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Critiques de Michel Carmona (12)
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Port-Royal

J'ai eu envie d'approfondir ma connaissance (très limitée) du jansénisme et des querelles religieuses de la contre-réforme qui se sont jouées notamment autour des deux abbayes de Port-Royal sous Louis XIII, la régence et Louis XIV. Et par ce biais rafraîchir mes maigres restes d'études en histoire pour cette période.

J'ai donc pris le risque de m'engager à lire, grâce à NetGalley et aux éditions Fayard, un ouvrage qui aurait pu être difficile car le sujet peut sembler au premier abord assez aride. Si le fond de cet essai historique est en effet très sérieux et documenté, le style m'a paru tout à fait abordable. Evidemment cet ouvrage réclame de l'attention et ne peut être lu en mode « lecture rapide ». Mais les chapitres courts permettent de faire des pauses fréquentes.

Très vite d'autres lectures, pourtant lointaines, me sont revenues à la mémoire. Je ne pense pas qu'on lise encore beaucoup Michel Zévaco, auteur de romans-feuilletons historiques, notamment « Les Pardaillan », réédités au Livre de Poche au début des années 1970. J'avais lu alors, avec beaucoup d'intérêt une grande partie, peut-être la totalité, de cette série, qui se passait au seizième siècle pendant les guerres de religion. Ces romans au style un peu suranné étaient pourtant captivants, à base de complots, de trahisons, de dagues et de poisons. Je croyais tout cela très exagéré.

Eh bien, en lisant ce « Port-Royal », j'ai nuancé mon jugement. Les grandes familles riches, proches de la royauté, tels les Arnauld, me semblent effectivement tout à fait comparables à des clans mafieux. Angélique Arnauld, devenue abbesse de Port-Royal des Champs (à l'âge de 10 ans pour des questions de gros sous), est bien représentative des autres membres de cette famille, qu'on jugerait aujourd'hui totalement névrosée et dysfonctionnelle. Chez les Arnauld (vingt enfants mis au monde dont dix survécurent à leur petite enfance) on se sépare, on tombe malade, on se rabiboche, on rétablit une clôture de couvent pour mieux se séparer à nouveau, on prononce ses voeux à tour de bras, dans une agitation perpétuelle. Il est difficile de se faire une opinion sur cette mère Angélique, à la volonté de fer, manipulatrice patentée, groupie de religieux pas toujours très recommandables, masochiste avant que le mot n'existe mais aussi parfois grugée et manquant de sens pratique à plusieurs reprises.

Les Arnauld auront participé à la plupart des disputes religieuses et politiques de leur temps, qui étaient très nombreuses. La volonté de toute puissance de l'église catholique était alors sans limite, et Port-Royal à l'avant-garde de la contre-réforme. Si l'accusation de sectarisme a pu être portée contre ses membres, ce n'est de mon point de vue pas totalement infondé. Au-delà de la dimension que je juge assez désespérante de la prédestination, ses adeptes avaient véritablement pour objectif d'imposer une sorte de terreur religieuse véritablement effrayante et dont Michel Carmona donne des exemples parlants.

En conclusion, je dirais que cet ouvrage remplit bien son rôle de référence. Les querelles proprement théologiques et politiques sont bien détaillées, parfois même un peu trop. Mais j'ai indéniablement bien fait le tour du sujet, sans trop de passages arides.

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Port-Royal

Port-Royal de Michel Carmona est un ouvrage d'histoire qui m'a été envoyé via net galley par les éditions Fayard.

Religion et politique s’entremêlent sans cesse au Grand Siècle. Parfois de façon dramatique : Louis XIV ordonne en 1710 de raser l'abbaye de Port-Royal-des-Champs et de vider le cimetière de ses morts. À l'origine de cette histoire, une figure mythique : Angélique Arnauld.

En 1602, elle n'a que dix ans lorsqu'elle est nommée abbesse, contre son gré, de ce monastère moyenâgeux perdu dans la vallée de Chevreuse.

À dix-sept ans, prise d'un soudain désir de servir Dieu, elle décide de faire de l’abbaye le flambeau de la Contre-Réforme. Cette mission, elle va la mener à bien, corps et âme littéralement, pendant un demi-siècle. Sous l’influence d'éminents ecclésiastiques qui s’emparent de sa conscience tourmentée, Port–Royal devient le foyer du jansénisme.

Port-Royal est un ouvrage d'histoire très intéressant, qui m'a fait découvrir de nombreuses choses.

J'avoue que je ne connaissais pas du tout Angélique Arnauld ni même ce qu'est le jansénisme ! J'ai de nombreuses lacunes en histoire, mais ça, je le savais déjà ;)

Le contenu est vraiment passionnant, c'est très instructif.

J'ai pris le temps de lire cet ouvrage par petites tranches car ce n'est pas un roman, ça ne se lit pas d'une traite (du moins, en ce qui me concerne je suis incapable de lire un tel ouvrage en une fois).

Le contenu m'a intéressé toutefois j'ai eu un peu de mal avec le style, un peu lourd quand on n'a pas l'habitude de lire des ouvrages d'histoire.

C'est pour ça que je ne vais mettre que trois étoiles et demie car il a parfois fallu que je m'accroche pour poursuivre ma lecture vu la façon d'écrire de l'auteur. Il manque un peu de légèreté par moment mais je ne regrette pas du tout ma lecture de Port-Royal.

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Richelieu

Ce livre de 750 pages couvre la période allant des dernières années du règne de Henri IV (1600-16010) aux quelques années qui suivirent la mort de Richelieu et de Louis XIII (fin 1642 - début 1643). Il couvre donc à peu près un demi-siècle de l’Histoire de la France et de l’Europe, tant il est impossible de distinguer les deux espaces.



Il s’agit d’une biographie extrêmement fouillée de la vie de Richelieu : allant de son enfance passée dans une famille plutôt modeste au regard des codes sociaux de l’époque, de son engagement religieux qui fera de lui un remarquable évêque de province (Luçon, en Vendée), puis de son ascension vers le pouvoir. Dans un premier temps il deviendra ministre pendant la régence de Marie de Médicis, veuve du Béarnais. Puis après une période de disgrâce, reviendra aux affaires comme premier ministre de Louis XIII. C’est là qu’il donnera toute sa dimension d’homme politique de premier plan.



Que penser du livre et de l’homme ?



Le livre est très long mais il est remarquablement écrit. Il se lit donc comme un roman. Il est très détaillé. Trop à certains égards. Les interminables intrigues des grandes familles de la noblesse qui passent le plus clair de leur temps à comploter – contre la Couronne et contre Richelieu lorsqu’il fut aux affaires. Les turpitudes amoureuses de toute cette population d’oisifs nobles supposés servir l’Etat et qui semblent ne se soucier que de leurs seules petites affaires de cœur et d’argent. Les longueurs ne manquent pas. Je me suis demandé : est-il si important de connaître tout cela pour comprendre Richelieu ? Quel lecteur pourra retenir cette somme d’informations ? Et dans quel intérêt si l’on n’est pas historien soi-même ?



Pour l’auteur, ces interminables « détours » aident à mieux comprendre le personnage, la situation politique, les enjeux, la complexité du temps. Évidemment, on ne peut l’exclure.



Et Richelieu dans tout ça ?



Sans aucun doute, un personnage hors norme. Une brute de travail -- et d’ambition -- au service non pas de sa personne – contrairement à la noblesse de son temps -- mais de l’idée qu’il se fait de la grandeur de la France. Il n’a pas de vie personnelle ou sentimentale connue (ce qui peut paraître normal pour un ecclésiastique mais qui ne l’était pas du tout pour un homme d’église à l’époque !). Il travaille tout le temps, est sur tous les fronts et tente de gouverner le pays dont il a la charge avec une détermination qui force le respect.



Le pays est en bute aux risques permanents de sédition armée des grandes familles de France (Monsieur frère du roi, Condé, Rohan, de Chevreuse…), aux conflits inter-religieux (nous ne sommes pas vraiment sortis des Guerres de religions qui ont dévasté le pays et l’Europe au siècle précédent), aux ambitions territoriales incessantes des deux grandes lignées Habsbourg : la branche d’Espagne – pays le plus puissant d’Europe à l’époque – et la branche d’Autriche qui n’en finit pas de briguer la domination de toute l’Europe continentale.



A cette époque, aucune des frontières qui nous paraissent naturelles entre les pays d’Europe aujourd’hui, n’était fixée : L’Autriche visait les terres du Saint Empire romain germanique pour chasser les Protestants, la Lorraine et l’Alsace étaient des régions de marches entre la France et le Saint Empire. Elles feront pendant toute cette période l’objet de campagnes militaires incessantes. Les Provinces unies et la Hollande n’en ont jamais fini de combattre la tutelle espagnole en nouant des alliances en tous sens. La Suède convoite toute l’Allemagne du nord et s’embarque dans une improbable politique de conquête, la Bohème, terre d’empire, est déchirée par les questions religieuses et les allégeances mouvantes… On l’aura compris tout est en place pour que les guerres et leurs cortèges de malheurs n’en finissent jamais d’occuper un dirigeant comme Richelieu et de maltraiter les populations entières du Continent. La seule Guerre de Trente ans (1618-1648), la première guerre pan-européennes des Temps modernes, causera la mort d’environ un tiers de toute la population du Saint Empire !



Que dire du rôle de Richelieu ? Deux choses sans doute très importantes pour l’Histoire de l’Europe et de la France telle que nous les connaissons.



Richelieu sera le premier à introduire la notion d’Etat-Nation qui viendra s’opposer à la notion habituelle pour l’époque de Monarchie universelle. Par là il faut entendre que la conception traditionnelle des royautés chrétiennes de l’époque était d’élargir sans cesse leurs propres territoires pour remplir la mission naturelle de toute royauté : faire entrer, de gré ou de force, le maximum de populations nouvelles dans la foi de l’église catholique dont le mot, on le rappelle, veut dire universelle. Richelieu sera la premier, semble-t-il, à concevoir les choses différemment : pour lui, l’Etat a vocation à s’élargir à l’intérieur de ses frontières naturelles -- et non au-delà -- pour permettre à toutes les populations qui l’habitent d’y vivre en paix, quelle que soient les allégeances religieuses. C’est cette novation qui expliquera que l’épouvantable siège de La Rochelle n’aboutira pas à l’élimination des Protestants mais au contraire à leur laisser le libre exercice de leur religion dans le royaume mais sous l’autorité du roi.



Il dotera la France d’une armée puissante et redoutée et d’une marine de guerre de premier ordre qui permettra de damner le pion définitivement à l’Espagne en Méditerranée et en Atlantique et de préparer ainsi les grandes conquêtes de Louis XIV. Il laissera en revanche les finances du royaume dans un état pitoyable. Contrairement à Henri IV. En fait, il aura préparé la voie à la monarchie absolue.



Ce que ce livre permet de comprendre, c’est ce que sont les conséquences de la confusion des genres : en matière de politique étrangère ou intérieure, lorsque les ambitions religieuses et les visées militaires s’entremêlent, rien de pérenne ne peut être bâti. On le constate tout au long de ce récit sans fard.



Au fond, ce livre permet de comprendre que si nous pensons vivre une période particulièrement sombre tant les conflits actuels y sont nombreux, il n’y a là en fait rien de bien nouveau. Maigre consolation !



Richelieu, toute sa vie, se sera battu avec une énergie surhumaine pour tenter de résoudre les conflits dont les éternelles passions des Hommes n’ont eu cure.



Un livre intéressant pour les amateurs de l’histoire : la Grande et la Petite.
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Marie de Médicis

Voilà une biographie comme on n'en fait plus ! 640 pages, 820 g. Michel Carmona a écrit ce pavé il y a déjà plus de quatre décennies, en 1981.

Le plus remarquable est que cet ouvrage n'est pas qu'une biographie de Marie de Médicis mais peut servir également de mini-biographie de Henri IV, Richelieu et Louis XIII et, surtout, de manuel d'histoire sur les quatre premières décennies du XVIIe siècle en France et en Europe. En effet, l'auteur peut délaisser son héroïne le temps de quelques chapitres et s'intéresser plutôt à Henri IV ou Louis XIII, ou même aux différents complots fomentés par Gaston d'Orléans soutenu par les nobles mécontents.



Michel Carmona adoucit légèrement la vision négative qui accompagnait alors Marie de Médicis depuis Jules Michelet mais il la décrit toujours comme une personne manipulatrice, comploteuse, plutôt fainéante intellectuellement, bigote à l'extrême, et sous l'emprise de différents favoris successifs (les plus célèbres et haïs étant les Concini). Une théorie grandement amendée depuis lors par les différents travaux menés par les historiens qui amoindrissent le pouvoir de nuisance du couple Concini.



Bref, un ouvrage à lire si l'on veut se faire une idée de qui était Marie de Médicis, épouse de Henri IV, régente du royaume de France et mère de Louis XIII, tout en gardant à l'esprit que cette biographie est datée. Ce qui ne gâche rien, de très nombreux passages se lisent comme un roman de cape et d'épée (c'est justement l'époque des mousquetaires !) tant la vie de cette reine fut ponctuée de péripéties invraisemblables (complots, évasions).
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Le Louvre et les Tuileries : Huit siècles d'h..

Superbe ouvrage, documente et agrémenté de plans, tableaux... Splendide et passionnant pour un monument exceptionnel.
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Eiffel

souvenir de lecture...



Son nom, Eiffel, fut adopté par un ancêtre allemand de Rhénanie, qui s'installa à Paris au début du XVIIIe siècle, car les Français ne pouvaient pas prononcer son nom de famille réel, Bönickhausen.



Cet ancêtre choisit ce nom car son lieu de naissance était dans la région allemande d'Eifel, à Marmagen.



Gustave Eiffel est né dans un milieu aisé ; son père, officier, a épousé quelques années auparavant une femme d'affaires entreprenante. Celle-ci a investi dans le négoce du bois et de la houille et s'est constitué une solide fortune personnelle. En 1843, Eiffel entre au collège Sainte-Barbe avant d'être admis en 1852 à l'École centrale des arts et manufactures à Paris, en plus de son admissibilité à l'École polytechnique. Il effectue au sein de l'institution de brillantes études et obtient un diplôme d'ingénieur chimiste en 1855.





Mais, il est surtout connu pour la tour Eiffel, construite en 1887-1889 pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris, ville dont elle est devenue le symbole.





La tour Eiffel à ParisL'ambition de réaliser une tour « haute de plus de mille pieds », taraude l'esprit des plus audacieux architectes dans le monde entier. Mais ceux-ci se heurtent à d'innombrables problèmes techniques.



Ainsi, en 1885 s'achève difficilement la construction en maçonnerie de l'obélisque de Washington, haut de 169 mètres, et le Chrysler Building est encore dans les limbes...



Mais « l'idée d'une tour monumentale hante les airs »... En 1874, Clarke et Reeves prétendent élever à Philadelphie une tour de plus de 914 mètres, qui ne voit pas le jour.



En France, Bourdais et Sébillot conçoivent une colonne en maçonnerie de 300 m de haut, irréalisable selon les connaissances technologiques de l'époque. Les difficultés sautent aux yeux, mais ce rêve de tour hante le paysage fantasmatique de beaucoup d'architectes de l'époque, sans succès.





En France, après la défaite de Sedan et la perte de l'Alsace-Lorraine, la République renaissante et encore fragile a besoin pour marquer le centenaire de la Révolution de 1789 d'un coup d'éclat. Dès 1878, le gouvernement de Jules Ferry envisage l'organisation d'une grande Exposition universelle dont l'inauguration est fixée au 5 mai 1889.



Alors que le projet d'une Exposition universelle est définitivement adopté en 1883, deux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée d'une tour métallique. Leur ébauche, mise en forme le 6 juin 1884, s'embellit avec la collaboration de l'architecte Stephen Sauvestre, qui affine et décore l'édifice.



annecdote :



Dès le premier coup de pioche, en janvier 1887, une « Protestation des artistes » voit le jour. Mais Eiffel n'est pas homme que l'on intimide facilement ; croisant un soir au restaurant le compositeur Charles Gounod, « protestataire » des plus virulents, Eiffel le catapulte dans sa torpédo, lui fait prendre l'ascenseur jusqu'au sommet de l'« abominable monstre », et finalement, Gounod joue sur le piano que l'ingénieur a fait installer là-haut, dans son minuscule appartement « juste sous les nuages ». Dès lors, il est l'un des plus ardents partisans de son « grand ami, Gustave ».
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Haussmann

Une biographie solide, mais un brin scolaire de celui qui modernisa Paris de manière incroyablement forte et durable. L'auteur est un universitaire reconnu et il s'appuie donc sur de nombreuses source. Il s'agit donc d'un véritable travail d'historien. Toutefois, à la différence par exemple de Pierre Milza il peine davantage à nous faire saisir qui était au fond cet Eugène Haussmann.

On apprendra en tout cas une foule de choses passionnantes et le livre captera tous les amoureux de Paris et de son histoire.
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Richelieu : L'ambition et le pouvoir

Passionnant, tant par l'écriture, Michel Carmona est un très bon écrivain, et aussi le personnage qui est impressionnant.
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Haussmann

Pour qui veut découvrir les dessous de la construction du Paris Hausmannien. Passionnant
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Paris : L'histoire d'une capitale de Lutèce a..

Aujourd’hui, «à quoi sert Paris ? se demande Michel Carmona. Cette ville apporte-t-elle à la France et au vaste monde autre chose que le souvenir d’un passé glorieux ?» Plus urbaniste qu’économiste, l’auteur interroge l’avenir à partir des réalisations architecturales et des tentatives de métropolisation
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Paris : L'histoire d'une capitale de Lutèce a..

Historien sérieux, Michel Carmona ne surprend ni ne déçoit jamais, concédant la priorité à l'image, somptueuse souvent.
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Paris : L'histoire d'une capitale de Lutèce a..

Une riche histoire de Paris courant de Lutèce à nos jours.
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