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3.27/5 (sur 580 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Manhattan , le 14 Juin 1944
Mort(e) à : Manhattan , le 24 Oct. 1992
Biographie :

Laurie Colwin est romancière et nouvelliste américaine.

New-yorkaise, elle publie sa première nouvelle dans le "New-Yorker" alors qu'elle n'a que vingt-quatre ans. En une trentaine d'années, elle publiera aussi bien des recettes de cuisine que des romans ou des recueils de nouvelles.

Femme aux dons et aux intérêts multiples, elle a traduit Isaac Bashevis Singer, a été chroniqueuse gastronomique et a également travaillé dans l'édition.

Laurie Colwin est très célèbre aux États-Unis, où les américains l'ont adulée tant pour son style littéraire que pour son humour haut en couleurs.

Les Français ont dû attendre 1999 pour que "Frank et Billy" soit traduit, mais l'engouement de la presse et le bouche à oreille favorable ne vont pas tarder à faire d'elle une auteur culte en France.

Laurie Colwin est morte subitement de complications cardiaques à l'âge de 48 ans.

Elle est l'auteure entre autres de "Rien que du bonheur" (1974), "Accidents" (1975), "Une vie merveilleuse" (1983), "Comment se dire adieu ?" (1990) ou encore "Une épouse presque parfaite" (2004).
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Pascale Frey a aimé Apeirogon de McCann (Belfond) et aussi "Une épouse presque parfaite" de Laurie Colwin (Autrement)

Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Vous m'avez dit que vous aviez horreur qu'on empiète sur votre vie privée. Je ne veux donc pas peupler votre solitude, à moins que vous ne souhaitiez la voir peuplée.
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Au diable les amants chiches, a-t-elle déclaré. Tu ne peux pas tout simplement dire que tu es amoureux de moi et que ça te fait peur, et on n'en parle plus ?
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Les semaines passaient et mon petit poisson s'agitait de plus en plus souvent. C'est sa façon de dire "bonjour maman !" disait mon médecin.
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Monter sur scène compensait tout : l'épuisement, la nourriture grasse, l'ennui. C'était une drogue. J'adorais cela. J'adorais nos costumes de scène et nos chaussures luminescentes. J'adorais me déhancher et suer devant ces enceintes géantes. ...
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Comme tous ces gens qui préfèrent le fantasme à l'analyse,il savait qu'Holly était sans doute excentrique,capricieuse,et difficile à vivre.
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Tout ce qu'elle avait cru était-il faux ? Que sa vie avec Henry était essentiellement parfaite, qu'elle n'avait aucune raison de se plaindre, qu'elle pouvait accepter ses absences puisqu'elle chérissait tant sa présence, que sa distraction fréquente était plus que compensée par sa concentration ? Elle savait que les gens étaient souvent méchants, égoïstes, mesquins, peu généreux, étroits d'esprit, lâches et menteurs. Comment pouvait-elle en vouloir à quelqu'un qui n'était rien de cela, simplement parce qu'elle avait soudain découvert qu'elle avait un besoin dévorant d'attention ? N'était-ce pas une exigence vraiment triviale en comparaison avec les privilèges dont elle jouissait ? Avait-elle seulement le droit d'être en colère ? Elle était assaillie par tous les sentiments qu'on lui avait appris à croire mesquins et indignes : la honte, le remords, la confusion. Mais elle pouvait ressentir tout cela en toute sécurité sous la douche, là où l'eau noie le son des pleurs.
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Dans ce monde sévère, ils ne s'amusent pas souvent, mais les caricatures du New Yorker les font parfois rire poliment. Ils vivent à côte à côte comme deux glaçons suspendus à une gouttière. On leur a jamais posé la question, mais si ils avaient à y répondre, ils diraient qu'au XXème siècle l'amour n'est plus une question pertinente.
Ils finiront par avoir deux enfants. Leur vie est rangée, satisfaisante et fonctionnelle ; comme l'eau, elle est bonne par elle-même, même si elle n'a pas de goût.
Ils sont en bonne santé, comme le sont les gens secs, bien qu'ils aient souvent l'air patraques, comme s'ils étaient atteints de maux mineurs, douleurs de dos ou chute de cheveux.
Mais ils ne souffrent d'aucun de ces problèmes, ils en ont simplement l'air. p.122
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"Mokie et elle partagaient l'impression de ne jamais être là où ils le devraient et quand ils étaient là où ils pensaient devoir être, ils avaient envie d'être ailleurs."


"La maternité est une violente tempête ; elle est comme les caprices du temps Des nuits de vent fort suivies de matins calme au soleil lumineux ou recouverts d'un épais brouillard, qui cèdent la place à une pluie tropicale ou à une neige aveuglante."


"Qu'il était donc étrange d'avoir un mari, cette personne qui faisait presque partie des meubles, comme un coussin ou une lampe, qui vous transformait d'une entité unique en une unité, dont la respiration la nuit était aussi rassurante qu'une pendule, à qui on pouvait,lors d'une soirée, ne prêter presque aucune attention, et qui pouvait en un instant, en un seul regard, se transformer en ce qu'était vraiment un mari : un partenaire sexuel."

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Célèbre femme de lettres française, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, signe là une des oeuvres maîtresses de sa série d'ouvrages pour enfants. Elle sera aussi l'auteur des Mémoires d'un âne, des Petites Filles modèles où l'on retrouve Sophie, des Vacances, de L'Auberge de l'ange gardien et bien d'autres encore que l'on retrouve pour la plupart dans le premier tome de ses Oeuvres. Outre le soin porté au style, ses ouvrages sont toujours le reflet de valeurs que l'on pourrait croire aujourd'hui dépassées, mais qui, en fait, sont toujours les bases de l'éducation. Parfois empreintes d'une certaine cruauté, les aventures de la petite Sophie restent le témoignage d'une recherche de la vertu, que l'on a plaisir à faire découvrir à ses enfants.
--Xavier Marciniak --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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Son énorme tête était posée sur deux épaules immenses. On avait l'impression que , si on lui enlevai sa chair , deux femmes de tailles moyenne pourraient jouer au rami dans sa cage thoracique.
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