Je peux mourir en paix après avoir découvert les deux romans de Lewis Caroll, terriblement connu.
Comment vous résumé ces deux romans ? Alice est une petite fille pleine d’imagination, ennuyée par les leçons de sa sœur, elle décide de suivre un lapin blanc qui est en retard. Dans De l’autre coté du miroir, Alice joue avec les chatons de sa chatte Dinah, elle décide de leur montrer la maison à travers le miroir, jusqu’à ce que pousser par la curiosité elle décide d’y aller.
J’ai choisi de parler de ces deux romans dans une chronique car ils se suivent et se ressemblent sensiblement.
Il n’y a aucune cohérence… ça m’a laissée pantoise, moi qui suis très logique. Certes nous avons un point de départ et une arrivée, mais le chemin est plutôt tortueux entre les deux et les rencontres diverses et variées.
Deux romans jeunesses pourtant très matures et ludiques. On ne comprend rien, mais qu’est ce qu’on rigole à ces situations complètement loufoques. On oscille entre une narration « basique », des dialogues décousus où les personnages finissent par se perdre. Les jeux de mots ainsi que les parodies de chansons mettent un peu plus de piment à tout ce schmilblick.
Abandonnez vos certitudes, Lewis Caroll met un grand coup de pied dedans, secoue tout ça et lance les dés. A vous de jouer après.
Alice est une petite fille une peu feignante et capricieuse. Elle a une façon de penser bien particulièrement comme lorsqu’au début d’Alice au pays des merveilles, elle a bonne idée de se dire que boire du poison pourrait être embêtant. En plus, il y a de quoi se poser des questions sur sa santé mentale… elle se parle à elle-même, rien de grave me direz-vous, mais quand on finit par se gronder soi-même, il faut s’inquiéter.
Par contre je trouve que pour son âge, sept ans, si je ne me trompe pas, elle a une bonne répartie. Elle essaie de se dépatouiller dans toutes les paroles des personnages qu’elle rencontre qui parfois ne sont pas très claires.
Lewis Caroll est un magicien. Il crée un univers de rêve où tout peut exister, où la logique n’existe plus. Le temps y est abstrait, on recule, on avance, on s’arrête. Tout est possible.
Magicien des mots aussi, on se rend compte grâce aux notes (merci) que dans la version originale, l’auteur joue beaucoup avec, ils font la force du roman ainsi que les poèmes et chansons souvent parodiés.
Malgré une préférence pour Alice au pays des merveilles, j’ai été conquise, j’ai erré au bras d’Alice dans ce monde complètement barré. Vous ressortez avec l’esprit complètement chamboulée mais satisfait.
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