entremêlement.



C'est une trilogie qui me semble très équilibrée, qui comporte tous types de scènes, qui prend son temps quand c'est nécessaire, qui accélère quand il le faut, mais surtout qui retombe bien sur ses pattes. Ce troisième tome est à la hauteur des attentes, et avec un ensemble aussi massif que Terre des Ombres, ça ne devait pas être un travail évident !



Donc si vous voulez une bonne histoire, prenante, originale et très divertissante tout en soulevant des sujets importants, n'hésitez pas à craquer pour cette trilogie !

Lecture obligatoire si vous avez lu le tome 1 (et si vous n'avez pas lu le 1, alors lisez-le), sinon c'est que vous êtes inhumains, parce que c'est pas possible de ne pas vouloir savoir ce qu'il se passe après.



Un deuxième tome qui approfondit énormément le premier, tout en faisant progresser l'intrigue. L'univers très riche de "Terre des Ombres" ne fait que gagner en force, ici. On découvre des lieux insoupçonnés des Bulles (La Folie, qui regroupe certains des meilleurs passages de ce roman), tout en passant également davantage de temps à l'extérieur, aux côtés de Yuni, ce que j'aime toujours énormément. On entre un peu plus en contact avec les Chuchoteuses, elles se dessinent à nous, autant qu'à Adèle, on découvre leur culture, et ça donne lieu à de superbes passages.



Les personnages sont également en évolution, leurs relations se renforcent ou s'étiolent, dans tous les cas, on les connaît de mieux en mieux ; je me suis prise à véritablement apprécier Ben dans ce tome, alors qu'il ne m'avait pas transcendée dans le premier, au contraire de Yuni qui m'a agacée à plusieurs reprises (jamais longtemps, je vous rassure), bref, tout ça pour dire que les personnages sont fournis, ambivalents, très "humains" et par-là, crédibles. On a droit à de magnifiques moments (la danse de la pluie, ce passage sublime restera mon préféré) et à des conversations épiques, un régal !



Quant à la présence de l'art par le biais de la danse (mais également de la forge !) est de plus en plus importante, intimement mêlée aux Ombres, et s'invite dans ce roman comme une bouffée d'air frais. Un côté artistique qui promet de grandir encore dans le tome suivant, pour mon plus grand plaisir !



Et puis les Ombres, pardi ! Bien plus présentes, maîtresses de cet univers, toujours mystérieuses, on les perçoit tout de même mieux, elles enveloppent les personnages avec délicatesse et très franchement, on voudrait bien les rencontrer pour de vrai...

Depuis quelques temps sur insta j'ai appris à connaître cette Autrice en temps que lectrice !! Forcément j'ai eu envie de lire son roman. Je ne regrette pas un instant de lui avoir fait confiance !!!



Dans ce roman nous suivons Adèle (j'adore ce prénom 😍), une jeune femme solitaire qui évolue au sein d'un monde complexe où les ombres et les humains sont en guerre. Nichés dans des bulles baignés de lumières artificielles nuit et jour, les humains sortent très peu de ces espaces confinés depuis la disparation des chuchoteuses seules humaines à pouvoir dialoguer avec les ombres vivants à l'extérieur. Jusqu'à l'apparition ce don chez Adèle...



Il est très facile de se plonger dans ce roman ! L'écriture est fluide et les petites phrases m'ont étonnée au début mais pas dérangée, je trouve que l'on lit plus vite grâce à ça. Les chapitres sont ni trop courts ni trop longs ce qui est agréable pour suivre l'histoire.



En ce qui concerne l'histoire, j'ai adoré la personnification des ombres qui est opposée à la lumière ! J'aime beaucoup ce concept car très facile à représenter dans notre imagination et ingénieux. Au fil des chapitres notre curiosité est suscitée et l'on en a envie d'en savoir plus sur les ombres qui sont perçues comme des ennemies. L'univers est riche, j'aurais aimé avoir une carte notamment de la bulle principale pour m'y retrouver surtout au début.



J'ai beaucoup apprécié la relations entre les personnages surtout les dialogues (Ben coucou) et la vision du corps notablement avec la discipline de la danse dans les arts du combats. Le rythme des actions est bien géré malgré les quelques longueurs. J'ai été emporté par l'histoire, il y a beaucoup de questions sans aucune réponse dans ce tome d'introduction, ce qui donne réellement envie de continuer cette saga !!



Merci Josepha pour cette belle découverte, ton imagination et tes idées m'ont plu, bravo pour ton travail, vite vite le tome 2.

Pour commencer, reprenons l'aspect général du livre. Le roman fait 561 pages, il est donc - pour mon plus grand plaisir- un petit peu plus long que les deux premiers tomes. En ce qui concerne la taille d'écriture, la qualité du papier ou de la couverture, ça ne change pas des précédents romans, seule l'illustration voit ses couleurs changer et c'est très bien ainsi ! Bleu, rouge, jaune... La couverture d'abord sombre s'éclaircit de tome en tome ce qui nous laisse penser que les choses s'améliorent et vont dans le bon sens pour nos héros. Quand on lit chaque roman, on peut facilement interpréter chaque couverture. De mon point de vue, nous passons de l'ombre à la lumière, l'héroïne d'abord discrète prend peu à peu de l'assurance et s'épanouit dans son nouveau rôle de chuchoteuse.











Passons désormais à ce qui nous intéresse le plus, l’histoire ! Nous reprenons plus ou moins là où nous avions quitté Ben, Adèle et Yuni. En effet, les trois amis venaient de comprendre une chose très importante mettant fin à l'enquête sur le meurtre du lieutenant Morgan. Bien sûr, il ne leur est pas facile de prouver qui a tué le lieutenant, mais heureusement, ils ne sont pas seuls ! De plus en plus de personnages secondaires font leurs apparitions et s'imposent à leur manière. L'intrigue est très bien ficelée, je dois avouer que pour certaines choses, je n'ai rien vu venir ! Et pourtant, avec du recul, il y avait des indices ici et là dans chaque tome ! Très beau travail !







Si on se penche un peu plus sur les personnages, on remarquera l'évolution de chacun d'entre eux. Adèle est celle qui évolue, selon moi, le plus sur les trois tomes. Au début, elle est assez renfermée et elle suit les règles. Je dirais qu'elle est conditionnée par la société dans laquelle elle vit, puis au fur et à mesure son rôle change, elle ouvre les yeux sur ce qui l'entoure, fait face à des enjeux politiques plus grand qu'elle. Adèle tient bon, s'entoure des personnes en qui elle peut se fier, elle prend confiance en elle et s'impose, elle s'affranchit.







Ben, quant à lui, s'ouvre également et apprend à faire confiance aux autres. Il apprend à aimer et prend conscience de qui il est vraiment au fond lui. Il trouve même sa place au sein de la société alors qu'au début de l'histoire, il avait l'air plutôt en retrait, distant. (On veut tous un Ben dans notre vie ! )







En ce qui concerne Yuni, j'étais assez méfiante au début, je ne savais pas quel serait son rôle dans l'histoire et si elle serait vraiment du côté de notre héroïne. Maintenant que, j'ai terminé la saga, je peux vous dire que j'apprécie ce personnage, j'apprécie son caractère et la force qu'elle dégage. Au fil de l'histoire, on apprend à la connaître et à lui faire confiance au même rythme qu'Adèle.







De nombreux personnages entrent en scène et tiennent un rôle important dans l'histoire, malheureusement, je ne peux pas parler de chacun d'eux sinon cette chronique n'en finira pas ! Une pensée pour les Ombres, pour ce cher Léo et l'adorable petit Prince.







Le seul point négatif que je peux trouver à ce tome, c'est au niveau de la narration. Avoir trois points de vue différents ne me pose pas de problème, mais ici, Ben, Yuni et Adèle nous racontent ce qu'ils vivent chacun de leur côté sur une même ligne de temps. Ce qui veut dire que nous avons trois chapitres dédiés au même "instant". Alors ça peut plaire à certains, mais moi, ça m'a un peu frustré, car on fini un chapitre avec Adèle sur un suspense et hop retour en arrière, mais du point de vue de Ben puis du point de vue de Yuni. C'est un choix narratif intéressant, qui apporte bien évidemment quelque chose à l'histoire et renforce le lien entre nos trois héros, mais personnellement, j'avais l'impression de ne pas avancer. Je suis peut-être impatiente finalement.



Sans trop de surprise... Je vous conseille vivement de lire cette trilogie ! J'ai adoré chaque tome, j'ai toujours pris du plaisir à les lire et en faisant cette conclusion,, je peux dire que j'ai quand même un coup de cœur pour cette saga. Si au début, j'avais l'impression d'être dans un "huit clos", l'autrice a su ouvrir un peu plus son monde et ajouter tout un tas de lieux et de personnages très intéressants. Cette histoire a quelque chose en plus qui la démarque des autres du même genre. Le couple d'Adèle et de Ben m'a fait rêver, j'adore leur humour et surtout leur amour un peu vache.



Josepha a fait un travail remarquable digne d'une maison d'édition, il ne manque plus qu'une carte au début du roman pour illustré le monde qu'elle a imaginé et ce sera parfait. Sa plume est vraiment belle et agréable à lire. J'ai vraiment hâte de découvrir son prochain projet, en attendant, je continue de la suivre sur les réseaux sociaux ! N'hésitez pas à faire de même !






Lien : https://lespagesquitournent...

Que de belles surprises et de rebondissements !!!

J'ai commencé à avoir des soupçons sur le statut d'Adèle quand Edgar est apparu dans l'histoire. Ca reste tout de même inattendu !!

Quant à Yuni et Ben, quel plaisir de les découvrir plus ouverts et plus démonstratifs.

La fin est superbe. Le dernier rituel était époustouflant!

Pour ce dernier volet, l'autrice a réussi à nous maintenir en haleine.

J'aurais aimé découvrir un peu plus l'histoire des ombres et des chuchoteurs, plus en pronfondeur. Peut être une idée pour un préquelle ?

De manière générale, l'histoire est bonne mais j'aurais tellement aimé plus de détails. Certaines scènes méritaient d'être développées. Il y a beaucoup de mystère qui plane à la fin de ce 3e tome ...