AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.99/5 (sur 288 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rochefort-sur-Mer, France , le 14/03/1908
Mort(e) à : Paris, France , le 03/05/1961
Biographie :

Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français.

Après des études secondaires terminées au lycée Louis-le-Grand à Paris, il devient élève de l'École normale supérieure, à la même époque que Sartre, et est reçu second à l'agrégation de philosophie en 1930.

D'abord professeur à Beauvais (1931-1933), puis à Chartres (1934-1935), ensuite répétiteur à l'École normale supérieure (1935-1939) et mobilisé au 5e régiment d'Infanterie et à l'état-major de la 59e division légère d'infanterie (1939-1940), il enseigne aussi au lycée Carnot (1940-1944) et en première supérieure au lycée Condorcet (1944-1945).

Enfin, il obtient un doctorat de lettres en 1945 avec deux livres très importants : La Structure du comportement (1942) et la Phénoménologie de la perception (1945).

Il devient ensuite professeur de philosophie à l'université de Lyon (de 1945 à 1948), puis professeur de psychologie de l'enfant et de pédagogie à l'université de la Sorbonne (de 1949 à 1952).

Enfin, il devient titulaire de la chaire de philosophie du Collège de France à partir de 1952, jusqu'à sa mort en 1961.

La carrière philosophique de Merleau-Ponty s’ouvre avec deux ouvrages majeurs : la Structure du comportement (1942) et la Phénoménologie de la perception (1945). Pour aborder le problème du sens, il choisit donc le terrain de la psychologie, dont il critique la prétention à se constituer en science.

Dans son cheminement, la philosophie de Merleau-Ponty sera marquée par un constant désaveu de la science : à celle-ci, il reproche son explication aride des phénomènes, et à la psychologie d’occulter la subjectivité dont sont empreintes les données qu’elle a recueillies.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Maurice Merleau-Ponty   (42)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Fanny Arama Camille Froidevaux-MetterieNajat Vallaud-Belkacem Kaori Ito La façon dont une culture traite le corps – en particulier le corps des femmes – dit une profonde vérité sur cette culture. le corps est en effet une construction : il prend forme au cours de notre vie et en fonction de nos relations, il est modelé par nos choix, mais également forgé par les institutions, leurs diktats et leurs requêtes. Les sciences humaines et la philosophie ont mis en évidence cette construction sociale du corps – cette « incorporation » : le corps est façonné, comme l'a montré Foucault, par une kyrielle de dispositifs disciplinaires qui en font une « chair » à racheter, une force de travail à employer, un organisme à soigner, mais aussi, dirait Merleau-Ponty, le véhicule de notre advenir au monde que l'être au monde nous oblige à ajouter sans cesse. Mais le corps n'est jamais neutre : il est déterminé entre autres par des facteurs de race et de genre. Réfléchir sur le corps construit implique donc qu'on analyse la manière dont il est construit, qu'on voie quels corps sont construits, selon quels différentiels, et qu'on mette au jour les effets qui produisent les inégalités de pouvoir entre les hommes et femmes. Dans une telle construction sociale, l'empreinte machiste a été déterminante: aussi le corps féminin a-t-il été façonné selon les désirs des hommes. Quelle vérité sur le corps des femmes – maternité, menstruations, ménopause, apparence, sexualité… – apparaîtrait si, dans une perspective féministe, on déconstruisait cet ensemble iconique et idéologique dans lequel l'homme a trouvé les outils de sa domination, sinon les justifications de sa violence symbolique et réelle exercée sur les corps des femmes ?

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (250) Voir plus Ajouter une citation
Philosopher, c’est chercher, c’est impliquer qu’il y a des choses à voir et à dire. Or aujourd’hui, on ne cherche guère. On ‘revient’ à l’une ou l’autre des traditions, on la ‘défend’. Nos convictions se fondent moins sur des valeurs ou des vérités aperçues que sur les vices ou les erreurs de celles dont nous ne voulons pas. Nous aimons peu de choses, si nous en détestons beaucoup. Notre pensée est une pensée en retraite ou en repli […] Dans ce monde où la dénégation et les passions moroses tiennent lieu de certitudes, on ne cherche surtout pas à voir, et c’est la philosophie, parce qu’elle demande à voir, qui passe pour impiété
Commenter  J’apprécie          630
Maurice Merleau-Ponty
La vraie philosophie est de rapprendre à voir le monde....
Commenter  J’apprécie          641
Maurice Merleau-Ponty
Ne jamais consentir à être tout à fait à l’aise avec ses propres évidences.

(Leçon inaugurale au Collège de France, 1953).
Commenter  J’apprécie          441
La vraie philosophie est de rapprendre à voir le monde, et en ce sens une histoire racontée peut signifier le monde avec autant de profondeur qu’un traité de philosophie. Nous prenons en main notre sort, nous devenons responsables de notre histoire par la réflexion, mais aussi bien par une décision où nous engageons notre vie, et dans les deux cas il s’agit d’un acte violent qui se vérifie en s’exerçant.
Commenter  J’apprécie          340
Maurice Merleau-Ponty
Comme le tisserand donc, l'écrivain travaille à l'envers il n'a affaire qu'au langage et c'est ainsi que soudain il se trouve environné de sens.

Signes, Le langage indirect et les voix du silence
Commenter  J’apprécie          290
Le philosophe se reconnaît à ce qu’il a inséparablement le goût de l’évidence et le sens de l’ambiguïté.
Le philosophe est l’homme qui s’éveille et qui parle, et l’homme contient silencieusement les paradoxes de la philosophie, parce que, pour être tout à fait homme, il faut être un peu plus et un peu moins homme.
Commenter  J’apprécie          260
C’est pourquoi tant de peintres ont dit que les choses les regardent et André Marchand après Klee : « Dans une forêt, j’ai senti à plusieurs reprises que ce n’était pas moi qui regardais la forêt. J’ai senti, certains jours, que c’étaient les arbres qui me regardaient, qui me parlaient… Je crois que le peintre doit être transpercé par l’univers et non vouloir le transpercer…J’attends d’être intérieurement submergé, enseveli. Je peins peut-être pour surgir. »
Commenter  J’apprécie          240
Philosopher, c'est chercher, c'est impliquer qu'il y a des choses à voir et à dire. Or, aujourd'hui, on ne cherche guère. On «revient» à l'une ou l'autre des traditions, on la «défend».

Commenter  J’apprécie          230
Qualité, lumière, couleur, profondeur, qui sont là-bas devant nous, n'y sont que parce qu'elles éveillent un écho dans notre corps, qu'il leur fait accueil.
Commenter  J’apprécie          230
Il n’y a pas de vision sans pensée. Mais il ne suffit pas de penser pour voir : la vision est une pensée conditionnée, elle naît « à l’occasion » de ce qui arrive dans le corps, elle est « excitée » à penser par lui. Elle ne choisit ni d’être ou de n’être pas, ni de penser ceci ou cela.
Commenter  J’apprécie          210

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maurice Merleau-Ponty (500)Voir plus

Quiz Voir plus

Les mouvements et courants littéraires français

Courant poétique formé par un groupe de sept poètes dont le nom est emprunté à une constellation de sept étoiles (1549-1560).

La Grande Ourse
La Pleiade
la Couronne boréale
Le Zodiaque

10 questions
704 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , mouvements , franceCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..