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Citations de Michel Torrekens (72)


Tout passe sauf le passé. J'étais perplexe. Sachant que le futur devient le présent et que le présent glisse dans le passé, cette phrase nous incitait à penser que rien ne se passe, alors que tout, dans ma vie, m'incitait à penser le contraire.
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Son père lui parlait souvent de ce roi qu'il avait vu naître et grandir, de ce fils orphelin, de cet enfant triste qui voulait être comme "les garçons d'en face", de ce prince exilé par l'ennemi, de cette époque terrible où l'opprobre subi par son père fut lavé par le fils, de ce roi sans héritier, déshérité par la nature.
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Amour toujours, eh oui, il était un indécrottable romantique. Il souriait intérieurement : l'amour n'a pas d'âge et il rajeunit ses adeptes. Á cinq, dix, quinze, vingt, vingt-cinq ou soixante ans, tomber amoureux plonge dans un état originel, une aube des temps, une nouvelle naissance, une jouvence. Pourquoi tomber d'ailleurs alors que l'on s'envole, que l'on est emporté dans une autre dimension et que tout semble possible? Le contraire absolu d'une chute.
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Tout à coup, l'avion entame une plongée, aspiré par un trou d'air. Alors que son corps est soumis à cette chute et perd toute sensation de poids, Pauline ironise en son for intérieur de l'inconscience qu'il y a à confier son existence à des engins tellement fragiles, aussi sophistiqués soient-ils. Elle y voit une preuve supplémentaire de l'orgueil des hommes.
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La nature dans son immensité lui offre un sentiment infini de liberté et de plénitude, elle communie avec ces espaces, mais ne parvient pas à trouver la paix.
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- La minka et l'ayni ?
- L'ayni, l'aide mutuelle, fondée sur la réciprocité, se lance Everto. L'entretien des champs, la moisson, la surveillance des troupeaux, la construction d'une maison ... Chacun se met au service de l'autre dans un esprit de don et de contre-don. La minka, c'est le travail collectif volontaire au profit de la communauté, par exemple la construction d'infrastructures qui serviront à tous : un grenier, un lavoir, une école... Dans un esprit de solidarité, d'égalité et d'équité. personne, disent les indigènes, ne devrait avoir faim quand les autres ont de quoi manger. Dans la pratique, c'est souvent plus compliqué. Mais ces échanges de biens, de main-d'oeuvre, de nourriture, répondent à des problèmes pratiques et consolident les relations. On nous enseigne ces valeurs ancestrales à l'école, mais on les a déjà dans le sang.
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Le bonheur existe. Quelques heures, un jour, deux jours, une semaine peut-être, oui, le bonheur existe. Elle le voit, elle l'a sous les yeux, elle le touche du regard. Elle voudrait l'engranger, mais serait-ce encore du bonheur ? Alors, elle aspire, savoure chaque instant qui s'écoule, s'en imprègne, s'en tatoue le souvenir, afin que ce moment de sa vie ait bien eu lieu, puisque nul ne sait ce que demain lui réserve. Ah si l'on pouvait s"'endormir chaque sois sans regret ni remords...
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En portant cette robe, elle se rapproche de sa mère, oublie ses vieilles récriminations. Porter un vêtement. Pauline sourit de la formule. Porter un enfant. elle s'amuse de ce pas qu'elle vient de franchir et se trouve bête de ne pas l'avoir accompli auparavant. Elle a déshabillé son souvenir, se l'est approprié en le transformant.
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Le père d'Eduardo lui a-t-il manqué ? Pauline pense à sa mère. Est-ce qu'elle lui a manqué ? La vie n'est-elle pas une lutte silencieuse contre tous ces manques qui se creusent en nous, des gouffres plus ou moins profonds ? L'ennemi reste invisible. On se bat contre un fantôme qu'on aimerait saisir à la gorge, à qui on aimerait demander des comptes, mais qui se dérobe constamment. combien de fois Pauline n'a-t-elle pas buté contre ce mur, pour se retrouver dans les cordes, assommées, groggy.
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- ... . Ces bestioles me fascinent.
- Cela changent des vieilles pierres et des terres cuites.
- Que tu crois ! Tout part de la même envie : l'instinct de survie, le dur désir d'exister contre vents et marées, de se prolonger, de donner une suite à un bout d'histoire, aussi court soit-il.
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Gosses de Lima, enfantés par Lima, capitale engrossée autant par la misère ambiante que par une richesse ostentatoire. Depuis la mort de son père et surtout, depuis son arrivée à Lima, elle se rend compte combien toute cette aisance, cette insouciance sont fragiles et tiennent à peu de choses. Un coup du sort et le monde s'écroule. A la différence de la majorité des habitants de ce pays, elle n'y est pas préparée et aurait du mal à s'en remettre.
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Une vie sans douleur relève de la fiction. L'humanité se résigne à la haine qui la traverse et aux guerres qu'elle génère.
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Sage-femme est un des plus beaux métiers; il peut aussi se révéler le pire. Face à un décès, la découverte d'un handicap, la solitude d'une ère célibataire, il faut être à l'écoute, prendre son temps, trouver les mots pour aider les gens à s'armer contre la fatalité, à s'accrocher à la vie, à dépasser cette fragilité humaine qu'on préfère gommer dans la course du quotidien, jusqu'au jour où elle nous rattrape.
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- Le mouvement. La vie a besoin de mouvement. Einstein a dit que "La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre" . C'est peut-être pour cela que tu es venue au Pérou.

- Pour faire du vélo ?, ironise-t-elle ingénument.

- C'est ça, mais dans la précipitation ou la fuite.
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Soigner les esprits est plus compliqué que soigner les corps, Luciano. Je te confie les esprits, il y a longtemps que nous ne croyons plus ni l'un ni l'autre aux âmes, et je vais me contenter de soigner les corps, d'en guérir quelques-uns j'espère.
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Elle s'installe sur un gros rocher aux formes callipyges pour plonger dans le mystère de ce lac qui sommeille en altitude. Est-ce la montagne qui observe les cieux depuis cet oculus d'eau ou est-ce le ciel et les nuages qui s'admirent dans ce miroir montagnard d'un monde aérien en constante mutation.
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La vie n'est-elle pas une lutte silencieuse contre tous ces manques qui se creusent en nous, des gouffres plus ou moins profonds ? L'ennemi reste invisible. On se bat contre un fantôme qu'on aimerait saisir à la gorge, à qui on aimerait demander des comptes, mais qui se dérobe constamment.
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Tout ce qui arrive de bien dans la vie repose sur la confiance, ici comme ailleurs. Confiance en soi et dans l'autre.
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Oui, injuste, mais crois-tu qu'il y a une justice pour les justes ?
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Agir, agir, agir, répétait-elle. Agir même modestement.
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