Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche
« Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. »
Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press.
Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ».
Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf.
https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html
Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html
Vous pouvez commander Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard et Virginia et Vita sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
Leonard Woolf/5
4 notes
Résumé :
"Le Village dans la jungle" est un livre très particulier, qui procède à la fois de la littérature anglaise, bien entendu, mais aussi d'une certaine façon de la littérature cinghalaise. Car on ne trouvera pas là un exotisme facile, quelque féerie cinghalaise dont furent si friands les voyageurs : il s'agit d'une tragédie qui se déroule dans un cadre lointain certes, mais dont les acteurs sont authentiques et on ne pourra qu'être frappé par la vérité poignante du réc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Ma chronique n'aurait pas eu lieu, si je n'étais pas tombée par hasard sur des notes prises lors de la lecture de ce roman, il y a quelques années.
'Le village dans la jungle' est inspiré du vécu et des observations de Léonad Woolf lorsqu'il était administrateur colonial à Ceylan.
C'est dans le petit village de Bedaggama que l'auteur plante le décor. Les habitants de ce village perdu, situé près de la jungle, mènent une vie de misère. le climat sec de la jungle joue un rôle négatif sur les récoltes et oblige les habitants à s'endetter pour survivre. C'est le chef du village qui tire profit de cette situation.
Au centre du roman se trouve Silindu et ses deux filles : Puntchi Ménika et Hinihami…
Il faut dire que la chance ne leur sourit pas. Entre les sortilèges et la malveillance du chef, ils tentent de faire face aux problèmes qui s'accumulent.
Mais le pire reste à venir. le riche étranger Fernando fait son entrée au village dans un but précis : s'enrichir encore plus. Pour que le bonheur soit total, il lui faut aussi une des filles de Silindu. Tout bascule à partir de ce moment-là.
Quel récit poignant et émouvant ! Et quel talent ! Léonard Woolf parvient à donner vie à son intrigue en utilisant les mots simples des cultivateurs qui vivent si loin de l'univers privilégié de l'Europe. Ses personnages sont authentiques.
A travers ce roman, l'auteur rend hommage à la culture cinghalaise, aux gens simples et à leurs valeurs. Il dénonce en même temps les injustices provoquées par les lois coloniales.
Publié en 1913, ‘Le village dans la jungle, ne connut pas le succès qu'il méritait en Grande-Bretagne, car il parlait des conditions difficiles de vie des cinghalais, à une époque où l'Europe était raciste.
Un roman inoubliable.
'Le village dans la jungle' est inspiré du vécu et des observations de Léonad Woolf lorsqu'il était administrateur colonial à Ceylan.
C'est dans le petit village de Bedaggama que l'auteur plante le décor. Les habitants de ce village perdu, situé près de la jungle, mènent une vie de misère. le climat sec de la jungle joue un rôle négatif sur les récoltes et oblige les habitants à s'endetter pour survivre. C'est le chef du village qui tire profit de cette situation.
Au centre du roman se trouve Silindu et ses deux filles : Puntchi Ménika et Hinihami…
Il faut dire que la chance ne leur sourit pas. Entre les sortilèges et la malveillance du chef, ils tentent de faire face aux problèmes qui s'accumulent.
Mais le pire reste à venir. le riche étranger Fernando fait son entrée au village dans un but précis : s'enrichir encore plus. Pour que le bonheur soit total, il lui faut aussi une des filles de Silindu. Tout bascule à partir de ce moment-là.
Quel récit poignant et émouvant ! Et quel talent ! Léonard Woolf parvient à donner vie à son intrigue en utilisant les mots simples des cultivateurs qui vivent si loin de l'univers privilégié de l'Europe. Ses personnages sont authentiques.
A travers ce roman, l'auteur rend hommage à la culture cinghalaise, aux gens simples et à leurs valeurs. Il dénonce en même temps les injustices provoquées par les lois coloniales.
Publié en 1913, ‘Le village dans la jungle, ne connut pas le succès qu'il méritait en Grande-Bretagne, car il parlait des conditions difficiles de vie des cinghalais, à une époque où l'Europe était raciste.
Un roman inoubliable.
C'est l'unique et magnifique roman de Léonard Woolf,mari de Virginia.Administrateur colonial entre 1904 et 1911 au Ceylan(actuel SriLanka),basé sur sa propre expérience dans la jungle au sud de l'île,il y raconte l'histoire d'un chasseur solitaire et de ses deux filles qui résistent aux aléas du destin dans le cadre grandiose et hostile de la jungle.C'est un livre publié en 1913,mais à mon avis un grand classique oublié de la littérature cinghalaise,que je conseillerais vivement de redécouvrir.Dommage qu'il n'a pas écrit d'autres livres,car rentré en Grande-Bretagne il se consacra à l'édition et à la carrière de sa femme.
À l'évidence, Leonard Woolf n'était pas un homme ordinaire. À supposer que son oeuvre romanesque soit un reflet fidèle du Sri Lanka de sa jeunesse, force est de constater que rien n'y transparaît de la mission civilisatrice occidentale, de la croyance au progrès, de la bonté du sauvage, ni même d'un hypothétique équilibre de la nature. Dans un monde où quelques magistrats anglais viennent appliquer des procédures incompréhensibles et impuissantes à réguler le sort de villageois en lutte quotidienne pour leur survie, règnent - déjà - les désordres climatiques, la peur ancrée dans la chair des animaux et des hommes, la dépendance vitale laissant libre cours au jeu des pulsions et des mauvais instincts. Malgré quelques moments de répit, une part de l'humanité s'abrutit dans sa faim, sa fatigue, ses superstitions, et finit broyée sans pitié dans ce monde de la jungle. La vie n'étant qu'une marche pénible et absurde à la mort, l'inaction errante du mendiant peut même y revêtir l'apparence d'une voie de salut... Marquant, à défaut d'être reposant.
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