AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie Nimier (281)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La plage

La Feuille Volante n°1034– Avril 2016

LA PLAGE– Marie Nimier- Gallimard.

D'abord une île inconnue qu'on imagine méditerranéenne avec une crique sauvage et une jeune femme également inconnue (le lecteur ne saura pas son nom, elle sera « l'inconnue », mais est-ce bien important ?) qui choisit de s'y rendre parce que ici, sur cette île, il y a une grotte où deux ans auparavant elle y a fait l'amour avec un homme, « le voyageur », disparu de sa vie depuis. C'est donc à une sorte de pèlerinage qu'elle se livre, avec toute la nostalgie qui va avec, mais celui-ci est contrarié parce que l'endroit est déjà occupé par un père et sa fille (Eux non plus n'ont pas de nom, elle les baptise « le colosse » et « la petite » (déjà une jeune fille) et c'est bien suffisant. «L'inconnue », décide d'attendre qu'ils partent, de tuer le temps en se baignant nue, mais au bout de trois jours, après avoir observé ce couple étrange père-fille qui n'est pas sans lui rappeler celui qu'elle formait avec son père, elle décide de se montrer. A la faveur de cette rencontre, petit à petit, avec un luxe de précautions, de timidité, de retenues, de beaucoup de silences et de respect de l'autre, une sorte de complicité puis de partage de secrets intimes se tissent entre « l'inconnue » et « la petite » puis c'est le père qui accepte de parler de lui, de sa femme avec qui il a rompu à cause sans doute d'une sorte de nymphomanie ou de goût pour la liberté, incompatible avec sa qualité de mère et de femme mariée. C'est une manière de briser le stéréotype un peu trop convenu du mari volage et de l'épouse trompée. Il ne voit sa fille que par intermittence et ne veut rien perdre de ces moments. On devine ce qu'a été la vie conjugale délétère de cet homme tiraillé entre un abandon qu'il combat comme il peut et l'amour de sa fille déjà grande, perturbée par la mésentente de ses parents, mais qui ne voudrait pas quitter l'enfance trop vite. Entre eux il y aura cette inévitable passade inspirée, de son côté à lui, par une solitude difficile à supporter surtout en présence d'une jolie femme et pour elle le souvenir de cette étreinte fugace avec « le voyageur » et peut-être aussi son attachement à « la petite ».

Le livre refermé, que reste-il de ce roman au style fluide, agréable et facile à lire ? Du soleil d'été, des vagues chaudes et des galets, du farniente, des senteurs de pinède et de garrigue, des descriptions poétiques de paysages, des évocations parfois érotiques… Ce que je retiens surtout c'est une sorte d'impression de solitude qui habite chaque personnages. Au fil du récit on a la certitude que, malgré les apparences, ils ne se rencontreront jamais vraiment et le moment d'extase passé, chacun retournera à sa vie d'avant, comme si cette période estivale entre parenthèses n'avait servi qu'à tisser des souvenirs, vous savez, ce qui encombrent pour longtemps votre mémoire, avec ses bons moments mais surtout avec ses regrets, ses remords ! J'y ai vu de la nostalgie, l'empreinte du temps qui passe et des projets un peu fous qui ne se réaliseront jamais et laisseront ces protagonistes face à eux-mêmes, à leur mélancolie d'avant. C'est banal, mais j'ai eu l'impression, au cours de ce récit, de l'abolissement du temps, comme s'il était suspendu à la tranche de vie de chacun, coincée elle-même entre leur passé tumultueux et leur avenir incertain. Chacun à sa manière a connu l'abandon et va renouer avec lui après cette aventure d'été. Le décor de la grotte a un côté anachronique, sauvage et pourtant savamment organisé ; on peut y voir nombre de symboles.

Je ne me suis pas ennuyé à la lecture de ce court roman qui ne relate pas autre chose qu'un amour de vacances avec tout ce qu'il a de fugace, de temporaire, une façon, si on veut le voir ainsi d'enjoliver un peu un quotidien morne. Un bon moment de lecture en tout cas.



© Hervé GAUTIER – Avril 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Commenter  J’apprécie          40
Au bonheur des lapins

Capable d'expliquer la notion de point de vue, l'album fait rire aux éclats et ravit les yeux. Et puis, vous êtes à peu près sûrs d'y trouver un petit bout de vérité, une anecdote de famille...
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          40
La plage

J'ai acheté ce livre par hasard, inspirée par son titre. Ja m'attendais à une histoire légère. Ce n'est pas vraiment le cas. Mais j'ai beaucoup apprécié ce court roman. Une inconnue retourne sur une plage teintée de nostalgie, parce qu'elle y avait vécu une histoire avec un homme. Elle y rencontre un homme et sa fille. Ils vont s'observer, se rencontrer, se découvrir, partager... Et disparaître ...
Commenter  J’apprécie          40
Je suis un homme

Pour l’acquisition de ce livre, c’est ma curiosité qui a parlée…et comme le disais ma grand-mère « la curiosité est un vilain défaut nom dijû ! » Désoler mamie…

Ce roman s’inscrit dans la plus pure tradition française…

Je m’explique, il y a du style, mais l’intrigue tourne en queue de cerise !

On suit les pensées d’Alexis, un jeune homme mal dans sa peau. Mettant ses réactions trop excessives sur le compte de son hyperacousie aigue (pathologie qui fait que l’ouïe est trop fine). Ce type est une brute épaisse, totalement imbuvable, le genre de personnes antipathique que l’on déteste.

Alexis croit que tout lui est dû, le pouvoir etc… Aussi, quand il souhaite revoir l’une de ses anciennes camarades de lycée, c’est tout naturellement qu’il se l’imagine devenir sa compagne et tout ce qu’il s’en suit.

Le pire, c’est que ça se réalise !

C’est ce que je ne supporte pas dans ce livre, si seulement il se faisait remettre à place…

Au final, ce livre ne m’aura apporté que des frustrations.

Commenter  J’apprécie          40
Je suis un homme

Pas vraiment palpitant...assez decevant même...non franchement un long moment de lecture pour pas grand chose.....
Commenter  J’apprécie          40
La Reine du silence

Une fille ne peut que souffrir d'avoir pour père un homme aussi inquiétant, aussi peu présent, aussi peu père, et qu'importe qu'il ait été connu.



Malheureusement ce livre reste d'abord un récit-de-moi, l'interrogation de fond - comment fait-on pour vivre avec un tel héritage? - est effleurée sans trouver de réponse.

Dommage.
Commenter  J’apprécie          41
La nouvelle pornographie

un grand roman

sur l'écriture, le genre en littérature, et l'argent

une écrivaine très romantique se retrouve à écrire un roman porno pour de l'argent

c'est drôle et profond
Commenter  J’apprécie          40
Photo-Photo

Un livre dispensable, à conseiller aux fans de Marie Nimier ....ou de Karl Lagerfeld.

Malgré son titre, "Photo-photo" parle assez peu de photo finalement mais bien plus de l'apparence de Karl Lagerfeld ou des problèmes de vision de Marie Nimier (vous n'ignorerez plus rien du glaucome après la lecture de ce livre). Il y a également une histoire de sosie de l'auteur qui n'a strictement aucun intérêt et un gentil employé d'hôtel nommé Nadir pour lequel l'auteur a l'air d'en pincer.

Il me semble que le problème réside dans le fait que Nimier me parvient pas à choisir son registre :

http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.com/2010/09/photo-photo-de-marie-nimier-gallimard.html
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
Commenter  J’apprécie          40
Le Palais des orties

Avec Le palais des orties, Marie Nimier offre un roman une histoire d'amour sensible dans la campagne d'aujourd'hui.



Nora et Simon, propriétaires par héritage d'une ferme entourée de champs d'orties à perte de vue. Cette mauvaise herbe, ce sont eux qui l'ont choisie. Avec leurs deux enfants, ils la cultivent, la récoltent et la transforment à la force de leurs bras et de leurs rêves. Un jour peut-être, viendra l'idée qui changera leur vie à jamais. En attendant, ils se serrent les coudes, ensemble.



L'idée de s'inscrire sur un site de Woofing ne vient pas des adultes, mais d'Anaïs, leur fille de 17 qui regorge de projets. Bientôt, l'arrivée de Frederica, baroudeuse pleine d'envies changera leurs vies à jamais.



Histoire de la terre et du renouveau des fermes d'aujourd'hui. Histoire d'une femme et de son renouveau à elle. Découverte tardive du désir et de la passion comme une quête éperdue.



Un roman âpre et solaire, écrasant d'espoir(s) impossible(s).
Commenter  J’apprécie          30
Petite soeur

Un frère et une soeur, un couple (le mot est intentionnel) étrange, ambiguë. Des parents complices. Peu à peu La narratrice va arriver à mettre des mots sur ses maux, à rencontrer l'amour, à pouvoir voir l'indicible. Malgré un sujet bien sombre, l'écriture de l'autrice amène une certaine légèreté, et de l'espoir. Une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          30
Le Palais des orties

Nora et Simon et leurs deux enfants vivent dans le Palais des Orties. Ils gagnent leur vie avec une plante que tout le monde arrache et qu'ils transforment en produits à consommer : pesto, soupe etc... L'ambiance est plutôt gaie, on se serre les coudes. Loin des exploitations à grande échelle, loin de l'agriculture bio et raisonnée. C'est la débrouille. Et puis, un jour, arrive une jeune fille avec son sac à dos. Frederica. Fred fait du woofing. Contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras.



Pour être honnête, si je m'étais fiée uniquement à la couverture et au résumé, je ne me serai jamais orientée vers cette lecture ! Et pour cette fois, ce fut vraiment une agréable surprise !



"Le Palais des Orties" est une lecture très sympathique qui prend un tournant totalement inattendu qui donne une note "piquante" au récit. Je n'ai pas envie de la divulguer dans cet avis de peur de divulgâcher votre lecture. Dommage qu'il faille attendre 150 pages pour y arriver !
Lien : https://mademoisellechristel..
Commenter  J’apprécie          30
Petite soeur

Alice vient de perdre son frère, Mika (Mickaël). Aller à son incinération est trop difficile. Pourtant, ils ne s’étaient pas revus depuis des années…Elle a besoin de mettre des mots sur ce qu’ils ont vécu , sur leur relation particulière, pour s’approprier pleinement sa propre vie et s’accepter. Quand un certain Gabriel demande une personne pour s’occuper de son appartement, de sa plante carnivore et de son chat pendant son absence, elle saisit l’occasion : c’est dans cet espace nouveau, face au fleuve, qu’elle va, pendant quelques semaines, se mettre à écrire…



Très vite, on comprend le côté pervers de la relation instaurée par Mika et le « petite sœur » du titre est bien loin d’être un terme affectueux d’un grand frère qui veut protéger la petite dernière…Au fur et à mesure des scènes dont Alice se souvient (la promenade sur la falaise, le bouquet avec l’ortie…), le portrait se précise. Il faudra plusieurs semaines avant que la vérité ne soit clairement dite. Et pas seulement couchée sur le papier par Alice. En effet, le récit est habilement construit et montre une polyphonie des voix que j’ai beaucoup aimée. Un « je » auteure écrit, en prenant Alice comme narratrice. Son texte est lu par sa grand-mère, par un jeune peintre qu’elle rencontre…et par le lecteur. Tous savent que « Alice » est le « je » qui vient de perdre son frère. Les réactions de la grand-mère quand elle lit ce que lui envoie sa petite fille sont loin d’être innocentes, car c’est elle qui la pousse à vraiment écrire noir sur blanc ce qu’elle a vécu. On comprend qu’elle l’a toujours su…comme les parents d’ailleurs , même s’ils n’en parlent pas. Et même si le propos est grave, des passages plus légers amusent (la manière de peindre de Tiago … 😊). Bref, j'ai beaucoup aimé !

Une question pour conclure : suis-je la seule à être aller vérifier si la grand-mère avait raison de dire que le « choupisson » est le petit du hérisson ? 😊

Commenter  J’apprécie          30
Le Palais des orties

La vie laborieuse de Nora qui exploite une ferme dont la culture principale est l’ortie, est bouleversée par l’arrivée de Frederica. Frederica est jeune, libre, woofeuse (elle travaille en contrepartie du couvert et du logis).

Elle remet en cause la vision de la vie et les principes de Nora, mariée, mère de 2 adolescents.



J’ai beaucoup aimé l’écriture de Marie Nimier, directe et vive. J’ai bien aimé aussi l’atmosphère de cette ferme et l’obsession que devient Frederica pour Nora.
Commenter  J’apprécie          30
Anatomie d'un choeur

Bonne analyse de la vie d'une chorale, romancée, bien sûr.

Quand on assiste à un concert, quand on écoute toutes ces jolies voix s'élever à chœur joie et à cœur joie, on oublie que ce groupe est un microcosme de la société, avec toutes sortes de caractères, de préoccupations, de difficultés. C'est vrai aussi qu'heureusement que les pauses sont là pour rencontrer les membres qui ne chantent pas la même voix, sinon, beaucoup de choristes ne se connaîtraient pas.

Chanter dans une chorale, c'est partager non seulement la musique, mais nos vies, avec l'harmonie de toutes leurs couleurs.
Commenter  J’apprécie          30
Les inséparables

Un roman qui m'a plu, qui est en fait une autobiographie. Marie Nimier nous raconte sa jeunesse à Paris avec Léa ,son amie depuis toujours.

Elles sont différentes et ont tout fait ensembles. Les années 60, 70 les deux amies ont beaucoup vécu à elles deux. Léa sombrera dans la drogue suivi de cures de désintoxication puis dans la prostitution. Quoi qu'il se passe, on s'accepte, on se pardonne, car on est inséparables.
Commenter  J’apprécie          30
Le Palais des orties

Urticant

Après avoir repris la ferme familiale, Nora et Simon ont décidé de cultiver des orties. Au moment de la récolte, ils déposent une annonce sur un site de woofing. Fred, une jeune femme arrive à la ferme. Ils vont tenter d'utiliser l'ortie sous toutes ses formes pour continuer à la valoriser et à en vivre correctement.

Le Palais des Orties de Marie Nimier est le roman du doute. Nora, la narratrice est troublée par l'arrivée de la woofeuse. Elle s'inquiète de l'effet de sa beauté sur son mari. Elle s'inquiète pour l'avenir de l'exploitation familiale. Elle s'inquiète pour tout et va succomber à Fred.

Marie Nimier utilise un procédé courant en fiction : l'arrivée d'un tiers dans un cercle restreint. Qu'est ce qui se passe ? Que cela révèle-t-il de non dit ? Comment vont évoluer les personnages ?

En lisant, j'ai pensé à deux références : Sur la route de Madison, pour le trouble amoureux qui surgit de nul part et L'été des oranges amères de Claire Fuller, pour le trio.

J'ai pris du plaisir à lire cette histoire dans une campagne banale non nommée mais je ne vous la recommande pas forcément.
Lien : https://lilietlavie.com/2020..
Commenter  J’apprécie          30
Adoptez un écrivain

Cette pièce est assez intéressante, même si je n'ai pas totalement adhéré. Le propos est amusant. Une société propose d'adopter un écrivain comme on adopterait un chien. D'un certain âge de préférence. La situation absurde critique la société actuelle, mais pas tant que cela. Je trouve que le propos se dilue un peu trop dans la situation de compétition. La scène de mise en abyme - un peu formelle - est drôle, on a envie de la voir jouer, mais le schmilblick critique n'avance pas. Ce n'étais donc pas le propos. Un peu déçu, mais pas non plus un mauvais moment de lecture. Le dénouement redonne le sourire, la surprise est bien trouvée. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer !
Commenter  J’apprécie          30
Les confidences

Dans un lieu anonyme, Marie Nimier, un bandeau sur les yeux, a écouté des quidams lui confier des témoignages intimes qui ont servi de matière première à son projet d’écriture. D’autres artistes ou écrivains avant elle ont proposé des démarches semblables. Je pense entre autres à Sophie Calle et Paul Auster. Chez Nimier, ces confidences prennent en général la forme de confessions souvent insolites, toujours fascinantes, qui se suffisent à elles-mêmes. En ce sens, les réflexions de l’autrice sur la résonance de ces histoires dans sa propre vie sont à mon avis superflues.
Commenter  J’apprécie          30
Les confidences

Je reconnais qu'au début, l'idée du romain m'a particulièrement interpelé surtout que la majorité des critiques faisaient allusion à une lecture fluide et rapide. Mais précipitamment, on se rend compte de « l'arnaque » : les textes ou les « confidences » sont souvent superficiels et dénudés de toutes originalité.

En effet, le roman est constitué d'une multitude de petits récits décrivant rapidement les confidences des participants sans détails, sans gout et sans même avoir le retour du narrateur. L'écrivain ne laisse pas le lecteur s'immerger dans les histoires qu'il expose (du moins celles que j'ai lu) ayant l'impression, vers la fin de chacune, de rater un passage ou une page…

D'habitude, je n'abandonne jamais une lecture mais hélas ce roman déroge à la règle en me poussant à une lassitude et un ennui inéluctables.

Commenter  J’apprécie          33
Les confidences

Entre roman et expérimentation, Marie Nimier recueille et imagine les confidences d’anonymes, seule derrière un bureau, les yeux bandés, dans une salle dénudée, avec pour seul témoin un rhododendron. Dans ce huis clos improbable, l’auteur écoute, absorbe jusqu’au trop plein les « confidences, confessions et autres secrets » d’inconnus, rattrapés par leurs remords ou regrets, ou bien venus par curiosité. Son écoute va se transformer au fil des confidences. Détachée et effacée au début, elle sera de plus en plus affectée par ce qu’elle entend, au point de susciter ses propres confidences, en convoquant ce père mort trop tôt, « qui a toujours manqué », avec qui elle aurait tant aimé « partager ne serait-ce qu’un secret…pour en finir avec le silence ». Faute de pouvoir le faire, c’est elle qui aide les autres à en finir avec le silence. Une expérience originale et salutaire ou un roman? En tous cas une réussite littéraire.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Nimier (1564)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20330 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}