Citations de Manon Fargetton (693)
Laissons nous aimer
comme on cligne des yeux dans le plein soleil.
Balmino, "Si vous saviez"
Ça fait une heure qu'elle attend que les minutes s'écoulent. Elle ne veut pas se lever trop tôt. Parce qu'alors, la journée sera plus longue encore.
Laissons nous aimer, comme on cligne des yeux
dans le plein soleil.
(Balmino, "Si vous saviez")
On naît tous avec un âge.
Et lorsqu'on l'atteint,
on le garde.
Il y a des gens, ils naissent, ils sont déjà vieux.
D'autres qui ne le seront jamais.
Il est comme ça Brahim. Il aimerait absorber les douleurs, être un aspivenin géant, un aimant à merde, pour ne laisser aux autres que le beau, le tendre, le passionné. Ce n'est pas possible bien sûr. Ce qui ne l'empêche pas d'essayer.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un violon entre les mains. Le premier était si petit qu'on aurait dit un jouet. Mais déjà, je le trainais partout avec moi et je piquais des crises lorsque je devais m'en séparer pour aller à l'école maternelle.
Aujourd'hui je ne m'en sépare plus. Jamais. Parce que je veux devenir la plus grande violoniste du monde.
- L'amour, soupire-t-elle, c'est une jolie idée, mais si tu ne tiens pas debout seul, ton histoire de cassera la gueule. Un amoureux ne peut pas être une béquille. Ou pas longtemps.
- C'est lui, ou toi qui avais besoin d'une... béquille ?
- Les deux, j'imagine.
Peut-être qu'on sait qu'on aime quelqu'un lorsqu'on a l'impression que chacune de ses paroles, même la plus insignifiante, est importante ; que chacune de ses questions, même la plus commune, impose une réponse vraie.
Il brasse l'air de toute l'envergure de ses bras,le remplit de toute sa gouaille.
J'ai bien aimer le livre par-ce que dans un moment la söeur de Robin avait proposé un cache-cache dans le grenier et un moment Robin avait dit "Stoooop"et tout à couple temps s'arrêta.Puis tout à coup le temps repartit
Julian se retourna sur son matelas. Les effets de l’alcool s’étaient dissipés avant qu’il trouve le sommeil, et ses vieux démons revenaient le hanter. S’il avait pu rendre l’ivresse permanente, il n’aurait pas hésité, mais Talan et Maëlle prenaient soin de rationner ses boissons.
On nous apprend des caricatures de métier, il n'y a aucune place pour la passion, pour l'imprévu. Tout est planifié, la création n'existe plus, que ce soit pour la musique, pour l'écriture ou pour l'art dramatique, on nous ressort les mêmes ingrédients réchauffés... Les acteurs ne sont que des poupées animées par ordinateur et les chanteurs, des supports à saturés... J'en ai marre de ce monde pourri, MARRE !
Hank sourit, franchement amusé.
- Oui. Et crois-moi, les habitants de Rive ne sont pas près de l'oublier
- Oublier quoi ?
Il laissa échapper un son de gorge qui pouvait passer pour un gloussement retenu.
- Ma belle, tu as fait apparaître un couple de dragons sur le parvis de Notre-Dame de Paris !
« Faire un vœu, ce n’est rien d’autre que de se faire une promesse à soi-même, que de mettre l’avenir en marche. »
Hier soir, Océan avait l’air de penser qu’il n’avait rien à perdre. Moi, c’est tout l’inverse. J’ai à perdre. J’ai à perdre tout ce que je me suis autorisée à être cette nuit. J’ai à perdre tout ce que je pourrais devenir. J’ai à perdre cette fichue envie d‘aimer qui me fera encore souffrir, c’est certain, mais à laquelle je veux croire, parce que, peut-être, un jour, je serai aimée en retour.
Non, vraiment, je ne peux pas la trouver « canon ». Mais je comprends ce qu’Océan veut dire. Chacun de ses mouvements est une ode à l’acceptation de soi, chaque parole une déclaration d’indépendance. Elle est tout ce que je suis incapable d’être. Elle est elle-même, envers et contre tous, que ça nous plaise ou non.
- Ceux qui meurent ne nous laissent pas. Ils nous accompagnent. Ils restent en nous, toujours.
Alix n’est à l’aise que lorsqu’elle joue un rôle. C’est le seul moment où elle se sent libre d’être elle-même. Parce qu’on est beaucoup plus que ce qu’on montre aux autres. Bien plus que ce qu’on imagine nous-même. En dedans, on est des milliers de possibilités, Alix en est persuadée. On peut être n’importe qui, accomplir n’importe quoi, réagir de centaines de manières différentes aux situations que l’on vit. Il suffit d’oser. D’essayer. C’est ce qu’elle exprime sur scène, et ce qu’elle ne parvient pas à incarner au-dehors. Les personnages et les mots que les auteurs lui confient sont des prétextes parfaits. En mettant un masque, elle l’enlève. Elle s’autorise à.
J'ai rencontré quelqu'un. C'était un pur hasard, un message arrivé sur mon téléphone, bref. Elle a été aviatrice. Pilote. Elle m'a dit qu'il faut que je trouve mon moyen de voler. Un truc que j'aime et qui calme mes angoisses, qui me donne envie de vivre dans le même monde que les autres et me permette dy échapper en même temps.
Il y a des matins qu'on pensait banals et où rien ne se déroule comme prévu. Demandez à tous ceux qui ont vécu un drame. Leur histoire commencera souvent par « C'était un jour comme les autres ».
Jusqu'à ce que ça ne le soit plus.
Jusqu'à ce que tout bascule.