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Critiques de Kim Dong-Hwa (185)
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Après la découverte des habitants du village de Yahwari à travers son facteur à la bicyclette rouge dans le 1er volume, Kim Dong Hwa nous invite à partager quelques tranches de leur vie quotidienne au fil des saisons. Le facteur apprécié la nature et il en prend soin, tout comme les villageois. J'ai retrouvé les personnages, l'ambiance et le graphisme avec beaucoup de plaisir. J'ai également apprécié la profondeur des sentiments évoqués. Voir mes citations.
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Ayant passé quelques jours de vacances en Corée du Sud durant l'été, j'ai eu envie de découvrir la littérature coréenne. En consultant le site de Babelio, mon choix s'est porté sur La bicyclette rouge parce que je suis cycliste. Tout simplement !

J'ai emprunté les 4 tomes au rayon jeunesse de la médiathèque que je fréquente assidûment. J'ai peut-être replongé dans mon enfance parce que j'ai beaucoup apprécié ces petites tranches de vie du facteur et des habitants de Yahwari, le village où il distribue le courrier. Les adresses sont très poétiques : la maison de l'arbre aux kakis, la maison bordée de fleurs sauvages, la maison lumineuse... Le facteur à la bicyclette rouge aime les mots et les gens. Il n'hésite pas à surcharger sa petite reine pour rendre service aux habitants. Il prend une passagère sur son porte-bagage... Il plante des fleurs pour la beauté des yeux. Il se transforme en médiateur pour rabibocher un couple de personnes âgées aux fréquentes disputes.

J'ai lu ce premier tome comme des petits moments de bonheur à savourer confortablement installée et un thé vert délicat à portée de main.

Je me plonge sans plus attendre dans le 2ème tome.
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Beaux dessins, décors travaillés, j'aime le style de l'auteur.

Une veuve élève sa fille unique seule. Elles doivent affronter les critiques des hommes. On suit dans ce livre l'enfance de l'héroïne, les changements de son corps, l'évolution de ses rapports avec les garçons.

C'est très poétique et, en même temps, très terre à terre.
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Histoires de Kisaeng, Tome 1 : La Barque du..

C’est à l’occasion d’un déclassement des bibliothèques de ma ville que j’ai acquis les trois tomes de ce manhwa coréen (l’équivalent du manga japonais). En effet, les couvertures très exotiques m’ont immédiatement tapé dans l’œil et un bref regard à l’intérieur m’a vite décidé à les prendre. (De toutes manières, dans ce genre de manifestations, il ne faut pas trop traîner car ce sont les bandes dessinées et les mangas qui partent en premier !). Puis, c’est en le feuilletant bien tranquillement chez moi que je me suis rendue compte du réel sujet du manhwa : il abordait en effet les Kisaeng, l’équivalent coréen des geishas japonaises. J’avais lu le roman d’Arthur Golden, Geisha et j’avais adoré. Malheureusement, à la lecture du manhwa, la déception s’est vite fait sentir au bout de quelques pages…



Les courtisanes de Songdo sont connues dans tout le pays pour être des créatures irrésistibles : elles sont non seulement belles mais elles maitrisent aussi les Arts pour envoûter les hommes. Et nombre de marchands itinérants qui ont osé faire un détour, se retrouvent sur la paille après avoir succombés aux Délices de Songdo. C’est ainsi que deux jeunes filles de onze ans, Beodeul et Hyongeum finissent chez Choseon, une « vieille » courtisane de quarante ans pour débuter leur apprentissage. Or, les jeunes filles sont complètement opposées. Beodeul issue d’une famille noble désargentée n’est pas seulement belle, elle est douce, sensible et douée en chant. Quant à Hyongeum, d’origine plus modeste, si elle possède un physique des plus communs, son effronterie et son assurance la font déjà remarquer des hommes malgré son jeune âge. Choseon aura alors beaucoup de mal à choisir entre les deux…



Deux choses m’ont prodigieusement agacé à la lecture des trois tomes :

– le décalage entre la forme qui se veut poétique (notamment par ses dessins et ses envolées lyriques) et le fond vulgaire. Si les Kisaengs sont censées être l’équivalente des geishas, elles doivent donner du plaisir aux hommes. Ce plaisir, ce n’est pas uniquement le sexe mais aussi l’enchantement des sens au travers du raffinement des Arts comme le chant, la musique, la danse, la poésie, etc… C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre la courtisane et la prostituée. Dans ce manhwa, le raffinement des Kisaengs est complètement passé à la trappe au profit d’un traitement plus vulgaire et j’ai trouvé cela dommage.

De plus, si envolées lyriques il y a, elles s’avèrent être répétitives et lassantes au bout de trois tomes : les femmes sont comparées toutes les deux pages à des fleurs qui attireraient par leur charme et leur parfum énivrant, les papillons errants, comprenez les hommes.



– l’âge des deux jeunes apprenties : Beodeul et Hyongeum ont onze ans et sont prépubères. Certes, dans Geisha, Chiyo a neuf ans quand elle débute son apprentissage mais le sujet était traité avec davantage de pudeur. Dans Histoires de Kisaeng, Kim Dong-Hwa ne fait pas la dentelle et confronte les petites filles à la bagatelle très tôt (notamment lorsqu’elles surprennent une kisaeng en plein ébats avec un client ou que Hyongeum, précoce, veut rapidement devenir une femme pour mettre les hommes à ses pieds). J’ai trouvé cette histoire très racoleuse et disons-le franchement le fait que certains hommes puissent être attirés dans le récit par les deux jeunes filles est choquant et met mal à l’aise.



Si j’ai peu goûté ce manhwa, force est de reconnaître que deux points positifs sont à évoquer :

– les dessins sont très jolis et délicats. Ils possèdent une petite touche exotique, notamment dans la figuration des paysages (montagne, arbre, cours d’eau ou fleurs).

– les sentiments qui unissent les deux petites filles entre elles et envers leur « mère » Choseon ne sont pas dénuées d’une certaine noblesse. Même si elles sont guidées par l’ambition de devenir chacune la meilleure Kisaeng de Songdo, elles n’en oublient pas pour autant leur amitié ou l’honneur de leur « mère » qu’elles veulent préserver, quitte à faire un certain nombre de sacrifices.



En conclusion, Histoires de Kisaeng est une lecture oubliable qui n’aura pas sa place dans ma bibliothèque. Je vais bien vite placer les trois tomes dans une boite à livres de ma ville sans oublier de mettre un petit mot d’avertissement. En effet, si l’on peut omettre le manque de raffinement et de pudeur, le fait que le récit mette en scène des filles aussi jeunes peut heurter. Je regrette d’ailleurs que l’éditeur ne l’ait pas notifier avant…
Lien : https://labibliothequedaelin..
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La Bicyclette Rouge, tome 4 : ...et, de nou..

Un quatrième et dernier tome tout aussi beau, bienveillant et poétique que les autres. Une pépite !
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Ô merveille ! pépite !

Nous sommes en Corée dans un petit village

Très belle balade poétique où l'amour d'une jeune mère veuve voit sa petite fille Ihwa, s 'épanouir de jour en jour, et va la voir éclore comme une belle fleur de lotus ...et lui apprendre toutes les subtilités de la féminité.



Merveilleux dessins en noir et blanc et partout des fleurs superbes, des arbres...qui agrémentent cette jolie histoire filiale qui narre la spontanéité et la fraicheur d'une petite fille qui fait l'apprentissage des codes de son intimité et ses premiers émois amoureux sous le regard amusé et bienveillant de sa mère.

C'est tendre, drôle et subtil, une aquarelle.... la pureté des dessins est un vrai bonheur.



















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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

La bicyclette rouge est l'un de ces rares livres qui enchantent par sa simplicité. Simplicité qu'à Kim Dong-Hwa à travers ses dessins de conter de petites histoires humaines et de témoigner de la beauté de la vie.



Ces nouvelles, nous invitent à tendre l'oreille, à écouter et à voir avec notre coeur pour ressentir ces petites choses merveilleuses semées dans notre quotidien.



Une pépite pour l'âme et l'esprit !

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Histoire Couleur Terre, tome 1

Un livre d'une très belle tendresse à la fois drôle et mélancolique.
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Comme le tome 1, des tranches de vie, des bonheurs simples, chaque jour est une moisson de joies pour le facteur de Yahwari et ses habitants...
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Magnifique ode poétique aux petits bonheurs, sous forme de petites scénettes toujours sous la pédale du facteur de Yahwari. Dans la veine de Taniguchi, avec encore plus de joie !

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La Bicyclette Rouge, tome 3 : Les Mères

Encore une fois, c'est un tome épatant de finesse et d'amour.
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La Bicyclette Rouge, tome 2 : Les Roses Trémières

Un second tome à la hauteur du 1er. Toujours aussi poétique, aux personnages si mignon et attachants.
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Histoire Couleur Terre, tome 3

Une histoire toujours aussi poétique où mère et fille finissent par se comprendre. Le récit s'accélère un peu, mais à peine. On est dans la continuité des tomes 1 et 2. C'est gentillet et mignon. Un joli conte de fées où la vie des filles s'achève avec le mariage...
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Le dessin m'a séduit, il est fin et travaillé. L'histoire est particulièrement lente, peut-être en écho avec le thème de l'attente qui revient souvent dans l'histoire. Ce premier tome est le moins intéressant de la série.
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Une bande dessinée vraiment très mignonne, très agréable à lire. J'aime beaucoup le graphisme, et cette ambiance apaisante qui règne au fil des pages.

Je suis ravie d'avoir découvert cette petite merveille.
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Une belle histoire de femmes dans la Corée des années 50/60. Les étapes de la vie d'une petite fille et de sa mère, comparées à des fleurs qui s'épanouissent. Le temps s'écoule lentement et sereinement dans la campagne. Un peu long et répétitif, mais les dessins sont très beaux et poétiques.
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La mal aimée

Kim Dong-Hwa est l’auteur de l’amour, de la féminité, de l’éveil à la sensualité. Ce recueil de 11 histoires ne fait pas exception et reprend les thèmes fétiches de son auteur. On retrouve ici la Corée d’autrefois, au cœur d’un monde rural et encore très traditionnel, ancré dans une morale confucianiste où les femmes sont empreintes d’une certaine pudeur et naïveté.

Les femmes sont d’ailleurs au centre de chacune de ces histoires où leur beauté, leur sensibilité sont célébrés. Jeunes ou âgées, célibataires, mariées ou veuves, les récits font la part belle aux relations amoureuses toujours poétiques, souvent romanesques et parfois mélancoliques.



Nous pouvons suivre un petit garçon qui, trompé par les explications des plus grands, s’imagine être bientôt papa de la belle Dallye qui l’a serré contre lui sous un pont un jour de pluie. Son innocence et sa préparation à l’arrivée de l’enfant fait sourire tandis que son cœur se tourmente.

PLus loin, c’est un herboriste veuf et son fils qui parcoure la campagne et font halte tous les ans dans une auberge tenue par une femme et sa fille. On découvre avec subtilité comment chacun des 2 hommes tombent sous le charme de la femme de leur âge.

On y croise une jeune fille libre comme les graines de pissenlit qui fera de son indépendance une force.

C’est aussi l’amour tragique d’une jeune fille et de son marin amoureux de l’odeur de camélia de cette dernière qui, même après son naufrage en mer, lui ramènera sa belle.

Les fleurs toujours, comme les roses sauvages ramassées par un jeune garçon pour conquérir l’élue de son cœur, sans que les paroles soient utiles.



Tendres, subtiles, les histoires de Kim Dong-hwa nous parlent d’amour. Un amour authentique et simple qui, à l’image de la nature, s’épanouit naturellement dans le cœur des hommes et des femmes. Un amour parfois sensuel qui évoque les premiers émois, l’éveil à une sexualité mise en scène avec poésie et douceur. Un amour qui peut aussi être corseté dans des traditions d’un autre temps.

La nature s’offre d’ailleurs une belle place ici avec notamment l’omniprésence des fleurs : balsamines, iris, roses sauvages, pissenlits, azalées, … Les fleurs condensent en elle la beauté, la puissance enivrante des odeurs associée symboliquement à la femme qui éveille tous les sens.



La simplicité et l’élégance du trait de l’auteur magnifie ses instants dédiés aux sentiments et aux émotions. Les personnages sont souvent travaillés de façon légère et presque stylisée tandis que les paysages et la nature sont rendus avec un maximum de détails. Les arrières-plans sont parfois de vrais tableaux et en disent beaucoup sur cette Corée rurale et séculaire.



Ode à la Nature, à la femme, à l’amour, La mal-aimée est un petit bijou de poésie à ne pas manquer.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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La Bicyclette Rouge, tome 1 : Yahwari

Grâce à une amie, j'ai découvert cette originale BD, pleine de douceur et de poésie. Une fois parcouru le premier, j'ai vite couru au fil des pages des trois autres.

Les histoires sont courtes, plutôt paisibles, en général, le dessin est simple mais les couleurs sont belles, légères comme des pastels ou comme ces fleurs de pissenlits qui volent au vent sous le souffle du héros - et conducteur de cette bicyclette rouge- : le facteur de Yahwari.
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Histoire Couleur Terre, tome 1

Poétique, floral, frais, printanier... Une lecture douce et apaisante.
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Histoires de Kisaeng, Tome 1 : La Barque du..

Je n'ai pas vraiment accroché à ce manhua. Non que je n'ai pas aimé, disons plutôt que mon opinion est assez neutre. J'ai lu le livre et voilà. Ce que je me suis dit ce n'est pas : « Waouh, c'était super ! » ou « Mouais, pas terrible », je me suis juste dit « Oh, bah, ça y est, je l'ai lu. ». Ça ne m'a ni emballé, ni répugné. Ce manhua m'a fait pensé à un manga sur les Geisha que j'ai déjà lu il y a quelques temps, je crois qu'il s'appelait tout simplement Geisha. Ha ha !



En fait, ici, c'est l'histoire de deux jeunes filles qui veulent devenir les meilleurs courtisanes tout en ayant des visions bien différentes. Parce que la Kisaeng en Corée est l'équivalent de la Geisha au Japon. À vrai dire, depuis que j'ai lu La Petite boutique Japonaise, je dois avouer que les Geisha me passionne un peu. Tellement d'élégance. J'aurai pu ressentir la même chose pour les Kisaeng mais pas vraiment...



En bref, quand je relis cet avis, je me rends compte que je ne suis pas si neutre que ça. Disons que je penche plus vers le moins que le plus pour ce manhua.
Lien : http://leshistoiresdameli.wi..
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