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Critiques de Ken Bruen (252)
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Brooklyn Requiem

Imaginez Jack Taylor croisé avec le psychopathe de Au-delà du mal ou de n’importe quel psychopathe. Cela donne un mélange aussi explosif que nitro et glycérine ou de Tri-nitro et Toluène. Bon, d’accord, c’est facile ! Mais voilà un bouquin qui va à cent à l’heure, du début à la fin. Et on retrouve tout ce qu’on aime chez Bruen : cette facilité à écrire des histoires, ces personnages explosés et hargneux, ces dialogues brillants et pleins d’humour.



Ken Bruen fait encore mouche, et pourtant, j’avais un peu d’appréhension en attaquant ce livre. Autant il est génial dans ses cycles Jack Taylor et R&B, autant ses livres « orphelins » m’avaient moins convaincu. Là, dès les premières pages, on est pris dans l’ouragan, retrouvant toute la hargne, toute la morve, toute la démesure que l’on peut trouver chez Jack Taylor.



Et ça marche, ou plutôt nous, pauvres lecteurs, nous courons. D’ailleurs, pas besoin d’être très endurant pour avaler ces 300 pages, car c’est bouclé en trois heures, trois petites heures de pur bonheur, de pure jouissance. Et c’est le seul reproche que je ferai à ce livre : Je l’ai lu trop vite. Mais quelle plaisir !



Alors, ceux qui n’aiment pas Ken Bruen diront que c’est du léger, que ça n’apporte rien, que c’est du déjà vu. Oui, mais avec du style ! Ken Bruen est un des auteurs les plus doués de sa génération, je le dis, je le répète et je continuerai à le répéter tant que ses livres seront à ce niveau et tant que vous, humbles visiteurs de Black Novel, vous n’aurez pas compris. Avec toute la quantité de nouveautés de polars qui sortent par an, il nous sort un voire deux excellents bouquins. Pourrez-vous continuer à passer à côté de ce phénomène qu’est Bruen encore longtemps ?
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Brooklyn Requiem

Matt O'Shea est un jeune irlandais pure souche

qui vient d'intégrer la police de Brooklyn

Son vice, son péché pas mignon

ce sont les brunes ou les blondes sans faux col.

Quand il en trouve une bien fraîche

il sent la pression monter et couic

il extravague et sort son chapelet vert.

Vous l'aurez compris, l'expatrié Matt a un putain de grain

Pauvres ricains !

C'est aussi bien que du Jack Taylor ou du R&B.

Ken Bruen a sorti son Joker diabolique spécialiste des cous tordus.

Matt lisse et froid comme un serpent en fait baver

aux plus coriaces et récalcitrants.

Brooklyn Requiem, c'est vraiment barge !

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Brooklyn Requiem

On est à New-York en compagnie de Matt O’Shea, membre de la Garda (police irlandaise) et détaché au sein de la police new-yorkaise grâce à un échange entre pays et à un petit chantage sur un politicien. Le voilà installé à Brooklyn.

Personnage fort et froid, Matt est un homme tranquille sauf quand il extravague et se concentre sur le cou de jeunes femmes, un cou blanc qui pourrait être bien plus joli entouré d’un chapelet vert, un homme bien décidé à tirer son épingle du jeu. Dans son nouveau poste au sein de la NYPD on lui choisi un partenaire pas très commode nommé Barka, un flic s’obligeant à fréquenter et « rendre service » à un truand, Morroni, afin de payer les frais de clinique de sa sœur Lucia, attardée mentale.

En jouant sur tous les tableaux et en donnant le change de tout côté, Matt va tenter d’assurer ses arrières et ses activités, se protéger des affaires internes, de Morroni… tel un psychopathe et qui finira en héros.



Quand tout va si bien, c'est que Dieu est en train de se foutre de ta gueule.



Un flic irlandais assassin, un flic new-yorkais dépassé par les évènements, une jeune femme innocente et des truands prêts à tout…. Qu’obtiens t’on en mélangeant tout ça !!!?? Un parfait polar qui vous tient en halène, mais pas un polar normal car ici on n’est pas à la recherche du personnage malfaisant qui tue pour le plaisir puisqu’il se présente lui-même dès le début, mais plutôt l’intrigue, le jeu entre les personnages qui nous entraînent, se demandant sans cesse qui s’en sortira et qui tombera.



Humour noir, réflexions douteuses… du noir que du noir, les dialogues, les personnages, l’atmosphère… tout vous entraîne du côté obscur avec une fluidité telle que l’on se retrouve plongé dans le récit si vite que la fin approche très vite aussi.



"Les psys tiennent absolument à ce que le vert ait une signification profonde. Voulez vous que je vous dise, moi ? J’aime bien cette couleur. Vous espériez quoi ? Un épisode de mon enfance où on m’aurait collé une raclée avec un truc vert ? Un peu de sérieux !"
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Brooklyn Requiem

J'ai lu beaucoup de livres de Ken Bruen. Et celui-ci est un de mes préférés et dans la pure veine de l'auteur.

On retrouve tout de suite le style inimitable et jamais imité de cet auteur. Les dialogues sont toujours aussi tranchants, ciselés et bruts. Ici comme dans la plupart des ses autres romans pas de fioriture. C'est direct, pas besoin de prendre de gants. On se prend des directs, des uppercuts mais surtout on se marre. Et oui car Ken Bruen manie le second degré et l'humour avec beaucoup de finesse. Quelle délectation !!!

Pourtant son récit est noir, on est ici avec un tueur de la pire espèce : froid, cynique et sans la moindre empathie pour ses victimes. Il étrangle des femmes sans la moindre amertume.

Les flics sont caricaturaux, Ken Bruen les dépeint avec beaucoup de désinvolture et c'est là que réside tout le charme du récit.

Ca fait du bien, c'est noir, poisseux mais on se marre. Que du bonheur. Je ne peux que vous inviter à lire et relire ce bouquin, qui se lit malheureusement un peu trop vite.
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Brooklyn Requiem

Ken Bruen change un peu de cap avec Brooklyn Requiem, puisqu'il quitte Galway pour New York, et son anti-héros récurrent, Jack Taylor, pour Matt O'Shea, policier sujet à des crises qui le poussent à utiliser des chapelets à des fins meurtrières. La narration passe du je au il, de la tête d'O'Shea à un narrateur omniscient, avec facilité. L'écriture de Ken Bruen est remarquable, comme toujours, et rend formidablement bien compte de l'absence d'état d'âme de son héros. Il ne faut pas imaginer un combat de tous les instants entre le bien et le mal à l'intérieur de ce policier d'allure plutôt avenante. Non, Matt O'Shea est entièrement du côté du mal, et sans remords aucun. Sans aptitudes policières non plus. Comme le lui dit une ancienne connaissance rencontrée dans un pub avant son départ dans le cadre d'un échange enter l'Irlande et les Etats-Unis : « T'es un produit de la nouvelle Irlande, tu le sais, au moins ? Arrogance, aplomb et compétence zéro. » Toutefois il se laissera tenter une fois au moins par une relation amoureuse presque normale. Avant de retomber dans son enfer le plus noir…

Si vous ne connaissez pas l'univers de Ken Bruen, il vaut sans doute mieux ne pas commencer par ce roman, sinon vous serez ravis d'y retrouver son écriture sèche, presque hachée, ses dialogues si réalistes qui ne craignent aucune trivialité, ses touches d'humour noir, très noir. de plus, si on connaît dès le début le tueur, le roman ne manque pas de surprises et de situations qui s'inversent ou qui ne tournent pas comme on les imagine. Un roman vite lu, mais sans prendre le temps de respirer, suffoquant de tant de noirceur.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Brooklyn Requiem

Les livres oubliés de Ge

Des bouquins, des polars surtout, dont j'ai lu les cinquante premières pages et que j'ai remis dans ma bibliothèque, espérant les reprendre plus tard. C'est le cas de ce Brooklyn requiem.

Avec ce titre je redécouvre cet auteur irlandais que j'aime tant, lui l'admirateur de Jim Thompson, Chester Himes et James Crumley

ICI, Bruen quitte l'Irlande et l'Angleterre pour les E. U. Il délaisse aussi ses héros Taylor et R et B mais la réputation de l'auteur devrait lui permettre de me pas perdre ses lecteurs car nous avons là encore un excellent Ken Bruen comme toujours !

Mais alors que nous raconte "Brooklyn Requiem" : Matt O'Shea, le policier irlandais étrangleur, se rend à Brooklyn dans le cadre d'un programme d'échange. Il est alors affublé d'un coéquipier corrompu, Kurt. Mais celui-ci a une soeur, superbe et un peu attardée... Matt est lâché, l'enfer va se déchaîner.

Vous vous en douter ce polar va aller à cent à l'heure. On n'en sort essoré.

Il faut dire que son héros est un vrai dingue...

Avec ce personnage obsédé par la réussite et la pureté, Ken Bruen (Grand Prix de littérature policière 2009 pour La Main droite du diable et auteur en 2008, chez Fayard Noir, de London Boulevard), confirme sa place de maître du polar.

C'est écrit au scalpel, le style est brut, tranchant. Brooklyn Requiem est un roman noir haletant  à ne surtout pas manqué, un vraie pépite, un petit bijou brillant.
Lien : https://collectifpolar.com
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Brooklyn Requiem

C'est avec plaisir que je retrouve Jack Taylor.

C'est un bon épisode de la série. On retrouve un Jack grognon, désagréable , et qui n'hésite pas à envoyer les autres se faire voir.

Comme d'habitude Jack souffre mais il ne rompt pas.

J'ai bien aimé la construction du roman, fait de rencontres, d'amitié et biensûr d'une enquête.
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Cauchemar américain

J'ai lu ce petit polar en 2011, il y a 10 ans, et en recherchant les romans que Ken BRUEN avait écrits, je m'aperçois que cette petite pépite n'est connue que de 48 Babelionautes, et ne jouit que d'une seule critique (datant de 2013) pas spécialement flatteuse.

En me référant à mon carnet de lecture de l'époque, je peux affirmer que j'avais trouvé ce livre excellent, et je suis grand fan de Ken BRUEN, au style et à l'humour épatants !

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Cauchemar américain

Toujours le même cocktail qui fait mouche, drogue, alcool, violence, avec une pointe d'humour. Mais le problème de ce roman, c'est qu'il est fouilli. Parfois ce n'est pas très facile de suivre le déroulement. Et même dans le style. Mais cela reste un bon roman noir.
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Chemins de croix

J’adore Ken Bruen et son héros récurrent le détective Jack Taylor.

Amateurs d’enquêtes bien ficelées, passez votre chemin… Ken Bruen fait évoluer son héros dans un autre registre… Certes, Jack Taylor mène des enquêtes puisqu’il est détective, mais on peut difficilement dire que cela soit le thème principal des livres dont il est le personnage phare…

Oui, plutôt que de parler de polar, les livres mettant en scène Jack seraient plutôt à catégoriser dans le roman noir…

Dans ce sixième épisode de la série, nous retrouvons Jack, de plus en plus cabossé par la vie à Galway, comme d’habitude, puisqu’il quitte rarement cet environnement familier…

Jack, toujours en train de lutter contre ses démons pour ne pas retomber dans ses –anciennes ?- addictions…

Malgré tous les évènements plutôt glauques qui lui sont arrivés dernièrement, il va accepter d’aller de l’avant et de mener sa petite enquête au sujet d’un meurtre particulièrement horrible : un jeune homme a été crucifié…

J’ai retrouvé avec plaisir Jack et certains des personnages qui l’environnent, en particulier Ridge, la gardia avec qui il entretient des rapports que l’on pourrait qualifier d’amicaux… Heureusement qu’il me reste encore quelques épisodes de cette série sous le coude… De plus, je reconnais adorer les dialogues présents dans ces livres , qui me font toujours sourire grâce à leur humour noir et leur cynisme.



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Chemins de croix

Ces chemins de croix ne sont-ils pas ceux que portent les humains, tour à tour, suivant les aléas de l'existence? Les croix de Jack Taylor sont nombreuses et Ken Bruen y cloue ses délires noyés dans les pintes de Guiness et le Jameson. Pourtant Jack est particulièrement sobre dans cet opus au titre prometteur qui ne m'a pas déçu.



L'intrigue a toujours assez peu d'importance, l'intérêt c'est la façon dont le talent de Ken Bruen se complaît à en nouer les fils tout en poursuivant ses multiples considérations sur la vie, la mort, la religion, l'Irlande et Galway où il faut absolument se rendre pour percevoir l'ambiance de l'Irlande de Ken Bruen, si possible hors saison pour éviter les flots de touristes.



Les chemins de croix constituent un très bon roman noir de Ken Bruen où le pire semble dominer à travers l'horreur des meurtres et les trop nombreux accompagnements au cimetières de jeunes corps suppliciés.



Les dialogues sont très savoureux et viennent s'insérer toujours à propos dans le noir de l'histoire ou les rares éclaircies du ciel irlandais. J'ai particulièrement aimé l'échange dans la cathédrale lorsque Taylor prend le thé avec... un curé!



Et puis, toujours les bonnes anecdotes de Ken Bruen sur la qualité des vrais cierges, des bénitiers vides, des prêtres persécuteurs et quelquefois salvateurs.



Pas trop de détails dans ce tome sur les personnages annexes, pourtant déterminants comme Malachy, Rige ou Stewart. Mais il sont là et, sans eux, il manquerait quelque chose au texte de Ken Bruen.



Suivez donc sans hésiter ces chemins de croix et ne vous perdez pas dans le Claddagh de Bruen.
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Chemins de croix

Chemins de croix.

Ken BRUEN

Note : 4 / 5.

Tog a bog e mo chara *

Sixième opus des aventures de Jack Taylor dans sa bonne ville de Galway. Ken Bruen aurait pu emprunter à Sean O'Casey le titre d'un volume de son autobiographie « Douce Irlande adieu! ». Quoique la douceur dans les aventures de Jack Taylor!!!!!!

Cody, fils adoptif et spirituel de Jack, est toujours dans un profond coma à l'hôpital où celui-ci se rend tous les jours. Ridge lui demande de l'aide : un jeune homme, John, a été retrouvé crucifié et dans la très chrétienne Irlande, cela choque. Il lui donne son accord et accepte également d'aider à résoudre un problème de disparition de chien dans un quartier de Galway . Pour cela il fait appel à un ancien flic alcoolique désargenté, Eoin.

http://eireann561.canalblog.com/archives/2009/11/22/15887005.html
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Chemins de croix

Ce roman noir porte bien son titre, il aurait même pu l'inscrire au pluriel.



Je ne peux pas écrire que j'ai apprécié ce livre à sa juste valeur, simplement parce que je découvrais la plume de Ken Bruen, l'enquêteur Jack Taylor. Le passif - et c'est bien le mot - du personnage m'a manqué dans la mesure où ce récit est celui de son héros. D'enquête, il n'y en a pas réellement. Pas d'intrigue, ni de suspens. Si le lecteur suit en effet le déroulement d'un double meurtre et en découvre peu à peu les motifs, Jack Taylor y est, quant à lui, peu impliqué, trop tourmenté par son histoire personnelle.



Car ce roman est celui de l'homme et de sa ville. Dans une atmosphère mortifère aux relents de fin de parcours, le récit s'attache aux pas de son personnage qui, s'il est sevré de l'alcool et de la nicotine, n'en reste pas moins torturé. Il nous entraîne dans son mal-être, ses dérives et ses cauchemars intimes, aller simple pour le purgatoire renforcé par l'usage d'une narration à la première personne, qui nous plonge dans le coeur sombre et triste de l'Irlande. Folies, guerres et défaillances, toutes religieuses, cynisme comme mode de pensée, agressivité comme mode de communication, l'ambiance est à la désespérance, à peine éclairée par les références littéraires et musicales qui ponctuent le texte. Malgré cette noirceur, à cause d'elle, ce roman est prenant parce que terriblement humain.



En récit parallèle, ce roman raconte la quête sans espoir de rédemption, ni même de consolation, d'âmes abandonnées de Dieu.




Lien : http://lisezjeunesse.canalbl..
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Chemins de croix

J'ai trouvé ce Ken Bruen un peu décevant (il faut dire que les précédents étaient d'un très très bon niveau). Il m'a fallu une bonne centaine de pages pour entrer dans le récit.



Par ailleurs, je tiens à décerner une mention spéciale à Folio Policier pour cette hideuse couverture. Rarement vu pire...
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Chemins de croix

J'avais fait une petite pose dans mes lectures des aventures de Jack Taylor.

Et c'est avec un vrai plaisir que je retrouve ce personnage attachant mais qui peut être très désagréable et méchant.

Avant de partir pour les US, Jack même une enquête sur un gamin crucifié.

Son démon préféré est toujours là, l'alcool, mais il ne succombe plus. Jusqu'à quand ?

Mais il faut dire que Jack n'est pas gâté. Il s'en prend plein la troche. En ressort toujours, mais toujours plus abimé, par les coups reçu, mais aussi par ce qu'il vit.

Même ces derniers amis en sont pour leur compte, eux aussi souffrent.

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Chemins de croix

Sombre, terriblement sombre et un brin gouailleur...
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Chemins de croix

Plus je lis (ou relis pour celui-ci et le précédent "La main droite du diable") les aventures de Jack TAYLOR, plus je deviens accro à ce personnage, grâce à l'écriture et au style de Ken BRUEN, teintés d'humour (noir, bien souvent), d'auto-dérision, et émaillés de références littéraires et musicales.

Inutile de chercher une véritable enquête dans ce polar, ce n'est qu'un prétexte au déroulement de la vie de cet anti-héros, qui réussit tant bien que mal à résister à l'alcool et au tabac (mais pas aux petites pilules-miracle de son pourvoyeur Stewart (tout juste sorti de prison et reconverti en adepte de la philosophie zen, accomodée à sa propre sauce !).

J'ai réservé en bibliothèque le tome suivant, et je ne tarderai pas à le lire, tellemnt je suis pressé de connaître la suite des aventures (aux USA ?) de Jack.
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Chemins de croix

cross

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Chemins de croix

Si je ne considérais que mes impressions au cours de la lecture, cela donnerait



1. Jack Taylor n'est pas plus enquêteur que moi. Par contre, il a un pouvoir de divination extraordinaire. Ici, il n'y a donc ni enquête, ni rebondissement, ni fausses pistes car Jack Taylor, dans le seul mystère dont il s'occupe, devine tout tout de suite. Dans celui qu'il délègue (un obscur vol de chiens), il va cherche midi à quatorze heures alors que c'est tout simple.

2. Jack Taylor se dit malheureux. N'est-il pas plutôt heureux de son sort (si on ne considère pas les morts qu'il y a autour de lui) ? Il n'est pas fait pour vivre avec une femme et des enfants...

3. C'est qui tous ces gens qui interviennent dans le roman ?



Si maintenant je regarde objectivement et "à froid" ma lecture (j'ai entendu cette expression aujourd'hui... je me suis demandée si cela correspondait à une lecture dans une chambre froide), j'en viens à me dire que les Jack Taylor sont publiés dans la série noire. Malgré le sous-titre, il faut passer outre l'enquête mais considérer le "noire" comme la description d'une société dans ce qu'elle peut avoir de sordide, de glauque et pour ce qui est de l'Irlande en particulier, des laissez-pour-comptes du miracle économique (bien sûr, on parle d'avant la crise). Jack n'est pas malheureux mais plutôt en colère contre cette nouvelle société irlandaise. Gamin de Galway, il se rappelle de "l'avant", des gens qui n'étaient pas forcément riches mais heureux. Il dénonce notamment les spéculateurs immobiliers qui dénature le centre de la ville. On a ici un véritable roman noir : la description d'une ville que l'on ne voit pas quand on est touriste (pour avoir visiter Galway, je vous en parle en tout état de cause).



Pour ce qui est des personnages secondaires, c'est la seul bémol que l'on peut adresser à Ken Bruen. Il a considéré que le lecteur de cette sixième aventure connaissait déjà Jack Taylor et donc qu'il n'avait pas besoin de détailler les personnages. Cela donne des personnages secondaires qui manque de profondeurs. Toujours objectivement, j'ai tourné les pages sans m'en rendre compte. Pour confirmer ces impressions, je suis allée dans ma librairie de quartier (qui contient toutes les réponses) et je me suis retrouvée avec Le martyre des Magdalènes dans mon petit sac.



La quatrième de couverture de cet ouvrage est la suivante :



Lessivé, rincé par sa dernière enquête, l'ancien flic de Galway Jack Taylor tente d'en faire passer le goût amer en éclusant des pintes de Guinness. Alors qu'il se répète à qui veut bien l'entendre qu'on ne l'y reprendra plus, il est contrait par un caïd psychotique à retrouver "l'ange des Magdalènes". Cette bonne soeur aurait, dans les années soixante, sauvé des jeunes filles mises au ban de la société dans le sinistre couvent des Magdalènes. Filles-mères reniées de tous, ces femmes y travaillaient comme blanchsseuses dans d'effroyables conditions pour s'y laver de leurs péchés, et cela même si elles avaient été violées par un frère, un père ou un voisin. Ce qui s'annonçait comme une mission rédemptrice va vite se transformer en chemin de croix. Le martyre de Jack Taylor ne fait que commencer.



J'ai trouvé ce livre absolument admirable dans sa construction. Il y a toujours deux enquêtes parallèles mais ici Ken Bruen met en scène deux sociétés : celle d'avant et celle d'après. Il dénonce dans l'enquête des Magdalènes la société ultrareligieuse des années soixante et dans l'enquête "moderne" une société qui ressemble aux séries américaines (la jeune femme tue son vieux mari pour hériter). Comme dans Chemins de croix, Jack Taylor se montre un enquêteur pas incorruptible (comprenez n'agissant pas forcément dans la légalité) mais il garde toujours ses principes.



Dans ce livre, c'est l'apparition des personnages que l'on retrouve dans Chemins de croix. Et là, j'ai compris quelque chose que beaucoup d'entre vous ont déjà compris : il vaut mieux lire les séries dans l'ordre chronologique de leur rédaction!



Chemins de croix est chroniqué dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.
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Chemins de croix

Chemins de croix est le sixième de la série des enquêtes de Jack Taylor.

Toujours sobre, plus déprimé que jamais avec tous ces morts qui l'entourent désormais, il se retrouve quasiment seul et veut quitter l'Irlande pour l'Amérique. Mais avant, il accepte d'enquêter sur un crime abject : la crucifixion d'un jeune homme.

Ce roman noir plutôt déprimant fait suite aux précédents. L'auteur nous fait un condensé des histoires antérieures mettant en scène les personnages qui ont compté dans la vie de Jack : morts, disparus ou encore vivants. Dans ce récit, il ne lui reste que Ridge et Stewart.

J'ai perçu ce roman comme une histoire triste, avec un héros endeuillé, vieillissant, de plus en plus cassé avec prothèse dentaire, claudication et maintenant prothèse auditive. Un héros qui se trompe, peu reluisant, avec des morts sur la conscience, qui regrette le vieux Galway où tout est changement : les gens, la ville, le regard sur la religion.

Malgré le style de l'auteur, ce roman est moins prenant que les précédents, peut-être du fait de la tristesse de Jack.
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