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Citations de Marie Sellier (128)


Tu grimpes sur le muret qui sépare votre jardin de celui des voisins. Un pied, un mot, c'est ta règle du jeu... noix, moi, mie... (...) miche, mouche, moche. (...) coche, poche, roche. (...) chardon, dondon, donjon, jonque. (...) tu n'as pas le pied marin... malin, taquin, chafouin. (...) Plus que trois pas... papa, papou, poubelle...
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Des nuages filent dans le ciel, des cirrus, aussi fins que des cheveux de bébé. Tu aimes le nom des nuages, surtout quand ils se combinent entre eux, cirrocumulus, nimbostratus, cumulonimbus, des noms poids lourd pour des suspensions d'eau
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En soulevant le couvercle, j'ai découvert un kimono en soir d'une jolie couleur perle. Sobo avait à peine commencé à le broder : un trait bleu-gris dans le dos, rien de plus. A qui appartenait-il ? Et que voulait-elle représenter ?
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De l'eau, il n'y en a pas tant que ça dans notre bocal,
et si nous arrivons à tourner en rond, ce n'est pas sans mal.
C'est monsieur Matisse qui nous a installés parmi les fleurs
pour nous peindre dès le matin, avec bonheur.
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Auguste a vingt-deux ans, en 1862, lorsqu'il connaît un grand chagrin. Maria, sa sœur chérie, son aînée de deux ans, vient de mourir. Avec elle, Auguste perd son double, sa confidente.
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"O toi, roi de la montagne, tigre splendide,
je salue ton courage et ta force limpide !"
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En marchant, Fanfan regarde sa trompe qui se balance de droite à gauche, de gauche à droite. Il n'avait jamais remarqué qu'il en avait une.
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Un jour où, de passage en France, il était allé lui rendre visite dans son atelier, il avait été effarée de la découvrir si changée. Grossie, les yeux cernés, et si effroyablement crasseuse, elle vociférait contre le monde entier. Même sa voix était autre. Elle était devenue métallique.

Il n’avait pas reconnu sa Camille tant aimée sous les traits épaissis de cette clocharde. Mais il était tombé en arrêt de vent la beauté de ses sculptures. Comme si toute l’humanité de sa soeur s’était concentrée dans ses créatures de plâtre ou de marbre.
Il avait écrit un article pour célébrer son talent. Mais la femme de chair, sa soeur, non vraiment, il ne souhaitait plus la voir. La fuite et l’oubli étaient préférables à la vision de sa déchéance.
Oublier Camille. Oui, il fallait l’oublier. Ne plus même évoquer son nom.
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