Citations de Ken Bruen (581)
Je connaissais déjà la réponse, mais parfois on pose juste la question histoire d'entretenir sa propre contrariété.
1983
C'était une belle journée, je marchais dans la rue et une petite fille, elle avait six ou sept ans, en compagnie d'une autre, a crié : "regarde le type avec une perruque", et j'ai été vraiment gêne, j'ai perdu mon calme et cela a gâché mon après-midi. Donc j'ai été déprimé.
Andy Warhol
— Putain, qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ?
— C’est une n° 3.
— C’est une putain d’horreur, oui. C’est quoi qu’est collé dedans ?
— Du gel.
— On dirait du sperme.
- Vous allez répondre à la porte l'arme à la main ? Vous attendiez qui ?
J'essayais de mettre les choses en perspective.
- Les Témoins de Jéhovah ou les mormons, je n'arrive jamais à les distinguer.
Je tentai de replonger dans les livres. La lecture m'avait toujours aidé. Quoi qu'il puisse se passer de terrible, je parvenais à lire.
Le foutu coup de vieux que j'avais pris!
Pas d'âge assez canonique, quand même pour trouver du talent à Georges Michael. J'ai flashé mon sourire. Pas une brèche dedans. Un vrai projo de mille watts dans un terrain vague.
Il est quasiment impossible de se faire renvoyer de la Garda Siochana. Il faut vraiment y mettre du sien. Tant que vous ne devenez pas un objet de honte, ils sont prêts à tolérer presque n'importe quoi. J'avais atteint la limite. Plusieurs
Mises en garde
Avertissements
Dernières chances
Sursis
Et je ne m'améliorais toujours pas. Je ne dessoulais pas non plus. Ne vous méprenez pas : les gardai et l'alcool entretiennent une vieille relation, presque amoureuse. A vrai dire, un garda abstinent est considéré avec méfiance, quand ce n'est pas avec une totale dérision, à l'intérieur et à l'extérieur de la police
Hélas, ce que les dieux vous donnent d'une main, ces salauds vous le reprennent de l'autre.
Sans pitié.
Mr Taylor, quel homme étrange vous faites, une telle tristesse, alliée à une telle violence.
En Irlande, le plus grand des péchés est probablement de se croire plus important que l'on est.
Beaucoup d'hommes avaient adopté la mode irlandaise par temps chaud : shorts amples, jambes blanches, sandales. Pire, si possible : des sandales associées à d’épaisses chaussettes en laine.
J'avais la touche type du branleur type qui vend des assurances aux personnes du troisième age.
Quand vous arrêtez l'alcool, votre esprit s’accélère. Une centaine de pensées vous assaillent simultanément.
Le passé est représenté par les camarades d'école, qui paraissent vieux, pusillanimes et sournois. Le présent danse dans un tourbillon de pluie, de réfugiés et d'ivrognes perdus, le futur à travers les numéros de téléphones mobiles et les hiéroglyphes des textos.
Les alcooliques ont breveté le concept consistant à changer la moindre perspective de victoire en défaite.
L'amour comme la haine, laissez-vous guider par eux et quoi qu'il puisse advenir par ailleurs, putain, vous avez les nerfs à fleur de peau. Si vous augmentez encore la pression, des étincelles vous illuminent le cerveau. Bien sûr, je le sais, plus l'éclat est éblouissant, plus la chute est spectaculaire.
- La nuit a été dure, Jack ?
- Ouais.
- Personne ne rajeunit.
Je glissai quelques billets dans sa main.
- Apporte-moi une pinte et un baby.
Je ployais sous le fardeau de trop de morts pour entretenir les prières perpétuelles d'un couvent entier.
Et donc, je bois. J'ai depuis longtemps dépassé ma date de péremption et vis en sursis des heures précieuses. J'aurais du baisser pavillon il y a bien longtemps. Les jours ne se comptent plus où j'ai regretté de ne pas l'avoir fait.
Les alcoolos sont sans doute les animaux les plus bizarres de la planète, comme on dit. Un vrai paradoxe ambulant.