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Critiques de Joyce Maynard (1185)
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L'Hôtel des oiseaux

Un roman sur une vie de femme de son enfance à la quarantaine, qui vit dans une société américaine à l'époque des hippies. Livre riche d'expériences dans une société en évolution et qui va devoir à toutes les époques de sa vie accepter les douleurs et les petits bonheurs, en plus des trahisons humaines. J'ai beaucoup aimé cette manière de voir la vie. A lire.
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De si bons amis

J'avais entendu parler de ce roman dans la rubrique littéraire de ELLE. Le pitch de ce thriller psychologique m’avait tapé dans l'œil, puisqu'il dépeignait "un glaçant récit d’une femme sous influence". Bon, après lecture je dirait que cela s’apparente plus a un thriller domestique, car le côté psychologique, mouais. Le soufflé retombe assez vite (si tant est qu'il soit monté à un moment). Le thème reste assez intéressant, une amitié se révélant toxique tandis que l’héroïne, les étoiles plein les yeux, se laisse aveugler par ce mirage de perfection.

A mon sens Joyce Maynard aurait pu en faire quelque chose de plus poussé, néanmoins j’ai trouvé ça plutôt bien traité.

Ce qui m’a refroidie, c’est la fin, passable, je suis restée sur ma faim. Quelques incohérences sur la façon dont certaines situations sont amenées, certaines réactions de personnages, m’ont fait tiquer. Je comprends que tout n’aie pas besoin d’être explicité mais quand même.

Quant au style de l’autrice, il est convenable, rien de fou, mais les personnages sont assez biens décrits. La partie où on plante le décor jusqu'au moment ou le vernis commence a se fissurer, fut le passage que j'ai préféré.

Au final, je ne peux pas dire que c’est un mauvais livre puisque n’étant en aucun cas une lecture déplaisante mais pas un coup de cœur. Je pense que je l’oublierai assez vite.

C'était ma première incursion du côté de Joyce Maynard, qui me semble assez réputée. Peut-être lui laisserai-je une chance avec L’homme de la montagne.
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L'Hôtel des oiseaux

Au cours d'une explosion causée par une bombe artisanale à New York, la maman de Joan, six ans qui faisait partie des terroristes. Sa grand-mère va lui faire changer de nom et de ville pour la protéger. Suit une vie d'errance diverses et variées jusqu'à un autre drame, un départ puis la rencontre dans un hotel du bout du monde avec Leïla autre cabossée de la vie. Un excellent Joyce Maynard que j'apprécie vraiment beaucoup!
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L'Hôtel des oiseaux

Joan, six ans, est élevée par une maman hippie qui meurt dans une explosion de bombe artisanale.

Sa grand-mère alors l'emmène loin et lui fait changer de nom, elle s'appelle désormais Amélia.

Adulte, elle est est une artiste talentueuse, épouse son amour et ils ont un petit garçon.

Mais le père et le fils meurent dans un accident.

Désespérée, elle envisage de se suicider, mais monte finalement dans un bus de marginaux qui l'emmèneront loin, et finalement elle se retrouvera à Esperanza, en Amérique centrale, dans un lieu paradisiaque où elle se liera d'amitié avec la propriétaire d'un hôtel enchanteur, bien que délabré.

Sa nouvelle vie commence, faite de hauts et de bas.

Je n'avais jamais lu de livres de Joyce Maynard, et c'est franchement une belle découverte.

Pendant quelques jours, j'ai été transportée dans un lieu enchanteur en compagnie d'Amélia.

Une belle personne, courageuse et sensible qui malgré ses drames réussit à faire face.

Les paysages sont magnifiques.

La population locale est typique et sympathique.

Un vrai dépaysement que ce livre.
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L'Hôtel des oiseaux

Roman de " grande classe " , superbe , qui m'a entraîné au bout du monde avec une femme qui , accablée de douleur , a su trouver le chemin de la résilience et parvenir enfin à se libérer d'entraves qu'elle pensait devoir supporter à vie .

Evidemment , l'auteure , c'est Joyce Meynard et si je vous dis que j'ai adoré tous les romans qu'il m'a été donné de lire d'elle , vous comprendrez que , peut -être , je ne suis pas parfaitement objectif .Je ne suis qu'un lecteur qui donne son opinion , pas un critique littéraire , donc j'assume .

C'est un trés beau roman dont le cadre principal se trouve prés d'un lac et d'un volcan , cadre sublime s'il en est , parsemé de fleurs et de plantes magnifiques et miraculeuses ....Quant à l'odeur , elle jaillit à chaque page ...

Dans l'hôtel , puisque c'est d'un hôtel qu'il s'agit ,vont évoluer principalement des femmes , de magnifiques personnes qui , chacune à leur place , sauront faire face avec courage et abnégation à des évènements pas toujours sympathiques , douloureux , même. Quant aux hommes , ils sont bien là aussi mais .....ma modestie me pousse à ne rien vous en dire , vous verrez par vous mêmes . Allez , venez à " l'hôtel aux oiseaux " , faites vous guider depuis l'embarcadére par un jeune du village , posez vos valises en haut de l'escalier en pierres et rencontrez tous ces gens qui vont se succéder parmi vous pour échapper au monde , pour se ressourcer , comme on dit .Tous ne vont pas vous émouvoir , mais tous sauront vous toucher...

Ce livre est un pavé ( 520 pages ) dont on tourne les pages avec gourmandise , curiosité , envie , un roman où la force des caractères se forge dans une ambiance majestueuse dont il convient toutefois souvent de se méfier . " Amélia vous attend au paradis et , pendant un temps , c'est la sérénité qui vous étreindra jusqu'à .....

Allez , bonne lecture , l'Eden se présente à vous . Ah mince , j'oubliais .Demain , boulot ? Lundi , en plus ? Je vous plains . Amis retraités , nous , on continue !

A trés bientôt .
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L'Hôtel des oiseaux

Ce roman se déroule de 1970 à nos jours, à New-York et ses environs, en Californie, puis en Amérique centrale.

Joan, 6 ans, perd sa mère dans une explosion et va être élevée par sa grand-mère. Elle devra changer d'identité, devenir Amelia.

Devenue adulte elle sera frappée par un autre drame, perdant son mari et leur jeune fils.

Prête à se suicider, elle va choisir de partir très loin et, poussée par le hasard, va atterrir en Amérique Centrale, dans le village de La Esperanza, au bord d'un lac et au pied d'un volcan. Hébergée dans un hôtel délabré, elle rencontre de belles personnes : Leila, la patronne, et ses employés : Maria, excellente cuisinière, Luis, son mari, homme à tout faire, Elmer, leur fils, et Mirabel.

Leila meurt peu de temps après, lui léguant le domaine, et l'argent de l'assurance-vie. Amelia, poussée par Gus et sa femme Dora, des voisins, va alors entreprendre de rénover l'hôtel.

Parmi les oiseaux et les fleurs, Amelia va retrouver le goût de vivre et croiser des personnages très variés : habitants pauvres mais se satisfaisant de peu, et étrangers venant chercher ou proposer quelque chose, dans ce lieu paradisiaque. Les enfants sont particulièrement attachants, notamment Walter et Clarinda.

Amelia devait repartir une fois l'hôtel rénové et vendu, mais elle y restera plusieurs décennies, y vivra des surprises, bonnes ou mauvaises, des événements inattendus : un ouragan, la trahison de plusieurs personnes de son entourage, des deuils et des joies, une éruption. Amelia et les autres habitants du vivront ces moments forts avec courage et détermination, sans jamais se plaindre, en s'entraidant..

Les personnages sont attachants et très humains avec leurs forces et leurs faiblesses, leur courage.

Amelia est une belle personne, généreuse, attentive aux autres.

C'est un très beau livre sur le deuil, la famille, l'amitié.

Joyce Maynard nous livre des informations au fil des pages qui s'emboitent ensuite comme les pièces d'un puzzle, et c'est très agréable.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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L'Hôtel des oiseaux

Joan n'a que six ans quand sa mère, une chanteuse bohême qui circule librement d'amourette en amourette au gré de ses envies, meurt dans un tragique accident : une bombe explose dans un appartement Newyorkais et elle se trouvait sur les lieux, car elle vivait avec des membres du Weather Underground, un collectif d’extrême gauche.

Pour échapper aux poursuites et préserver Joan, sa grand-mère qui la gardait au moment des faits, décide de changer d'identité et de quitter la ville. Joan devient Amelia. Elle va grandir avec ce terrible secret et les chansons de sa maman plein la tête.

Devenue une artiste confirmée, elle rencontre l'amour et, pour la première fois, ne se sent plus seule au monde. Sa grand-mère est morte quelques années auparavant et depuis, Amelia se sent bien seule. Mais la tragédie la frappe à nouveau, emportant son mari et son fils le même jour.

Dès lors, Amelia n'a plus qu'une envie, sauter du Golden Gate Bridge (j'ai oublié de vous dire qu'elle vivait en Californie)...mais le hasard et le destin vont l'emmener bien loin de son pays jusqu'en Amérique Centrale dans un petit village dénommé "La Esperanza". Là, elle trouve refuge dans un hôtel perdu au bord d'un lac, au pied d'un volcan et au cœur d'une nature extraordinaire peuplée d'oiseaux fabuleux.

Très vite intégrée dans le village grâce à Leila, la propriétaire des lieux, Amélia gardant toujours le silence autour de son passé et de ses fantômes, va tenter de se reconstruire.

Mais comme le lui a dit Leila à son arrivée : "Tout paradis a aussi ses serpents".



Dans ce roman, Joyce Maynard dépeint une nature magnifique, foisonnante de vie. C'est un lieu qui respire la sérénité et qui permet à beaucoup de personnes en quête de sens, de trouver des solutions à leurs problèmes en venant passer quelques jours au bord du lac dans ce lieu enchanteur.

Mais si la nature peut à l'occasion s'avérer destructrice... il en est parfois de même des hommes.

L'autrice nous invite à la suivre avec beaucoup de justesse et de finesse dans les méandres de la psychologie humaine. Le lecteur découvre tout un panel de personnages... hauts en couleurs.

La population locale est en effet un mélange hétéroclite de personnes venues ici se perdre pour oublier leur passé, et d'autochtones le plus souvent très pauvres car vivant avec les moyens du bord de la vente de leurs légumes, de leur pêche ou en rendant de menus services pour les hommes et en faisant quelques travaux de couture, tissage, tricot et broderie, pour les femmes. Les enfants eux-mêmes se proposent souvent guides d'un jour, pour porter les valises des touristes ou les mener jusqu'au bord du cratère du volcan. Ils sont tous bien décidés à profiter chacun à leur manière de la manne d'étrangers venus chercher un sens à leur vie.

C'est un roman dépaysant et fondamentalement optimiste qui prouve que la beauté du monde peut aider à mieux vivre au présent sans s'encombrer de nos fantômes et en s'ouvrant simplement aux autres et à la fraternité.

Mais l'autrice ne cache rien pour autant ni de l'enfance difficile de son héroïne, ni des crises traversés par son pays à la fin des années 60 entre les luttes contre la guerre du Vietnam, la généralisation de l'usage des drogues,...et la libération sexuelle.

Les chapitres sont courts. Le lecteur passe d'une émotion à une autre. Il y a un certain suspense même si moi je l'avoue, j'avais prévu la plupart des rebondissements, mais comme les personnages sont attachants on se laisse porter par l'écriture et l'ambiance paisible du lieu.


Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Long week-end

"Long week-end" de Joyce Maynard paru aux Editions Philippe Rey

C'est une lecture qui se passe dans un huis clos entre Henry, 13 ans, sa mère Adèle et Frank un prisonnier qui vient de s'évader et va les embringuer dans une "vie de famille" pendant 6 jours.

Adèle est une mère fantasque, qui ne travaille pas, qui ne sort quasiment plus de chez elle. Et Adèle va tomber sous le charme du gentil évadé.

Frank, quant à lui, trouve une liberté et une femme qu'il pourrait aimer et épouser s'il parvient à sortir de cette maison.

Et Henry... l'ado dans sa splendeur, qui vit avec sa mère et passe les samedis soirs au restaurant avec son père et sa nouvelle famille, qui est un solitaire, va lui aussi faire quelques découvertes physiques et philosophiques.

C'est une histoire de famille, une histoire de femme et d'enfant. C'est un roman qui nous plonge dans des vies qui n'auraient pas dûes se rencontrer.

Des années plus tard, on apprend l'histoire familiale complète, avant le divorce des parents d'Henry, ce qu'ils ont traversé et qui les forgeront pour toujours.

Encore une belle lecture avec cette autrice.
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Prête à tout

Déroutant. Il s’agit de mon premier roman de l’autrice et son troisième en écriture datant de 1993, à l’époque où les réseaux sociaux n’existaient pas encore. Pour autant ce roman est une satyre de l’ambition démesurée d’une jeune femme, Suzanne, qui souhaite faire carrière comme présentatrice TV, coûte que coûte.



Pourquoi déroutant? On sait dès le départ qui est la victime (son mari) et la personne ayant orchestré ce meurtre (Suzanne). C’est un roman choral qui donnera la parole à une foule de personnages ayant entouré le couple afin de comprendre la genèse de cette jeune femme jusqu’à ce jour funeste. Ce livre lui donne également la parole. Il



Manipulation, absence totale d’empathie et carriérisme poussé à l’extrême sont au rendez-vous. Vous l’aurez compris, aucun suspense donc. L’attrait de cette lecture vient davantage de la psychologie des personnages, notamment de Suzanne et des ados dont elle va se servir pour accomplir ses funestes dessins (je vous assure je ne spoile rien), tout est dit dès les premières pages.



Au bout de 200 pages je me suis dit que c’était une roman que je qualifierai de « cinématographique ». Je m’explique. Je trouvais ce roman plus propice à un être transposé au cinéma qu’à la lecture en elle-même. Et bingo !!! Après quelques recherches, je découvre que 1/ il s’agit d’une histoire tiré d’un fait réel (ce qui m’a permis de finir le roman avec un intérêt renouvelé presque malsain je dois l’admettre) et 2/ ce roman a effectivement été adapté au cinéma avec Nicole Kidman pour interpréter Suzanne (elle reçut son premier Golden Globe à cette occasion).



Ainsi, je regrette de n’avoir pas su à l’aide d’une préface qu’il s’agissait d’un roman inspiré de faits réels et j’aurai surtout aimé que la psychologie de Suzanne soit un tout petit plus nuancé. Mais j’imagine volontiers qu’il existe bel et bien des psychopathes sur cette terre dénué de tout sentiment bienveillant.



Une lecture relativement addictive mais aussi parfois très crue.
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Où vivaient les gens heureux

Quel livre ! Quelle histoire !



J'ai été happé par ce roman comme je ne l'avais pas été depuis longtemps.

C'est l'histoire d'Eleanor qu'on va suivre pendant une trentaine d'années. On va traverser chaque étape de sa vie, depuis sa triste enfance et une adolescence très esseulée jusqu’à l’épanouissement d’une jeune femme/épouse/mère. Puis on accompagne Eleanor tout au long d’évènements familiaux tragiques et la perte de son cocon familial. On la suivra tout au long de sa reconstruction, endurant les épreuves d’une femme divorcée et d’une maman voyant ses enfants grandir et grandir parfois sans elle. Enfin on assiste à l'atteinte d'un certain sentiment d’apaisement, de sagesse de notre personnage principal.

La vie d’Eleanor est riche en émotions et en rebondissements, en espoirs et en déceptions, en amours et en peines. J’ai l’impression d’avoir traversé un tourbillon d’émotions avec elle.



A travers son histoire, j'ai aussi aimé la manière dont l'auteur aborde des thèmes d'actualité de manière si prenante : la place de la femme dans la famille et la charge mentale qui lui incombe ; le difficile équilibre à trouver pour chacun lors d’un divorce ; sont également centraux le thème du pardon, et bien sûr du handicap. Mais Joyce Maynard évoque aussi en filigrane les violences aux femmes, l'adulère, le sida, la complexité du rapport au corps, les rencontres en ligne…. Quelle richesse ! et que c’est difficile de refermer ce livre et de laisser Eleanor et sa famille poursuivre leur vie !

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Où vivaient les gens heureux

Après en avoir tant entendu parlé, ce livre est ma première lecture de Joyce Maynard (et pas la dernière, c'est certain !).

Dans ce pavé teinté de mélodie et de nostalgie, Joyce Maynard nous dépeint ici la vie d'Eleanor, ses rêves et ses angoisses, sa vie de famille et le temps qui passe.



Eleanor rêve d'acheter sa ferme et de vivre de sa passion, les livres pour enfant. Quelques années plus tard, elle fera la connaissance de Cam, son mari, avec qui elle aura trois enfants : Alison, Ursula et Tobby.



Vie familiale, désagréments du quotidien, petits et grands soucis... Le temps passe, les enfants grandissent et les gens changent.

Le premier chapitre commence par la fin afin de donner au lecteur l'envie de se demander toujours pourquoi et surtout comment on peut en arriver là à la fin ? C'est très bien réussi car on le garde en tête le long du roman et l'on veut savoir ce qu'il s'est passé.



Joyce Maynard s'est, parait-il, inspirée de sa vie réelle pour ce roman dans lequel elle dépeint ses envies, ses espoirs, ses déceptions aussi ainsi que son divorce et la vie d'après. Elle a su mettre en lumière ces petits détails de la vie qui font qu'elle est appréciable. Malgré l'épaisseur du roman, les pages s'enchainent à une vitesse folle.



Ce livre est un petit bijou qui fait partie de mes coups de coeur pour l'année 2023.

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L'Hôtel des oiseaux

Joan doit vivre sous une autre identité depuis la mort de sa mère lors d'un attentat à la bombe auquel elle a participé. Devenue Amélia, elle connaît amour et maternité jusqu'au terrible accident qui coûte vie à ses êtres chers. Alors elle fuit sur une île paradisiaque pour oublier.

Accueillie par Leila et ses employés originaires du village, elle retrouve calme et sérénité à l' Hôtel des oiseaux entre jardin luxuriant, volcan, lac et chant des oiseaux ! Elle devient à son tour propriétaire de l'hôtel et les évènements s'enchaînent au rythme des courts chapitres. De nombreuses personnes apparaissent, touristes, villageois, avec leurs lots d'histoires, de sentiments, d'émotions .Une constance cependant : Amélia est souvent dupe de personnes mal intentionnées.

Une lecture facile, un cadre exceptionnel, mais rien de crédible qui me permette de m'attacher aux personnages et à l'intrigue.
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Où vivaient les gens heureux

Ce livre me laisse une impression pour le moins mitigé ! c'est long, triste, très très long très très triste, mais malgré cela je me suis laissée prendre tout en ayant hâte qu'il se termine...

Il y a trop de choses et beaucoup de redites, notamment dans les souvenirs d'Eléonore, 100 pages de moins l'auraient certainement rendu plus digeste.

Je vais réfléchir avant d'envisager de le conseiller, et pourtant il y a quelques passages intéressants à lire.
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Où vivaient les gens heureux

Un roman que j'ai découvert par hasard mais qui m'a complètement emportée. L'histoire est très poignante, une vie bouleversée par de nombreux heurts. Une jeune femme Eleanor qui entre dans la vie de manière violente, qui finit par construire elle-même et toute seule son idée du bonheur. Mais un bonheur tellement friable... Des enfants qui vont se détourner d'elle, ce qui sera le plus douloureux dans le roman, car c'est tellement injuste. C'est d'ailleurs ce qui m'a gêné parce que ça m'a fait mal pour elle... Mee si j'entends la leçon du pardon qui sous-tend au roman.
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Où vivaient les gens heureux

Indéniablement, quel beau roman. Je comprends tout à fait les critiques élogieuses qui l’accompagne. Les 5 décennies de cette vie de jeune fille, de femme, de mère puis de grand mère sont magnifiques. Sa construction progressive, sa deconstruction soudaine et sa lente reconstruction. Cette enfance solitaire, son épanouissement en tant que mère. C’est d’une grande finesse.

En revanche, quelle tristesse ! J’avoue avoir un peu peiné à certains moments de la lecture tellement ce livre m’a collé le bourdon ! Près de 30 ans de vie solitaire et mal vécue par faute de non dits, d’incompréhension et de ressentiment. Quel gâchis.
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L'Hôtel des oiseaux

Je regrette d'avoir acheté ce livre. Je me suis forcé à aller jusqu'à la page 54 pour découvrir "la seconde tragédie qui la pousse à fuir à nouveau," (d'après la 4ème de couverture). Cet événement charnière, qui permet de construire les 480 autres pages du roman, est décrit avec une platitude désarmante. Cette tragédie aurait dû nous faire tirer les larmes et créer un profond sentiment d'empathie envers l'héroïne. Au contraire c'est ce passage qui m'a poussé refermer définitivement ce bouquin.



Les 53 premières pages sont donc une bien longue introduction, qui aurait pu être écrite en 10 pages par un auteur sérieux. On ne s'attache pas aux protagonistes, en particulier la narratrice qui semble une coquille vide.

Le contenu est fade et vide d'émotions, mais le style aussi pose de nombreux problèmes :



- Joyce Maynard fait de longues phrases lourdement construites pour ne pas dire grand chose.

- Elle prend ses lecteurs pour des idiots, en faisant de très nombreuses et inutiles répétitions. Qui n'a pas compris que la phobie de l'eau de l'héroïne sera un élément important pour la suite de l'histoire ??

- Les inombrables références à des chansons que plus personne ne connaît sont fatiguantes et n'apportent rien en terme d'émotion ou d'ambiance.



Bref, passez vite chemin et investissez les 25€ que coûte ce petit pavé pour d'autres lectures.
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Où vivaient les gens heureux

C'est un roman où je me suis beaucoup attachée aux personnages, notamment à Eleanor. Elle démarre sa vie en achetant une ferme où elle tente de se reconstruire après une enfance difficile. Elle rencontre Cam avec qui elle va vivre son rêve : avoir des enfants.

Alison, la secrète, Ursula l'enthousiaste et le facétieux Toby. Elle se sent débordée mais comblée jusqu'au jour où un terrible accident va bouleverser sa vie.

Ce livre résonne en moi, il est tellement fort que j'ai ressenti les émotions d'Eleanor. Au fil des années, elle va connaître le bonheur, la plénitude, la douleur, la colère, la rancœur et la réconciliation.
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Où vivaient les gens heureux

Cette lecture est intéressante car elle explore bien les relations humaines. Eleanor est l'archétype de la femme qui prend sur elle pour ne pas faire de vagues et faire souffrir les autres aux dépends de ses propres sentiments.

Mise à l'écart dans la relation de ses parents, elle essaye de créer un cercle familial lorsqu'elle fonde une famille avec Cam. Dans cette relation, elle s'oublie totalement pour le bien être de son mari puis de ses enfants, en assumant toutes les charges pour le bien de la communauté.



Ce roman est une claque et il met du temps pour être digéré. Les situations sont percutantes et les émotions nous prennent tant on est révolté par le comportement de certains et parfois par l'inaction d'Eleanor. Elle porte à bout de bras tout ce qu'elle a construit et son travail et ses sacrifices ne sont reconnus par personne. On en ressort à la fois lessivé par ce qu'on vient de lire et en même temps éveillé par ce que vivent des femmes qui peuvent être autour de nous.

Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui redonne une certaine force malgré la brutalité (psychologique) des faits lus.







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Où vivaient les gens heureux

Suivez Eleanor dans son quotidien, de son adolescence à sa vie de femme de +60 ans... Autrice, femme, femme mariée, mère, elle sera tout à la fois.

La lecture de ce roman n'a pas été évidente pour moi, je l'avais d'ailleurs mis en pause lors de ma première tentative de lecture. C'est principalement dû à sa relation avec Cam que j'ai littéralement détestée, ponctuée de red flags ultra voyants depuis leur rencontre... Eleanor n'est pas non plus un personnage particulièrement aimable (au sens premier du terme). D'ailleurs, si ce n'est Toby, le dernier fils, aucun personnage ne suscite une empathie folle je trouve.

Mais la seconde partie du roman m'a réconciliée avec cette histoire, qui reste tout de même fortement marquée par l'injustice. C'est très bien écrit et j'ai trouvé le dernier quart du roman très émouvant.

Finalement, une bonne surprise.
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De si bons amis

Helen McCabe, 40 ans, n'a pas eu beaucoup de chance jusque-là. Des parents défaillants et odieux, un mari qui se découvre violent et contrôlant, un divorce éprouvant... Alors elle boit ! oui mais, jamais devant son fils, seulement lorsqu'il dort .. Une nuit l'enfant est malade, elle doit l'emmener à l'hôpital… et là, c'est la descente aux enfers : elle perd la garde de son fils.



Au bout du rouleau, entre deux réunions des AA, elle vivote entre différents jobs. Elle rencontre Ava cinquantenaire paraplégique qui la fascine…



J'ai eu du mal à entrer dans le livre... le début est long... le couple Havilland n'est pas du tout attachant, voire détestable de suffisance, manipulateur en diable, une morale bien élastique ! Mais Helen extrêmement fragile psychologiquement, manquant de confiance en elle, en grand manque d'affection, sans clairvoyance, tombe sous le charme et la coupe de ces gens qui se disent ses amis.



J'ai bien aimé l'exploration de l'amitié toxique manipulatrice, c'est très bien décrit. Ce couple richissime est très cliché, presque ringard (ah ! la fête d'anniversaire so kitsch !). J'ai également apprécié qu'Helen retombe sur ses pieds...

Je regrette que la fin soit si riche en annonces mais sans vraimentqu'elles soient traitées et expliquées... Je suis restée un tantinet sur ma faim.. Je ne veux pas divulgâcher..

Ce livre se lit avec plaisir, les pages se tournent avec envie. Je vais sans doute poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Joyce Maynard.
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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