Marc Dubuisson

« Rejoindre les Indes par l’Ouest ». Ça vous dit quelque chose ? Nous sommes en 1492, Christophe Colomb s’apprête à larguer les amarres pour une expédition hautement incertaine et peut-être même un peu folle. Restés dans les cales par inadvertance, Ana et Domingo seront du voyage, pour le meilleur… et pour le reste. Entre corvées et farces, intrigues d’équipage et dingueries du Señor Colomb, on ne s’ennuie pas une seconde. Mais attendez de voir ce qui se profile à l’horizon. L’une des cascades les plus spectaculaires de l’histoire de la BD fait chavirer le récit (et la caravelle, et nous avec). Ce qui s’annonçait comme un réjouissant récit d’aventure dans la plus pure tradition stevensonienne bascule dans une fantaisie colorée, surréaliste et TRÈS intrigante.



Ce premier tome nous fait découvrir une galerie de personnages hauts en couleur, à commencer par l’attachant duo de protagonistes qui s’efforcent de faire leur trou dans un monde hostile en jouant des coudes et des punchlines. Les bases d’une intrigue initiatique au long cours sont posées. On brûle de découvrir la suite, de percer le mystère de l’Entremonde et de ses habitants. En attendant, on se régale de la vivacité des dialogues, de la composition et du dessin. Les décors de navires, de docks et de taverne sont illustrés avec élégance, les personnages d’un trait anguleux très expressif (seuls les yeux de Domingo m’ont un peu déconcertée).



Je recommande de déguster ce cocktail de suspense et d’humour, d’aventure et d’imagination, avec un petit feu-coco. Comme dirait l’un de mes personnages préférés de ce tome 1, « ça vous remettra les idées en place » !
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Club N°50 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget jeunesse

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Attiré par la couverture et par les dessins j'ai été surpris par l'histoire (n'ayant pas lu le résumé je m'attendais à un récit classique de pirate jusqu'à la "bascule").



Personnages haut en couleur (mention spéciale pour le capitaine pirate).



Cette BD se lit avec plaisir et on a hâte de découvrir la suite de l'histoire.



Mes enfants ont également beaucoup aimé.



Sam

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L’humour de Marc Dubuisson est totalement décalé, absurde et pourtant, il colle parfaitement à la réalité, dénonçant nos travers, nos lâchetés, la langue de bois, le monde politique, les médias, on se dit : « mais oui, c’est exactement ça ! » et on en arrive à se demander si nous n’avons pas effectivement un président noix de coco à la tête de notre pays. Son graphisme est des plus simpliste qui soit, cependant, il nous surprend par sa grande expressivité. Bref, quand j’ouvre une BD de Marc Dubuisson (que je suis assidument sur Instagram), je ris haut et fort, de la première à la dernière page.

Votez Noix de Coco !

Comme j'adore le travail de Cy (et celui de Marc Dubuisson aussi, d'ailleurs !), une amie m'a offert ce premier tome à Noël. J'étais impatiente de le lire mais j'ai préféré attendre un peu, en me disant que cela écourterait l'attente entre le premier et le second tome.



Dans cette histoire qui se passe en 1492, nous faisons la rencontre d'Ana et Domingo, deux jeunes dockers qui vont se retrouver, un peu par hasard, embarqué•es dans l'expédition de Christophe Colomb en Inde. Seulement, dans cette histoire, la terre est plate : Aux chutes du bout de monde, l'équipage, Ana et Domingo vont être projeté•es dans un autre univers, un monde fantastique où vivent de drôles de créatures. Séparée de ses amis, Ana va devoir tenter de s'adapter à cet étrange endroit...



Ce qui est super, c'est que malgré le contexte historique de l'expédition de Christophe Colomb - qui aurait pu amener un aspect colonial au récit -, le côté fantastique vient contrebalancer cela. Cette expédition n'est au final qu'un prétexte habile pour emmener les lecteur•rices dans un univers fantastique ! Si le début du livre pourrait laisser penser que le voyage va se passer sans encombre, cela évolue très rapidement lorsque les personnages se retrouvent dans un autre univers.



J'ai adoré ce récit que j'ai trouvé original et bien mené. Il y a suffisamment d'action pour qu'on ne s'ennuie pas et, en même temps, on sent qu'on est sur une série et qu'on peut prendre notre temps. Avec ses personnages hauts en couleur auxquels on s'attache très vite, Marc Dubuisson a su me séduire. J'ai adoré les idées originales qu'il a eues : le perroquet chef des pirates, les codes de la piraterie revisités, les animaux anthropomorphes et l'univers un peu décalé...



Si on retrouve l'humour de Marc Dubuisson, on s'éloigne tout de même de son travail habituel, avec un récit un peu plus sérieux. Les illustrations de Cy renforcent cela, et j'ai beaucoup aimé son travail des couleurs (avec du bleu et du orange qui dominent), rappelant le côté maritime de l'histoire.



Ce premier tome est le début d'une quête initiatique originale - et assez drôle - avec des protagonistes hauts en couleur et attachants. J'ai suivi avec grand plaisir Ana et Domingo dans l'entremonde et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures dans cet univers fantastique !

Kowalski, employé au sein de l’administration départementale se radicalise et prends le personnel du 8e étage en otages. Le récit se développe en une série de gags d’une page, de six vignettes. Les dessins de marc Dubuisson sont le plus simples qu’il soit possible, des bonhommes avec une tête ronde, de membres en bâtons, le dessin reste au service du propos. Le terrain de chasse de Marc Dubuisson, c’est la mauvaise foi, l’hypocrisie, la lâcheté, l’égoïsme, le racisme, le machisme... tout un florilège de défauts que l’on rencontre tous les jours autour de nous, aussi bien dans la vie courante que dans les médias, en gros, la connerie.

Pourquoi j’adore Marc Dubuisson : tout simplement parce que c’est à hurler de rire. Je le suis depuis un bon moment sur facebook, jamais de moments faibles, son humour est grinçant mais toujours juste, la connerie est épinglé avec génie. Juste un petit bémol : parfois j’en pleure tellement de rire que je n’arrive même plus à lire.

J'avais lu avec un grand plaisir le premier tome d'Ana & l'entremonde, scénarisé par Marc Dubuisson et illustré par Cy., dont j'aime beaucoup le travail. C'est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que je me suis lancée dans le tome 2 !



Dans ce second tome, nous retrouvons Ana et Domingo qui ont été séparé•es lors du naufrage, en étant projeté•es dans l'Entremonde avec le reste de l'équipage de l'expédition de Christophe Colomb. Tandis qu'Ana navigue avec le capitaine Sam et décide de faire escale afin de retrouver ses amis, Domingo et Miguel sont accueillis par Doebi, une étrange créature. Alors que Domingo et Miguel partent à la recherche d'Ana, celle-ci va faire la rencontre du Maître des égouts...



Si le précédent tome nous révélait l'Entremonde et ces bizarreries, ce second tome nous entraîne plus encore dans cet univers - jusque dans ses égouts - peuplé de créatures plus ou moins hostiles et étranges.



Il y a moins d'aventures que précédemment mais davantage de mystères, ce qui donne un ton légèrement différent au récit mais que j'ai apprécié ! J'étais un peu frustrée de la séparation entre Domingo et Ana mais je trouvais aussi que cela permettait une plus grande découverte pour les lecteur•rices de l'Entremonde !



J'aime toujours autant les illustrations, même si les couleurs sont plus sombres (étant donné qu'une partie de l'intrigue se passe dans les égouts, ça s'explique facilement) et j'ai beaucoup aimé le rythme du récit ! Je suis très curieuse de voir ce que cache entre l'Entremonde et ses étranges habitant•es...

La première chose qui m'a attiré dans cette bande dessinée, c'est de retrouver le nom de Marc Dubuisson sur la couverture, s'agit-il de celui auquel je pense, l'auteur d'Ab absurdo, de le Président est une noix de coco, j'ai un peu de mal a y croire, le génie de la satire, sculpteur de la punchline, pourfendeur des hypocrisies et autres mesquineries, se lance dans le scénario d'une saga historique et fantastique, à des lieues de son domaine habituel. Il est associé à Cy, l'illustratrice de Radium Girls, deux noms que je n'imaginais certainement pas voir associés un jour. Autant dire, c'est comme si les auteurs repartaient de zéro, et le résultat est une excellente surprise.





Le dessin de Cy est léger et envoûtant, une gamme bleue et orange domine, unissant l'ambiance maritime du bleu à l'aspect historique des ocres orangés. Déjà dans Radium Girls, l'audace subtile de sa colorisation avait fait ses preuves, elle maîtrise les harmonies de couleurs avec une technique au point, les textures aquarellées viennent faire vibrer les couleurs, le trait est léger et l'ensemble bénéficie d'une belle luminosité.





L'histoire démarre aux Canaries en 1492, Christophe Colomb ravitaille ses navires, Ana et Domingo, jeunes apprentis dockers vont se retrouver embarqués malgré eux dans l'aventure. Mais l'aspect historique va brusquement changer de cap, c'est en fait une saga fantastique car dans ce monde, la terre n'est pas ronde. le graphisme va encore évoluer, l'imagination va se débrider, encore plus beau, encore plus inventif.





Au final, je me dis que Marc Dubuisson avec ses séries humoristiques, tournées sur le comportement des gens, maîtrise parfaitement la création de caractères, ses personnages sont très attachants, plein d'originalité, l'humour est ici plus léger, plus guilleret, mais toujours parfaitement dosé, et dans le fantastique, son imagination est aussi très riche, avec une pointe de décalage, jouant sur les références et les clichés , par exemple, le chef des pirates, ce n'est pas le marin avec un perroquet sur l'épaule, mais le perroquet qui se tient sur l'épaule d'un marin.





J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, cet univers, ce monde parallèle, on est de l'autre côté du miroir, et on y découvre de l'aventure débridée et fantastique en suivant des personnages formidables et en plus, c'est beau et imaginatif. Ce premier tome est une réussite incontestable, je ne manquerai pas de lire la suite.

Et si on riait un un peu de et avec la mort.? C'est tout le projet du nouveau projet BD duo chic et choc formé par Marc Dubuisson- au scénario et de Thierry Martin- au dessin qui s'avise en une centaine de planches, de nous montrer la Mort dans son travail quotidien pour collecter les âmes avant que l'enveloppe corporelle de l'être humain s'éloigne..

Dans chacune des planches de cette hilarante bande dessinée, on voit la grande faucheuse débouler sans parler quelques secondes avant votre mort, chose qui selon l'imaginaire collectif n'est pas souvent bon signe.



Mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas son pareil pour surprendre son prochain!



La Grande faucheuse, muette 95% du temps sauf à la toute fin de la BD ( mais chut) est la grande héroïne de ce véritable bijou d'humour noir.



Des planches courtes, absurdes et féroces comme Marc Dubuisson sait y faire, qui font mouche à tous les coups . Et les dessins de Thierry Martin qui font un peu penser à du Jean Giraud sont au diapason!



Des gags qui jouent sur le ressort de la surprise et un coté sadique qui fait du bien où le mort n'est pas toujours celui auquel on pense au départ.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

C’est déjà le tome 2, et je ne suis pas encore remis de la surprise de découvrir Marc Dubuisson aux antipodes de ce à quoi il nous a habitués. Dubuisson, c’est “Ab Absurdo”, c’est la satire politique, c’est le graphisme minimaliste, la punchline, c’est l’humour grinçant, hilarant. Alors le retrouver au commandes d’une saga fantastique, c’est vraiment déconcertant. Et le résultat est absolument enthousiasmant.

Ana était partie avec l’expédition d’un Certain Christophe Colomb, mais cette expédition a échoué dans un monde parallèle peuplé d’animaux anthropomorphes, un monde merveilleux à l’atmosphère exotique et inquiétante. Le rythme est peut-être moins trépidant que dans le premier tome, mais les mystères imposent leur tension et leur étrangeté. L’imagination est riche, servie par le graphisme lumineux et doux de Cy. Il y a un petit côté “Miyazaki” dans le ton, l’ambiance, l’imagination, et la douceur du graphisme.

C’est une très belle série, j’attends la suite avec impatience.

Je suis régulièrement les publications de Marc Dubuisson sur les réseaux, je ne rate pas une sortie. En empruntant cet album à la médiathèque, je fais un retour quelques années en arrière, de fin 2015 à début 2017, l’élection de Trump, celle de Macron… Graphisme simple, de petits bonhommes à têtes rondes, juste deux points pour les yeux, et avec ce minimum de moyens, c’est très expressif, les personnages sont tout à fait reconnaissables, et la crise de fou rire est garantie. Marc Dubuisson transcrit en quatre vignettes, les mauvaises fois, hypocrisies, langues de bois du monde public, avec une ironie de très haut niveau.

On avait adoré son Mortel il y a peu : l'hilarant et caustique Marc Dubuisson remet ca avec À peu presque, où il joue parfaitement du décalage entre passé et présent pour mieux rire de notre modernité.

Ses scénettes d’une page lui permet de transposer les problématiques actuelles à l’Histoire avec un grand H, n'hésitant pas à mélanger anachronismes et jeux de mots sur un mode décalé voire totalement déjanté.

Dubuisson passe d’une période à l’autre dans un délire clairement assumé qui n'a aucune prétention historique.Mais mine de rien, affleure des réflexions relatives au sexisme, au racisme, à l’écologie , créant un décalage incongru mais hilarant et souvent pertinent.

On y croise Christophe Colomb, des Vikings, des Égyptiens, des chevaliers discutant influences sur les réseaux sociaux, conditions de travail, accidents de la circulation, mee too et autres anachronismes à la manière d'un Jul avec son silex in the city ...

Marc Dubuisson aborde des problématiques ou des comportements actuels en les transposant à certaines périodes de l’Histoire, de la préhistoire aux premiers pas sur la lune.

Le concept est simple certes mais très bien fichu !!
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Le dessin parait enfantin, simplet, avec ces petits bonhommes ronds, style "tête à Toto", les personnages sont tout petits, en bas de la case, il y a 4 vignettes par histoire et un grand aplat de couleur vive pour compléter la case. Mais détrompez vous, on reconnait tout de suite de qui il s'agit, c'est très expressif et très efficace, et ce côté enfantin rend toutes les formes d'hypocrisies que dénonce cet opus hilarantes et ridicules. Marc Dubuisson s'en prend à un peu tout le monde et plus particulièrement les personnages publics et politiques. C'est digne de l'humour du Canard Enchainé (au mieux de sa forme). Je suis depuis un moment ses publications sur facebook, c'est toujours pertinent, même quand il fait de l'humour noir, c'est fin et le rire est au rendez-vous toutes les 4 cases.

Désopilant !

Quatrième tome de ses petites compilations d’humeurs, de chroniques d’actualité, sur tous les sujets. En quatre images, au graphisme simplissime et si expressif, Marc Dubuisson épingle à tour de bras les hypocrisies quotidiennes, de la politique, du showbiz et des médias, du monde du travail avec un humour formidable. Et nous aussi, sur Babelio, nous en prenons pour notre grade. Alors pour mes amis babélionautes qui se reconnaitrons sûrement, un petit extrait :

« Il est temps que la rentrée littéraire arrive. Ma pile de livres à livre commence dangereusement à laisser entrevoir une partie des murs de ma chambre à coucher. »

J'ai ri, j'ai vraiment beaucoup ri

J'aime beaucoup ce que fait Marc Dubuisson, son trait minimaliste plus réfléchi qu'il n'y parait et son humour grinçant font mouche à chaque fois.

Mauvaise foi, bons mots, quiproquos...des ingrédients qui peuvent vite tourner à l'aigre mais qui sont ici utilisés avec brio pour nous sortir un petit bijou d'ironie.

Dans ces quelques pages, les rouages de l'administration et la radicalisation sont poussées dans leurs retranchements et c'est hilarant.

Une BD qui ose encore rire de tout, et qui le fait bien.

A lire, vraiment!

Burlesque

Quelque part dans un bureau, Kowalsky, un employé s'est autoradicalisé. Soudain l'ordre établi est bouleversé. Que va-t-il advenir des "task update meetings hebdomadaires" ?

Burlesque je vous dis.

Décalé.



Les rapports trimestriels et autres "process" semblent complètement stupides face à un apprenti terroriste hilarant.

Mais, mais si on y réfléchi bien ...

- nos "meetings" de coordination le sont-ils moins ?

- nos process business integration client value ?

- nos timesheet ?

- notre vie bureaucratique ?

Qui sont ces petits chefs qui "réclament qu'on libère la salle de réunion même s'il y a une prise d'otage" parce qu'ils ont réservé ?

Ouh la je suis bien trop sérieux ! Je divague. Je fais des parallèles avec des collègues qui adorent mesurer, qui pensent que c'est important de bien renseigner tous les champs des formulaires de demandes, qui trouvent que c'est l'anarchie sinon ...

Bon je m'égare encore...



Lisez cette courte BD pour voir d'un autre oeil (un oeil rieur) nos travers de la vie de bureau. Car c'est "la vie" ou du moins c'est celle de pas mal de gens. Enfin de compte, il me vient une certaine tendresse pour ces personnages si improbables, mais si réels.

Cela se présente comme un récit d'aventures historique, mais, mais, mais... Marc Dubuisson réserve bien des surprises avec un scénario qui va dériver vers le fantastique et l'émerveillement.



Ana et Domingo travaillent sur le port. Ils chargent le matériel sur les bateaux de Christophe Colomb qui va partir vers les Indes par la gauche. Mais suite à une maladresse, ils sont encore à bord lorsque le bateau largue les amarres. En route vers la grande aventure.



Et quelle aventure, en effet. La terre est plate (cela fera plaisir aux platistes) et le bateau est emporté dans l'Entremonde (d'où le titre... je ne spoile rien, Marc Dubuisson l'a fait pour nous). Et ce monde est très particulier.



Vu que la BD s'adresse à de jeunes ados, on pourrait voir dans l'Entremonde une sorte de monde d'adultes fantasmé. Un monde dur, où la tricherie, la traîtrise et le mensonge, les magouilles, ont cours. Les pirates sont légions dans l'Entremonde, ils font s'échouer les navires chargés d'or pour les piller. Finalement, rien que de très normal dans un monde de flibustiers.



Marc Dubuisson ajoute peu à peu des couches de mystère et d'intrigues, créant un suspense qui fait tourner les pages avidement. Une jolie réussite pour un public assez jeune.

Que serait-il arrivé à l’expédition de Christophe Colomb si la Terre n’avait pas été ronde ?



Telle est l’hypothèse de départ d’Ana et l’Entremonde, lieu qui où se retrouvent les naufragés qui sont allés trop au bord de l’abîme et sont tombés. Ce postulat permet à Marc Dubuisson au scénario d’inventer une aventure qui mêle données historiques du début des Temps modernes et données imaginaires d’un endroit qui serait au croisement de plusieurs mondes.



Cy, dont je souhaite, depuis un certain temps, lire Radium Girls, est au dessin et à la couleur, avec de magnifiques dégradés d’orangés et de bleus, qui donnent une atmosphère singulière. Elle a su créer une galerie de personnages charismatiques, attachants et drôles.



Tous les codes de la piraterie sont revisités dans l’acceptation de l’autre et l’entraide. Ana est une jeune héroïne à laquelle les enfants peuvent s’identifier.



Ce tome, par l’Ouest, vers les Indes, devrait être suivi de trois autres, pour connaître l’avenir réservé à l’équipage. Le deuxième sortira le 20 septembre 2023. Affaire à suivre !

J'adore.

Les "dérives" de la vie en entreprise présentées en quelques gags et à peine exagérées.

Ces personnages stéréotypés, Je crois que je les ai tous rencontré au moins une fois. Et là ils deviennent bien plus facilement supportables.

Ces réunions aux noms bizarres dont personne ne sait à quoi elles servent...

Je me suis amusée à chaque page, parfois j'ai rit jaune... Le vérité n'est pas toujours agréable.

Je suis un grand fan de Marc Dubuisson, avec “Ab Absurdo” ou “Amour, Jihad & RTT”, j’adore sa vision de l'hypocrisie, de la lâcheté, de la mauvaise foi, qu’elles soient politiques, publiques ou privées. Ici, ce n’est pas lui qui dessine,et je crois que je préfère son graphisme simpliste avec des petits bonhommes ronds qu’à celui de cet album, trop classique et pas spécialement élégant. Et ici il s’agit d’humour noir, sur le thème de la mort, et dans ce domaine, je trouve Marc Dubuisson bien en dessous de ce à quoi il m’avait habitué, quelques gags m’ont fait sourire, mais on est loin des crises de fous-rire des albums cités plus haut. Je n’ai pas retrouvé ce que j’attends de Marc Dubuisson, c’est une déception.

Le dessin est ultra simpliste, avec des bonhommes bâtons, un simple rond pour la tête, et pourtant on reconnait parfaitement les protagonistes. C’est une suite de gags en une page, 4 images en général, sur l’actualité, l’humour y est décapant et égratigne les grands de ce monde. Donald Trump et Emmanuel Macron en prennent pour leur grade. Comme des billets d’humeur, Marc Dubuisson à un don pour décrier l’hypocrisie, la langue de bois, l’égocentrisme, et autres maux de notre société. Fous rires garantis !