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Critiques de Karine Giebel (7136)
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Toutes blessent la dernière tue

P**ain que c'était dur ! C'était mon premier Giebel et le voyage a été mouvementé.



J'ai failli abandonner la lecture dans les premières pages, tant Tama (l'héroïne de ce roman) me faisait penser à ma propre fille (même âge et de grandes similitudes physiques).



On suit donc Tama, esclave moderne, et on souffre avec elle. La plume de l'auteure, sèche et implacable, ne nous laisse aucun répit lorsqu'elle nous décrit les sévices que subit la pauvre Tama. C'est dur, très dur. À chaque fois, on se dit que ça ne pourra pas être pire, et pourtant...



J'ai trouvé certains personnages un poil caricaturaux (Izri notamment). J'ai apprécié la multiplication des points de vue (Tama, Izri, 3e personne).



Je recommande vivement ce roman, l'écriture est fluide, les chapitres courts.

Le sujet évoqué, difficile, mérite cette mise en lumière.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Le contexte de la guerre peut rebuter, surtout en ce moment, on n'a pas forcément envie de retrouver ça dans nos lectures. Mais voilà un nouveau Karine Giebel, poignant, violent, touchant. J'arrive toujours à accrocher à l'ambiance, aux émotions qu'elle veut envoyer au lecteur. Je rejoins certains avis, il est vrai que par moment ça fait très documentaire, des horreurs décrites vraiment utiles ? Dans tous les cas, fidèle à elle-même et fidèle à ses mots je reste...
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Glen Affric

C’est en lisant la critique de Jeannot45 que j’ai ouvert ce livre ! Et quel livre ! Il est difficile de s’en détacher. Chaque fois, l’on se dit que l’on va s’arrêter mais chaque fois l’on veut savoir.

Je ne lui donne pas 5/5 simplement car à un moment donné de la lecture, il y a comme une « pause » ou plutôt dirai-je un moment un peu plat mais nécessaire pour poser et amener les choses à venir.

Certains diront que ce livre est cliché je ne trouve pas, les personnes ayant un retard mental ne sont pas caricaturés ici.

L’hommage à Steinbeck ne m’a pas dérangé non plus même si très présent je n’ai pas trouvé ça horrible au point de refermer le livre.

Ce qui m’a le plus déplu si je puis dire c’est que trop de malheur tue le malheur on pourrait ne plus trouver ça crédible c pour ça que je mets 4 étoiles mais en vrai ? Tout est possible après tout certains « jouissent » de malchance mais il est vraiment difficile de se dire « c’est vrai » parfois qd il s’agit de succession de malchances de « mauvais endroit mauvais moment ».

Pour autant cette lecture m’a plu. La fin j’ai eu presque envie de pleurer lol. Mais j’ai tenu bon 🤭



Merci Jeannot ! Je n’aurai pas lu ce livre à cause du titre car ´ aurai même pas lu la 4e de couverture ! Finalement c’est un livre à ne pas louper 😉

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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Karine Giébel, fidèle à sa marque de fabrique, nous fait entrer dans des situations anxiogènes en écrivant ce nouveau roman noir: "Et chaque fois, mourir un peu..."



Elle aborde, entre autres, le syndrome post-traumatique que vivent certains soignants ; ils en sont les victimes collatérales durant ces situations de guerres et de conflits un peu partout sur la planète, là où sont envoyés. C'est le cas d'un infirmier, membre du CICR, Grégory. Avec son compère chirurgien, Paul, tous deux vont se battre en leur âme pour sauver coûte que coûte tous ces blessés de guerre, aussi bien les soldats de tous bords que la population civile et principalement les femmes et les enfants.

Ce raccourci un peu léger est loin de la terrible réalité dans laquelle Karine Giébel nous plonge, loin des atrocités dont seul l'humain a le sordide secret, loin des conséquences autant physiques que morales qu'elle nous décrit.

En nous faisant la panoplie des conflits armés aux quatre coins du monde, elle nous fait prendre conscience de ce que nous savons, c'est qu'il y en a toujours un ou plusieurs en cours quelque part.



Son histoire, celle de Grégory dont la raison de vivre est de soigner là où il est presque impossible de survivre, montre aussi que certains, comme cet infirmier ou ce médecin, ne sont bien que sous l'emprise de leur adrénaline face au danger. Ailleurs, comme auprès des leurs dans leurs pays respectifs en paix, ils sont désœuvrés et s'ennuient, avides de repartir dans le feu de l'action.

Karine Giébel sait parfaitement bien rendre l'atmosphère effrayante que vivent les populations au sein de ces conflits et de leurs atrocités. Et même si Grégory tente de sauver tous ceux qu'il peut jusqu'à adopter un jeune garçon extrait de la hargne tchétchène, rien ne peut non plus préserver ce gamin de ses cauchemars vécus qu'il traîne avec lui sans espoir possible.

Un roman fort, témoignage vivant d'une triste réalité.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Voilà un moment que je n’avais pas lu un roman de Karine Giebel. En effet notre autrice a depuis longtemps ses aficionados et sa réputation de faiseuse de best-seller n’est plus à démontrer. Aussi, ces dernières années, je me suis concentrais sur des auteurs de polar moins connus ou reconnus afin de leur donner un peu de visibilité. Mais cette fois j’avais envie de revenir à nos fondamentaux et vérifier si madame Giebel avait toujours ce même souffle littéraire qui m’avait tant plus à ses débuts. Et bien je n’ai pas été déçue. Oh que non, j’ai pris une belle claque.

Mais alors que nous raconte ce « Et chaque fois mourir un peu »

Grégory est infirmier mais il a décidé d’être un soignant un peu différent des autres. Il a décidé de travailler pour le Comité international de la Croix-Rouge. Du coup le métier de Grégory est de monter au front de toutes les guerres pour soigner et aider les civils.

Oh, le choix de Grégory n’est pas un hazard, il a décidé très tôt de venir en aide aux autres, il en a ressenti le besoin, besoin de se sentir utile, vivant peut-être aussi. Car en guérissant les blessures des autres c’est aussi ces propres blessures qu’il soigne un peu.

Grégory s’en veut aussi d’abandonner régulièrement femme et enfant. Séverine, sa femme et Charlène sa fille qui savent attendre et peut-être aussi souffrir en silence de son absence.

Car Grégory est de tous les conflits, partout sur le globe, entre les année 90 et la guerre des Balkans et la fin année 2000. L’histoire s’arrête en 2010.

On va suivre Grégory sur chaque terrain militaire, à Gaza, en Afghanistan, en Amérique du sud aussi en Colombie et sur le continent Africain et le génocide des Tutsis rwandais ou au République démocratique du Congo. Mais aussi en Tchétchénie où Grégory tombe sous le charme de Zina et de son fils Anton traumatisé par les bombes russes. Une rencontre qui va bouleverser sa vie.

Une vie qu’il met en péril chaque jour, prenant de plus en plus de risques pour sauver les autres, jusqu’au jour où un drame fait de lui une victime de la guerre à son tour.

Vous l’aurez compris, Karine Giebel nous emmène partout sur le globe où la barbarie humaine n’a plus de limite. Où elle s’exprime et se revendique comme seule loi.

Oui le livre est violent, oui certaine situation sont insoutenables. Oui la guerre oblige même les hommes de bonnes volontés à faire des choix cornéliens. Oui elle traumatise. Les temps troublés sont propices au pire. Et oui « » Quand il s’agit de tuer son prochain, l’imagination de l’homme est sans limite. »

Sans limite comme la folie des hommes que notre auteure décrit ici avec intelligence et beaucoup de justesse.

J’ai aimé son acuité, son discernement et sa perspicacité pour décrire tous ces drames humains.

J’ai aimé à décrire la pertinence et la profondeur avec lesquelles elle parle des sentiments et des blessures de ses personnages.

Par eux j’ai été touchée.

Une histoire percutante qui m’a malmenée. Oui j’ai été secouée mais surtout bouleversée par tant de vies brutalisées.

Et comme toujours chez Giebel, l’écriture est mordante, incisive et d’une fluidité édifiante.

Bref ce polar est une réussite qui m’a percutée de plein fouet et m’a laissée pantelante et KO.

Une sacrée claque je vous disais en introduction, un putain d’uppercut plutôt doublé un vrai coup de cœur.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Et chaque fois, mourir un peu, le nouveau roman de Karine Giebel m’a un peu déçue.

Il raconte le parcours de Grégory, un infirmier du CICR ( Comité International de la Croix Rouge). Ainsi, de 1992 à 2010, nous suivons Grégory en Tchétchénie, au Rwanda, en Bosnie, à Gaza, en Afghanistan… Il va y sauver, soigner, parfois à ses risques et périls, des hommes, des femmes, des enfants victimes de toutes ces guerres. Et chaque fois, il va revenir chez lui et essayer de «digérer», ce qu’il a vu et vécu d’autant plus que sa vie personnelle n’’est pas simple non plus.

Même si l’auteur a effectué un travail remarquable de recherches sur tous ces conflits et les horreurs qu’ils ont engendrées, j’ai trouvé leur énumération répétitive… un catalogue de toutes les horreurs dont est capable l’homme. Peut-être est-ce volontaire ? Je ne sais pas.

J’ai trouvé la lecture de ce roman très longue et je ne me suis pas attachée au personnage de Grégory qui est pourtant courageux et exemplaire.

Ce roman n’a pas été un coup de cœur à la différence de nombreux romans de Karine Giebel. Malgré cela, je lirai quand même le tome 2 ,qui doit sortir en octobre, afin de savoir ce qui va arriver à Grégory.
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Glen Affric

Mon avis 🤓 : ⭐️⭐️⭐️⭐️,5 / 5



K. Giebel nous plonge une nouvelle fois avec brio dans un roman à l’histoire sombre.



Des sujets très durs sont soulevés dans cette histoire : le retard mental, la différence, l’amitié, la rancoeur, le milieu carcéral, l’amour, le suicide…



Ce roman nous fait vivre une multitude d’émotions, de plus en plus intenses au fur et à mesure des pages. Ma gorge est restée nouée tout du long.



Des personnages qu’on déteste de part l’humain qui peut être abject. Et d’autres qu’on adore, de part leur grand coeur et leur empathie.



Ne vous attendez certainement pas à un happy end, K. Giebel ne fait pas dans la dentelle.



Je vous conseille évidemment ce roman, comme certainement tous ceux de l’autrice. Plus de 700 pages qui littéralement se dévorent.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Glen Affric

Une lecture très prenante dont je ne m'attendais pas en ouvrant ce livre. Peut-être quelques répétitions (on a compris que Léonard était maltraité au début, j'ai parfois eu l'impression de lire plusieurs fois le même chapitre). J'ai moins apprécié la deuxième partie plus sentimentale et là aussi un peu "répétitive".



De plus la partie sur Angélique n'est pas forcément nécessaire et parfois gratuitement violente. Outre ces quelques défauts, j'ai passé un très bon temps à lire ce pavé.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Alerte grosse claque avec ce roman !



J’ai été attiré par ce roman pour deux raisons: l’autrice et cette couverture magnifique. Je me suis lancée dans cette lecture sans lire le résumé… et quelle découverte ! Je n’ai lu que « Juste une ombre » de l’autrice que j’avais adoré, je m’attendais à un roman dans la même veine. Mais pas du tout ce qui a fait que j’ai été très surprise par ce roman, différent mais tellement bien !



On y découvre Grégory en 2010, un infirmier du CICR passionné par son métier au cours de missions en Bosnie-Herzégovine puis on le suit à travers les années et les conflits sur lesquels il continue d’intervenir. Le roman alterne entre des épisodes de sa vie personnelle sur la Côte d’Azur et ses missions au cœur des conflits où il vient en aide aux victimes.



Un roman puissant, le rythme est très bien maitrisé entre la vie personnelle et les missions de Gregory. Il n’y a pas de temps mort on avance avec frénésie dans son parcours. La noirceur le gagne peu à peu, il devient de plus en plus difficile pour lui de s’en séparer pour au final faire partie intégrante de lui.

Un roman noir avec un travail de recherche colossal sur les divers conflits des deux dernières décennies. Je me suis fortement attachée à ce personnage tiraillé entre le fait d’être présent pour sa famille et son besoin viscérale qui l’habite d’être sur le terrain et d’aider les autres. Le lien qu’il partage avec Anton m’a également beaucoup touché, j’ai trouvé leur relation très belle.



Voilà je ne vais pas trop en dire car je trouve qu’il est important de juste plonger dans ce roman avec le moins d’information possible. Le cliffhanger final nous laisse sur un sacré suspens, j’ai donc hâte d’être à l’automne pour connaitre la suite !



Un roman pour public averti, nous sommes sur des scènes de guerre et de violences c’est important de le noter avant de débuter le roman

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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast





"Avant, il y a parfois un silence.

Un silence que personne n'entend.

Puis c'est la déflagration.

Bruit assourdissant, flash aveuglant."



Attention, il s'agit d'un tome un, il y aura une suite.



Karine Giebel est, depuis quelques années, une autrice incontournable. Cependant, je dois dire que cette année, j'ai beaucoup de mal à vous parler de cette parution.



Il n'y a pas vraiment de suspense dans ce roman, et pour la reine du suspense, je trouve que c'est assez déstabilisant.



Ce roman est assez redondant, je suis vraiment mitigée. Je m'attache beaucoup à Anton mais ses passages sont plutôt rares.



Certains passages sont vraiment insoutenables, il faut le savoir avant de commencer cette lecture.



C'était malheureusement une lecture en demi-teinte pour moi et je suis déçue d'être déçue... j'attends toujours tellement de l’autrice.



Je vois conseille de vous faire votre propre opinion, comme toujours.



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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

"**Chronique audio :**

*Blast - Et chaque fois, mourir un peu 1* écrit par Karine Giebel.



Je suis honorée d'avoir pu plonger dans l'univers profondément poignant de *Blast - Et chaque fois, mourir un peu 1*, un livre audio magnifiquement interprété par Thierry Blanc, édité par les Editions Récamier et Lizzie.

J'avoue avoir d'abord été attirée par la cover qui à la fois dit tout et rien, ... et ensuite connaissant les talents d'interprète de Thierry Blanc via d'autres audios, notamment *L'inconnu de l'ascenseur et moi* de Sophie S. Pierucci et *L’affaire Clara Miller* d’Olivier Bal, j'ai succombé et fus une fois de plus captivée par sa performance d'une justesse remarquable. Cela n'a pas dû être facile de trouver le juste ton sans jamais entrer dans le pathos !

Ce roman nous plonge au cœur les catastrophes humanitaires de 1992 à 2010, nous présentant Grégory, un héros moderne qui brave les périls pour venir en aide aux plus vulnérables sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes, mais chaque acte de choix est aussi une forme de sacrifice, faisant en sorte que Grégory meurt un peu à chaque fois,...

Karine Giebel, reine incontestée du thriller psychologique, donne vie à des émotions brutes et authentiques à travers ce treizième roman. Elle nous confronte à la réalité brutale des conflits armés, nous obligeant à questionner notre humanité face à tant de souffrance. Son écriture magistrale embrasse la violence du monde sans concession, nous rappelant les horreurs qui persistent et se renouvellent dans notre société.

À travers les paysages dévastés par la guerre ou les catastrophes naturelles, l'auteure nous transporte sans détour, dénonçant la barbarie humaine tout en rendant hommage aux héros du quotidien comme Grégory. Ses retours à la vie "normale" soulignent l'immense décalage entre ces deux réalités, mettant en lumière les blessures invisibles que portent les âmes des soignants.

Le livre est ponctué de passages énigmatiques, ajoutant une dimension de suspense à une histoire tragiquement familière. Les moments les plus difficiles à lire nous confrontent à la cruauté du monde, mais aussi à la force de ceux qui luttent pour un avenir meilleur.

Enfin, l'auteure honore le combat du Docteur Denis Mukwege contre les violences sexuelles en République Démocratique du Congo, témoignant ainsi de son engagement envers les causes humanitaires les plus nobles.

En conclusion, *Blast - Et chaque fois, mourir un peu 1* est une œuvre remarquable, douloureuse certes mais nécessaire. Son texte percutant résonne longtemps après la fin de l'écoute, nous rappelant la fragilité de notre condition humaine. J'attends la suite avec impatience qui est annoncée pour l'automne 2024.

Je tiens à exprimer ma gratitude envers Lizzie et Netgalley pour m'avoir permis de découvrir cette œuvre.



Alors allez-vous tenter cette chronique des temps modernes ???



Venez en discuter avec nous dans le groupe fb : Les papotes livresque(s) de l'audio : https://www.facebook.com/groups/925211265149422/

https://instagram.com/lespapoteslivresquedelaudio?igshid=OGQ5ZDc2ODk2ZA==




Lien : https://www.facebook.com/148..
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Glen Affric

Coup de cœur ❤



Il y a des livres, des personnages que l’on oublie jamais.

Et bien je peux vous dire que je pense sincèrement que je n’oublierai JAMAIS Léonard, Jorge et Angélique.



Il s’agit de mon deuxième livre de l’autrice, et d’un deuxième coup de cœur.

Karine Giebel parvient à manier les mots, les sens et les émotions avec tellement de talent.



Dans cette histoire, vous allez suivre Léonard un jeune garçon d’une quinzaine d’année qui éprouve d’immense difficultés à se fondre dans la masse à cause de la sa carrure et de lésions cérébrales.

Mais aussi Jorge, un jeune homme incarcéré pour une crime qu’il crie haut et fort (à qui veut bien l’entendre) ne pas avoir commis.

Et enfin, Angélique, une jeune fille qui souffre d’un handicap mental et qui est recueillie par son oncle à la mort de ses parents.



Ces trois histoires se suivent et se télescopent et elles sont si fortes que vous ne les oublierez jamais ♥



🔑 Mots clés : voyage, rêves, handicap, prison, innocence, fraternité, liens, famille, liberté, amour.
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Meurtres pour rédemption

Voilà fini! Mon premier Giebel!!

Que dire?

Je pense que je vais me faire taper sur les doigts! 😅

J'étais préssée de le fermer! Désolé! Il ne m'a pas fasciné. Bah non!

Pourtant dès le début j'étais très réceptive, la première partie bien goupillée, un personnage principal caractériel et passionnant de sa dureté, une atmosphère belliqueuse à souhait, une ptite love story bien étrange, mais très vite on passe dans une autre histoire....qui cette fois-ci est longuuuue, lente, on a l'impression de tourner en rond, j'ai failli lâcher à ce se moment là mais je me suis persuadée de continuer....heureusement la fin est joliment écrite. Pfiou!

Promis, je retenterai un autre livre de cette auteure! Pour un deuxième avis...d'ailleurs si vous avez des recommandations! 😉



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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Encore un roman qu’il est difficile de lâcher. Mais j’ai été heureuse de fermer le livre. L’environnement décrit est émotionnellement difficile à supporter. Comme Grégory, le personnage principal, j’ai été hantée par les images qui s’imposaient à moi au cours du récit.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Je ne vais surement pas être originale en vous disant que Karine est mon autrice préférée, qu'à chacune de ses sorties je suis au rendez vous, toujours pressée de dévorer son roman, sure à 1000%que je vais adorer et bien j'ai adoré.



Il est noir, brutal, extrêmement violent, d'une barbarie et d'une cruauté sans égal car il parle de la guerre, la vraie , celle qui tue en Afghanistan, en Tchétchénie, au Rwanda, au Caucase, au Liberia, au Sénégal...

C'est dans toutes ces provinces meurtries, que Grégory infirmier de La Croix Rouge tente de sauver, de soulager, d'accompagner les derniers instants des victimes de la sauvagerie humaine. Sous la plume de Karine, les blessures et les descriptions sont parfois insoutenables mais sous les mains de Gregory il y a des vies humaines, des âmes qu'il va garder avec lui qui vont le hanter à chaque moment de sa vie.



Comme à chaque roman elle tente de faire percer un peu d'humanité dans l'horreur mais cette fois il est bien difficile de trouver une excuse à la violence bien obligé de constater que tout est un éternel recommencement.

J'avais eu un véritable coup de cœur pour Léonard dans Glenn Afric qui ne m'a jamais quitté depuis 3 ans mais Gregory vient de le rejoindre comme un de ses inoubliables personnages qu'on a la sensation de connaitre parce qu'on a partagé un bout de vie avec eux.



Et quelle vie! les dangers s’enchaînent, les zones de guerre se succèdent et à chaque retour en France l'urgence de repartir, la nécessite de sauver se fait sentir.

J'ai suffoqué aux côté de Gregory tremblé à chaque explosion, pleuré à chaque innocence sacrifié, hurlé de rage qu'une vie ne vaille rien, qu'on puisse toucher à un enfant, souiller une femme éliminer un peuple au nom d'un idéal.



Ce roman est d'une incroyable beauté, dans un travail acharné pour retranscrire l'horreur elle livre un vibrant hommage à tous ces soignants qui croient si fort en la vie humaine au péril de la leur!
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Désolée, vraiment désolée, je viens de rater mon premier rendez-vous avec Karine Giebel. Le premier livre de cette autrice que j'ai choisi est Et chaque fois mourir un peu, m'intéressait énormément. J'ai lu tant de critiques sur l'autrice, de très bonnes critiques, également sur chacun de ses livres.

Pourtant j'ai abandonné, tellement je déprimais, je n'ai pas compris l'intérêt de l'énumération des horreurs, la longue liste de tous ces lieux où l'on se massacre quotidiennement, la tristesse justifiée du personnage principal qui se baigne à chaque fois dans des univers de plus en plus glauques. Une façon d'expier son sentiment de culpabilité peut-être?

Et surtout j'avais mal pour sa mère, dont il se moque un peu parfois. Pour elle , ce fut double peine. Elle a perdu sa belle-fille, sa petite fille et même son fils...Non, désolée pour moi, il est insupportable de lire tout ça. Je laisse passer un peu de temps et je reviendrai vers Karine Giebel pour infirmer ou confirmer que ce n'est tout simplement pas un auteur pour moi, ce qui n'enlève rien à son talent puisqu'elle a des millions de lecteurs
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Je termine cette lecture avec le cœur lourd.

Comment expliquer que je n'ai pas pu apprécier ce livre alors que l'un des ouvrages de l'autrice est l'un de mes préférés? J'ai d'ailleurs offert à plusieurs reprises et recommandé à maintes reprises son remarquable Juste une ombre.



Je m'attendais à autre chose... Un polar avec plus de rebondissements...  



L'auteure aborde le sujet de la folie humaine, de la capacité d'un être humain d'aller à l'extrême afin d'exorciser cette douleur si fortement ressentie par le personnage nommé Grégory. Et le fond de l'histoire se développe durant les plus grands conflits connus depuis les années 90.



J'ai tout de même été absolument impressionnée par la richesse des recherches effectuées par l'auteure. 

C'est une quantité d'informations collectées.

On replonge dans ces conflits avec une telle précision, ce qui, à mon avis, souligne l'état extrêmement fragile de Grégory. Cette lecture secoue, bouleverse nos émotions les plus profondes... Car oui, le sujet est dur, tout comme le contexte.



Certes, je n'ai pas apprécié ma lecture autant que je l'espérais, mais je ne cesserai pas de lire Karine Giebel. 



J'ai relevé une phrase qui a fortement résonné en moi : "Se faire mal c'est la dernière solution pour éprouver des sentiments et des émotions lorsqu'on se sent vide à l'intérieur.

Se faire mal c'est se prouver qu'on est vivant" 
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13 à table ! 2024

Le rendez vous annuel du recueil de nouvelles 13 à table qui nous offre des textes inédits de 15 auteurs francophones autour du thème j'ai 10 ans car c'est le 10ème anniversaire de ce petit livre qui contribue à l'aide des restos du cœur.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé les nouvelles de ce recueil et plus particulièrement celle de Michel Bussi qui m'a beaucoup touché car elle est simplement incroyablement émouvante.

N'hésitez pas à vous procurer ce petit bijou pour la modique somme de six euros qui permet de financer cinq repas des restos du cœur.
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Glen Affric

Génial, j’ai pris une grosse claque. Cela faisait Longtemps que je n’avais pas lu un livre qui me transporte comme cela. Il y a Du rythme, une intrigue passionnante, des personnages attachants, des émotions et même quelques larmes.

Je recommande sans hésitation
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Glen Affric

J'avais lu "Juste une ombre" que j'avais bien aimé.

Ici, Karine Giebel signe un roman noir, très noir... Mieux vaut ne pas être déprimé quand on commence la lecture de l'horrible destin de Léonard et des autres.

C'est un roman sur la maltraitance, sur les erreurs judiciaires, sur les horreurs des prisons et sur la difficulté de surmonter les traumatismes mais aussi sur les étiquettes collées sur les gens.

Un roman qui fait froid dans le dos et qui montre que tout peut basculer suivant devant quel officier de police on se trouve.

Heureusement, il y a Glen Affric...
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