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3.75/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , le 06/09/1900
Mort(e) à : Nîmes , le 15/11/1983
Biographie :

Marc Bernard né le 6 septembre 1900 à Nîmes - décédé le 15 novembre 1983 dans la même ville fut un écrivain, lauréat du prix Interallié pour Anny en 1934 et du prix Goncourt en 1942 pour Pareils à des enfants.

Né dans une famille d'ouvriers il devient garçon de course à douze ans puis fraiseur. Il publie en 1929, Zig-zag, roman d'inspiration surréaliste, qui le fait remarquer par Henri Barbusse. Il écrit dans les années 30 à Monde - journal procommuniste -, en qualité de critique. Il rédige également de courts essais, parfois intimes, avec sa femme Else Reichmann, émigrée autrichienne et docteur es-lettres. Fervent défenseur d'une littérature prolétarienne, il fonde en 1932 "Le groupe des écrivains prolétariens". Il anime un temps une émission littéraire à la radio nationale.

Marc Bernard collaborera régulièrement à la radio, au Figaro littéraire ou aux Nouvelles Littéraires. Il laisse une quinzaine de récits et de pièces de théâtre (Les voix, 1945, Le carafon, 1961), principalement aux éditions Gallimard.

En 1970, il reçoit le Grand Prix Poncetton pour l'ensemble de son œuvre.
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Source : Wikipédia, Fnitude
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Jérôme Garcin a choisi de lire un extrait de "A hauteur d`homme" (ed. Finitude) de Marc Bernard, un écrivain qu`il adore. Goncourt 1942 avec "Pareils à des enfants", Marc Bernard a été trop vite oublié. Jérôme lit une lettre où l`écrivain raconte à un ami son passage de l`usine à la maison GallimardVoir le précédent Marque-Page


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Le grand âge que nous apprend-il ? La multiplicité d'êtres qui étaient en nous, serait-on tenté de répondre. Tout au long de notre route, nous avons abandonné les dépouilles de nos mues. Où est le noyau qui fait qu'une part demeure, au-delà des changements ? C'est un point idéal fait de ce qui se voit et de ce qui se cache, même à nos yeux. L'usure est dans le visage que le temps remodèle, tantôt lentement et soudain avec hâte, pressé, dirait-on, d'en finir. Cependant, pour curieux que cela paraisse, il nous arrive, comme ça, sans raison, tout à coup, d'avoir vingt ans ; pas un jour de plus, car l'apparence et le dedans coïncident rarement. Cette très vieille dame qui marche à pas menus, murmurante, éclairée de l'intérieur comme une lampe, est en vérité une petite fille.
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Sans doute, faut-il commencer ce petit livre par une affirmation courageuse. Disons donc que je suis l'homme des vacances.
Au stakhanovisme, à la rage de production, à l'engagement, à l'efficacité, j'oppose ma conviction et ma philosophie qu'un seul mot exprime: vacances. (...)

quand on voit à quoi mène l'activité des hommes, on se dit que moins ils en feront mieux cela vaudra.
Le seul homme d'Etat qui m'ait jamais été sympathique était le ministre des Loisirs. On n'a pas tardé à le supprimer. (p. 25-26)
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Le groupe des écrivains prolétariens

Imagine t-on l'émotion d'un jeune ouvrier, paysan ou employé qui se met à écrire ?
Il éprouve assez le sentiment d'une fraude. Mais il fallut attendre durant des siècles pour que des jeunes hommes sans formation classique eussent cette audace. L'on pouvait prévoir leur maladresse; ils n'y ont pas manqué.
Quelles qu'aient été leurs insuffisances pourtant, ils ont apporté une vision neuve des hommes en montrant le peuple de l'intérieur.
Un long murmure s'est soudain élevé d'une masse de gens jusque-là silencieux, que les naturalistes les premiers avaient pensé à peindre, mais un peu comme ils l'eussent fait pour des insectes. Et voici que les insectes eux-mêmes ont pris voix. (p. 148)
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Personne ou presque ne s'avise de songer que sans le maçon, l'architecte n'existerait pas.
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-Chefs-d'oeuvre oubliés-

[A propos de Jean-Luc Dietrich]
Dans ses livres il dit tout avec une candeur non feinte. On peut tricher en tout, sauf en art. Sa voix nous parvient pure , innocente de tout ce qui l'accuse; il y a entre les faits et lui une frontière de feu et il est toujours en deçà, du côté de l'innocence. Il est des gens qui sont obscènes en buvant le thé, d'autres qui demeurent purs jusque dans leurs dérèglements. (p. 106)
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Maxime Gorki

Le mouvement qui pousse Gorki vers la révolution, en dehors de son origine prolétarienne, est celui-ci; c'est un élan intérieur qui l'entraîne vers la plus grande somme d'humanité. L'art, s'il ne veut pas périr ou dégoûter tout le monde, doit tendre sans cesse vers cet élargissement de l'âme humaine (...) (p. 125)
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Maxime Gorki

(...) aucun auteur, depuis que les hommes s'évertuent à tracer des signes en toutes langues sur des feuilles blanches, ne me semble avoir possédé mieux que lui ce prestigieux pouvoir de faire vivre des êtres avec des mots. (...) Aux heures où je songe à Gorki, je vois un personnage étrange, un géant qui tient de l'homme, de la bête, de l'arbre, une sorte de démiurge en contact avec le ciel et la terre (...) (p. 121)
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Pascal Pia le nihiliste

Un de mes amis m'a dit un jour que l'érudition est une fuite, un renoncement, un alibi, l'art de se parler avec un masque. C'est exactement ce que Pia illustrait. Il ressentait une sorte de délicieux vertige à se perdre dans les autres, à se retrancher dans les minuties d'une œuvre. Il avait décidé, tout jeune, de ne jamais tenter de venir sous les feux de la rampe, et si par hasard le sort l'y poussait, de s'en éloigner rapidement sur la pointe des pieds. Ce qu'il a fait plusieurs fois , renonçant à ce pour quoi les autres se battent, intriguent et se déshonorent parfois. (p. 93)
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Gorki peint, sculpte, chante chacune de ses pages. Ses personnages sont aussi puissamment et charnellement construits que ceux de Rembrandt et de Michel-Ange. (p. 133)
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Dans le curieux cahier de comptes que tiennent les Français, il n'y a généralement qu'une colonne, celle qui est consacrée à ce qu'on leur doit. A la fois comptables et juristes, quand ils jugent et calculent ils ferment un œil, celui qui pourrait les faire s'apercevoir que tout avoir s'accompagne nécessairement de ce qui est dû. [p.68]
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