Pêché dans une "bibliothèque idéale" j'ai du mal à comprendre l'enthousiasme. le deuil est un sujet sensible mais bien d'autres auteurs en ont fait un sujet plus passionnant qu'ici.
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Je ne la comprenais que trop soudain, et jamais je ne l'avais aimée autant. Elle était la chair de ma chair, que m'importait sa religion. Mais elle avait raison, c'est à cause d'elle qu'elle était menacée. Pourtant j'étais sûr, instinctivement, qu'on ne pourrait lui faire du mal, que nous étions protégés, que je la sauverais si besoin était.
Un vieux prêtre a dit à l’instant de mourir : « Quand bien même ce en quoi j’ai cru n’existerait pas, je ne regretterais pas, si cela était possible, d’y avoir cru. »
La mort est une vieille histoire, mais il arrive qu’elle soit aussi neuve que si elle n’avait jamais servi.
Jérôme Garcin a choisi de lire un extrait de "A hauteur d`homme" (ed. Finitude) de Marc Bernard, un écrivain qu`il adore. Goncourt 1942 avec "Pareils à des enfants", Marc Bernard a été trop vite oublié. Jérôme lit une lettre où l`écrivain raconte à un ami son passage de l`usine à la maison GallimardVoir le précédent Marque-Page