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Critiques de Louis Gauthier (12)
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Voyage en Irlande avec un parapluie

Il y a des récits de voyages solides, forts, qui vous emportent, vous font sentir l'air du large et goûter le sel de l'ailleurs. Il y en a d'autres légers comme des plumes abandonnées au fil du vent. Ce petit bouquin est de ceux-là, fragiles, qui ne tiennent qu'à un fil - la mince ligne qui sépare l'insignifiance de l'essentiel. A suivre ce chemin, j'imagine que bon nombre de lecteurs pourraient le classer du côté du superflu ; pour moi il est de celui du nécessaire.



Quand il arrive en Irlande, Louis Gauthier est au tout début d'un voyage de 6 mois qui devrait le conduire en Inde. Il a quitté Montréal, son douillet cocon, pour fuir ses démons : un grand amour au point mort, une vie bourgeoise dont le ronronnement le mine, l'oubli facile dans l'alcool et le H ; il part talonné par la dépression, en plein corps à corps avec les mots, l'écriture, le sens qu'il voudrait donner à son travail d'écrivain, à sa vie. En pénitence, il s'impose de voyager seul. Autant dire qu'il n'est pas là pour découvrir la verte Eirinn. Et que les faiblesses qu'il veut abandonner au Québec l'attendent tranquillement sur le chemin.



Malgré le titre, l'Irlande se devine à peine, du coin de l'œil. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, mais LG nous raconte d'abord un voyage intérieur. Le livre repose sur son regard, sa voix, son écriture très fine, stylée, qui sonde et raconte les méandres d'une âme humaine. J'ai cru être le témoin attentif de ses errances. Même pendant les galères, le monde extérieur semble en apesanteur, comme distancié. Peut-être parce que les journées qu'il nous raconte sont délavées de pluie (de ce côté là, la promesse du titre est tenue). Par moment, le texte prend des allures d'aquarelle, transparent, lumineux, avec de soudains accent colorés.



Les questions qui le hante, je les partage largement. J'ai eu hâte de le suivre un peu plus loin sur le chemin de l'Inde. Le petit volume suivant s'appelle Le pont de Londres.



PS : c'est grâce à Ardoise (merci !), ici sur Babelio, que j'ai découvert Louis Gauthier. Pour moi, c'était un inconnu, comme presque tous les auteurs francophones d'outre atlantique nord, je dois dire.
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Voyage en Irlande avec un parapluie

Récit d'un voyage de Montréal à Dublin en passant par New-York et Londres, le personnage principal, aventurier sans attaches et totalement désenchanté, se cherche et cherche aussi un sens à la vie, il est tellement désabusé... Pas d'intrigue, juste des questionnements, parfois ennuyeusement politiques, sans compter que les bars sont très présents dans ce livre... Il y a pourtant une approche philosophique, ce qui n'est n'est pas déplaisant et un coté immersif, (on a l'impression de pérégriner avec notre voyageur) de plus, le style est agréable à lire, sans oublier la poésie de la pluie... Si j'ai moyennement apprécié notre voyageur, son coté vagabond ne m'a pas parlé, ni interpellée, j'ai tout de même aimé ce voyage avec un parapluie, à cause de l'Irlande, et de la pluie, elles, je les aimerai toujours.
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Voyage au Portugal avec un Allemand

l y a des livres qu’on se promet de lire au moment de leur sortie et qu’on met de côté, sans véritable raison. Ou parce que d’autres livres sont entrés dans nos vies et que nous avons l’habitude des piles dont on finit par ignorer le contenu.



C’est ce qui est arrivé avec Voyage au Portugal avec un Allemand de l’écrivain québécois Louis Gauthier, qui a reçu en 2002 le Grand prix du livre de Montréal. Roman intimiste, proche du récit, Voyage au Portugal avec un Allemand s’inscrivent dans les pas des titres Voyage en Irlande avec un parapluie et Le pont de Londres.



C’est l’histoire d’un écrivain québécois en route vers l’Inde, celle d’une errance, d’un amour perdu, d’une rencontre avec un Allemand à Lisbonne.



Lisbonne, toile de fond. Lisbonne que le narrateur sillonne seul ou accompagné de monsieur Frantz. Lisbonne pour oublier. Lisbonne pour espérer. Puis Evora, Beja, Ferrara, Portimão, Lagos, Sagres. Mais les bateaux pour l’Afrique du Nord ne partent pas de Sagres.



L’Algarve, les derniers rêves. Les dernières rencontres. Il est temps de partir. La lettre qu’il attendait n’est pas celle qu’il a reçu poste restante, Sagres. Et pourtant elle provenait bien d’Angèle. D’une Angèle froide, distante, qui parlait d’elle et non d’eux.



« Aller au bout de soi-même… Peut-être… Sans doute… Et si le bout de soi-même était un cul-de-sac? » se demande le narrateur. Et ces questions à elles seules portent ces pages, constituent les raisons de celles-ci, dans un roman d’atmosphère qui met en scène un voyageur dans un Portugal qu’il a choisi de faire lieu de passage plutôt que destination.



Parce qu’il lui faut encore plus de kilomètres entre le point de départ et celui d’arrivée. Plus de kilomètres pour oublier. Pour se trouver.



Un roman que j’ai bien fait de tirer de la pile où il se cachait. Parce qu’on a parfois non pas d’action mais de questions.
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Voyage au Portugal avec un Allemand

Après "Voyage en Irlande avec un parapluie" et "Le pont de Londres", voilà le 3ème opus de ce voyage hors du commun.



Toujours en route vers l'Inde, l'auteur arrive maintenant en Europe Continentale et met le cap au Sud pour une virée dans la péninsule ibérique. Arrivera-t-il un jour en Inde?



A l'office du tourisme de Lisbonne, il rencontre, par un curieux hasard, un autre voyageur: un Allemand polyglotte . Leurs routes vont se croiser et se décroiser.



Dans ce volume, le style est abouti. On y retrouve des expressions et des références québécoises ce qui est une première. Louis Gauthier nous fait faire des allers et retours entre les considérations psychiques du personnage principal et ses regard sur le pays qu'il découvre. Car oui! On découvre le Portugal , on l'imagine, on peut le deviner, c'est un vrai voyage!



On vit au rythme des pérégrinations de ce québécois qui est au prise à de graves et profondes angoisses, des instants de mort, de regrets, de questions. Son amour perdu est réellement présent dans ce voyage, c'est même peut-être sa résurgence qui permet à l'auteur de nous faire voir du pays, parce que manifestement, ses sensations sont différentes plus le voyage avance, plus il s'éloigne dans la géographie mais aussi dans sa motivation.



Il nous pousse à nous interroger sur les réels moteurs des changements dans notre vie et leur(s) destination(s).



J'ai vraiment beaucoup aimé ce volume, tant dans son style plus travaillé et plus efficace que dans ses objectifs. Pas de déception, des sourires, des instants de réflexion. Une recette réussie et bien menée. Bizarrement je me suis surprise à le lire avec un référentiel propre aux considérations québécoises, ce qui lui donne sans doute une autre envergure que si je l'avais lu avec mon référentiel de Française. Et puis, quel plaisir aussi de retrouver le charme des livres illustrés à chaque chapitre...ces livres qui se trouvaient , dans l'échelle de progression des lectures, à mi chemin entre les livres pour grands enfants et ceux pour grands tout court.



Ce voyage là n'est pas un voyage d'enfant, c'est un voyage de retrouvailles.
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Voyage au Maghreb en l'an mil quatre cent d..

J'ai connu Louis Gauthier en 1970 avec Les aventures de Sivis Pacem et de Para Bellum, une oeuvre

éclatée ou les personnages se révoltent contre l'auteur. Comme le disait la promotion : Sivis Pacem est un oiseau rare et Para Bellum est un drôle de pistolet.



J'ai vécu l'attente interminable mais jouissive d'Anna et puis, j'ai amorcé une traversée avec Louis Gauthier.



La série des voyages fait partie d'un tout autre projet. On y trouve :

Voyage en Irlande avec un parapluie

Le pont de Londres

Voyage au Portugal avec un Allemand

Ces trois premiers récits repris dans :

Voyage en Inde avec un grand détour

Et enfin, le quatrième volet de cette quête c'est :

Voyage au Maghreb en l'an mil quatre cent de l'Hégire.

Déjà conquis par les trois premières escales de ce trajet initiatique, je retrouvais Louis Gauthier qui, de sa plume sobre et précise, raconte la recherche de soi qui l'a mené vers l'Inde. Dans le détour de cette étape, il passera du Portugal au Maroc, en l'an 1400 (de l'Hégire) en ayant parfois l'impression d'un certain moyen âge. Ses surprenantes rencontres sur un parcours qui va de Marrakech à la Tunisie en passant par l'Algérie ne contribuent malheureusement pas à l'approcher de son ultime objectif, le pays de Gandhi. Mais, est-ce qu'il tient vraiment à se rendre en Inde? On ne sait plus. Il ne sait plus. L'auteur en quête de mots, l'homme blessé zigzague de villes en villes.



«Je ne suis pas non plus un écrivain public, je suis un écrivain privé. Privé d'argent, d'amour, de gloire, privé de tout.» [L.G.]



On suit cet écrivain dans sa recherche, dans sa quête, et dans son parcours alambiqué alors que se tiendra bientôt (on est en 1980) au Québec un référendum qui pourrait donner le coup d'envoi à une nouvelle nation.



J'aurai suivi Louis Gauthier tout au long de ce pèlerinage et je suis loin de le regretter.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Le pont de londres

Deuxième opus de ce voyage jusqu’en Inde, qui ne nous emmène pas bien loin puisque, l’auteur de retour d’Irlande, s’arrête quelques jours à Londres. L’approche des fêtes de fin d’année le bloque dans la capitale britannique, faute de trouver un départ pour Dehli.



Hébergé chez une connaissance, il se trouve invité malgré lui aux agapes de la nativité et de la Saint-Sylvestre.



Le style de ce deuxième récit est plus fluide et on embarque plus volontiers dans le nouveau voyage intérieur de l’auteur. Les deux moments forts du récit sont les deux réveillons de fin d’année. Le premier au milieu d’une réunion de méditants bouddhistes recevant le message de Noël de leur gourou; ce qui rapproche peut-être l'auteur de son but indien? Le second, plus conformé chez un ancien militaire de l’armée royale coloniale.



Une fois encore, nous ne nous promènerons pas sur le pont de Londres comme pourrait le suggérer le titre mais bien sur un autre pont qui va sans doute confirmer l’auteur dans son choix de fuite vers un autre horizon.



J’ai beaucoup aimé ce récit , plus que le précédent. L’écriture est plus ouverte vers le lecteur ce qui fait qu’on a plus l’impression de se promener avec lui qu’en lui (comme ce fut mon sentiment lors de la lecture du premier opus). Les pensées sont moins torturées sans être moins graves. Je me suis moins sentie impliquée malgré moi dans le cheminement psychique de l’auteur.



En tout cas j'attaque le troisième opus: "Voyage au Portugal avec un Allemand".

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Voyage en Irlande avec un parapluie

La 4ème de couverture de l'édition VLB (édition originale de 1984):

"Il est souvent passionnant, quoique inutile, de se demander ce qui serait arrivé si certains évènements avaient suivi un autre cours, ou s'établir les conséquences d'incidents qui semblent parfois d'importance minime" - Capitaine W.E. Johns



Je ne sais pas vous, mais moi lorsque je choisis un livre, après avoir regardé longuement la couverture afin d'émoustiller mes sens nécessaires à la lecture, je le retourne pour en savoir un peu plus...ou pas. La 4ème de couverture de ce récit m'a titillée, c'est je crois la raison finale qui m'a décidée à déloger ce recueil de son étagère de la bibliothèque municipale.



Le contexte du récit:

Un jeune Québécois, écrivain, hanté par le souvenir d'un amour perdu, prend la route vers l'Inde. Il quitte Montréal sous la pluie. En Europe, il se laisse dériver de ville en ville. Après avoir atterri à Heathrow, le personnage principal prend le ferry à Fishguard, au pays de Galles pour l'Irlande...Il pleut.



Mes impressions:

Dès cette première action, l'auteur nous embarque dans les méandres de ses impressions, de ce qu'évoque telle ou telle chose de son voyage. Ainsi, prendre le ferry lui rappelle le traversier à Sorel ou Tadoussac et chaque fois il nous donne quelques indices sur les raisons enfouies de son départ de Montréal pour un voyage quasi initiatique.



Nous n'apprenons rien de précis sur les lieux, sinon de façon parcimonieuse, ce qui laisse une large voie à notre imagination et à nos référentiels irlandais. Finalement nous ne découvrirons pas l'Irlande à travers les lignes de Louis Gauthier mais nous ferons plutôt un voyage dans les considérations philosophiques de l'auteur, qui écrit un peu dans un élan de "qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre". Le contexte pluvieux de l'Irlande l'incite sans doute à des confidences sur ses états d'âmes.



Le style de ce récit ressemble un peu à celui d'un journal. L'auteur écrit à la première personne avec des phrases qui semblent parfois logorrhéiques où l'on croit se perdre. Il écrit comme il se parle. On a décidément l'impression d'être un spectateur cérébral, c'est à dire installé dans son cerveau et témoin de ses réflexions. C'est assez déstabilisant comme style d'écriture mais finalement on se laisse avoir au jeu de l'introspection.



On arrive à la 75ème et dernière page en se disant qu'on a rien vu de l'Irlande mais qu'on a fait un bout de chemin avec l'auteur, et peut-être même un bout de chemin avec soi-même.



Alors je suis revenue à la page de garde et j'ai relu la citation apposée:



"S'il est vrai que l'inaction est toujours une chose insupportable, imaginez à quel point elle peut travailler le cerveau d'un homme qui a les pieds mouillés" - Capitaire W.E. Johns, Biggles sees it though



J'aurais du me douter de quelque chose!



J'ai sans doute aimé ce récit puisque j'ai immédiatement commencé le deuxième opus ("Le pont de Londres") ...je suis en train de me demander si ça ne serait pas par voyeurisme primaire...



A suivre...
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Le pont de londres

Le pont de Londres raconte la seconde étape des pérégrinations de Louis Gauthier en route vers l'Inde. Après un récit de voyage déjà très intérieur sur son passage en Irlande, il franchit un pas de plus vers l'autofiction. Ce volume fera des mécontents parmi les lecteurs en quête de smog, de fish and chips, de chapeau melon ou de conduite à gauche. Pour ma part, c'est avec grand plaisir que j'ai suivi les mésaventures intérieures de cet écrivain – ou de son alter ego, qu'importe.



Dans le « Voyage en Irlande avec un parapluie », le pays se dévoilait deci delà entre deux murs d'eau. Avec « Le pont de Londres », la ville, le pays même sont comme absents : juste des noms, aucune tentative de rendre compte des lieux. Sans doute parce que Louis Gauthier est en quête de sens, d'écriture et de guérison, à la recherche d'une vie intérieure supportable. Embarrassé de lui-même, il collectionne les rencontres (que je sens insatisfaisantes) avec des personnes plutôt épatantes, et s'embourbe tranquillement dans sa dépression. Bref pour ce qui est de l'action, c'est minimaliste : ce n'est pas Blaise Cendrar qui nous emmène avec lui ; les deux points d'orgue sont un réveillon de Noël parmi les disciples d'un gourou indien absent et un repas du nouvel an déprimant à souhait.



A mes yeux l'intérêt du livre c'est bien sûr la manière que Louis Gauthier a de raconter la fragilité, la délicatesse des rapports humains ; et ses démêlées avec le spleen. La qualité de son écriture, vraiment élégante, le ton mi-figue mi-raisin qui dévoile son monde intérieur – au bord du naufrage – comme ses rencontres font que ce carnet de souvenir tout en finesse m'a beaucoup plu, agacé aussi par moment, quand j'aurai bien eu envie de le secouer, de le faire réagir – sans doute parce que beaucoup de ses doutes et de ses faiblesses me sont familiers.
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Voyage au Maghreb en l'an mil quatre cent d..

Ah SEIGNEUR. Ce livre m'a vraiment fait quelque chose.



J'ai lu les trois livres qui composent 'Voyage en Inde avec un long détour' hyper souvent (mais jamais assez souvent) parce qu'il y a des milliers & des milliers de choses qui m'accrochent & me chavirent dans ces récits, ces étranges récits de voyage semi-autobiographiques, ces périples très intériorisés mais aussi très à l'étranger que Louis Gauthier construit. Ce ne sont pas des livres qui me rendent heureuse. Ils ne me réchauffent pas le coeur, ne sont pas de grandes couvertures dans lesquelles il fait bon s'enrouler & s'enrouler & s'enrouler. Mais, je sais pas -- ils me parlent.



& avec 'Voyage au Maghreb', j'ai eu encore cette impression d'avoir avec l'auteur une conversation longue, tranquille, profonde & profondément satisfaisante -- quoique pas toujours très réjouissante.



Alors alors. On retrouve le narrateur de 'Voyage en Inde avec un long détour', qui échoue (on s'en doute) au Maghreb mais qui garde l'espoir de continuer (encore) sa route vers l'Inde, de s'y rendre un jour, & de ne pas trop se perdre en chemin. & il erre, & il se perd un peu, évidemment, & il rencontre des gens, & il lit des livres, & il réalise certaines choses pour ensuite en oublier la moitié, & il change mais pas trop, sûrement pas assez, & il fait toutes sortes d'erreurs, & il pense à la fille qu'il a laissée à Montréal, & il se morfond, & il vit de grandes choses, & il vit de petites choses, & tout ça c'est tellement exactement ce que c'est que de voyager seul que ça m'a jetée par terre, encore une fois, même si je m'y attendais.



C'est un livre contemplatif qui n'est pas pour tout le monde, je pense. & c'est ici que l'expérience de lecture devient réellement personnelle, parce que moi je me reconnais énormément dans le narrateur de Louis Gauthier (...le racisme assez flagrant en moins, j'espère), je reconnais les moins bons côtés de moi, les angoisses & les incertitudes & les grands moments de découragement, mais aussi les meilleurs, ceux qui s'affirment le mieux en voyage, une grande capacité d'émerveillement & l'envie de voir tout ce qu'il y a à voir, de décrire ce qu'il y a à décrire. & toutes ces choses-là font de ce livre une lecture significative pour moi, mais pas un livre que je recommanderais sans réserve, inconditionnellement, parce que je comprends que c'est un livre qui peut être reçu froidement, ou avec une bonne dose d'indifférence, parce qu'il ne s'y passe pas grand-chose & parce que ça tourne en rond, juste un peu.



Mais pour moi, pour moi c'était parfait.
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Voyage au Portugal avec un Allemand

Un écrivain québécois déprimé se rend en Inde afin de s'évader et s'éloigner de l'amour perdu qui le hante. Son voyage n'aurait pas été le même s'il n'avait pas rencontré cet allemand...



Ce titre de Louis Gauthier, je l'ai beaucoup plus apprécié que Voyage en Irlande avec un parapluie. L'histoire m'a davantage captivée, j'ai embarqué dans ce voyage qui s'avère plutôt un prétexte pour nous livrer l'histoire d'un homme seul qui se cherche, qui se questionne sur la vie. J'avoue que j'avais parfois envie de le secouer cet homme avec cette façon pas très positive de voir la vie. Mais ça reflète la réalité de tellement de personnes grugées par la solitude et l'angoisse. Ce livre est loin d'être réjouissant...



C'est un roman que j'ai pris le temps de savourer pour la beauté des mots. Louis Gauthier a du talent, c'est évident. J'ai trouvé sa plume très belle.
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Voyage au Maghreb en l'an mil quatre cent d..

C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Je suis agréablement surprise. Est-ce une histoire autobiographique, je ne sais pas. Mais ce récit d,un voyage au Maghreb en 1980, avec toutes ces rencontres ( agréables ou non) ces désagréments (multiples) , et enfin

le retour au pays sans avoir vu l'Inde qui était la destination finale , tout ceci nous fait passer un bon moment.
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Voyage en Irlande avec un parapluie

Le narrateur quitte Montréal pour se rendre en Irlande. Durant son voyage où la pluie sera presque toujours au rendez-vous, il se questionne sur sa vie et se remémore des souvenirs parfois douloureux.



J'ai trouvé ce livre vraiment trop court, 91 pages, ce n'est pas assez! Ça se lit tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps de m'attacher au narrateur, de me laisser toucher par sa quête d'identité. C'est tout un défi de captiver un lecteur en si peu de pages, mais ici l'auteur n'a pas réussit avec moi. J'ai lu ce livre tout de suite après un gros coup de coeur, c'est rien pour aider!



Un livre qui se lit rapidement, mais qui va s'oublier aussi rapidement...
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