AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michael Morpurgo (408)


Nous vivions très près les uns des autres, tous les trois, et je découvris rapidement que les parents n'étaient pas simplement des parents. Mon père devint mon ami, mon camarade de bord. On apprit à compter l'un sur l'autre. Quant à ma mère, la vérité est — je l'admets – que jusqu'alors je ne savais pas à quel point elle avait ça dans le sang. Mais je savais depuis toujours qu'elle avait du cran, qu'elle n'abandonnait jamais tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. Elle travaillait nuit et jour sur ses livres et ses cartes jusqu'à ce qu'elle maîtrise tout. Sans trêve. Elle pouvait devenir franchement tyrannique si le bateau n'était pas bien rangé, mais, tout en faisant semblant d'être très vexés, nous ne prîmes jamais les choses vraiment mal, ni mon père ni moi. C'était elle qui allait nous emmener à l'autre bout du monde et nous ramener. Nous lui faisions entièrement confiance. Nous étions fiers d'elle. Elle était formidable. Je dois dire que le second et le mousse n'étaient pas mauvais non plus, aussi bien à la barre qu'aux winchs, et qu'ils étaient particulièrement doués pour faire cuire les boîtes de haricots blancs à la sauce tomate. Nous formions un sacré équipage !
Commenter  J’apprécie          322
Tout à coup
Commenter  J’apprécie          00
La Peggy Sue tanguait et roulait un peu. J'avais du mal à garder mon équilibre. Je levai les yeux et vis Stella à la proue du bateau. Elle était là, une seconde plus tard, elle n'y était plus.
Commenter  J’apprécie          00
Je me conduis comme un chien qui a une épine dans la patte. Quand cela arrive à Bercelet, il se lèche interminablement, ce qui ne le soulage nullement. Mieux vaut ne pas y toucher et laisser le pus s'écouler à son heure, en entraînant l'épine avec lui.
Commenter  J’apprécie          40
Tu ne me crois pas, n'est-ce pas ? Au fond, pourquoi me croirais-tu ? Mais tu peux croire que je t'ai sorti de la mer. Croire que je t'ai porté ici. Croire que ce sont tes vêtements qui sèchent près du feu. Croire que tu es couché dans mon lit. Tiens, touche ma main. De la chair et du sang, comme la tienne. (La main qui caressa la joue du garçon était tiède et rugueuse, aussi rugueuse que celle de son pêcheur de père.) Tu vois ?
Commenter  J’apprécie          00
Les saisons succédèrent au saisons les années aux années et Lancelot ne revint pas
Commenter  J’apprécie          00
Il ne faut jamais perdre espoir
Commenter  J’apprécie          50
Les histoires, c’est comme les personnes, elles disparaissent quand on les oublies. Et si elles disparaissent, alors je disparaît avec elles.
Commenter  J’apprécie          30
Oncle Bruno passait presque tout son temps dans sa cuisine. Il entrechoquait ses casseroles en chantant des chansons, et remuait sa moustache vers moi chaque fois que j'entrais, ce qui me faisait toujours rire. C'est dans sa cuisine qu'il était le plus heureux, j'en suis sûr. Tante Mathilde s’affairait et se démenait; elle aimait ça. Elle accueillait chaque client comme un ami retrouvé après de longues années. Elle était le cœur et l'âme de l'auberge.
Commenter  J’apprécie          70
T
Commenter  J’apprécie          20
Cette nuit, plus que jamais dans ma vie, je veux me sentir vivant.
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque l'heure viendra, je sortirai, et je lèverai les yeux au ciel car je sais que Charlie fera la même chose quand ils l'emmèneront.
Nous verrons les mêmes nuages, sentirons la même brise sur le visage. Ce sera au moins une façon d'être ensemble.
Commenter  J’apprécie          40
Etant son vrai frère, j'aurais pu avoir l'impression de vivre dans son ombre, mais je n'ai jamais ressenti les choses ainsi, ni autrefois, ni maintenant. Je vis dans la lumière qu'il répand autour de lui.
Commenter  J’apprécie          30
Il nous donne le courage de tenir, il nous maintient en forme. S'il a peur, il ne le montre jamais, et si c'est ça le courage, il faut croire que c'est contagieux.
Commenter  J’apprécie          10
– Très petites tortues, Micasan, mais très courageuses. Plus courageuses que moi. Elles ne savent pas ce qu'elles trouvent plus loin mais elle avancent. Très courageuses. Peut-être elles me donnent une bonne leçon.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne les reverrais plus jamais . C'étaient des amis avec lesquels j'avais vécu , plaisanté, joué aux cartes, avec lesquels je m'étais disputé.
Commenter  J’apprécie          00
Et moi, je suis certain que c'est mon père qui essaie de s'échapper. Je le sais parce qu'il nous a dit plus d'une fois que dans sa prochaine vie, il aimerait être un oiseau pour pouvoir voler librement là où il veut. (p 15)
Commenter  J’apprécie          30
Bref, s'il existe une race supérieure - c'est nous qui avons inventé l'expression -, ce n'est sûrement pas la nôtre. J'ai souvent pensé depuis que nous, les hommes, nous sommes la lignée qui a dégénéré et que les yétis représentent en fait le véritable Homo sapiens.

p. 226
Commenter  J’apprécie          30
Écoute la parole qui te fait pleurer, n'écoute pas celle qui te fait rire.
Commenter  J’apprécie          30
« - Kensuké ! M’écriai-je, l’œil collé aux jumelles, Kensuké, c’est la Peggy Sue. C’est bien elle. Ils sont revenu me chercher ! Ils sont revenus !
Mais Kensuké ne me répondit pas. »
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michael Morpurgo Voir plus


{* *}