AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Julien Freu (35)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ce qui est enfoui

Enfin ! Enfin un auteur français qui ose se lancer dans le genre d’histoires qu’on ne lit habituellement que chez les anglo-saxons. Ce qui est enfoui de Julien Freu vaut le détour pour ça, mais ce n’est qu’une qualité parmi de nombreuses autres.



Explications : les années 90, une bande de pré-adolescents soudés mais rejetés par la masse, une ambiance fantastique, des disparitions étranges qui se transforment en meurtres impossibles, une grande entreprise mystérieuse.



Beaucoup de thèmes qui font penser à du Stephen King et plus particulièrement à certains de ses livres (la couverture pourrait presque faire penser à un ballon rouge, de loin, mais non, en fait). Mais c’est à prendre comme un compliment, Julien Freu ne copie en rien le King et n’écrit clairement pas comme lui. Il a sa plume singulière, assurément.



La quatrième de couverture compare le livre à Stranger Things, impossible de démentir. C’est bien un livre à destination d’un lectorat adulte, même si elle joue clairement la carte de la nostalgie.



Arrêtons là les comparaisons, le récit arrive à la fois à tirer le meilleur du passé et à proposer une intrigue qui trouve son originalité.



Merci aussi à l’auteur d’avoir osé placer l’action en France, même dans des villes imaginaires, et de ne pas être tombé dans la facilité de la situer aux États-Unis. Et ça fonctionne parfaitement, sans qu’on s’interroge une seule seconde sur le bien-fondé de ce choix.



Il n’y avait aucune raison que l’intrigue ne puisse se jouer dans l’hexagone, et l’ambiance créée dans ces villages français est une autre des réussites du livre.



C’est le temps qui est en jeu, ici. Passé, présent, futur. Jusqu’à le distordre, qu’il s’emmêle. Pour faire resurgir Ce qui est enfoui. Dans un récit qui prend peu à peu son envol vers des horizons insoupçonnés.



Il faut un petit temps d’adaptation en débutant la lecture. Avant de comprendre à quel point cette histoire sera d’une richesse folle, et sa manière de la raconter tout autant. Julien Freu va au bout de son idée à de jouer avec la temporalité de sa narration, passant du présent à l’imparfait, jusqu’à même des incursions au futur. Cette manière de raconter est tout sauf un gadget, c’est au contraire l’un des traits de génie du livre, rendant ce labyrinthe temporel encore plus inattendu.



Nostalgie des années 1990, retour vers son passé pour un auteur qui avait l’âge de ses personnages principaux à l’époque. Pas étonnant que tout sonne vrai quand on écrit (avec talent) sur ce qu’on a vécu.



Et une époque pas anodine, qui ressemble, avec le recul, à un point de bascule.



Une histoire sur la fin de l’innocence, plutôt brutale. D’apprentissage aussi, avec des gamins qui ne sont pas encore bridés par les chaînes de l’âge adulte, entourés de ces adultes qui perdent pied. Des enfants qui peuvent même représenter un danger pour eux. Chacun face à ses propres monstres.



L’ordre établi devient désordre, le chaos est en marche autour de la « singularité » qui fait dérailler les choses et les hommes dans le canton d’Estanville.



C’est dans ce contexte que vont se révéler des personnages épatants. Les gamins d’abord, auxquels on s’attache vite, avec chacun sa personnalité. Entre celui qui voit la vie comme un de ces films d’action qu’il visionne goulûment, et qui se comporte comme tel. Avec quelques saillies verbales franchement drôles (oui, il y a aussi de l’humour dans ce livre) : « Les émotions c’est de la merde », « Vous, vous allez voter oui à Maastricht ». Et aussi les deux amoureux, dont la fille du groupe, qui est aussi celle du gendarme en charge de l’enquête (sacré bonhomme, au passage).



Car il est aussi question d’enquête, en quête de réponses. Avec une intrigue qui mélange avec bonheur les genres, entre thriller, fantastique et un brin de SF. Atypique, mais limpide. Complexe, mais immersive.



Ce livre, c’est comme si je l’attendais depuis longtemps. Et qu’il arrivait enfin. Enfin ! Comme si une partie de mon adolescence resurgissait (j’avais une vingtaine d’années), avec un livre que j’aurais adoré lire à l’époque, que j’ai adoré lire aujourd’hui, que j’adorerai relire demain.



Ce qui est enfoui est un roman fantastique dans tous les sens du terme, qui mérite d’être déterré et mis en lumière face aux pléthoriques sorties. Julien Freu frappe un grand coup avec un divertissement formidable, profondément imprégné d‘émotions, d’une créativité jubilatoire et d’une maîtrise qui force le respect. Chapeau bas pour une des plus belles et inattendues réussites de ces dernier temps. Mais, qu’est-ce que le temps, au juste ?
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
Commenter  J’apprécie          331
Ce qui est enfoui

Un roman à l'ambiance vraiment particulière, voila le souvenir que je garderai de ce roman dans quelque temps.

L'intrigue démarre de façon classique, avec des enfants qui disparaissent dans un village sans histoire, mais très vite le récit policier prend une tournure fantastique.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, qui nous plonge dans les années 90 en France, on revit cette époque avec nostalgie.

Le coté fantastique est intéressant au début, mais je dois bien reconnaître que je n'ai pas vraiment compris la fin, on ne sait pas trop ce qui est réel ou pas, et au final, ça laisse une impression de déjà vu et d'inachevé, surtout si on est fan des romans de Stephen King tels que les Tommyknockers par exemple.

Commenter  J’apprécie          260
Ce qui est enfoui

J’ai demandé pour que l’on me fasse sortir de ma zone et de me surprendre… Chose faite !



Sauf que… et bien… c’est loupé… Parce que je ne suis vraiment pas adepte de ce style. (peut-être un jour ?). En-tout-cas, j’aurais essayé !



En gros, nous sommes dans les années 1990, au milieu de nulle part dans une petite ville nommée Estanville. Dès les premières pages, nous apprenons qu’un enfant a disparu il y a quelques mois, en laissant derrière lui ses vêtements habilement pliés.



Ce roman est un mélange de "Ça", "Stranger Things" et "Dark". C’est-à-dire, une bande d’ados, une « chose » monstrueuse, une distorsion du temps et un peu de brouillard en fond.



Bien que j'ai beaucoup apprécié les adolescents, soit dit en passant très attachants, le décor ainsi que l'ambiance, j'ai moins aimé le côté un peu fantastique... Disons que ce n'est pas trop mon truc.

Le point positif est que l’écriture est immersive avec une imagination débordante. Nous sommes clairement happés par le livre comme si nous étions face à un film au cinéma. Ça se voit et se ressent que l’auteur s’est fait plaisir en prenant sa plume.



Comme le dit si bien Sandranae dans son très beau billet, ne vous attardez pas à savoir qui est le "méchant"… Pour les adeptes de ce style, profitez et laissez-vous plutôt porter par la nature de l'intrigue et de l'ambiance.



Malheureusement c'est encore un ouvrage qui n’est pas passé crème. (Je pose ça comme ça ici, parce qu’entre copines Babeliottes en ce moment, on parle de gâteau au bonheur et puis aussi parce que Dixit NiKopine)



Pour ne pas changer, je vais clôturer ce billet avec une petite citation :

« Il vaut mieux péter pour tuer le temps, que de médire, de faire des libelles ou de mauvais vers. » Signé Salvador Dali



¦ Cette note reflète uniquement mon ressenti et non pas l'ouvrage en lui-même ¦
Commenter  J’apprécie          192
Ce qui est enfoui

Ce qui est enfoui ici, se sont surtout les sentiments - bons ou mauvais - des personnages.



Un petit conseil au préalable : ne faites pas trop la fine bouche (comme moi, au début du roman) en vous mettant à jouer au jeu des 7 erreurs, tellement le récit croule sous les références à Stephen King, à la série Stranger things et à la pop culture des années 90.



Ne soyez pas non plus déçus par le leurre que représente l'amorce du livre, laissant présager une histoire centrée sur la traque d'un serial killer qui s'attaque à des enfants.



Mais laissez vous plutôt porter par les événements de nature de plus en plus fantastique qui s'enchaînent sans temps mort jusqu'à la moitié du roman. Votre patience sera alors récompensée ! C'est quand l'auteur arrive à s'affranchir de toutes ces ascendances qui le passionnent mais qui l'écrasent, que l'on voit enfin de quoi il est capable. C'est quand il laisse finalement libre court à son imagination débridée qu'il emporte le morceau : avec la venue de scènes pleines d'action et d'émotions fortes, peuplées de personnages incongrus.



Ceci étant dit, vous voilà fins prêts à percer tous les secrets du canton d'Estanville - abritant la Distoria et Mystériis - où rôdent "l'homme qui marche" et "les estres-mangeurs", que poursuivent vaillamment un flic charismatique et une bande de pré-ados aussi drôles et sensibles que frondeurs.
Commenter  J’apprécie          170
Ce qui est enfoui

1990, Estanville. Dans cette petite localité, c’est la rentrée des classes. Les habitants sont sous le choc. Voilà plusieurs mois que le jeune Alexandre a disparu. Les consignes sont alors claires, aucun enfant ne doit s’aventurer seul dehors. Lorsque c’est un deuxième enfant qui disparaît, le capitaine Ernevin va tout mettre en œuvre pour retrouver les coupables.



C’est une excellente découverte littéraire que j’ai eue avec ce roman. Je ne veux vraiment pas en dévoiler davantage et je préfère vous laisser découvrir les diverses surprises que réserve ce récit. Par contre, je tiens à mentionner qu’il y a une grande part de fantastique.



Si au départ, j’ai pensé lire une enquête qui tournerait autour de la disparition de ces enfants, je me suis vite aperçue que ce roman partirait dans d’autres directions, et j’ai vraiment apprécié la capacité de l’auteur pour renouveler son récit tout au fil des pages. Ainsi, j’ai eu la sensation de lire plusieurs histoires en une, avec une véritable variation des genres littéraires des plus réussie.



D’emblée, je me suis beaucoup attachée aux personnages principaux, notamment au capitaine et à sa fille Aurore. J’ai été très émue à plusieurs reprises. La relation d’Aurore avec ses amis est également très forte. J’ai trouvé que l’auteur a su créer des personnages très bien dépeints.



J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a tenue et haleine tout au fil des pages. L’auteur a manié son suspense tout au fil de son récit et j’ai tourné les pages avec beaucoup de curiosité.



La plume de l’auteur est très fluide. Les chapitres courts rythment l’histoire. L’auteur a su distiller son suspense par petites touches. Je ressors conquise par le style d’écriture.



Un roman différent, original qui m’a beaucoup plu. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          150
Ce qui est enfoui

"Ce qui est enfoui" m'a captivée du début à la fin, et ce n'était pas chose aisée sachant que je venais tout juste de terminer "Notre part de nuit". Ce roman très référencé fait la part belle aux années 90. Une histoire fantastique, une intrigue palpitante, un gendarme héroïque, d'autres types qui le sont un peu moins et des gosses géniaux. Bref, un bon cocktail en somme. Au premier abord il s'agit d'une intrigue policière avec disparitions inexpliquées d'enfants. On va suivre un groupe d'adolescents, une fille, trois garçons, et (re)plonger dans toute une époque, ses groupes de musique, ses jeux de rôle, le collège et ses codes. J’ai beaucoup aimé la part fantastique, le mystérieux homme qui marche, l’étrange société, le fantôme. J'ai écouté le livre la nuit (oui, je faisais une insomnie) et j'ai parfois eu la chair de poule. Il faut dire que les histoires de fantômes ne me rendent jamais très courageuse. Une scène en particulier m'a bien fait flipper. De plus, j'ai trouvé la fin très bien trouvée.



Roman lu en version audio.
Commenter  J’apprécie          110
Ce qui est enfoui

Estanville, charmante petite ville fictive entourée de champs et de bois. Il y a quelques mois, un enfant de classe de 4e a disparu. Il n’a jamais été retrouvé, a contrario de ses vêtements en tas, savamment pliés. « Ce qui est enfoui » s’ouvre sur la rentrée des classes, un hommage à l’enfant disparu toujours recherché et les conseils du proviseur : ne jamais rester seul, ne pas s’aventurer dans la forêt. Un avertissement certainement inutile pour un gamin comme Ben, notre première rencontre à Estanville. Méprisé, moqué en sport parce qu’un peu « enrobé », jamais choisi pour faire partie d’une équipe, harcelé par les petits caïds de l’établissement. Il est le gamin qui n’a d’autre choix que de passer par la forêt pour échapper à ses assaillants qui lui ont promis une belle dérouillée. C’est aussi le premier jour de Jérémie et Guilhem au collège, découverte d’une nouvelle jungle où les forts abattent les faibles d’un revers de main. Une désobéissance à un ordre d’adulte, la satisfaction d’avoir survécu à la première journée de classe, ainsi s’ouvre « Ce qui est enfoui » de Julien Freu.



Nous sommes en 1990, au milieu de nulle part, dans une bourgade où la forêt bruisse. Quelque « chose » cachée en son centre semble avoir une emprise sur Estanville, provoque des événements inattendus, des comportements incongrus et malsains chez ses habitants. La « chose » modifie également l’écoulement du temps en créant une distorsion. Puis Ben disparaît. Là aussi, les autorités retrouvent ses vêtements parfaitement pliés. On dépêche un nouveau capitaine pour s’occuper de ces affaires. Il bénéficie d’un atout majeur, sa fille Aurore qui va, elle aussi, au collège Guy-de-Maupassant. Debrief tous les soirs au dîner, « Serpette » l’homme de ménage, les terreurs de 3e « la bande du garage » et la présence de « l’homme qui marche », un type qui passerait son temps à rôder, dont certains affirment l’avoir vu à deux endroits différents en même temps.



« Ce qui est enfoui » nous replonge avec délice dans les années 90. J’avais 16 ans et multitude de références de cette époque ont fait écho en moi : les livres dont vous êtes le héros, les dragibus au cinéma, les films avec Patrick Swayze, les cassettes louées au vidéoclub, Champs-Élysées à la télé. L’immersion est totale et parfaite, un retour en ces temps où j’ai mes plus beaux souvenirs. Plus encore que l’atmosphère, l’amitié est certainement l’émotion dont je me remémore avec tendresse, l’amitié, la vraie, la sincère, la pure, sans téléphone portable et sans réseaux sociaux, le temps passé ensemble à refaire le monde et à s’imaginer l’avenir. Les quatre adolescents du roman, inséparables, n’ont de cesse que de vouloir résoudre « l’affaire des disparus » et cela renforce les sentiments qu’ils se portent. La réalité des horreurs de l’existence entre dans leur champ de vision et amorce le début de la perte d’une certaine innocence. L’existence de « monstres » au sens propre et au sens figuré déploie de nouvelles réalités, et fait passer ces quatre gamins de l’adolescence à l’entrée dans l’âge adulte. Pour faire face à l’avenir, mais aussi à l’inconnu, la fraternité demeure leur meilleure arme.



Julien Freu donne l’impression de s’en être donné à cœur joie pour écrire ce roman. Je vois un gamin devant sa feuille blanche qui s’éclate à imaginer une époque, un monde, une atmosphère, des personnages qu’il sait rendre diablement attachants. Pour moi, il représente l’émergence d’un talent hors norme qui fait fi des cases dans lesquelles la littérature française pourrait avoir envie de le mettre. Il a créé son propre monde, en y mélangeant enquête policière et récit fantastique grâce à une écriture très visuelle, voire cinématographique. On pourrait facilement deviner l’origine de ses inspirations en matière de séries, de cinéma, de littérature, et vouloir le comparer à un autre grand écrivain de la même trempe, mais pour cette fois, je n’ai pas envie de faire de comparaison. J’ai envie de lui laisser les honneurs, rien qu’à lui. « Ce qui est enfoui » est une merveille de lecture, immersive, à l’écriture singulière, à l’imagination débridée, sans contraintes ni barrières. Quel bonheur de découvrir un écrivain qui ose et de participer à l’éclosion d’un talent audacieux et novateur ! Ne ratez pas ce livre, c’est mon premier coup de cœur de cette rentrée littéraire d’hiver.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          100
Ce qui est enfoui

&#xNaN&#xNaN Ce qui est enfoui - Julien Freu &#xNaN&#xNaN





Résumé :

Canton d'Estanville, automne 1990. Un collégien disparaît. Seuls ses vêtements parfaitement pliés sont retrouvés au milieu d'un sentier en pleine forêt. Le mystérieux "homme qui marche" serait-il lié à cette disparition ? Le capitaine Ernevin est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête.



Je suis tombée sur ce livre en flânant sur Instagram, le résumé m'a attiré mais j'ai tiqué sur la suite : "Ce qui est enfoui" est un formidable roman d'apprentissage, entre "Stranger Things" et "Dark", mêlant intrigue policière, récit fantastique et chronique inquiétante et amusée des années 1990. Souvent ce genre d'accroche nous vend du rêve et au final on est déçu et bien pour une fois ce n'est absolument pas le cas! Je me devais de le souligner 😊.

J'ai adoré ma lecture, il y a effectivement quelque chose de l'ordre de Stranger Things, (pour Dark visionnage en cours alors je ne me prononce pas), mais aussi (et ça se recoupe) de Stephen King dans ce qu'il sait si bien faire, décrire, retranscrire, créer une amitié entre enfants. C'est le gros point positif de ce roman, on suit quatre gamins, Jérémie, Dario, Guilhem et Aurore, qui vont se lier d'amitié, on les voit grandir, tisser des liens de plus en plus fort, affirmer leurs caractères. J'ai également adoré les autres personnages notamment le Capitaine Ernevin, le père d'Aurore, avec sa droiture pour ne pas dire sa rigidité et son sens de l'honneur. J'ai adoré l'ambiance, ce mystère qui plane, les gamins qui traînent à vélos, qui se retrouvent pour des parties de Risk... ah ça rend nostalgique. Et enfin j'ai adoré la fin!

Bref c'est un coup de cœur 🖤.
Commenter  J’apprécie          90
Ce qui est enfoui

Je ne connaissais pas du tout Julien Freu. Sans Elena Piacentini, une autrice que j’aime énormément, je serais peut-être passée à côté de son super roman « Ce qui est enfoui »… Oui mais voilà, Elena Piacentini en a parlé sur son compte Facebook en ces termes « J'ai adoré perdre le fil du temps et remonter celui de l'adolescence et des années 90 dans les pages de ce roman acidulé, subtil et réjouissant ». J’apprécie tellement l’écriture d’Elena Piacentini que je ne me suis pas posé de question, hop, j’ai lu « Ce qui est enfoui » et je ne le regrette pas. Effectivement, cette histoire étrange nous replonge dans les années 90 et le temps de l’adolescence, les personnages principaux étant un groupe de collégiens, une bande d’amis. Dans un petit village du Canton d’Estanville (on ne sait pas où cela se situe, mais proche du Piémont apparemment), deux jeunes garçons disparaissent de manière bizarre. Après leur disparition, on retrouve leurs vêtements bien pliés en pleine nature. L’émoi s’installe dans le village et le collège. Le capitaine Ernevin, papa d’Aurore, est appelé pour résoudre l’énigme et pour mener l’enquête. Sa fille se lie d’amitié avec Jérémy et ses deux amis, Guilhem et Dario. Ils deviennent inséparables. Jérémy est fou amoureux d’Aurore et ferait n’importe quoi pour la protéger. Tous passionnés et addicts de jeux de rôles, les amis mènent l’enquête pour résoudre les mystères qui s’accumulent dans leur canton : les fantômes, l’homme qui marche, la disparition de leurs camarades, des lueurs étranges au-dessus de la clairière des friches… Mais la vraie vie n’est pas celle des jeux, pourront-ils faire face à ces forces mystérieuses et malfaisantes. Les adultes seront-ils assez forts pour aider leurs enfants et les protéger. Cette histoire est plaisante à lire car elle nous replonge dans les années 90 avec humour et dans les affres et les joies de l’adolescence mais elle est aussi captivante et haletante car le mystère est dense et elle est parsemée d’étrange, à la limite de la science-fiction. Très agréable à découvrir. Joli moment de lecture.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          90
Ce qui est enfoui

Je suis passé par tous les états en parcourant ce roman. Au final, j'ai été assez emballé par cette lecture, grâce à des personnages bien campés, attachants et vivant des situations extrêmement périlleuses et un ton détaché employé par l'auteur. Sans éclater de rire, on sourit quand même souvent. Pour les points négatifs, je retiendrai le côté mystique, et la tournure fantastique que prennent les évènements. J'ai dû m'accrocher lors de passages pourtant sous haute tension, mais auxquels je n'accordais aucune crédibilité, à la limite du rejet.

Un roman que je rangerai dans la catégorie "young adult" par les thèmes abordés et l'âge des protagonistes qui nous font vivre l'histoire.
Commenter  J’apprécie          60
Ce qui est enfoui

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 359 pages sur ma liseuse.

Les 100 premières pages ou il est question de disparition d´ados et de leur découverte malheureusement pas dans un bel état. Je me suis dit allons chercher le meurtrier et c'est la que j'ai eu du mal car la suite c'est plutôt du fantastique et comme j'ai du mal avec ce genre ce n'est pas passé. Pour les amateurs du genre pourquoi pas??mais cette lecture ne m'était pas destiné.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
Commenter  J’apprécie          60
Ce qui est enfoui

J'abandonne à la page 237 (sur les 356)... Ça devient un supplice de continuer 😞.



Avant toute chose, je précise que ce livre m'a été offert, et que par conséquent, je ne l'ai pas choisi ! Enfin... un peu quand même en ayant toujours clamé haut et fort que j'aimais beaucoup les romans "actes noirs" d'Actes Sud. Eh bien exception faite de celui-ci !



Pourquoi ? Déjà parce que pour moi, ce n'est absolument pas un polar. Certes, il y a des meurtres, un policier et une pseudo-enquête, mais c'est plus que léger pour faire partie de cette catégorie. Pas de suspense, pas d'équipes d'enquêteurs, pas d'intrigue, rien. Les protagonistes sont non pas des professionnels du crime, mais un groupe de collégiens qui part à l'aventure, à la chasse au fantôme. Là, on est dans le genre fantastique, qui est toutefois tout aussi léger que le côté polar. C'est plan-plan, pas très palpitant et très prévisible. Cela me rappelle des lectures du style "Club des cinq", qui étaient elles, destinées à un lectorat adolescent. Car oui, je trouve que "Ce qui est enfoui" devrait s'adresser à eux, ou à un public de "jeunes adultes". En tout cas, ce n'est pas la lecture de ce roman qui vous occasionnera des insomnies et des cauchemars : même pas peur !



Alors oui, je sais, je publie une critique sur un livre que j'ai abandonné en cours de route... Mais je ne vois pas en quoi cela devrait m'empêcher d'expliquer les raisons de cet abandon, qui sont bien évidemment toutes personnelles ! Et je ne connaîtrais jamais la fin de l'histoire, mais je m'en remettrai aisément 😉.



Commenter  J’apprécie          50
Ce qui est enfoui

Couverture attrayante, disparition inquiétante, ce roman avait tout pour me plaire. Malheureusement, j’ai été un peu déçue par la tournure des événements. En effet, je m’attendais à un thriller « classique » sur un serial killer, et je me suis retrouvée dans un récit à la Stranger Things ( série que j’affectionne par ailleurs) avec une pincée de Stephen King. La partie fantastique ne m’a alors que moyennement convaincue par cette impression de déjà-vu.

Nous sommes à Estanville dans les années 90, une bande d’amis rentre au collège et doit affronter le gang des troisièmes. De son côté, le capitaine Ernevin enquête sur une nouvelle disparition d’enfant. Quelques mois plus tôt, la ville a connu son premier drame lorsqu’un adolescent disparaît, ne laissant derrière lui que ses vêtements bien pliés…

Commenter  J’apprécie          50
Ce qui est enfoui

Ambiance particulière pour ce roman...

Fantastique et policier...



L'ambiance des années 90 parfaitement dépeinte : un autre temps pour des jeunes qui vivent sans téléphone portable... des personnages attachants...



Un scénario qui s'enchaine et nous tient en haleine à plusieurs reprises. il est question de temps dans ce roman, qui fluctue... Je l'ai vécu en le lisant. Le temps s'est arrêté à la lecture de certains chapitres. Je les ai lu sans respirer je crois, en apnée, tenu par le suspens, angoissé par ce qu'il pouvait advenir des protagonistes.

On sent le drame poindre, on sent la mort prête à frapper, on ne sait pas qui sera la victime, on craint pour les personnages auxquels on s'est attaché.



Ce roman est une belle réussite !

Commenter  J’apprécie          40
Ce qui est enfoui

Aujourd’hui, je vous parle de «Ce qui est enfoui» de Julien Freu et c’est aux éditions Actes noirs / Actes Sud .

L’auteur vous propose un thriller fantastique très surprenant que j’ai beaucoup aimé.

*****

Voilà un livre comme je les aime ! La saveur que vous avez en bouche au début de votre lecture ne correspond en rien à celle qui vous restera une fois la dernière page tournée car cette histoire est tout à fait surprenante !

Je m’explique. Mon début de lecture s’avère quelque peu étrange. Je trouve que le style de l’auteur installe une distance entre le lecteur et les personnages. Comment faire dans ce cas pour m’attacher à eux, pour m’intéresser à leurs vies ! Certaines scènes me donnent le sentiment que les membres d'une même famille vivent ensemble les uns à côté des autres sans même chercher à se connaître ou à faire des choses qui feraient plaisir à l'autre.

Les paragraphes dans un même chapitre, qui s’avèrent courts, proposent une superposition de faits et d'événements. Ces scènes de vies séquencées me donnent l'impression que les habitants ne maîtrisent rien. Il faut suivre mais cela génère du rythme au récit et donne le sentiment au lecteur d’être au fait de tout ce qui se passe dans cette ville d’Estanville.

Je continue malgré tout car je remarque ça et là quelques similitudes avec des choses que je connais et que j’apprécie. A commencer par cette amitié entre cette bande d'enfants/ados qui n’est pas sans me rappeler le film Ça, celui de 2017 avec Bill Skarsgård.

Et puis, le fait que l’histoire se déroule dans les années 90 et que les jeux de rôle y soient mentionnés, me fait indubitablement penser à la série Stranger things. D’autant plus que des choses étranges et inexpliquées ont lieu également.

Et puis encore, certaines scènes me font penser au livre « American Elsewhere » de Robert Jackson Bennett que j’ai lu il y a peu et que j’avais beaucoup aimé.

Vous l’aurez compris, tous ces éléments réunis font que ma lecture commence sérieusement à me happer, je m’attache même aux personnages par la même occasion !

Je vous ai dis que cette lecture était surprenante et le choix que l’auteur fait aux deux tiers de son récit n’y est pas étranger. Il aurait pu en rester là mais il ne le fait pas. Mieux encore, il réussit avec brio la lourde tache de relancer son intrigue, de lui insuffler un nouveau rythme…. Jusqu’à ce final explosif très cinématographique digne d’une grande production hollywoodienne ! Me voilà conquise !

Au final, une très belle découverte que ce livre choisi une fois encore grâce à cette couverture qui m’a fait de l’œil !
Commenter  J’apprécie          40
Ce qui est enfoui

Ce qui est enfoui est un roman qui détonne complètement, mélangeant plusieurs genres, que ça soit le fantastique, le thriller, l’horreur. J’ai été agréablement surprise par l’écriture, l’histoire à la Stranger Things, avec les principaux héros Aurore, Guilhem, Dario et Jérémie quatre enfants, avec leurs propres histoires et leurs propres problèmes. J’ai adoré les voir prendre leur vélo pour aller chasser des fantômes avec leur humour en bandoulière, leur réflexion et leur courage. Les répliques, que ça soit les références nombreuses au film, la poésie du texte parce que oui on peut rendre le fantastique complètement poétique !

Et puis il y a ce personnage, l’ultime, ce capitaine le père d’Aurore, cet homme complètement froid au premier abord, mais d’une loyauté sans faille, qui voue un amour profond envers sa fille et qui fera toujours tout pour la protéger. J’ai aimé le capitaine comme on aime un être qui nous est cher, sa sensibilité cachée sous des airs de gros durs, sa manière de montrer les dents pour ne pas être bouffé.

Julien Freu a réellement fait de ce livre une pépite en creusant tous les personnages, et en les affublant de qualités et de défauts qui les rendent complètement attachants. Une merveille !
Commenter  J’apprécie          30
Ce qui est enfoui

Après les années 80 de Strangers Things & E.T., bienvenu dans les années 90 avec Ce qui est enfoui. Roman d'aventures & d'apprentissage, on suit les pas de quatre adolescents dans un petit village de France, alors que deux jeunes garçons ont mystérieusement disparu. Et à quoi sert cette entreprise mystérieuse installée à proximité? Roman polyphonique, enfants & parents se répondent d'un chapitre à l'autre. Les points de vue, les avis divergent, s'exposent, explosent alors qu'un homme sans nom marche dans la forêt. Où doit-il aller?

Lecture jubilatoire, Ce qui est enfoui montre le talent de Julien Freu pour mêler complot, présence Alien & début d'adolescence. On sourit, on rit, on frémit pour cette aventure qui n'a pas à rougir des comparaisons aux grands noms des années 80 : Ça, Les Goonies, Rencontres du troisième type. L'héritage est lourd, mais la plume imaginative de l'auteur emporte le lecteur dans un dédale de rebondissements & d'un contexte historico-culturel riche & surprenant. Il se met avec passion, élégance & légèreté dans l'état d'esprit de ces héros. Il leur apporte un souffle de véracité essentielle qui enthousiasme. Un pur délice.
Commenter  J’apprécie          30
Ce qui est enfoui

Dans le canton d’Estanville, un enfant a disparu il y a déjà 4 mois, seul ses vêtements ont été retrouvés, bien pliés, dans la forêt environnante. Mais quand lors de la rentrée scolaire de 1990, un autre enfant disparaît et que ces vêtements sont aussi retrouvés bien pliés, le temps est compté pour le capitaine Ernevin. Mais que se cache-t-il vraiment au milieu de cette forêt ?

Ça commence comme un très bon roman policier pour se transformer en récit fantastique haletant, le tout sur une fresque sur l’adolescence avec en fond les années 90 qui se déroulent sous les yeux du lecteur avec plein de petites touches entre nostalgie et madeleine de Proust caractéristiques de cette décennie.

Avec un style vif, alerte et très cinématographique, Julien Freu nous emporte tambour battant dans une histoire addictive où la notion du temps est remise en question

On y voit, pour les fans de série télés, des inspirations à la "Stranger things" ou "Dark", mais c’est bien un super polar fantastique français que nous avons entre les mains et on en redemande !
Commenter  J’apprécie          30
Ce qui est enfoui

Ce qui est enfoui de Julien Freu ressemble à une version "wish" de la série Stranger Things sur Netflix, associée à une touche d’Autre Monde de Maxime Chattam et me laisse perplexe quant à la classification de ce livre en tant que thriller. Dès le début, la disparition d'un enfant est suivie par une enquête décevante menée par un seul gendarme, qui néglige les procédures habituelles. Les personnages manquent de profondeur, suscitant peu d'empathie. L'intrigue s'efface rapidement au profit d'une histoire fantastique peu captivante. Les nombreuses répétitions et emprunts à d'autres œuvres donnent l'impression d'un assemblage hétérogène d'histoires déjà connues. La conclusion semble se produire deux fois, créant une confusion inutile, tandis qu'une partie de la fin rappelle étrangement la série "The Haunting of Hill House" sur Netflix. On a l'impression qu’avec un petit bout de chaque travail de ceux qui ont réussi, M. Freu se rempli les poches sans apporter de véritable innovation.
Commenter  J’apprécie          23
Ce qui est enfoui

Difficile de ne pas penser à Stranger Things quand on parcourt ce thriller fantastique. Tous les ingredients y sont. Une bande de gamins, des disparitions mysterieuses, une virée dans les années 90 (et non plus 80), des mechants scientifiques. Un livre de commande? Possible. Dans tous les cas, le bouquin est bon. Il crée une ambiance tordue à souhait, offre un scenario très sympa (sans d'ailleurs révéler toutes les clés) et délivre quelques bons moments de tension bien sentis. Bref, un roman intéressant à plus d'un titre qui plaira aux amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Julien Freu (129)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

De Diderot : "Les bijoux …...."

volés
indiscrets
de la reine
précieux

15 questions
93 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}