AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marie Sellier (128)


La beauté est partout. Il suffit de la voir.
Commenter  J’apprécie          50
Ce que Rodin cherche à rendre, c'est le mouvement, pas une attitude figée. Il ne demande jamais à ses modèles de garder une pose.
Commenter  J’apprécie          40
- HOLA ! Où vas-tu grand-mère ? demande le loup.
- Je vais voir mes petites-filles de l'autre côté de la montagne chauve.
- Et qu'emportes-tu dans ton panier ?
- Des galettes et des petits pains farcis à la viande.
- YAM ! J'adore les petits pains farcis à la viande.
Commenter  J’apprécie          40
Ma petite fille, tu n'es pas malade, tu es tout simplement toi, la lune, et unique en ton genre. Tantôt ronde et dodue, tantôt fin croissant d'argent, tu grossis, tu maigris, et il en sera ainsi chaque nuit de ta vie.
Commenter  J’apprécie          40
L'Afrique a toutes les couleurs de la vie.
Commenter  J’apprécie          30
C'est la touche dramatique qui agrémente son pedigree de petite dernière, son produit d'appel qui ne laisse personne indifférent, elle en est très fière, l'évoquant en tout lieu avec beaucoup de sérieux, savourant le mélange d'intérêt, de gêne et de compassion qu'elle ne manque pas de susciter lorsque, plantée devant un inconnu, si possible dans un lieu fréquenté, elle déclare de but en blanc moi, j'ai un frère, il est mort, se délectant des mines désolées et des condoléances balbutiées. Car on ne parle pas de ces choses-là, n'est-ce pas? En tout cas de cette façon-là, sur ce ton joyeusement badin, le deuil requiert un minimum de gravité, il ne se clame pas avec ce sourire cabotin. Que s'est-il passé? Quand ? On coule vers moi des regards lourdement interrogateurs que je balaie d'un geste de la main, c'était il y a longtemps, m'empressant de payer ma baguette, de remplir mon caddie de sortir du magasin, de filer avec mon elfe blond.
Commenter  J’apprécie          30
L'arbre...
l'arbre énorme
étend ses branches tentaculaires
au-dessus des tombes voisines,
il a pris d'assaut
le cimetière tout entier,
ses racines courent sous les pierres
tombales,
enserrent les cercueils de sapin,
s'infiltrent dans les brèches,
soulèvent les couvercles,
font éclater les bois
fatigués,
troublent l'ordonnancement des corps,
étreignent les ossements
à la recherche d'un lambeau
de chair,
suave pourriture,
nourriture divine,
l'arbre...
Je me réveille en nage.
Que reste-il de lui?
Quelques petits os qui ne grandiront jamais,
à peine une dépouille d'oiseau,
peut-être plus rien,
mon enfant de pain brûlé,
mon poussin noir,
tes mains.
Commenter  J’apprécie          31
C'est ainsi que lac Long partit retrouver la mer avec cinquante de ses fils et que la belle Au Co retourna dans ses montagnes et ses forêts avec les cinquante autres. Les Vietnamiens d'aujourd'hui sont leurs lointains descendants, éternels enfants d'un dragon et d'une fée.
Commenter  J’apprécie          30
De l' ART ! Les Toucouleur n'avaient jamais entendu ce mot.
- Qu'est-ce-que c'est ?
Brume réfléchit un court instant.
- C'est la liberté pour chacun de voir le monde à sa façon.
Commenter  J’apprécie          30
-Le temps est un grand sablier, petite Mô, il ne retient pas les jours.
C'est à nous de sauver les bons moments en les vivant de tout notre coeur.
Commenter  J’apprécie          30
Un jour, petit Chaka, moi aussi je rejoindrai la pays où le soleil ne se couche pas, le pays des ancêtres. Mais, si tu tends bien l'oreille, tu continueras à entendre ma voix dans le bourdonnement du vent, dans le bruissement des feuilles, dans le crissement du sable sous tes pieds.
Et tu ne m'oublieras pas...
Commenter  J’apprécie          30
Où tu vas, chien rouge, qu'est-ce que tu fais ? T'es un drôle de cabot, tu sais ! Vous dérangez pas pour moi, j'fais que passer, j'suis rien qu'un chien, sans collier, sans passé. Ici, y a pas de ciel, y a pas de place pour lui, le lagon est rouge et les oiseaux ont fui. J'ai rien dans le bide, j'suis affamé, l'oeil vide, jamais rassasié. J'vais vous dire un secret, j'sens la terre bouger mais personne ne le sait. Là-bas sur l'herbe crue, des femmes dansent et font tourner leurs hanches, courbettes et courbettes devant l'idole violette. Et là devant votre nez, regardez-les, les vahinés lisses et bien roulées. La fille en bleu, elle souffle dans son pipeau, un p'tit air qui fait vibrer l'air chaud. Tout ça, c'est bien beau, mais on est dans un tableau. Ce Gauguin qui l'a peint, il a peut-être tout rêvé, hein ? Si la vie était si belle, ça se saurait, mesdemoiselles ! Moi, j'vvous dis, y a pas d'échelle pour monter au ciel.
Commenter  J’apprécie          30
Son manteau d’ombre
a un grand col de brume.
Quand elle le porte, tout s’assombrit.
Les oiseaux ne chantent plus,
le ciel devient gris.
Il n’y a rien d’autre à faire
qu’attendre que ça passe.
Commenter  J’apprécie          30
Après tout, on est sur cette terre pour donner le meilleur de soi-même, pour libérer ce qui se loge au plus profond de ses tripes. Ne pas le faire, c'est tout simplement risquer de passer à côté de soi-même.
Commenter  J’apprécie          30
Elle a toujours été différente, Caterina. Lorsque sa mère était vivante, on l’entendait parfois proférer quelques paroles de ce souffle rauque qui ne semble pas lui appartenir. Mais à sa mort, elle s’était tue. Plus un mot, tout au plus un chantonnement. Alors, on avait pris l’habitude de faire comme si elle n’existait pas.
Qu’importe ce qu’elle ressent – fatigue, douleur, gaieté ou tristesse ! Caterina est celle qui est toujours là, qui ne rechigne pas à la besogne et obéit aux ordres qu’on lui lance à voix trop forte : « Va ! Lave ! Coupe ! Tranche ! Balaie ! » L’impératif régit sa vie sans qu’aucune ombre ne vienne jamais troubler ses traits réguliers.
Commenter  J’apprécie          30
Ouvrons les yeux ! Tendons l'oreille ! Les murs, les peintures, les statues, les parterres nous murmurent l'histoire de ceux qui vécurent ici des jours heureux ou moins heureux.
Commenter  J’apprécie          20
De tous les enfants, Willy était celui qui, à l'école, travaillait avec le plus d'ardeur. Physiquement moins solide que ses frères, il avait toujours aimé étudier et avait très tôt fait sienne la maxime inscrite sur le panneau rouillé financé par le ministère de l'Education et l'Unicef, qui se trouvait planté devant l'entrée du collège:
"Je veux aller et réussir à l'école."
Commenter  J’apprécie          20
Le Grand Empereur du Ciel sourit :
" Tu me plais, rat du matin, car, bien que petit, tu es vif et malin. Je te donne la première année de tous les temps. "
Commenter  J’apprécie          20
Les grandes culottes de Grandma aspirent le vent et se gonflent comme des ballons blafards, des fantômes aux yeux vides, et ses dessous à Elle, ses bouts de dentelle de rien du tout planent à l'horizontale et toutes vos affaires à Tristan, Madeleine, Titus et toi, claquent au vent.
( p 2)
Commenter  J’apprécie          20
Avant même d'avoir appris, il sait. Il sera sculpteur.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Sellier (650)Voir plus

Quiz Voir plus

Journal d'Adeline un été avec van Gogh

Comment mamé est-elle dcd ?

Elle est tombée de l'escalier
Son chat la griffé
Elle est morte de vieillesse
On l'a agressé

7 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Journal d'Adeline : Un été de Van Gogh de Marie SellierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}