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Critiques de Lewis Carroll (793)
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Alice : De l'autre coté du miroir

« De l'autre côté du miroir », suite du roman « Alice aux pays des merveilles » que j’avais adoré, se révèle être dans sa continuité si ce n’est que la folie va encore plus loin ! Pour faire le rapprochement avec les adaptations, on retrouve ici des éléments du classique Disney qui n’était pas présent dans le premier comme les fleurs qui parlent par exemple. De plus la version de Burton aurait tendance à se rapprocher d’avantage de ce roman.



Concernant mon ressenti, je dois dire que je suis partagé entre l’univers riche de l’imaginaire d’Alice qui ne cesse de nous surprendre et sa folie qui, je trouve, va ici beaucoup trop loin et m’a déboussolé à de nombreuses reprises ! J’ai ainsi eu beaucoup de mal à la lecture tant les scènes se succèdent passant du coq à l’âne sans réel but. Ceux-ci dit, les personnages tel que Humpty Dumpty sont très amusant et relève un peu mon intérêt pour ce roman.



Au final, après avoir lu le premier, il est évident qu’il faut se poser sur ce second tome mais vous serez prévenu sur le degré de folie qui a frappé l’auteur ici. Enfin pour la petite histoire on trouve dans ce roman l’origine d’une théorie dite de « La reine rouge » en écologie qui veut que l'évolution permanente d'une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude suite aux évolutions des espèces avec lesquelles elle co-évolue avec une célèbre citation :



Alice demande alors : « Mais, Reine Rouge, c'est étrange, nous courons vite et le paysage autour de nous ne change pas ? » Et la reine répondit : « Nous courons pour rester à la même place. ».

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Alice : De l'autre coté du miroir

Édition originale illustrée par Tenniel.

Carroll donna un suivi à Alice avec De l'autre côté du miroir qui eut un succès presque aussi large. Les personnages, qui dans l’œuvre antérieur étaient cartes à jouer, dans De l'autre côté du miroir sont les pièces d'un jeu d'échecs.

Les jumeaux "à l'envers" Tweedledum et Tweedledee sont des images spéculaires l'une de l'autre, en effet le mot favori de Tweedledee est "et vice versa."

“Si tu nous prends pour des figures de cire”, déclara-t-il, “tu devrais payer pour nous regarder. Les figures de cire n'ont pas été faites pour qu'on les regarde gratis. En aucune façon!”

“Tout au contraire”, ajouta celui qui était marqué «DEE», “si tu crois que nous sommes vivants, tu devrais nous parler.”

Roman plein de contradictions et de revirements dans lequel la mémoire est «à rebours», la langue semble glissante et le sens insaisissable. Dans son célèbre poème «Jaseroque» considéré comme le non-sens le plus célèbre rédigé en anglais nous trouvons les «portmanteau-words» bien connu de Carroll, qui, ensemble, forment des associations d'idées et des significations: "borogoves" et "reveneure" pour n'en nommer que deux.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Lewis Carroll utilise, comme dans son roman précédent, le monde du songe. De même, il réutilise toutes les subtilités linguistiques qui avaient fait la force d’Alice au Pays des Merveilles : le non-sens, l’homonymie… Pourtant, il crée une nouvelle histoire, un nouvel univers et ne marche pas du tout sur les plates-bandes du Pays des Merveilles. J’ai même trouvé qu’il poussait encore plus loin l’absurdité aussi bien dans les dialogues que dans les situations.

J’ai lu Alice au Pays des Merveilles dans une édition absolument géniale, car non seulement la préface expliquait bien le livre et en plus de ça, il y avait de nombreuses annotations qui permettait de bien comprendre les jeux de mots de la langue originale. Pour De l’autre côté du Miroir, j’ai eu entre les mains une édition « jeunesse » sans aucune explication autour! Cela m’a un peu frustrée au départ, car je craignais de ne pouvoir saisir toutes les subtilités. Mais, au contraire, j’ai trouvé que ce livre était finalement plus…clair que le précédent! Je n’étais pas obligée de regarder les notes toutes les 5 min et la traduction était vraiment très bien faite! On saisit bien tous les jeux de mots, les non-sens et l’absurdité des conversations qu’Alice tente d’avoir lors de ses différentes rencontres.

Avec cette suite, qui est quand même très indépendante du premier roman, Lewis Carroll confirme son talent d’écrivain pour enfant. Il crée un nouveau genre de contes de fées et révolutionne l’écriture enfantine. Ses lecteurs sont emmenés dans des histoires qui les aident à se trouver et à grandir. Ce roman est même une preuve qu’Alice a grandit et que ce voyage la fait murir : de « pion » baladé de parts en parts dans le Pays des Merveilles, elle devient « Reine » de l’autre côté du Miroir. Loin des contes classiques, Lewis Carroll a su vraiment trouver un style à part, que je conseille aux petits comme aux grands!
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Alice : De l'autre coté du miroir

Je peux mourir en paix après avoir découvert les deux romans de Lewis Caroll, terriblement connu.



Comment vous résumé ces deux romans ? Alice est une petite fille pleine d’imagination, ennuyée par les leçons de sa sœur, elle décide de suivre un lapin blanc qui est en retard. Dans De l’autre coté du miroir, Alice joue avec les chatons de sa chatte Dinah, elle décide de leur montrer la maison à travers le miroir, jusqu’à ce que pousser par la curiosité elle décide d’y aller.



J’ai choisi de parler de ces deux romans dans une chronique car ils se suivent et se ressemblent sensiblement.

Il n’y a aucune cohérence… ça m’a laissée pantoise, moi qui suis très logique. Certes nous avons un point de départ et une arrivée, mais le chemin est plutôt tortueux entre les deux et les rencontres diverses et variées.

Deux romans jeunesses pourtant très matures et ludiques. On ne comprend rien, mais qu’est ce qu’on rigole à ces situations complètement loufoques. On oscille entre une narration « basique », des dialogues décousus où les personnages finissent par se perdre. Les jeux de mots ainsi que les parodies de chansons mettent un peu plus de piment à tout ce schmilblick.

Abandonnez vos certitudes, Lewis Caroll met un grand coup de pied dedans, secoue tout ça et lance les dés. A vous de jouer après.



Alice est une petite fille une peu feignante et capricieuse. Elle a une façon de penser bien particulièrement comme lorsqu’au début d’Alice au pays des merveilles, elle a bonne idée de se dire que boire du poison pourrait être embêtant. En plus, il y a de quoi se poser des questions sur sa santé mentale… elle se parle à elle-même, rien de grave me direz-vous, mais quand on finit par se gronder soi-même, il faut s’inquiéter.

Par contre je trouve que pour son âge, sept ans, si je ne me trompe pas, elle a une bonne répartie. Elle essaie de se dépatouiller dans toutes les paroles des personnages qu’elle rencontre qui parfois ne sont pas très claires.



Lewis Caroll est un magicien. Il crée un univers de rêve où tout peut exister, où la logique n’existe plus. Le temps y est abstrait, on recule, on avance, on s’arrête. Tout est possible.

Magicien des mots aussi, on se rend compte grâce aux notes (merci) que dans la version originale, l’auteur joue beaucoup avec, ils font la force du roman ainsi que les poèmes et chansons souvent parodiés.



Malgré une préférence pour Alice au pays des merveilles, j’ai été conquise, j’ai erré au bras d’Alice dans ce monde complètement barré. Vous ressortez avec l’esprit complètement chamboulée mais satisfait.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Fable ludique, empruntant de façon imagée sa structure narrative à une partie d’échec, De l’autre côté du miroir, offre une réflexion pertinente, par l’intermédiaire de l’absurde, sur la malléabilité et la polysémie du langage, sur la quête d’identité, l’importance du choix, sur les conventions, en mettant en scène une singulière vie à rebours, où des personnages carnavalesques et Don Quichotesques,mènent une vie et tiennent des propos en apparence ridicules, le plus sérieusement du monde. C’est vraiment une œuvre toute britannique, où l’humour par l’absurde ne se dépare jamais d’une haute idée de la dignité; et qui a dû fortement influencer les générations suivantes. Bien plus qu’on conte pour les plus jeunes, cette oeuvre riche de trouvailles et d’espiegleries, est comme Alice au pays des merveilles, magnifiquement servie et valorisée par les dessins de John Tenniel. J’avoue avoir un faible pour ce volet de la série...

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Alice : De l'autre coté du miroir

J'ai entamé cet ouvrage pour connaître de manière exhaustive l'univers d'Alice, dont nous avons suivi précédemment les aventures dans Alice aux pays des merveilles.

Cette fois-ci, elle traverse le miroir de la maison pour se retrouver dans un univers particulier qui ressemble à un échiquier géant. Alice se promène de case en case, vit de drôles d'aventures et fait la connaissance de personnages loufoques et étranges : des fleurs qui parlent, le Gros Coco, Blanc Bonnet et Bonnet Blanc, le Cavalier Blanc, les reines Rouge et Blanche etc.

Mais, trop c'est trop, ce style particulier de Lewis Carroll, où se mêlent jeux de mots, dialogues décousues et personnages étranges, ne me convient pas. L'ensemble est exagéré si bien que la lecture fut laborieuse (pour ne pas dire un calvaire) : certains passages sont restés opaques et à mon avis, il n'y a pas une logique derrière ce récit. Il s'agit uniquement de fantaisies d'un auteur débridée qui a voulu amuser des enfants.

Bref, chacun ses goûts mais pour ma part j'ai détesté cette histoire donc je ne vous recommande pas du tout !
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Alice : De l'autre coté du miroir

Après avoir lu "Alice au pays des merveilles", j’ai logiquement enchaîné sur la suite : "De l’autre côté du miroir".

Aïe, autant j’ai aimé le premier autant je me suis ennuyée dans le second et je n’y ai pas retrouvé ce qui m’avait tant plu précédemment.

Par un tour de passe-passe avec un miroir, Alice va justement de l’autre côté et navigue là encore dans un monde où l’absurde est le maître mot.

Et si précédemment les têtes tombaient avec les reines, désormais Alice elle-même va finir couronnée après maintes péripéties : "Jamais je ne me serais attendue à être Reine si tôt.".

Autant Disney avait su garder l’essence du premier roman, autant Tim Burton a pris de très (trop) nombreuses libertés avec celui-ci, ce qui fait que je m’attendais (malheureusement) à lire ce que j’avais pu voir à l’écran.

Or ce ne fut pas le cas et c’est en grande partie la cause de mon ennui au cours de ma lecture, car j’ai trouvé moins de bizarreries et de légèreté dans celui-ci.

L’autre aspect qui m’a gêné c’est que contrairement au premier roman les situations s’enchaînent sans aucune suite logique et je n’ai pas apprécié de sauter systématiquement du coq à l’âne.

Le personnage d’Alice est un peu moins percutant, même si l’auteur continue toujours à se moquer parfois d’elle, notamment à cause de son côté très sérieux.

Je n’ai pas retrouvé la magie du premier, et j’ai envie de dire ni son côté poétique alors que ce roman regorge pourtant de poèmes.

Et c’est fort dommage que j’ai dû attendre la fin (et même la dernière phrase) pour enfin retrouver une belle phrase philosophique qui m’a tant fait aimer le premier tome : "Qu’est notre vie, sinon un rêve ?".

Peut-être est-ce parce que je l’ai lu à la suite, mais j’ai trouvé que ce deuxième tome était nettement plus sombre que le premier, comme s’il marquait la fin de l’enfance d’Alice et son basculement dans l’âge adulte.



"De l’autre côté du miroir" ne me laissera pas un souvenir impérissable et m’a nettement moins transportée qu’ "Alice au pays des merveilles".

Peut-être devrai-je le relire à un autre moment et sous un angle différent pour éventuellement l’apprécier.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Après avoir lu 2 fois le premier volet (j'ai lu en fait certains chapitres 6 ou 7 fois, tellement je les trouvais géniaux), il était temps pour moi de traverser le Miroir. Dans ce second volume, il n'est plus question de cartes (au pays des merveilles, Alice rencontre 2, 5, 7, la reine de cœur,...), mais d'une partie d'échec. Les mouvements des pièces (Alice est un pion, elle rencontre les reines, des cavaliers,...) respectent d'ailleurs les règles du jeu, l'auteur en fait la démonstration (en annexe dans cette édition). Alice rencontre, encore une fois des personnages plus loufoques les uns que les autres, les discussions sont toujours aussi absurdes, les poèmes étranges. J'aime particulièrement la discussion avec le lys tigré dans le second chapitre et l'étrange examen dans « La reine Alice ». J'ai toutefois été moins emballé par ces aventures, peut-être parce que les personnages du premier volet m'étaient plus familiers, un peu comme des amis que l'on connait depuis l'enfance. Lors de ma lecture de « La traversée du Miroir et ce qu'Alice trouva de l'autre coté », j'ai traversé le Miroir avec Alice, j'ai rit, je me suis amusé, je n'ai pas été émerveillé.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Je n'avais encore jamais lu cette suite du célèbre « Alice au pays des Merveilles » et je dois dire qu'il m'a beaucoup amusée.

Tout aussi loufoque que le premier, ce livre joue beaucoup sur les jeux de mots, pour notre plus grand plaisir. J'ignorais jusque là que l'adaptation de Disney mêlait les deux romans.



Le monde vu comme un grand échiquier... cela demande réflexion et, comme pour le premier, je pense qu'il faut plusieurs lectures pour comprendre la puissance de ce livre.



En conclusion, un classique de la lecture que je vous recommande mais qui sera pour le coup, plus difficile à appréhender pour un enfant que pour un adulte.
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Alice : De l'autre coté du miroir



Après avoir joué avec ses chats, Alice s'ennuie et se laisse aller à la rêverie. Elle s'imagine ainsi passer à travers le miroir du salon, ce qu'elle va curieisement parvenir à faire !(« et en vérité , le verre commençait bel et bien à disparaître, exactement comme une brume d'argent brillante ») Elle va y découvrir un monde totalement inversé et apprendre par exemple qu'il faut courir pour rester sur place et qu'il est possible de se souvenir du futur. Son parcours de l'utre côté du miroir va s'apparenter à une partie d'échecs où, de pion, elle finira par devenir reine. Mais avant cela elle va rencontrer bien des péripéties et aussi quelques personnages pour le moins originaux.

Suite d' »Alice au pays des merveilles » et sorti en 1871, « De l'autre côté du miroir »va encore plus loin dans l'absurde, la fantaisie et le non-sens. Et c'est justement peut-être un peu trop. Les références aux jeu d'échecs ne parleront qu'aux lecteurs qui maîtrisent bien ce jeu ( ce qui n'est pas mon cas!), les situations et dialogues loufoques sont un peu trop poussés et en deviennent parfois presque hermétiques. Ce qui fait que le lecteur se trouve parfois un peu perdu et est tenté de décrocher. Ce qui serait dommage car la lecture vaut le détour malgré ces quelques bémols (tout à fait personnels) car une fois encore les personnage rencontrés sont inoubliables : « Humpty Dumpty » le « Gros Coco » ( le chapitre le plus savoureux selon moi) la Reine Rouge sans oublier un bref passage du lapin et du chapelier issus du premier épisode. Mais globalement j'ai trouvé « de l'autre côté du miroir » moins attachant que son prédécesseur. Il reste néanmoins hautement recommandable et de toute façon indispensable quand on aime l'univers d'Alice.
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Alice : De l'autre coté du miroir



After rather enjoying Alice’s Adventures in Wonderland, I decided to try reading Through the looking glass (and what Alice found there). I was delighted to discover a book containing all the aspects I had liked in the first one, and fewer parts I found less interesting.

Although the basic idea and the style are the same, I found that fewer similarities than I had expected between the two books. Alice is still the main character and I thought she had not changed at all in the first few pages. However, as soon as she is on the other side of the looking glass, she behaves in a less childish way. Instead of sometimes being annoying or self-important, as well as very argumentative, she is merely curious… which is what most children are. She has obviously grown up – literally or not – since her adventures in the rabbit hole.

Looking glass world is also very different from Wonderland. Although some traits of absurd remain, it is easier to have a general idea of what is going on, which I personally enjoyed. The animals and creatures, although present, are less important; conversely, the author pays much more attention to the landscape and the different places Alice visits. I was enchanted by all the details and the musicality of the writing style, which is once again a great strength of the novel.

Some readers might be disappointed not to find the Cheshire cat or the Mad hatter, who have become symbols of Alice’s adventures, but Looking Glass world is definitely worth discovering too. This book is maybe less typical of Lewis Carroll than the first one, but it still contains all the ingredients of the absurd genre, as well as characters and landscape that will make the reader travel far away. The style is easy to read and elegant and will probably please all readers, even those who are not convinced about nonsense literature.


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Alice : De l'autre coté du miroir

Je n'avais jamais lu la suite des aventures d'Alice! C'est maintenant chose faite! Lu dans le cadre du thème de nos fiançailles avec mon compagnon! Je n'ai pas été déçu pour améliorer les décorations de mon thème.

Je trouve cette suite même plus réussie que le premier roman de L. Carroll!

J'ai adoré le personnage du gros coco! Les illustrations sont magnifiques. J'ai prit beaucoup de plaisir à me plonger dans cet univers et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.

J'ai découvert le fameux poème le Jabberwocky, et me suis même amusée à en créer un pour l'occasion de notre fête avec les jeux de mots à la façon de Carroll.

Bref... un livre incontournable autant pour les grands que pour les petits.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Lire De l'autre côté du miroir, c'est basculer dans un autre monde, perdre tous ses repères, un peu comme Alice qui ne sait plus comment elle s'appelle. Comme dans le premier tome, Alice interroge et s'interroge : elle a sept ans et demi, elle a donc atteint l'âge de raison. Est-ce pour cette raison que chacune de ses rencontres l'amène à s'interroger sur ce qu'elle sait, sur ce qu'elle croit connaître ?

Ce classique de la littérature anglais contient de nombreux poèmes comme Le morse et le charpentier, (qui a donné une large séquence dans l'Alice au pays des merveilles de Walt Disney ou Jabberwocky(pour celui-ci, je vous renvoie à la version de Tim Burton). Il amène Alice à faire de nombreuses rencontres, toutes plus étranges et étonnantes les unes que les autres : un lion et une licorne qui ne cessent de se battre, des fleurs qui parlent, sans oublier les reines, rois et cavaliers qui l'entraînent dans une partie d'échec géante et vivante.

Passez de l'autre côté du miroir avec Alice !
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Alice : De l'autre coté du miroir

Et bien, c'est avec beaucoup de regret au bout des doigts que je viens écrire ma critique ! Moi qui avait tant adoré le premier volet des aventures d'Alice, je dois dire qu'avec ce second opus, je me suis ennuyée. Mais où est donc passé la folie tellement captivante du Pays des Merveilles ? Comme quoi il n'est pas toujours bon de vouloir donner une suite à un personnage. Certes, on y retrouve bien une certaine part d'absurdité propre à Carroll et des personnages caractéristiques à l'oeuvre de Lewis, mais l'histoire de cette partie d'échecs ''grandeur'' nature de l'autre côté du miroir n'est pas enchanteresse. Mais je souligne tout de même cette pointe d'humour so british que j'aime tant retrouvé dans ce bouquin ! Mais n'ayant pas vu l'adaptation faite par Burton, je vais, parce que j'adore ce réalisateur, aller voir ce qu'il en a fait !
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Alice : De l'autre coté du miroir

Il est des personnages qui forcent l'admiration par leur éclectisme et leur inventivité. L'un des plus emblématiques d'entre eux a vécu à Oxford à la fin du XIXème siècle, mathématicien, logicien, écrivain, photographe et même diacre, il s'agit bien sûr de Charles Lutwidge Dogson, plus connu sous le nom de Lewis Carroll. Un anglais très "British" que je place, sur mon étagère des gens doués, à côté de l'italien Léonardo da Vinci et du français Charles Cros.

L'idée du miroir est venue, paraît-il, d'une petite expérience que Charles Dogson se plaisait à soumettre aux petites filles qui l'entouraient, leur plaçant une orange dans la main droite et leur demandant dans quelle main leur reflet dans un miroir la tenait alors.

Ce livre aurait pu s'appeler "Alice 2" s'il était paru de nos jours, tant il est dans la continuité du fameux "Alice", sans pour autant chercher à exploiter les mêmes sillons, bien au contraire. On y fait la connaissance de Tweedeldum et Tweedeldee, de Humpty-Dumpty, sans parler des nombreuse pièces de l'échiquier magique concocté par l'auteur, reines bien sûr, mais aussi rois et cavaliers… Dans ma mémoire restera surtout le somptueux poème Jabberwocky commençant par : "'Twas brillig, and the slithy toves…" O combien difficile, voire impossible à traduire en français..; En voici tout de même une version : "Il était reveneure: les slictueux toves…" je vous laisse découvrir la suite dans ce délicieux livre d'aventures extravagabondelles.

Le miroir et son autre côté est bien évidement source d'inspiration au gré des accrocs que peut parfois faire la réalité dans notre quotidien, d'où cette idée de couverture que je vous propose d'aller voir sur mon site.
Lien : https://www.lisiere.com/phot..
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Alice : De l'autre coté du miroir

Qui ne connaît les aventures d'Alice au pays des merveilles ? Elles ont été tant de fois traduites, adaptées, illustrées qu'on peut s'interroger sur l'intérêt de cette nouvelle édition. Il est immense !

D'abord la préface de l'éditrice explique la composition choisie avec d'abord les extraits illustrés par les peintures de Pat Andréa puis le texte français/anglais. 3 approches des mêmes histoires.

Puis la préface de Marc Lambron nous en rappelle l'origine : les histoires racontées aux 3 soeurs Liddell par le révérend C.Lutwidge Dogson, alias Lewis Carroll et comment le peintre hollandais s'en est inspiré.

En effet, texte et illustration se font écho, le peintre prend les jeux de mots anglais à la lettre et visualise le non-sens ou la cocasserie des situations dans lesquelles se trouve Alice. Elle-même ne cesse de se transformer : elle grandit, rapetisse mais change aussi de visage, devient adolescente et parfois femme fatale...

Il ne s'agit plus de conte pour enfants mais d'une oeuvre complexe qui dénonce la cruauté d'un monde où cartes de jeux et bêtes monstrueuses se jouent de la naïveté de la jeune fille bien élevée. D'ailleurs Pat Andréa illustre aussi les fantasmes cachés du révérend...

La deuxième partie, de l'autre côté du miroir, est peut-être moins connue des lecteurs. Alice y voit le monde "réfléchi", tout est à l'envers : difficile de trouver une issue dans cet univers incohérent ! Et pourtant Alice va franchir toutes les cases du jeu d'échec et finir reine à son tour !

C'est une édition originale et exemplaire qui permet de comparer les deux textes, de comprendre les jeux de mots anglais et d'en apprécier la traduction qu'en donne Henri Parisot. Avec les préfaces, les notes et les illustrations de Pat Andréa, on a toutes les clés de lectures possibles : conte merveilleux, dénonciation du régime autoritaire victorien, célébration du surréalisme et du pouvoir de l'imaginaire, sublimation des fantasmes...à vous de choisir!

Encore merci à Babelio et à l'éditeur pour ce grand moment de lecture

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Alice : De l'autre coté du miroir

Attention : il s'agit du livre paru aux édidions "Anne de Sellier", illustré par Pat Andréa et traduit par Henri Parisot.



Voici une œuvre fascinante et divertissante qui méritait vraiment de naître une nouvelle fois sous le pinceau de Pat Andréa, peintre et sculpteur néerlandais qui a exposé en 2007, pas moins de 48 toiles pour illustrer l’œuvre de Lewis Carroll.



Ces peintures déroutantes aux personnages et à l’environnement inquiétants tantôt colorés tantôt gris, simplement esquissés, n’ont pas fini interpeller le lecteur.



Le peintre désirait pénétrer intimement l’œuvre de l’écrivain et il y est parvenu : il représente en effet une Alice dans tous ses états, toutes ses personnalités, tous ses âges, une Alice expressive chez qui transparaît l’ennui, la colère, la peur, une Alice qui semble sur certaines représentations, communiquer avec le lecteur. L’artiste met en évidence la fantaisie omniprésente dans l’œuvre, souligne le côté angoissant que peut revêtir le roman, quelques productions laissant volontiers transparaître une certaine violence : une représentation de la scène de la duchesse qui berce son bébé en tons de gris (fusain peut-être), et montre une femme aux allures de psychopathe, montrant une jambe avec un bas, l’autre nue, avec une regard menaçant, tenant sur ses genoux un cochon aux pieds humains, au-dessus de son épaule, une assiette sur laquelle est posée la tête d’Alice, deux servantes se lancent des assiettes et dans un coin, le chat du Cheshire sourit de toutes ses dents, ce chat ressemble aux photos dérangeantes qui circulent sur internet, images retouchées d’animaux à qui on a inséré des yeux, des bouches, des nez humains.



Pat Andréas me semble faire beaucoup de clins d’œil dans son œuvre : le chat rappelle dans certaines de ses postures, « la bête » tandis qu’Alice paisible jeune fille au visage reposé et recueilli prendrait des airs de « la belle », les montres molles de Dali trouvent leur place non loin du chapelier fou, une autre planche montre des visages qui rappellent l’œuvre de Pablo Picasso.



Rappeler des œuvres de ces peintres n’est évidemment pas un hasard, Pat Andréas ajoute du surréalisme au surréalisme présent avant l’heure dans l’œuvre de Lewis Carroll.



Ce partenariat est une belle occasion pour moi de faire le point : j’ai toujours été une passionnée de ce fabuleux roman et je n’ai jamais écrit une ligne à son sujet, alors il est toujours temps de le faire.



Pourquoi j’aime « Alice au pays des merveilles » suivi de l’autre côté du miroir » ?



Je souhaiterais avant toute chose rappeler, particulièrement à des lecteurs qui n’aurait pas apprécié sous prétexte de se trouver face à un livre pour enfant, qu’à l’origine, ce roman n’était absolument pas écrit pour les enfants et qu’Alice au pays des merveilles regorge d’allusions, de critiques d’une certaine société de l’époque, de parodies de poèmes anglais, et que Lewis Carroll y a mis de façon codée souvent, et inconsciente peut-être parfois, des éléments de sa vie, y a inclus des personnages qui ne sont autres que des personnes présentes alors dans son entourage.D’aucuns affirmeront même qu’à travers le dodo, qui ne serait autre que notre Charles Ludwidge Dodgson, il laisse deviner quelque attirance pour Alice.



Donc pourquoi cette passion pour ce roman-conte : simplement parce qu’il contient tout ce que j’aime : le surréalisme, la fantaisie et les propos absurdes de la majorité des personnages contrastant avec le savoir « académique » d’Alice, les jeux de mots, la possibilité d’évoluer dans un monde qui laisse place à la créativité, les situations imaginées par Lewis Caroll , les jeux de langage très intéressants à étudier dans le présent ouvrage puisque chaque page est écrite avec la version française en haut de page, et la version originale en bas, ce qui permet des comparaisons plus faciles entre la version originale et la traduction.



J’ai relu Alice au pays des merveilles donc, et je crois pouvoir le relire un certain nombre de fois encore tant on y découvre à chaque lecture de subtilités qui pourraient avoir échappé lors des lectures précédentes, et il en est de même pour l’écrit qui suit : Alice : de l’autre côté du miroir, plus ardu à parcourir et qui ne se lit pas de la même façon, quoiqu’aussi délicieux à aborder.



De l’autre côté du miroir regorge autant d’absurde, de règles contraire à la logique, en y ajoutant une mission pour notre héroïne : devenir Reine en se déplaçant sur l’échiquier à la manière d’un pion et en y rencontrant des personnages avec qui elle engage une conversation bien délirante pour le lecteur, mais ô combien délicieuse.



La difficulté de cette lecture réside notamment dans le fait que l’on se retrouve de l’autre côté d’un … miroir, il faut donc … réfléchir ;-))) : les éléments y sont inversés : on court très vite pour rester sur place, on se souvient de l’avenir, on mange un gâteau sec lorsque l'on a soif, on soustrait neuf de huit… on vit dans un « monde à l’envers » dans tous les sens du terme.



Je suis ravie d’avoir reçu ce livre de la part des Edition « Diane de Sellier » c’est un livre magnifique illustré par un artiste que je ne connaissais pas et que j’ai eu la chance de découvrir, dont l’histoire bénéficie des services d’un traducteur compétent.



La traduction comporte des renvois et explications au sujet du choix des mots vraiment très intéressants. Il faut dire que la traduction de cette œuvre imprégnée de culture anglaise n’est certainement pas aisée.



Alice au pays des merveille, adapté ou pas pour les enfants se mérite : si vous souhaitez aborder cette œuvre, faites-le en adulte, cela s’avère indispensable mais pour l’apprécier doublement, il faut pénétrer dans l’univers d’Alice et quelque part, conserver une âme d’enfant.



Je remercie Babélio et Les éditions Diane de Sellier pour ce partenariat.
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Alice : De l'autre coté du miroir

J'avais beaucoup aimé Alice au pays des merveilles, déjà lu plusieurs fois dans ma vie.. J'ai donc naturellement voulu lire De l'autre côté du miroir que je ne connaissait pas. La surprise du monde onirique d'Alice n'étant plus là, j'avoue m'être un peu ennuyé. Il n'y a pas d'histoire à proprement parler, le style est parfois lourd... J'ignore si cet effet est dû à une mauvaise traduction, c'est bien possible. C'est un peu un "Alice" Bis en moins bon...Finalement il vaut mieux lire et relire "Alice" on y trouve toujours quelque chose de nouveau ! Cependant, de succulentes trouvailles encore dans ce roman que j'aurais sans doute apprécié si je l'avais lu avant le Pays des merveilles.
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Alice : De l'autre coté du miroir

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les merveilleuses aventures d'Alice, et là, ce n'est pas en suivant l'élégant lapin qu'elle va se projeter dans le monde enchanté, c'est plutôt à travers le miroir qu'elle va retrouver son monde imaginaire, dominé par les végétaux et le jeu d'échecs, cette fois-ci. En passant à travers le miroir, sa première surprise est de s'apercevoir que tout est inversé dans ce monde, et que tous les objets qui restent inanimés dans le monde réel, deviennent vivants de l'autre côté. Ensuite, elle va à la rencontre des personnages, les uns après les autres, décelant la nature un peu plus sentimentale des végétaux et celle un peu plus autoritaire des personnages du jeu d'échecs. Mais ce monde du miroir est moins merveilleux qu'aux premières aventures d'Alice. Sa présence dans ce monde n'apporte rien de nouveau, ne stimule vraiment pas les choses, et les dialogues sont moins alléchants, Alice est moins objective, elle se laisse ballotter par les principes de ce monde !





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Alice : De l'autre coté du miroir

Pour aimer "De l'autre côté du miroir", il faut aimer l'inventivité absurde, la critique sociale entre les lignes et le caractère acide des écrits de Lewis Carroll.

Et tandis que dans "Alice au pays des merveilles", l'absurde n'est introduit que timidement, là, on met triple dose dans un roman absurde, complètement absurde, comme je les aime, comme je les adore !...

Il s'agit d'une épopée cruelle dans un pays où le non-sens règne en maître. Pourquoi, cruelle ?... Parce que les personnages n'ont cesse de se faire maltraiter, distordre, torturer.

Dans "De l'autre côté du miroir", Lewis Carroll pose la question de notre capacité à accepter ce qui n'a pas de sens pour nous, ce qui nous est étranger. Une question très actuelle à bien des égards…

Par-delà ces questions importantes, sur la pure forme, on ne peut que se délecter de cet écrit, qui rappelle "La cantatrice chauve" : on y trouve la même inventivité, le même rythme, la même acidité.

Un coup de cœur !
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