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Critiques de Lewis Carroll (791)
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Alice au pays des merveilles

Nous avons tous vu un jour ou l’autre la représentation animée Disney d’Alice aux Pays des Merveilles, mais ce n’est qu’en lisant que l’on sent, avec son œil d’adulte, qu’en aucun cas, ce texte fortement codé (même si je n’en devine pas le sens caché), ne peut être destiné aux enfants.



L’histoire commence dans un jardin poétique et tranquille. Alice, une jeune fille de 7 ans qui se lasse du récit historico-politique que lui raconte sa sœur, regrette que les livres ne soient pas tous illustrés. C’est dans un moment de demi-sommeil, d’imagination qu’elle aperçoit un Lapin Blanc courant à toute allure, décide de le suivre, et tombe aussitôt dans un terrier, où commence les aventures extraordinaires aux pays des merveilles.



Ce livre, paru en 1865, a la parfaite apparence d’une fable où dans un univers absurde, les animaux comme les choses s’animent bizarrement, et dans une fable nous savons que derrière il y a un énorme travail de codage. Les biographes comme les psychanalystes se sont attardés pendant plus de 150 ans pour décoder la symbolique d’une fiction qui n’était clairement pas destinée au jeune public, quoique ce roman, devenu un classique, a été pour longtemps leur lecture de chevet.



Comme Jonathan Swift, dans son œuvre satirique politique et sociale Les Voyages de Gulliver, a usé des exagérations de formes et d’humeurs pour se moquer des travers de la société de son époque, Charles Lutwidge Dodgson, alias Lewis Carroll, s’est servi de paravents littéraires, récitant des histoires et des poèmes pour attacher aux mots le sens qu’il veut…



La fiction de Carroll était une réponse nuancée à un ensemble d’habitudes sociales de l’ère victorienne marquée par les déguisements et les travestissements. Trahison, intrigues politiques, des peines de mort, les relations mère-fille, la puberté, la sexualité sont visiblement les thématiques qui y sont traités.



Alice une fille qui ne fait jamais ce qu’on attend d’elle, rebelle, cherchant à comprendre, intègre la notion du nonsense et finit par croire à l’impossible. Selon l’analyse freudienne, cet univers énigmatique est celui de la féminité, et la descente d’Alice dans le terrier du lapin, n’est que la pure découverte –dans l’inconscient- de sa sexualité de petite fille, avec ses transformations corporelles, ses fantasmes, ses zones érogènes et ses craintes de préadolescente.



Lewis Carroll, romancier, essayiste, photographe amateur et professeur de mathématiques britannique, a réalisé lui-même les 37 dessins à la plume dans l’exemplaire manuscrit de l’histoire qu’il offrit à Alice Liddell, son amie pour qui il écrit ce chef d’œuvre de la littérature de jeunesse.
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Alice au pays des merveilles

Alice aux Pays des Merveilles fait parti des contes de la littérature classique que je n’avais jamais lu. À l’occasion du Coup de balai avant l’été, j’ai décidé de me jeter dans le terrier du lapin blanc avec Alice et là … je n’ai pas du tout accroché !

Il est très rare que je n’aime pas un livre et malheureusement ce fut le cas pour celui-ci. J’ai eu beaucoup de mal avec le style d’écriture de Lewis Caroll qui est très décousu. Je peux comprendre que c’est une volonté de nous plonger dans un univers très onirique qui soit dit en passant j’ai apprécié, mais les chapitres se suivent sans queue ni tête.



Suivre le lapin blanc sur mon blog pour la suite ...
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Alice au pays des merveilles

Le 4 juillet 1862, un jeune et timide professeur de mathématiques d'Oxford avec un goût prononcé pour les énigmes et la fantaisie nommé Charles Dodgson emmena à la rame les trois filles d'Henry Liddell, doyen de Christ Church, à huit kilomètres sur la Tamise jusqu'à Godstow. En chemin, pour divertir ses passagères, dont une petite Alice de 10 ans, dont il était étrangement épris, Dodgson a commencé à improviser les "Aventures sous terre" d'une jeune fille, également nommée Alice. Jeux de mots, énigmes logiques, parodie et énigmes : Dodgson s'est surpassé et les filles ont été enchantées par le monde onirique absurde qu'il a évoqué. Le temps pendant cette après-midi aurait été couvert, mais les personnes à bord s'en souviendraient comme d'un après-midi doré.

Cette histoire bien connue marque le début de peut-être la plus grande, peut-être la plus influente et certainement la plus célèbre fiction anglaise victorienne, un livre qui oscille entre un conte absurde et une blague élaborée. À peine trois ans plus tard, étendue, révisée et rebaptisée Alice's Adventures in Wonderland, désormais attribuée à un pseudonyme Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles était sur le point de devenir la sensation éditoriale de Noël 1865. On dit que parmi les premiers lecteurs avides figuraient la reine Victoria et le jeune Oscar Wilde.

Quel est le secret du sort de Carroll ? Chacun aura sa propre réponse, mais je veux identifier trois éléments cruciaux de la magie d'Alice. Tout d'abord, et surtout, c'est l'histoire d'un enfant assez colérique qui n'est pas vraiment pour les enfants, tout en abordant des préoccupations enfantines. (Qui suis-je? est une question avec laquelle Alice se tourmente à plusieurs reprises.) Ensuite, il a une irréalité onirique peuplée de certains des personnages les plus divertissants de la littérature anglaise. Le lapin blanc, le chapelier fou, la fausse tortue, le chat du Cheshire et le roi et la reine de cœur sont tout simplement les plus mémorables d'une distribution parmi laquelle chaque lecteur trouvera son préféré. Troisièmement, Carroll possédait un génie non forcé pour les dialogues absurdes les plus brillants et délicieusement fous. Avec ses meilleures répliques ("A quoi sert un livre sans images ni conversations?"), Il n'est jamais moins intensément citable.

En plus de l'enchantement de la prose de Carroll, les deux volumes d'Alice contiennent de nombreuses chansons et poèmes, dont beaucoup sont des parodies d'originaux victoriens populaires, qui sont passés dans le folklore, comme Alice elle-même : You Are Old, Father William ; Le Quadrille du Homard ; Belle Soupe; Jabberwocky ; Le morse et le charpentier ; et La chanson du chevalier blanc.

Enfin, pour les lecteurs du XXIe siècle, il est désormais presque obligatoire de rappeler que ces livres sont pré-freudiens, une étrange innocence meurtrie dont les interrogations sur soi évoquent aussi la banalité tourmentée de la psychanalyse.
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Alice au pays des merveilles

Une Alice agaçante, une impression d’une œuvre bâclée, décidément ce conte n’avait rien pour plaire. Seuls les passages concernant le Chat de Cheshire et le Chapelier m’ont paru agréable, ce qui est bien maigre pour une œuvre de cette envergure… Dommage.
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Alice au pays des merveilles

Le monde va bien, n’est-ce pas ? Nous sommes abreuvés de nouveaux horizons fréquemment, les discussions et les problématiques changent tout le temps, la conscience sociétale des acteurs politiques est telle qu’ils savent se mettre en retrait pour le bien de tous et  la culture mainstream qui nous est proposée est d’une immense qualité. C’est vrai ! Nous sommes des consommateurs heureux, abreuvés d’histoires passionnantes à base de vampires et de loups-garous « trop dreamy », de romans sadomasochistes montrant qu’à présent, inutile d’utiliser son cerveau pour réussir. Il suffit de s’asseoir sur son clavier et d’appuyer sur «envoyer à l’éditeur » quelques secondes plus tard. Je viens de découvrir le secret des grands auteurs de notre temps.



 



Tiens j’ai même une idée de roman, le héros sera un tueur en série qui arrêtera un jour son massacre pour l’amour d’une personne qui verra vraiment qui se cache derrière ses beaux yeux sombres et ténébreux. Tout le monde lui pardonnera ses petits travers. Ça va se vendre comme des petits pains. Et la qualité sera là !



 



D’accord, le sarcasme, eh bien j’adore ça. Le sarcasme me permet sûrement de me créer une carapace par rapport à toute cette affliction extérieure qui m’arrive en pleine gueule. Si j’exagère ? J’avoue qu’il y a encore de grands auteurs aujourd’hui, beaucoup moins mis en valeur, mais certaines personnes diront que c’est plus intéressant de découvrir des œuvres cachées. Je suis d’accord, je râle juste parce que ceux qui n’ont absolument aucun talent sont plus souvent reconnus et adulés.



 



Mais dis-moi espèce de grande gueule invétérée, si j’ai cliqué sur cet avis, c’est pour lire quelque chose sur « Alice au Pays des Merveilles », tes "ouins-ouins tout est injuste", je m’en cogne. Va chercher des œufs frais chez le marchand du coin et mets toi une coquille sur la tête.



 



J’y viens ! Encore que, je vous ai parlé de cette aberration qu’était Guillaume Mu … non d’accord, j’arrête.



 



Ces derniers temps, l’évasion a été une nécessité, et oui, il existe des milliers d’excellents romans pour cela. Mais j’avais aussi besoin d’un retour aux sources, prendre une DeLorean mentale et revenir dans une pensée naïve et sereine. Les péripéties d’Alice sont parfaites pour cela. Un monde imaginaire sans fin, où les protagonistes de l’histoire sont tous fous. Si cette folie frôle parfois la démence, l’ambiance onirique de l’histoire nous embarque tout de même.



 « Tu es bien flippant petit chat tout bizarre, mais je te pardonne parce que tu fais des rimes rigolotes et tu arrives à point nommé dans cette histoire »



« Oh une chenille qui fume ! J’ai l’impression d’être dans le même état qu’elle, du coup faisons un trip ensemble futur papillon ! »



« La Reine de ce royaume a l’air très équilibrée, elle a vraiment la tête sur les épaules »



Ce roman est un puits sans fond d’inspiration. Une Ode aux rêves, aux cauchemars. Un univers auquel toutes les créations oniriques pourraient se greffer sans faire tâche. Une démonstration que l’imagination est infinie et que l’inconcevable a du souci à se faire.



 

Au pays des merveilles, la folie est une norme. Et se couper d’un monde où la connerie est devenue normale, est un plaisir dont je ne me suis pas privé.
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Alice au pays des merveilles

Quelle déception pour un classique (jeunesse) de la littérature anglaise ! Je me suis forcée à lire plus que la moitié et j’abandonne.

Je ne sais pas si c’est car j’ai atteint un certain âge ou car c’est tout simplement absurde.

J’ai vue le film de Tim Burton et celui de Walt Disney que j’ai beaucoup aimée quand j’étais plus jeune, donc je me suis dit que cette lecture va être un délice. Malheureusement ça n’a pas été le cas.



Pour les films une sélection a été faite et heureusement ! De nouveaux personnages ont fait leur apparition ici (ceux qui ont été mis de côté dans les films) mais ils disparaissent aussitôt, quel était leur intérêt ? Tout m’a l’air inutile et sans sens. J’avais l’impression que rien n’avait ni queue, ni tête. Quel est l’intérêt de toutes ces choses ? On n’avance pas, rien n’est lié la plus part du temps....



J’ai taché de rechercher ce qui me passait sous le nez car je commençais à me dire que je passais à côté d’un chef d’œuvre probablement car c’est tellement réputé !

J’ai donc lu les analyses... J’en suis toujours au même point. Il s’agit d’interprétations qui ne m’ont pas convaincues, légèrement tirées par les cheveux et je suis toujours à la recherche de ce qui a fasciné tant de générations et de personnes.

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Alice au pays des merveilles

Lectrices, lecteurs, bonjour !

📗📘📙

#lectureterminée: "Alice au pays des merveilles", suivi de "De l'autre côté du miroir", de Lewis Carroll.



Alice est une petite fille rêveuse à l'imagination débordante, et même carrément extravagante. Chaque fois qu'elle pique un roupillon, elle part dans des mondes chelous, limite flippants, peuplés d'animaux et d'objets qui parlent, dont l'entrée est un terrier de lapin la première fois, et un miroir la seconde.



J'ai la désagréable sensation d'être passé à côté de quelque chose, en lisant ce livre. À aucun moment je n'ai réussi à rejoindre Alice dans ses histoires, ni à m'intéresser aux personnages, ni à entrer dans les dialogues… Mais cela tient peut-être au fait qu'il n'y a ni histoire, ni personnages récurrents, ni dialogues. Il s'agit d'une succession de saynètes décousues sans lien entre elles, avec des protagonistes (ou antagonistes, ce n'est pas clair) qui ne reviennent pour la plupart jamais. "une rêverie sans but précis", dira pudiquement Wikipédia.

En ce qui concerne les dialogues, imaginez un enfant de six ans qui discuterait avec un mec bourré dans un asile de fous: il n'y a pas deux phrases qui se suivent, les deux personnages ne parlent pas de la même chose, ne répondent jamais aux questions de l'autre, et un même locuteur peut se contredire d'un paragraphe à l'autre. Passons sur les nombreuses et interminables poésies qui parsèment les bouquins, et les danses impromptues, rébarbatives et particulièrement agaçantes dont on cherchera vainement l'intérêt dans le récit.



Autre citation de Wikipédia: "On peut interpréter le pays [des merveilles] de plusieurs façons différentes. On peut le considérer comme un monde surréaliste, coloré et ingénu. À l'inverse, on peut y voir un endroit cauchemardesque dans lequel Alice se retrouve prise au piège". Comprenez que tout ceux qui ont pris la peine de lire ces deux livres de Lewis Carroll...n'ont, eux non plus, rien compris.



Comme souvent dans les livres/films cultes, il vaut mieux garder les souvenirs qu'on croit en avoir. Moi, je retourne regarder la série animée des années 80, avec Benny Bunny (C'est moi Alice ! Aux pays des... merveilles !)



-Edouard Jhil-

"Lisez ce que vous voulez, mais lisez, c'est important."

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Alice au pays des merveilles

Avant de débuter ma lecture j’ai commencé par relever les personnages principaux du livre par ordre chronologique puis au fur et mesure j’ai pu collecter des informations sur ces personnages.



Alice , qui est la protagoniste de cette aventure est une petite fille curieuse , gourmande qui n’as pas peur du danger et qui suit son instinct. Au fur et a mesure de l’aventure j’observe une réelle évolution de ce personnage. Alice qui était très agitée et imprévisible devient en quelques sorte plus mature et responsable face aux différents personnages. Ce personnage que je n’appréciais pas en début d’histoire a attiré ma curiosité et m’a poussé à réfléchir davantage à des sujets comme : à quoi fait réellement référence ce monde extraordinaire ou atterri Alice . Où même à d’où vienne ces personnages et qui sont-ils pourquoi ont-ils une personnalité si excentrique ?



En continuant ma lecture , j’ai d’abord pensé que ce n’était qu’un rêve que faisait Alice puis l’idée m’es venue que ces personnages reflétait en fait les défauts en quelques sortes d’Alice ou des humains accentués . Après avoir eu cette réflexion, la lecture du livre m’a paru beaucoup plus idéologique et philosophique. Cette lecture m’as permis de redécouvrir ce conte qui a bercé mon enfance d’un autre œil . C’est pour cela que je me suis posée énormément de question sur les personnages à la suite .



En suivant ce raisonnement :

Le lapin blanc est pour moi la perception de l’impatience . Ce personnage qui se trouve constamment pressé m’a intrigué en tout point et non car il avait une montre en sa main . Il se trouvait que ce personnage était toujours sur la route d’Alice et toujours aussi nerveux . Les dialogues avec ce personnage sont tous brève et rapide ce qui rend ce personnage de mon pont de vue assez mystérieux comme ici « la duchesse ! La duchesse « page 41



La souris est d’après moi la représentation parfaite et caricaturale d’un grand-père au fort caractère , qui cherche à raconter son passé et qui se fait offenser et frustrer par un rien . Ce personnage qui coche toutes ces cases m’a fait rire par moment comme ici page 28 « n’aimez pas les chats ! S’écria la souris d’une voix aiguë et pleine de colère «



La chenille quant à elle ma évoquée me sentiment de mépris en agissant de manière hautaine et antipathique cette dernière a créé un sentiment de frustration en moi toute fois son comportement m’a fait penser à un vieux professeur parlant à son élève en demandant tout d’abord à Alice de réciter un poème puis en la conseillant sur le chemin à suivre.



Le chat du cheshire quand à lui m’a paru déboussolant et quelques peu extravagant même s’il m’a paru légèrement psychopathe il et même incompréhensible est un personnage très attachant et intéressant . Par exemple, au cours de l’histoire je me suis à plusieurs reprises demandé si le chat de cheshire apparaîtrait .



Les fous comportant le chapelier, le lapin de mars et le loir m’ont fait penser à l’égoïsme, la stupidité ainsi qu’à la paresse. Ces trois personnages regroupés forment un trio insolite qui a suscité mon attention . En faisant des recherches, j’ai compris que Lewis Carroll faisait référence à l’illustration de l’absurde ou du nonsense typique de l’humour anglais .



Le roi et la reine de cœur sont deux personnes différentes et égocentriques qui règnes en quelques sortes sur ce monde fou la reine de cœur semble êtrez prise d’une fureur inimaginable que le roi devrait contenir en créant sans cesse de de nouvelles lois. Cependant comme le dit le griffon page 113, « tout se passe dans sa tête « .



En bref , en redécouvrant cette histoire sous un nouvel angle , je l’ai perçu beaucoup plus tristement que dans mon enfance où je pensais qu’il ne s’agissait que d’un conte merveilleux avec des aventures extraordinaires cette fois ci en poussant ma réflexion plus loin j’ai réussi à comprendre en quelques sorte le message qu’à voulu faire passer Lewis Carroll .

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Alice au pays des merveilles

Alice au pays des Merveilles est d’abord un conte, et c’est ainsi que Lewis Carroll lui-même appelait ce livre. Certes il n’y a pas de fées, mais l’histoire, comme l’indique son titre, nous entraîne dans un univers merveilleux, peuplé de reines et de rois, d’animaux qui parlent et agissent comme des humains, et où la magie intervient sans cesse (Alice change de taille selon ce qu’elle avale, un chat apparaît et disparaît comme enchantement…).



Mais, l’œuvre de Lewis Carroll n’est pas un conte comme les autres, car le pays des Merveilles est un monde bien étrange, en vérité, un monde surtout merveilleux d’excès en tout genre, où le temps est déréglé, où les personnages ont des comportements tout à fait extravagants (à commencer par Alice qui est extravagamment curieuse) : une cuisinière hystérique qui lance des assiettes à la tête de la duchesse, un chapelier et un lièvre sadiques qui tentent d’introduire de force un loir dans une théière… Voilà des situations que l’on ne trouve pas, ordinairement, dans les contes pour enfants. Ceci expliquant la raison pour laquelle, Alice a également obtenu un vif succès auprès du public adulte.



Alice au pays des Merveilles est donc un conte extravagant, déraisonnable, bizarre, voire cauchemardesque, surréaliste avant l’heure, et qui sans cesse pousse la logique jusqu’à l'absurde, avec cet humour noir et grincheux que les Anglais appellent le "nonsense".
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Alice au pays des merveilles

J'étais curieuse de connaitre l'histoire d'Alice autrement que grâce au dessin animé. J'ai donc décidé de me plonger dans le livre de Lewis Caroll.

Meme si je savais que l'histoire était étrange, je ne m'attendais pas que ce soit à ce point. Certain passage étaient tellement bizarre que je n'arrivais même pas à les imaginer. Je n'ai donc pas vraiment réussi à rentrer dans cette histoire pourtant si célèbre. Mais je ne regrette pas de l'avoir lu.
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Alice au pays des merveilles

je m'attendais à retrouver l'univers présent dans le dessin animé qui a bercé mon enfance. J'en suis loin, très loin même ! cela est perturbant, mais n'enlève rien au charme de cette vie "rêvée" que vit la petite Alice
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Alice au pays des merveilles

Déjà le Disney m'avais paru vraiment trop farfelue, mais alors le livre... C'est limite incompréhensible tant c'est bizarre.

Je n'ai pas aimé ce livre qui part dans tous les sens.
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Alice au pays des merveilles

Œuvre connue et reconnue à laquelle je n’accroche pas du tout.

Quand j'étais petite, je n'aimais déjà pas le classique de Disney, il m'ennuyait. Cette impression-là ne s'est pas envolée en lisant l’œuvre originale. Toutefois, on ne peut pas nier que l'auteur n'ait pas d'imagination, mais qu'est-ce que je me suis ennuyée...
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Alice au pays des merveilles

L'absurde, les paradoxes, la bizarrerie peuvent souvent relevés du génie. Une analyse approfondie d'Alice au pays des merveilles doit être un enchantement pour ceux qui aiment décoder des textes et chercher des trésors cachés. Mais une simple lecture pour le plaisir...pouaaaaaaaaaaaaaah. Pour un livre aussi court, cela m'a semblé bien long. De un, Alice est un personnage qui m'a énervé tout le long, une espèce de missjesaistoutmêletout qui enchaîne les gaffes... Ensuite, il y a tellement de personnages secondaires qu'on n'a pas vraiment le temps de s'attarder sur eux...tant leurs incursions dans le roman sont brèves. Personnellement, je me suis ennuyée pendant ma lecture. Ce qui est aussi paradoxal car j'ai toujours beaucoup aimé les adaptations cinématographiques qui existent. Je sais pas ce que Lewis Caroll avait fumé le jour où il a pondu cette histoire à la vraie petite Alice mais ça devait pas être terrible. On est en tout cas pas dans le même délire. Cette lecture me laisse une impression de fouillis pas très net. Et forcément, pour un grand classique de la littérature, je ne m'attendais pas à ça. Une déception.
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Alice au pays des merveilles

"Absurde" est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ma lecture. Je connaissais "Alice au pays des merveilles" depuis mon enfance grâce au classique de Disney et déjà il ne faisait pas partie de mes préférés... Toute l'histoire est un rêve loufoque d'une petite fille du coup il n'a ni queue ni tête.

J'ai voulu lui redonner une chance en lisant le livre mais voilà, je persiste et signe. Ce n'est pas du tout mon genre de roman. Il me manque une certaine logique, un fil rouge, une histoire cohérente, ...



Or les aventures d'Alice au pays des merveilles sont une succession de rencontres avec des personnages hauts en couleur mais complètement fous et dont les propos sont à s'arracher les cheveux tellement ils sont absurdes.



Certains m'étaient connus de par le dessin animé comme le très célèbre chapelier fou, le lapin blanc évidemment, la chenille, ... D'autres ont été des découvertes car ils ne sont pas repris comme la duchesse et son bébé qui se transforme en porc.



Même enfant, le dessin animé n'avait pas réussi à me toucher et en tant qu'adulte, le livre n'est pas parvenu à me convaincre.

Pendant qu'Alice tombait dans son puits sans fond pour vivre ses aventures, je suis restée au soleil à jouer avec la petite Dinah :p.

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Alice au pays des merveilles

Avant de donner mon avis, je vais déjà prévenir de deux éléments qui ont joué en sa défaveur pour moi: toute petite déjà, je détestais ce Disney, et je suis très loin d'aimer l'absurde en général. Donc j'avais déjà un a priori plutôt négatif avant de le lire. Une fois que je l'ai lu, je l'ai davantage apprécié que le dessin animé, mais sans plus. L'auteur a très bien écrit l'histoire de la façon dont une petite fille peut la vivre: sans vraiment s'étonner des éléments extraordinaires qui lui arrivent, un peu naïve et maladroite, mais attachante. J'ai trouvé que les aventures se succédaient un peu trop sans raison apparente, sans lien l'une avec l'autre presque. Par contre, la conclusion de la grande soeur après le rêve d'Alice à la fin m'a beaucoup plu (elle est moins rabat-joie que dans le DA).

Un chouette livre en soi, c'est juste que personnellement, je n'ai jamais vraiment accroché, que ce soit au DA ou au livre.
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Alice au pays des merveilles

Tout d'abord, je dois avouer que lorsque j'ai pu cliquer sur "j'ai fini de le lire" sur Livr@ddict, je me suis dit "enfin !". Très honnêtement, je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas abandonner ! Ma curiosité me perdra, je le crains (et pas au pays des merveilles j'espère !). Autant lorsque j'étais enfant j'adorais regarder le dessin animé (qui est d'ailleurs plutôt fidèle aux évènements du livre !), autant j'ai détesté la lecture de ce livre.



Il faut savoir qu'à la base, c'est un livre anglais qui joue pas mal sur les mots. Mais un jeu de mot anglais est, le plus souvent, totalement incompréhensible en français. Pourtant, je pense que la traduction a été très bien réalisée ! Mais il faut avouer que les parenthèses en plein milieu des phrases pour expliquer de quoi il s'agit sont assez agaçantes à la longue. Je suis consciente que dans une édition numérique on ne peut sans doute pas faire des petites notes de bas de page, mais ça reste tout de même désagréable à la lecture.



Il y a également la fâcheuse tendance d'Alice à se parler à elle-même, à penser, en plein milieu d'une action ou d'une parole, pour expliquer des mots où des situations. D'ailleurs, de part le fait que c'est un livre pour enfant, je comprends la nécessité d'expliquer certains mots ou expressions. Mais quand je vois Alice, qui est, rappelons-le, une enfant également, parler de manière très soutenue avec des expressions que moi-même je ne connaissais pas alors que je suis une adulte, je me pose des questions sur la logique de l'auteur. Enfin soit, la logique n'est pas le fort de cette histoire de toute façon ! D'ailleurs, les changements de taille d'Alice sont parfois décrits de façon très bizarre.



Dernier point qui m'a horriblement agacée, c'est Alice elle-même. Elle est d'une prétention et d'une mauvaise foi qui m'ont donné envie à maintes reprises d'éteindre mon Orizon (mon e-book, pour ceux qui suivent pas) ! Elle fait comme si elle savait tout, elle n'aime pas les gens qui la contredisent alors qu'elle le fait tout le temps aux autres, elle ne cesse de penser que les "gens" qu'elle rencontre sont très mal polis, alors qu'ils ne font que plus ou moins la même chose qu'elle ! Une gamine pareille me donne juste l'envie de lui donner une gifle pour lui remettre les idées en place. Pour ce que je m'en souviens, dans le dessin animé, Alice n'était pas aussi agaçante.



Sinon, pour donner quand même un bon point à ce cher Lewis Caroll qui a bercé notre enfance avec son histoire, il a au moins le mérite avec cette histoire de dénoncer la quantité de travail des enfants dés leur plus jeune âge, à devoir apprendre tout un tas de formules et de poèmes. Enfin, ça c'était vrai à son époque (et un peu à la mienne). Aujourd'hui, il me semble que les enfants sont un peu moins "surmenés" quand même... (mais ceci et un autre débat que nous ne traiteront pas ici ^^)
Lien : http://edenia.sanctusy.net/r..
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Alice au pays des merveilles

Critique complète à l'occasion des 150 ans d'Alice au pays des Merveilles.
Lien : https://poussedeginkgo.wordp..
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Alice au pays des merveilles

Aux éditions "L'autre regard" illustré par Grossat, une édition qui ne m'a pas vraiment convaincue.

Version raccourcie, s'adressant directement au jeune lecteur.

Manque le rêve...

Les illustrations m'ont paru un peu criardes, très touge/vert, voire effrayantes.

Dommage... reste qu'Alice est toujours Alice !
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Alice au pays des merveilles

Cette histoire est de nouveau d'actualité avec le film de Tim Burton et Walt Disney en a déjà fait un célèbre dessin animé. Néanmoins, je me suis motivée à le lire pour plusieurs raisons : je souhaitais connaître la vraie histoire et non pas les versions adaptées des différents cinéastes. Puis, je voulais voir si mon avis a changé car lorsque j'étais petite, je haïssais le dessin animé. C'est étrange mais certains goûts restent immuables et au risque de décevoir plusieurs personnes, je ne peux pas mettre une note supérieure.

Je n'ai pas aimé l'histoire malgré la découverte de nouveaux personnages comme Simili-Tortue, le procès des vols des tartes, la duchesse acariâtre, le griffon, le bébé cochon etc. Tout était absurde, illogique que ce soit les péripéties qui s'enchaînent, les propos échangés avec les différentes créatures, la fin de l'histoire. C'est bizarre car d'habitude, dans les histoires pour enfants, il y a toujours une leçon de morale cachée, mais ici, tout est à l'envers. J'ai l'impression que l'auteur fait l'apologie des bêtises : récitation fausse des comptines, manger et boire n'importe quoi sans se poser des questions, s'installer à une table ou entrer dans une maison sans se faire inviter, poser des questions impertinentes…De plus Alice est une petite fille curieuse, un peu obstinée, insoumise et avec une langue bien pendue. J'apprécie ces traits de caractère mais lorsqu'elle a commencé à se parler à elle-même, j'ai trouvé la situation encore plus étrange, et ça m'a énormément freiné.

Le style d'écriture est un peu vieillot, puisque la version originale a été publiée en 1865. C'est un livre que je ne relirai pas, mais je ne sais pas quoi vous conseiller cette fois-ci.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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