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4.3/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 25/11/1880
Mort(e) à : Rodmell, Sussex , le 14/8/1969
Biographie :

Leonard Sidney Woolf est un éditeur, journaliste, activiste politique et écrivain britannique, fondateur de la Hogarth Press et directeur de plusieurs revues.

Il suit ses études au Trinity College de l'université de Cambridge, où il fait partie de la société secrète des Cambridge Apostles.

Il travailla à Ceylan, maintenant le Sri Lanka, comme fonctionnaire. À son retour, il publie un roman, Le Village dans la jungle (1913), qui dénonce l'aveuglement et la cruauté de l'institution judiciaire de l'Empire britannique sur les peuplades aborigènes.

Il rejoint plus tard la Fabian Society et le Parti travailliste, dont il devient secrétaire.

Journaliste au New Statesman, il est le rédacteur en chef de l’International Review, de la Contemporary Review, du National Athenaeum et de la Political Society.

Époux de Virginia Woolf (1882-1941), il a été l'un des fondateurs du mouvement intellectuel du Bloomsbury Group.

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Source : Wikipédia
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Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche « Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. » Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ». Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf. https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche 1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire. https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html Vous pouvez commander Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard et Virginia et Vita sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J'ai eu toute ma vie la ferme conviction que le monde fonctionne à deux niveaux différents et j'y suis toujours resté fidèle.Sub specie aertenitatis: sous le regard de Dieu, ou plutôt de l'univers, l'humain n'a absolument aucune importance; mais dans la vie de chacun de nous, pour tout ce qui est de l'humanité, l'histoire, la vie politique et sociale,certaines choses en ont une immense: les relations humaines, le bonheur, la vérité, la beauté ou l'art, la justice et la clémence. C'est la raison pour laquelle un homme sage qui prendrait les armes pour partir au combat pourrait se dire:" Aujourd'hui, ces choses ont une importance énorme, mais demain, et dans l'éternité, elles n'en auront plus aucune." Alors que tout ce que j'ai essayé de faire en politique a été totalement inefficace, personnellement , j'ai toujours trouvé juste et fondamental de ne jamais rester passif. Même si au fond de moi je savais que ça ne changerait rien.Tout cela pour dire que je suis d'accord avec cette phrase de Montaigne, le premier homme moderne civilisé : " C'est le voyage qui compte, pas le but."
Leonard Woolf ( Préface p.18-19)
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Leonard Woolf
À propos de Virginia.

Elle avait une conversation très brillante , un esprit vif, intelligent, de l’humour , sérieux ou frivole selon les circonstances.
Mais il arrivait assez souvent qu’elle « décolle » au cours d’une conversation entre amis ou en tête à tête, et se lance dans une description fantastique, éblouissante, amusante, lyrique, d’un événement , d’un lieu, d’une personne. Il ne s’agissait plus d’un processus mental ordinaire, ce qui le remplaçait était un torrent de créativité et d’imagination qui l’emportait, et nous dans un autre monde.
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... le 23 mars 1917, nous nous promenions dans Farringdon Street lorsque nous sommes passés devant l'entreprise Excelsior qui vendait du matériel d'imprimerie.Des presses manuelles, les caractères en plomb, tout le matériel nécessaire.Un spectacle magnifique.Nous sommes restés devant la vitrine à l'admirer comme deux enfants affamés, fascinés par les gâteaux d'un pâtissier. P.76
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L'adoration d'une divinité considérée comme la créatrice de l'univers, que l'on perçoit dans tous les psaumes et les hymnes juifs ou chrétiens -et ceux de la plupart des religions-me semble ridicule.Bon, peut-être a-t-elle créé deux ou trois bonnes choses au cours de millions et millions d'années. Je ne peux pas ne pas être d'accord avec:"Mon cœur bat plus fort quand je découvre un arc-en-ciel dans les cieux", "Les jonquilles dorées, près du lac, au-delà des arbres,ondulent et se balancent dans la brise.".......Mais au prix de combien de souffrances! De malheurs, de cruauté ! Tout cela pour produire une jonquille, un chat siamois, un chien de berger,une mouche, une sardine? Je ne supporte pas la stupidité de ce système qui tolère les statistiques sur la mortalité infantile, c'est Dieu qui devrait être civilisé par l'homme et pas l'inverse.Je vis mal la bêtise de ce système qui exige des êtres humains de travailler et de souffrir, de passer des années à acquérir des connaissances, de l'expérience,et le jour où enfin ils pourraient mettre tout cela au service de l'humanité et la rendre heureuse, ils perdent leurs dents, leurs cheveux, leur esprit, et sont emportés-avec tout ce qu'ils ont appris-dans le néant de la tombe. P.26
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En octobre 1904, j'embarquai sur le Syria de la P&O pour Ceylan. J'étais un aspirant cadet dans l'Administration coloniale cinghalaise.
Faire une coupure aussi radicale dans sa vie est une expérience étrange, effrayante, enivrante. Elle a eu sur moi l'effet d'une seconde naissance.
Quand on émerge du ventre de sa mère, on quitte un
univers inconnu où l'on est en sécurité pour entrer dans un autre univers, difficile, violent, dangereux. Peu de gens- mais y en a-t-il, d'ailleurs?- récupèrent vraiment du traumatisme de la naissance. Et nous passons notre vie à essayer de panser nos blessures et à nous protéger de l'hostilité des choses et des hommes. Mais, comme la conscience est encore en veilleuse à la naissance et qu'il nous faut un bon moment avant de réaliser que nous sommes de ce monde, nous ne sentons pas immédiatement la violence de la rupture, l'adaptation est lente et en fait, elle dure toute une vie.
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C’est une erreur de dire que les gens pauvres et primitifs sont plus « réels » que les gens riches et sophistiqués, qu’il y a d’avantage de « réalité » au Congo ou dans une mine de charbon qu’à Cambridge ou Cavendish Square. Mais ces gens qui vivent à nu, sans protection à la fois physique et mentale, démunis et complètement vulnérables aux catastrophes, acquièrent une sorte de simplicité cristalline, une lucidité réaliste qu’on peut lire dans leurs regards, qui, pour moi, avaient un charme et une force esthétique et humaine d’une grande qualité. A Ceylan, je pense que j’ai beaucoup appris en passant du temps assis sous un arbre à parler avec un villageois ou une vieille femme – et à les écouter me répondre. Cela m’a permis de parler vraiment avec toutes les femmes du Mouvement. Et je n’étais pas mécontent lorsque l’une d’ elles , après une conférence d’une heure sur les impôts, venait me dire : « Vous êtes le seul gentleman que nous comprenons lorsqu’il nous parle »
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A quatre-vingt-huit ans, si je regarde en arrière les cinquante-sept ans de mon travaille politique en Angleterre, les buts que je voulais atteindre et les résultats, méditant sur le sort de la Grande-Bretagne et le monde depuis 1914, je vois clairement que j'ai échoué. Le monde serait exactement le même si j'avais joué au ping-pong, plutôt que de siéger dans des comités, d'écrire des livres politiques.Je dois donc me faire et faire à mes lecteurs cette horrible confession: j'ai travaillé entre cent cinquante mille et deux cent milles heures qui n'ont servi strictement à rien.
Leonard Woolf (Préface p.18)
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Je ne vois pas la nécessité de faire l'éloge de toutes les célébrités que j'ai approchées. Presque tous les gens célèbres sont décevants ou ennuyeux, ou les deux. Freud n'était ni l'un, ni l'autre. Il avait une réelle aura, non pas due à la notoriété, mais tout simplement à son génie.
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Sous le regard de Dieu, ou plutôt de l’univers, l’humain n’ a absolument aucune importance ; mais dans la vie de chacun de nous, pour ce qui est de l’humanité, l'histoire, la vie politique et sociale, certaines choses en ont une immense : les relations humaines, le bonheur, la vérité, la beauté ou l’art, la justice ou la clémence.
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Elle est la seule personne que j’ai connu intimement et dont je peux dire qu’elle méritait l’appellation de génie.
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