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Le Journal intime de Georgia Nic... tome 1 sur 10

Catherine Gibert (Traducteur)
EAN : 9782070541386
192 pages
Gallimard Jeunesse (30/11/-1)
3.88/5   616 notes
Résumé :
Mon nez, mon chat, l'amour et moi

Georgia Nicolson a 14 ans et trouve que sa vie est un enfer ! Son chat se prend pour un rottweiler, son père voudrait aller vivre en Nouvelle-Zélande, sa mère porte des jupes trop courtes pour son âge .

Sa meilleure amie ne perd pas une occasion de lui casser le moral et le garçon le plus canon du quartier sort avec une cruche aux oreilles décollées au lieu de comprendre que Georgia est la femme de sa v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 616 notes
J'avoue, j'ai commencé ce roman sans trop y croire. Vu les titres parfois bizarres de la suite de la saga (voir le troisième tome, "Entre mes nungas nungas mon coeur balance")... je me disais que cela risquait de se révéler une histoire bizarre.
Eh bien, en réalité, il y a longtemps que je n'avais plus autant rigolé en lisant un livre. Georgia et ses copines, avec leurs préoccupations d'ados (les vêtements, les essais de maquillage parfois hasardeux, les garçons) m'ont rappelé ce que c'est d'avoir 14 ans. le sens de l'humour de Georgia est parfois un peu méchant (en particulier avec Jas) mais malgré cela, impossible de ne pas sourire.
Bref, ne vous laissez pas décourager par les titres bizarres de cette saga : si vous voulez un roman léger et marrant, Mon nez, mon chat, l'amour... et moi est fait pour vous.
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Dans la série "je parle de mes livres fétiches des années après leur découverte", je vous présente Georgia, 14 ans, arrivée entre mes mains en 2002. Je ne vous raconte pas la claque pour la préadolescente que j'étais quand j'ai mis pour la première fois mon nez dans ce premier tome qui augurait des années de bonheur futur et de marrade à m'en tenir les côtes. Que je vous explique : Georgia est une adolescente presque normale. Je dis presque, car si elle a les préoccupations classiques de cet âge critique (le maquillage, les garçons, les fringues, sa bande de copine, l'école...), elle vit dans une famille pour le moins... barrée :

Sa mère, surnommée Mutti, se balade en tenues bien trop légères pour son âge et exhibe ses seins d'une taille anormale ;
Son père, surnommé Vati, porte la moustache et est le mec le plus ringard de la terre ;
Son oncle Eddie est chauve comme une boule de billard et passe son temps à raconter des blagounettes ;
Sa petite soeur Libby, trois ans, vie dans un monde imaginaire où "trouduc" est un petit nom affectueux ;
Son chat, Angus, de la taille d'un rottweiler, passe son temps à terroriser le caniche des voisins.

Comment voulez-vous vous concentrer un tant soit peu sur les choses importantes (= les garçons) quand votre famille et les adultes en général passent leur temps à essayer de vous mettre des bâtons dans les roues "pour votre bien" ?

Si vous n'aimez pas le second degré (voire le troisième, ou le quatrième degré), passez votre chemin : Georgia vous semblera être une adolescente insupportable, stupide et égoïste. En réalité, elle l'est, mais d'une façon tellement drôle ! Heureusement, je n'ai pas fait un quart des idioties qui parsèment ce premier tome (parmi lesquelles on notera l'épilation des sourcils au rasoir, la décoloration des cheveux à l'eau oxygénée ou la séance de lévitation). Il y a de quoi rappeler à n'importe laquelle d'entre nous le QI que nous avions à cette époque...

Concrètement, l'histoire n'est pas d'un grand intérêt. Je pense qu'il faut avoir découvert Georgia comme moi, à un âge proche du sien, pour apprécier pleinement ce récit, qui paraît autrement tout de même très superficiel. Pour moi, et surtout aujourd'hui, la vrai réussite du livre tient au style inimitable de Louise Rennison, qui m'a fait pleurer littéralement de rire plusieurs fois (j'ai souvenir d'un devoir en classe de français où, ayant terminé plus tôt, je me suis plongée dans les aventures de Georgia... et j'ai été exclue de la classe tellement je me tenais les côtes).

Le premier tome du Journal intime de Georgia Nicolson est une friandise qui se dévore en un clin d'oeil, notamment grâce à la construction du récit : chaque chapitre correspond à un mois de l'année, et le tout est fragmenté en multiples courts paragraphes introduits par une date ou une heure. Louise Rennison joue beaucoup sur le comique temporel que lui permet cette construction, et développe par ailleurs tout un vocabulaire propre à Georgia, mêlant mots de langues étrangères, argot et néologismes. L'ensemble est court, oral, très rythmé et complètement loufoque, bref, parfaitement rafraîchissant ! Je dois me freiner pour ne pas tout relire d'une traite...
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Je ne veux pas trop me montrer sévère pour ce livre qui a connu un énorme succès, parce que j'ai largement passé l'âge de le lire et de le savourer à sa juste valeur. En fait, je l'ai acheté dans une petite bibliothèque de province qui le sortait d'inventaire, à cause de son illustration de couverture et parce que j'avais la certitude que l'ouvrage évoquerait la cohabitation avec un chat d'apparence pas très commode... J'adore les chats! Les passages concernant le chat m'ont fait sourire. Pour le reste, il s'agit du journal d'une ado, scolarisée dans un collège de filles et qui raconte sa vie durant toute une année scolaire... alors les préoccupations d'une ado ne sont plus depuis longtemps les miennes, le maquillage, le physique, les garçons, les premiers baisers, les conflits avec les parents, les brouilles avec les copines... et puis il y a ce fameux humour anglais qui parfois ne fait pas vraiment mouche... Quoi qu'il en soit, militant en faveur de la lecture, je ne m'opposerai jamais à ce qu'une jeune lectrice lise cet ouvrage, même si le ton est léger, car cet ouvrage est quand même un "livre" qui peut conduire à découvrir des ouvrages plus difficiles, voire d'incontournables classiques qui de prime abord peuvent rebuter. Toute approche de la lecture est bonne. La littérature classique et sérieuse a besoin d'être apprivoisée, et il faut parfois y accéder par des chemins détournés, l'important étant d'être intéressé par les livres et la lecture.
Gentillet pour mon âge, mais pourquoi pas? Je ne détournerai pas un ado de cette lecture, bien au contraire!
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Résumé:

Georgia Nicolson est une adolescente anglaise de 14 ans. Elle vit avec ses parents qu'elle appelle tendrement Mutti et Vati, sa petite soeur Libby qui est un adorable petit monstre et son chat Angus, adopté suite à des vacances en Ecosse (d'ailleurs Georgia est persuadée que ce chat est un pur chat sauvage des Highlands tellement l'animal est fou). Avec ses copines Jas, Rosie, Jools, Ellen et Mabs, Georgia forme le Top Gang et quand elles ne passent pas leur temps à se maquiller ou parler des garçons, la bande de copines va au collège pour filles renommé le Stalag 14 où … elles se maquillent et parlent des garçons. En parlant de garçons, Georgia croise le regard de Robbie : Super-Canon et chanteur du groupe les Stiff Dylans vient d'atterrir sur terre ! le but de Georgia sera alors de devenir une femme fatale et de tout faire pour que Robbie tombe amoureux et qu'ils finissent leurs vies ensemble, même si le chemin sera semé d'embuches et de moments embarrassants tels que la perte de ses sourcils, sa petite soeur un peu trop bavarde ou un départ pour le bout du monde…

Mon avis:

Ce journal intime est le premier d'une longue saga hilarante où le lecteur voit Georgia grandir, se questionner et traverser les évènements de la vie d'une adolescente. J'ai lu ce livre pour la première fois alors que j'étais à peine plus âgée que Georgia et j'avais absolument adoré. Georgia est l'archétype de l'adolescente et on se retrouve toutes en elle au moins sur un point. Que ce soit par nos complexes physiques durant cette dure période qu'est l'adolescence, nos relations avec la famille, les garçons et tous les questionnements que l'on a. le côté journal intime amène à l'intimité, la confidence et cet objet est un objet sacré des années ado .L' écriture est authentique, le langage très imagé, parfois difficile à comprendre pour les non-initiés, très représentatif des différentes expressions utilisées par les adolescents quel que soit la génération. Les confessions de Georgia montrent aussi que l'adolescence n'est pas qu'une crise où les hormones contrôlent tout, elle présente aussi (à sa manière) la sensibilité, la relation conflictuelle que l'on a avec l'autorité, avec son corps, avec soi-même. Louise Rennison a certainement choisi de parler de l'adolescence sur ce ton très humoristique, très « feel good » au final avec des situations plus qu'hilarantes pour décomplexer les lectrices et leur montrer que l'adolescence n'est pas une période catastrophique et qu'au fond, on rigole bien. Ce premier tome est à conseiller aux filles (et pourquoi pas garçons car certaines situations et thèmes sont parfaitement équivalentes pour les deux sexes) de la sixième à la terminale, et pourquoi pas pour les adultes qui retrouveront avec une douce nostalgie leurs années collèges. le seul point à déplorer est que cette saga a quand même bien vieilli : internet, Facebook et le smartphone sont absents et les adolescentes d'aujourd'hui auront peut-être plus de mal à s'identifier aux personnages même si les thèmes évoqués sont universels.
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Si Bridget Jones avait 14 ans, ce serait son journal intime. Une ado anglaise nous raconte ses espoirs : rencontrer un garçon romantique en jouant à « le promenade mystérieux » avec ses copines, et ses petites misères : un bouton sournois sur le nez, une petite soeur qui sent le hamster, une amie qui a déjà un copain et qui en parle tout le temps…

-Pour adolescents-
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
« 14h00

J'ai la pince. Je ne m’explique pas comment maman est allée s’imaginer que je ne la trouverais pas dans le tiroir à cravates de papa. En plus de la pince, je suis tombée sur un truc super bizarre. Un genre de tablier plié dans une boîte. J’espère contre toute attente que mon père n’est pas un travesti. Devoir « comprendre » sa féminité serait plus que je ne pourrais en supporter. J’imagine Libby, maman et moi obligées de le regarder se dandiner en chemise de nuit et mules d’intérieur garnies de plumes de cygne. Si ça se trouve, faudra même qu’on l’appelle Daphné.

Bon Dieu, que ça fait mal de s’épiler ! Il faut que je m’allonge. La douleur est atroce. J’ai les yeux qui pleurent comme des fontaines.

14h30
C’est au-dessus de mes forces. Je n’ai enlevé que cinq malheureux poils et mes yeux ont déjà doublé de volume.

16h00
J’abandonne. J’essaie le rasoir de papa.

16h05
Plus coupant que je ne pensais. Il y a plein de poils qui sont partis d’un seul coup. Maintenant, faut que je fasse l’autre œil pareil.

16h16
Merde de merde ! Je trouve ça pas mal mais ça me fait un œil tout étonné. Il faut que j’égalise l’autre à nouveau.

18h00
En me voyant, maman a failli lâcher Libby. Je vous retranscris exactement ce qu’elle m’a sorti :
- Mon Dieu ! Mais qu'est-ce que tu t’es fait, espèce d’idiote ?
Ce que je peux haïr les parents. Parce que c’est moi l'idiote, c’est ça ? ? ? Ils sont trop nuls. Ce qu'elle voudrait sans doute, c’est que j’aie encore l’âge de Libby pour pouvoir me mettre des bonnets ridicules à oreillettes avec des canards dessus. Elle est trop ! Trop ! Trop ! Trop !

19h00
Quand papa est rentré, je les ai entendus qui parlaient de moi.
- Grommelle, grommelle... Elle ressemble à... grommelle grommelle.
Ça, c’était maman. Puis papa :
- Elle a QUOI??? Bon... grommelle... grommelle... grogne... grogne. Tap tap tap dans l’escalier, bang, bang, bang sur ma porte.
- Georgia, qu’est-ce que tu as encore fait ?
Il ne risquait pas d'entrer, j'avais poussé ma commode contre la porte. Planquée sous les couvertures, j’ai hurlé :
- Au moins, je suis une vraie femme maintenant ! ! !
- Et ça veut dire quoi ça, bordel de merde ?
Honnêtement, il y a des moments où il est vraiment vulgaire.

22h30

Peut-être qu’ils repousseront cette nuit. En combien de temps ça repousse des sourcils ?

Vendredi 28 août

11h00
Ils n’ont pas repoussé. »


« 16h00
Je viens de m'apercevoir que Libby a utilisé mes dernières serviettes périodiques pour faire des hamacs à ses poupées.

16h30
Elle a entièrement vidé mon tube de fond ^PWP^ de teint sur son panda qui a la tête très beige à l’heure qu’il est. »

« 20h05

J’adore la vie ! ! ! Jas m’a appelée pour me dire qu’on était invitées à la fête de Katie Steadman et... que Tom et Robbie étaient invités aussi. Trop génial ! ! ! ! ! Si ça se trouve, c’est parce que j’ai fait la gentille avec elle qu’on est invitées. QU’EST-CE QUE JE VAIS METTRE ? ? ? ? Plan Orsec déclenché ! Il me reste à peine deux semaines pour trouver.

20h10

Je ferais mieux de faire mon yoga.

20h15

Je ferais mieux de commencer à me faire des masques dès maintenant.

20h20

Je me demande si mon nez ne diminuerait pas de volume si je dormais avec une pince à linge dessus comme Amy dans Les Quatre Filles du docteur March ? Est-ce que quelqu’un peut me dire pourquoi ma mère ne s’est pas mariée avec un type qui avait un pif normal ?

20h30

J’ai demandé à maman pourquoi elle avait épousé papa (il était au bowling avec oncle Eddie - tu le crois ça?). Elle a réfléchi un moment avant de me sortir :
- Il me fait rire.
Il la fait rire... Il la fait rire... Bart Simpson me fait rire mais ce n’est pas une raison pour l’épouser. »


« 10h00

J’ai emmené Libby faire une balade en poussette. Ambiance blues automnal. Elle n’arrêtait pas de chanter :
« Je suis la reine. Oh, je suis la reine. » Elle avait refusé que je lui enlève ses ailes magiques et l’installation dans la poussette avait viré au cauchemar. Les nuages filaient à toute blinde dans le ciel mais il y avait du soleil et l’air était vif. En faisant un petit effort, j’ai réussi à tomber le masque et j’ai fini par accompagner Libby dans ses vocalises. On était en train de hurler toutes les deux : « Je suis la reine. Oh, je suis la reine » quand il a surgi d’une Mini Cooper rouge. Robbie. Le Super-Canon.
- Bonjour ! On se connaît, il me semble, non ?
Je lui ai fait un sourire dément en essayant toutefois de maîtriser les velléités d’expansion de mon nez. J’ai une technique pour ça. Je relaxe bien la bouche, je mets la langue derrière la lèvre du haut et je n’oublie surtout pas de dilater légèrement les narines pour éviter qu’elles n’en fassent qu’à leur tête. Il m’a regardée un peu bizarrement.
- Les pommes, je lui ai fait non sans humour.
- Ah, oui. Je me souviens. Tu es venue au magasin avec ta copine.
Il a souri à nouveau. Quand il sourit, il est à tomber. Puis il s’est penché vers Libby qui, fidèle à elle-même, lui a jeté un de ses regards terrifiants genre «je suis une enfant gravement perturbée ». Elle lui a sorti :
- Je suis la reine
Et lui :
- C’est vrai, ça ?
(Oooohhh, il est trop mignon avec les enfants !)
Et là, Libby a été grandiose :
- Parfaitement, je suis la reine et Georgia a fait un gros caca ce matin.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Il n’en croyait pas ses oreilles. Personne n'en croyait ses oreilles. Rien d’étonnant à ça, on ne peut pas en croire ses oreilles, voilà pourquoi.
Il s’est relevé d’un bond.
- Faut que j’y aille.
Puis il a ajouté :
- A plus.
Et je me suis dit : « Pense Sharon Stone. Pense Sharon Stone. » Alors, je lui ai fait :
- On se verra probablement à la fête de Katie.
Et là, il me sort :
- Non, j’y vais pas. J’ai un autre truc ce soir-là. »

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- Je peux te parler une seconde, Georgia ?
- Oui, bien sûr ...
Il n'avait pas très à l'aise non plus.
- Écoute, s'il s'agit de Jas et de Tom, je suis désolée de t'avoir contrarié... Je trouve Tom super et Jas l'adore.
- Tant mieux, mais il ne s'agit pas d'eux. Voilà, je voulais juste te donner ça...
Et pof, il m'embrasse !!! Je ne vous raconte pas l'état de liquéfaction de la fille, une vraie méduse. C'était trop bien. Un baiser style vingt sur dix. J'ai tout eu, les feux d'artifice, les orchestres, les vagues qui s'écrasent contre les rochers. la totale... je ne sais pas combien de temps ça a duré. J'étais limite pâmoison.
Quand on est revenu sur terre, il m'a fait :
- Ça fait trop longtemps que j'en ai envie mais je sais que c'est pas bien.
J'ai voulu lui répondre mais j'avais perdu l'usage de la parole, ça sortait tout en désordre :
- Ng ng... ça va. Mais ng ng, c'est bien. Ce que je veux dire c'est que, je, ce que, toi et, toujours même quand je ng.
Il m'a regardée comme si je parlais chinois. Mais je ne parlais pas le chinois, je parlais le n'importe quoi.
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Ce chat est gravement givré. Je l’ai trouvé à Loch Lomond en Ecosse dans le jardin de la pension de famille où on passait nos vacances avec les parents. La pension s’appelait « Au bon coin », c’est vous dire le style de vacances.
Le jour où il a massacré mon pull quand je l’ai pris dans mes bras, j’aurais dû me douter qu’au rayon chat tout ne tournait pas rond. Mais il était tellement mignon comme chaton, tout tigré avec des poils longs et d’immenses yeux jaunes. Déjà petit, on aurait dit un bébé chien. J’ai supplié mon père de me laisser le ramener à la maison.
— S’il reste ici, il mourra. Il a pas de papa et il a pas de maman.
A quoi il a répondu :
— C’est probablement parce qu’il les a mangés.
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— Vous allez à quel collège ?
Je m’apprêtais à lui répondre… quand Super-Canon est sorti de l’arrière-boutique.
Je vous jure qu’il est tellement beau qu’on ne peut pas s’empêcher de cligner des yeux et de rester la bouche ouverte comme un poisson hors de l’eau. Il était très grand, avec de longs cheveux noirs, des yeux bleu foncé super intenses et une grande bouche. Et il était tout en noir. (C’est tout ce dont je me souviens, monsieur l’Inspecteur.) Il était venu apporter une tasse de thé à Tom qui lui a dit merci. Puis Super-Canon s’est exprimé :
— Je ne peux quand même pas laisser mon petit frère s’éreinter à servir des pommes à deux jolies filles sans même lui offrir une tasse de thé.
Puis il a FAIT UN CLIN D’ŒIL à Tom et il m’a SOURI avant de s’en retourner d’où il venait.
Je suis restée plantée là, les bras ballants, à contempler l’espace où S-C se trouvait quelques secondes plus tôt. En tripotant sauvagement mes pommes.
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16h18. Nom de Dieu de nom de Dieu !!!! Robbie était à la grille… sûrement à attendre sa fiancée. J’ai fait comme si je ne l’avais pas vu. Mais il m’a lancé :
— Sont charmants tes copains.
Là évidemment, obligée de marquer le coup. J’étais super blême. J’ai cherché un truc méga intelligent à lui dire qui soit en même temps blessant et plein d’esprit. Quelque chose qui lui fasse comprendre que j’étais un être délicat.
— Je crois que tu me confonds avec quelqu’un qui s’intéresserait à ce que tu dis.
Et hop, je l’ai planté là.
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