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Citations de Michel Torrekens (72)


L’amour n’a pas d’âge.
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Le français servait de langue véhiculaire, non pas suite à ses origines latines, mais parce que nos amis flamands étaient meilleurs bilingues que nous.
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Je sortais d'une journée harassante de dédicaces à la Foire du livre de Bruxelles, car ce rituel nous oblige, soit à égrener des heures durant quelques lignes d'hommage à une majorité d'inconnus, soit à prendre une contenance dans l'ennui car vous êtes tout aussi inconnu aux yeux de ces inconnus.
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L'enfance est le creuset de fidélités indéfectibles.
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Mes reportages sur le terrain m'en apprenaient autant sur la nature des hommes qu'un cursus de plusieurs années en en psychologie.
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Au moment où il s'y attend le moins, il se souvient de son père, dont la mémoire en berne lui a imposé un éloignement progressif malgré la présence corporelle, un deuil anticipé, et dont la mort lui a procuré un douloureux soulagement.
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Je n'ai plus envie de sortir de cette chambre, de frayer avec des inconnus. Surtout je n'ai plus envie de me forcer, d'aller à l'encontre de mes envies. Je m'y suis trop contraint dans mes années antérieures. Sortir de cette chambre me procure plus de frustrations que de satisfactions. p.95
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Relire ces lettres m'apaise et me fatigue tout à la fois. Je n'ai plus de résistance à l'effort, physique bien sûr, mais aussi intellectuel. Après cinq, dix minutes, je dois interrompre mon activité. Reprendre mon souffle. mon corps se comporte d'une étrange façon. C'est mon complice, celui à qui j'accorde l'essentiel de mon attention, et un boulet dont je dois surveiller les moindres comportements. Mon meilleur ami et mon pire ennemi. Il me porte et je le supporte. p. 69
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Ne plus exister, se sentir incapable de penser, d'agir. Se vivre comme un bloc crispé par la force puissante de son corps déchiré. La recette pour y résister : une bonne dose de chimie et autant d'amour, le regard de quelqu'un pour vous tenir parmi les gens bien portants, du mieux possible. Sans attendre de miracle. p. 26
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Je prends des notes dans un petit carnet, quelques lignes chaque jour. C'est bon aussi pour les doigts, sinon ils ne font vraiment plus rien. Une petite gymnastique scripturaire. J'y consigne les visites que je reçois, quelques petites nouvelles de la famille, ce qu'on veut bien me raconter. Une anecdote par-ci, par-là, rien de bien important. J'avais commencé un journal il y a quelques années. J'ai abandonné très vite. Ce n'était qu'énumération de frustrations, de récriminations, de désabusement. Un vain exutoire. Lorsque j'ai pris conscience que je pourrais disparaître brusquement en laissant derrière moi ce ramassis de déceptions, j'ai décidé de tout brûler : à quoi bon laisser pareil héritage s'il n'aide pas à vivre ? p. 21
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Que des parties de mon corps me laissent tomber sans crier gare me plonge dans un cafard terrible, incontrôlable. Seule consolation : mon entourage m’accorde un peu plus d’attention, les visites augmentent, mais je n’en profite guère. Parce que je m’épuise rapidement - la fatigue est devenue permanente, une manière d’être – et parce que la douleur occupe tout l’espace. Je ne sais plus faire le moindre mouvement. J’ai des lancements qui me traversent toute la poitrine. Quand le mal envahit mon corps, je ne veux plus penser à rien d’autre. C’est comme si une muraille se dressait autour de moi, m’enfermant dans ses tenailles, m’enserrant de ses bras noueux et musculeux, m’étouffant de sa hargne haineuse. Je n’ai plus d’autre ennemi, ni aucun allié. p. 25
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Tout était écrit depuis longtemps dans le Brueghel l'ancien mais les hommes avaient désappris à lire.
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La fin d'un homme, c'est la fin d'un monde et pour lui, la fin du monde.
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Quand les musées rouvriraient-ils ? Quel sens une peinture ou une sculpture avait-elle s'il n'y avait plus personne pour l'admirer? Les artistes créeraient-ils encore sans possibilité d'exposer leurs réalisations? Façonnaient-ils leurs oeuvres pour eux-mêmes ou pour un public?
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Les humains étaient rendus à la vérité de leurs existences, à leur matérialité, à leur fragilité.
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La réalité mondiale ressemblait au scénario d'un film catastrophe ou d'une dystopie romanesque. L'épidémie tuait moins que la faim, chaque jour et depuis toujours, songeait Iblis, mais pour la première fois, le monde paniquait.
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Un ami m'a un jour dit que le hasard n'était finalement que ce que nous voulions bien en faire.
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À défaut de l'amour qui ne se commande pas, ni ne se décrète, elle aura obtenu la vérité, vérité juridique, légale, officielle. Sa vérité.
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Même le sexe n'est pas égal. Pour les bourses moins fournies, une maisonnette plus simple destinée à la conciergerie à l'origine ?
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Le plus important dans la vie , c'est l'enfance.
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