Citations de Louise Rennison (165)
– On vit dans un monde libre, ma veille, tu peux pas forcer les gens à faire les trucs que tu veux toi.
C'est trop bien !!!!! C'est tellement réel !
"Je lui ai fait un sourire dément en essayant toutefois de maîtriser les velléités d'expansion de mon nez. J'ai une technique pour ça. Je relaxe bien la bouche, je mets la langue derrière la lèvre du haut, et je n'oublie surtout pas de dilater légèrement les narines pour éviter qu'elles n'en fassent qu'à leur tête. Il m'a regardée un peu bizarrement."
Opération "ça déménage", mode d'emploi. A chaque fois que Mlle Idris écrit un truc au tableau, tout le monde recule son bureau de quelques centimètres sans faire de bruit.
A la fin du cours, quand la prof s'est retournée, on était toutes quichées contre le mur du fond à trois mètres au moins de l'estrade. On n'arrivait plus à parler tellement on riait.
- Tu sais Georgia , tu es une jeune fille.
- Pourquoi avant j'étais un cheval ?
Chez moi, le câlin est rare.
Connor, mon petit frère, a une préférence pour les coups de latte. En partant, je l'ai serré contre mon coeur et tout ce qu'il a trouvé à me dire, c'est: "Arrête, tu vas me décoiffer!" Ma grand-mère, elle, est adepte du tapotement, mais il lui arrive souvent de rater sa cible et de croire qu'elle me tapote le dos alors que c'est le coussin à côté d'elle qui en profite.
Oh! Oh! Recrépitement du haut-parleur.
- Mesdames et messieurs, je vous prie de m'excuser pour cet arrêt intempestif. Ma tourte m'était tombée des mains. Prochain arrêt: Skipley.
Conservatoire d'art dramatique, me revoilà! Tiens-toi à ton collant! Car je te ferai dire que je m'accroche au mien. Ce qui ne facilite pas les choses pour aller aux toilettes, mais tel est le prix de la célébrité!!! Or la célébrité est m tasse e thé!
Un triomphe ni plus ni moins triomphal ! A la demande de l’enseignant,
l’ensemble apprenant est en traduction de bouquin de germain. Pour ne
couic modifier, la famille Saube est en partance vers le camping le plus
proche, munie comme d’us de rations de survie taille éléphantiasis.
En ce moment, j'essaie de faire passer le manque de bécots en m'embrassant le dos de la main, mais ça ne marche pas terrible.
Minuit.
Je l'aime. Je l'aime. Je t'aime, Robbie, oh oui je t'aime ! Quand je suis loin de toi, je me noie... Qu'est-ce qui rimerait avec Robbie ? Chéri ? Baby ? Mari ? Caddie ?
Ça m'a pris pratiquement la journée pour me faire un look hypra naturel.
Je ne parle plus à maman, mais comme elle est (encore) sortie faire les courses, elle n’a probablement rien remarqué.
Mercredi 21 juillet
L'aube
(Bon, d'accord, 10h00.)
Coup de fil de ma très chère amie, Jas, qui m'aime tant. Ben voyons...
Maintenant qu'elle s'imagine avoir un "vrai" copain, elle se comporte comme si elle avait cent dix ans.
Ce n'est pas aisé d'avoir un père absent, personne ne semble le comprendre. En fait (si on oublie ma mère, mes grands-parents, mon immonde cousin James...), je suis orpheline. Ni plus ni moins.
11h00
J'ai mis une jupe super courte et on s'est fait la rue principale dans les deux sens avec Jas. C'était un test pour voir combien de garçons nous klaxonneraient. Dix ! ! ! (D'accord, on a marché quatre heures pour en arriver là... Mais c'est le résultat qui compte, dix c'est dix ! ! ! )
16h45
Tout de même, on est en droit de penser qu'un garçon qui pose la main sur votre sein pourrait manifester l'envie de vous revoir.
22h00
J'ai laissé ma tête posée sur mon bras jusqu'à ce qu'il soit totalement engourdi. Après (à l'aide du bras non engourdi) j'ai levé ma main insensible jusqu'à mes seins et je l'ai posée dessus. Le but de cette expérience étant de savoir ce que ça me faisait d'avoir une main inconnue sur la poitrine. C'est plutôt agréable, mais comment savoir ? Trop d'envies abracadabrantes se bousculent dans ma tête pour que je puisse aligner deux pensées cohérentes.
12h18.
Si jamais je me marie, ou plus vraisemblablement, si je tourne lesbienne super battante, je ne ferai jamais le ménage. J'aurais quelqu'un pour faire ça. Je n'ai pas le don pour ce genre de choses. Maman pense que je le fait exprès mais je vous jure que je suis incapable de faire la différence entre propre et sale. Quand maman me dit « ça t'ennuierait de nettoyer cette cuisine ? », je regarde autour de moi et je vois bien quelques casseroles qui traînent de-ci de-là, mais le problème, c'est que moi, ça me dérange pas du tout. En général, c'est là que je commence à me faire engueuler.
14 h 00
En regardant de vieux albums photo... je comprends mieux pourquoi je suis si laide. Les photos de papa quand il était tout petit sont terrifiantes. Il a un nez gigantesque qui lui mange la moitié de la figure. En réalité, c'est juste un nez avec deux jambes et deux bras.