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Citations de Manon Fargetton (692)


Ce serait quand même con d'attraper un rhume cinq jours avant la fin du monde.
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- Tu vois ? La musique est vivante ! Il faut l'aider à déployer ses ailes, pas l'enfermer dans une prison trop étroite !
J'acquiesce. Ça me semble incroyablement difficile. Moi, j'aime que la musique soit comme des mathématiques : logique, régulière. C'est plus rassurant.
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LUCE - Et tu as réussi ? A être qui tu voulais ?
GABRIELLE - Souvent
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Elle ne peut pas s'empêcher de se demander si elle les reverra. La question passe dans sa tête sans s'attarder. Les élèves s'envolent, c'est dans l'ordre des choses. Certains disparaissent dans la nature. D'autres échangent quelques sms ou repassent au conservatoire de temps en temps. Jusqu'à ce qu'ils arrêtent. C'est ainsi, c'est normal. Et puis ça lui va bien. Tant qu'ils sont là, elle engage toute son énergie à les aider à grandir et à s'approcher de leurs rêves. Puis elle passe aux suivants. Elle a besoin de changement, d'inconnu. (p.365)
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"J'ai besoin de vous."
On ne peut pas tourner le dos à quelqu'un qui a le courage d'un tel aveu.
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L'enfance est une île, l'adolescence un archipel émietté, l'âge adulte un continent.
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À la lueur de la bougie, ses yeux d'automne n'avaient plus de couleur, ils n'étaient que brillance, comme si Rhett devait se contenter de leur surface sans pouvoir y plonger.

p.176
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- Vous seriez donc pour donner le pouvoir aux femmes? ironise la prof.
- Je suis pour donner le pouvoir à ceux qui ne le désirent pas.
- Pourquoi?
- Parce qu'on ne désire pas le pouvoir pour rendre le monde meilleur. Je n'y crois pas. Et je suis bien placé pour en parler, je vis avec un homme politique.
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Je sens le secret de l'horloge qui se tortille dans ma tête comme s'il voulait sortir. Comme s'il voulait être dit.
Alors je serre les lèvres très fort pour le retenir.
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Sans prévenir, elle se leva, se dirigea vers les bains, plongea dans le bassin. Mais elle sut dès l’instant où elle fut tout entière immergée qu’à présent, rien ne pourrait la laver aussi profondément qu’elle le désirait.
Flottant entre deux eaux, elle leva les yeux vers la surface. Une lampe à huile tamisée était suspendue au plafond et de doux rais de lumière dansaient dans les remous provoqués par son plongeon. C’était tellement beau. Elle aurait pu rester là pour toujours. Elle voulait rester là pour toujours.
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Quoi que l'on puisse penser de la race humaine, toute imparfaite qu'elle soit et capable des pires horreurs, et quand bien même nous "oublierons" la Mission -ce qui est complètement insensé et absurde, entendons-nous bien !-, nous ne pouvons pas laisser l'humanité disparaître. Ce serait du gâchis. Elle n'a pas encore atteint son but.
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[...] Mais aujourd'hui, ils espèrent qu'à force de me traîner à l'église, je vais "guérir". Et certaines choses me parlent, hein, dans la religion, je ne la rejette pas en bloc. J'aimerai juste que les personnes que je connais depuis toujours arrêtent de me regarder avec cette pitié bizarre au fond des yeux, comme si j'étais condamné.
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Nathan fixa l'écran. Depuis plusieurs années déjà, il avait pris l'habitude de s'infiltrer dans des sites Internet de laboratoires de recherche scientifique. Il ne saisissait pas tout mais, au coeur de son étonnant cerveau, chaque information était méticuleusement enregistrée, classée, reliée aux autres selon une logique qui n'appartenait qu'à lui. Peu à peu, la toile de ses connaissances s'étendait. Et plus il engrangeait d'éléments, mieux il comprenait. Il était particulièrement fasciné par ce qui touchait à la robotique, l'informatique, l'intelligence artificielle, la mémoire... Mais l'importance de ce qu'il avait découvert ces derniers jours le laissait sans voix.
Une bombe, toute prête à exploser.
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- Qu'est-ce qu'il t'a dit sur nous ?
- Que notre lien est singulier, que nous n'avons pas encore réalisé sa profondeur... Que tu trouveras la force de réaliser tes rêves et que tu nous aideras à concrétiser les nôtres.
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- La féminité n'est pas la soumission passive, Aenor, s'agaça-t-elle. Elle ne se mesure ni au nombre de tes rubans, ni à la propreté de tes robes, ni à la longueur de tes boucles blondes, ni à la virilité de tes amants.
Aenor rougit. Aucun homme n'avait encore posé les mains sur sa peau diaphane.
- Mais peu importe, reprit Ravenn. Par femme, j'entendais adulte. Capable de décider de ton propre chemin.
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Aussi libres qu’un rêve, c’est mon credo, mon cri,
L’aube embrase le ciel et déchire la nuit.
Chaque fibre de mon corps hurle devant ta loi,
Wallow, tu vas tomber, tu n’t’en remettras pas.
Ce sont des hommes qui se relèvent,
C’est un signal qui se propage,
Balayant tout sur son passage,
Aussi libres qu’un rêve!
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- Je suis une petite fille qui attend une carte postale qui n'arrive pas.
Alix se retourne doucement, pose un premier sac sur le plateau.
- Je suis le son d'un violon murmuré à l'oreille. Je suis un éclat de rire pour ne pas pleurer. Je suis en recherche. Je suis en route. Je suis en rythme.
Elle marque une brève pause avant de reprendre.
- Je suis la fille de mes parents et je suis fatiguée de leurs secrets. Je suis amputée d'une racine que je sens repousser envers et contre tous, filer loin sous la terre, s'arrimer aux roches et aux arbres.
En parlant, Alix a fait quelques pas. Elle se débarrasse d'un nouveau sac. Elle prend son temps, laisse à chaque mot la place d'exister.
- Je suis une amoureuse perpétuelle. Je suis une boule de tendresse. Je suis ce que je vois dans le miroir de ses yeux. Je suis une pièce de viande dans la vitrine d'une boucherie. Je suis une pute de la vieille école qui voudrait prendre dans ses bras tous les garçons du monde et quelques filles avec eux.
Elle s'arrête. Ses yeux dérivent vers le côté de la salle.
- Je suis parfois si vide que ça me terrifie.
Une besace atterrit par terre .
- Je suis à côté de ma vie et j'essaie de rentrer dedans. Je suis épuisée de porter des masques mais je ne sais pas exister autrement. Je suis ce que je vais devenir. Je suis loin d'avoir compris qui je suis et j'espère que je ne le saurai jamais tout à fait. Je suis ce qu'on imagine de moi. Je suis tellement plus.
Elle marche à nouveau, tout doucement, tandis que sa voix enfle, gronde et retombe.
- Je suis ton pire cauchemar, je suis ton rêve halluciné, je suis le grain de sable dans les rouages parfaits de ta vie. Je suis en colère. Je suis écartelé, entravée, enragée. Je suis décidée, indécise, insatiable. Je suis tout et son contraire. Je suis le reflet du monde. Je suis l'ombre d'une larme qui ne coulera jamais.
Elle abandonne la deuxième besace, imagine la ligne de sacs qui forment un chemin dans son dos.
-Je suis un archipel émietté sur une mer de tempêtes. Je suis à l'endroit exact où la vague touche le ciel. Je suis un flocon de neige dans le vent. Je suis le rayon d'un phare dans la nuit, l'éclair d'un orage, la marbrure des nuages sur un lac. Je suis une antenne plantée entre le ciel et la terre.
Le gros sac à dos bleu et gris a glissé de son épaule. Elle le dépose machinalement sur le plancher, affronte les projecteurs.
- Je suis vivante. Je suis là. Je suis.
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Elle sourit. Il y a une telle tristesse dans ce sourire qu’une pointe glacée familière s’enfonce dans ma poitrine.
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L’indifférence amusée dont elle fait preuve résonne comme un abandon dans la clarté poudreuse de cette fin d’après-midi.
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Accroche-toi à tes rêves et fonce. Ne lâche pas. Remonte mille fois la montagne s’il le faut, puisque tu es si sûre que c’est de l’autre côté que tu dois aller. Peut-être que ce sera de l’autre côté de l’autre côté, derrière la montagne qui se trouve derrière la montagne. Qu’importe. Ne lâche pas, c’est là-bas que poussent tes rêves, sur le fil de l’horizon. Tu as peur ? Alors crie, hurle, chante à tue-tête. Va chercher cette gorgée d’air qui te monte. Ce feu qui te dévore, qui court dans tes veines, tu le sens ? Cette énergie qui couve en toi, cette impatience dans chacun de tes gestes ? Bien sûr que tu le sens. Accepte ce feu. Fais-en ton moteur.
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