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"Mes cahiers de vacances "...
Liste créée par fanfanouche24 le 01/07/2014
21 livres.

Les envies, les retards, les auteurs à découvrir et notés depuis moult temps...anciens, nouveaux... peu importe, pourvu qu'il y ait l'ivresse !

Le livre épatant de Pierrette fleutiaux, "Bonjour Anne...", m'a fait découvrir d'autres facettes d'Anne Philippe, dont ses récits d'ethnologue... que j'aimerais enfin découvrir pendant cette parenthèse estivale...sans oublier des envies notées, ajoutées en nombre, grâce aux camarades "babéliotes"... et l'excellente revue constituée des conseils et préférences des libraires , "PAGE"...qui a encore enrichi ma liste d'envies !!

Voici les joyeux "Cahiers de vacances"... que j'aimerais honorer... durant les semaines à venir !

Et vous, quels trésors emporterez-vous... dans vos valises ?

** [3 juillet 2014]



1. Promenade à Xian
Anne Philipe
3.62★ (16)

Anne Philipe est revenue en Chine. C'était la quatrième fois. Elle y avait vécu un an en 1946, avant la Révolution. En 1948, elle avait traversé en caravane le Sinkiang, jusqu'à l'Inde. En 1957, au moment des « Cent Fleurs », elle y était retournée avec Gérard Philipe. Elle l'a visité de nouveau, au mois de mai 1979. Cette fois elle a découvert la Chine d'après la Révolution culturelle, d'après Mao, d'après Chou En-lai. Attentive aux êtres, mais aussi aux paysages, aux œuvres d'art, attachée au présent et sensible au passé, elle a préféré le journal quotidien à toute autre forme de récit. Elle transmet ainsi de la façon la plus immédiate ce qu'elle a vu et entendu. Souvent, elle s'en rendait compte, ses interlocuteurs lui récitaient une leçon. Mais parfois ils parlaient à cœur ouvert. Et, sans cesse, la voyageuse française passait de l'admiration à l'inquiétude. Parmi les mille petits faits qu'Anne Philipe a rapportés et livre à notre imagination : des gens qui font la queue pour acheter Monte Cristo, d'Alexandre Dumas; les chauffeurs de taxi, qui, entre deux courses, suivent les leçons d'anglais à la radio; les fouilles et la forêt des stèles, à Xian; les mauvais garçons de Shanghai qui vendent des montres suisses à la sauvette; le silence des campagnes où il n'y a plus d'oiseaux; et pas davantage de chats ou de chiens, sauf celui du prince Sihanouk. Enfin, c'est un témoignage infiniment précieux et terrible que ce que racontent à Anne Philipe des amis d'autrefois, des acteurs et écrivains rescapés de la Révolution culturelle. Modeste mais précise, bienveillante mais lucide, Anne Philipe, en fin de compte, nous apprend beaucoup. [Présentation de l'éditeur]
2. Caravanes d'Asie
Anne Philipe
5.00★ (4)

"«La route de la soie, cinq petits mots qui depuis toujours ont fait chanter mon imagination. Je voyais des caravanes de chameaux, pareilles à celles des rois mages, chargées de soieries merveilleuses, d’épices rares, de jade précieux. J’imaginais ces cortèges fabuleux, sillonnant la route pendant plusieurs mois, le jour sous un soleil brûlant, la nuit sous le ciel étoilé. Il fallait aller voir, confronter le rêve et les livres avec la réalité.» Anne Philipe, Caravanes d’Asie, 1948
3. Mailman
J. Robert Lennon
3.84★ (391)

Etudiant, Albert Lippincott voit jaillir dans son cerveau une idée perturbante, cousine de la théorie de la relativité : pour lui, tout ce qui est petit est le reflet de ce qui est grand, et vice versa. Adulte, devenu facteur à Nestor, une petite ville de l'Etat de New York, Albert ? alias Mailman, désormais ? reste inconsciemment hanté par ce jeu de miroirs, qui le pousse à accorder une importance folle aux détails sans intérêt et à sous-estimer la portée d'actes pourtant majeurs dans sa destinée. Traduit en France pour la première fois, J. Robert Lennon (né en 1970) suit les tournées de cet inquiétant marginal, dans une Amérique où « les vieux pleins de fric rétrécissent, rapetissent, perdent même certains de leurs membres, tandis que leurs voitures grossissent ». La folie grandissante de son personnage lui inspire des passages savoureux de flegme désabusé. Logorrhéique et décapante, son écriture épouse les élucubrations d'un employé des postes au bout du rouleau, condamné par la course à la rentabilité d'une profession en voie de disparition, où le patron peut vous harceler pour vérifier que le courrier est bien rangé sous un hangar à l'abri de la neige alors qu'on est en plein été. Si les latrines servent de décor à tant de scènes du livre, c'est que Mailman est proche du déchet et le sait. « Quelque chose pourrit en vous, lui dit son psychiatre, quelque chose est mort, dont vous n'avez pas su vous débarrasser correctement, et si vous ne faites rien, cette chose risque de bientôt contaminer toute votre personne. » Malgré ses escapades au Kazakh­stan, pour aider la population locale dans le besoin, malgré ses tentatives de rapprochement avec des parents au bord de la clochardisation, Mailman reste éternellement insignifiant, inefficace, pâle reflet de ce qu'il aurait pu être. Le tour de force de ce livre est de donner tant d'éclat à cette transparence inéluctable. Le 22/03/2014 - Marine Landrot - Telerama n° 3349
4. L'homme qui penche
Thierry Metz
4.53★ (88)

Note de Brigetoun...."de plus ou moins courtes notations - une attention aux autres, aux regards, aux détresses - attention fraternelle - un combat avec soi-même parfois, et une acceptation - la recherche, toujours de l'écriture. Un petit très beau livre"
5. Meursault, contre-enquête
Kamel Daoud
3.51★ (2459)

"Dans un bar à Oran, un vieil homme monolgue sur ce qui fut la grande affaire de sa vie: le meurtre de son frère il y a soixante-dix ans. Ce crime en plein soleil est passé depuis notre patrimoine littéraire, car cet homme n'est autre que le frère de l'"Arabe" ué par un certain Meursault dans le fameux roman d'Albert Camus ! " -Sarah Castel (Librairie Terre des livres- Lyon)
6. Miss Alabama et ses petits secrets
Fannie Flagg
3.36★ (1491)

"Maggie est une jeune sexagénaire. Ses amis considèrent qu'elle a une vie parfaite: elle est belle, elle est agent immobilier hors pair, elle a des amis fidèles. mais elle n'aime pas son existence. Aussi a-t-elle décidé de mettre fin à ses jours. Dans son esprit, tout est prêt, la date, la méthode... Elle a réglé minutieusement tous les détails. Malheureusement pour elle, son amie Brenda l'invite à un concert qui aura lieu quelques jours après sa "mort". Elle ne peut refuser de peur d'éveiller les soupçons et de voir ses amis l'empêcher de mettre son projet à exécution..." Aurélie Pascal- Librairie Prado Paradis à Marseille
7. Toutes les couleurs du monde
Giovanni Montanaro
3.80★ (52)

"Thérèse Sansonge naît d'une mère folle, un jour de tempête. Nous sommes à la fin du XIX ème siècle, à Geel, surnommé le village des fous car depuis le moyen-âge ceux-ci vivent parmi la population en toute liberté. Les habitants en profitent d'ailleurs pour arrondir leur fin de mois, car Bruxelles envoie une allocation aux familles d'accueil. C'est ainsi que Thérèse, saine de corps et d'esprit mais orpheline depuis la naissance, est déclarée folle pour pouvoir profiter de l'hospitalité de la famille Vanheim. Elle y mène une vie tranquille et sage. Jusqu'à l'arrivée inopinée d'un vagabond à la tignasse rousse et au regard fiévreux- Vincent Van Gogh. Thérèse pressent qu'il fera de grandes choses : son destin s'accomplira grâce aux couleurs. "
8. Les autodafeurs, tome 1 : Mon frère est un gardien
Marine Carteron
4.26★ (1523)

"À la mort de leur père, Auguste, un lycéen d’aujourd’hui, et sa petite sœur Césarine, autiste géniale, sont plongés tête la première dans une guerre secrète. Elle oppose depuis des siècles, La Confrérie et Les Autodafeurs. Nos deux héros vont devenir malgré eux les acteurs de ce conflit millénaire. Son enjeu ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres… Aventure et humour sont au rendez-vous dans ce premier tome d’une trilogie hautement addictive, à lire dès 12 ans."
9. La libraire a aimé
Sophie Poirier
3.00★ (22)

"eux libraires, Paul et Corinne prennent un whisky tous les jours à 19h30 à la terrasse du même café. Ils parlent de livres, puis chacun repart de son côté. Un soir Paul ne vient pas, il ne viendra plus jamais. Corinne réalise alors ne rien savoir de lui, que les conversations littéraires ne sont pas la vie. La disparition de Paul, sans explication, la laissera dans le vide des mois entiers"
10. Le géranium de Monsieur Jean
Michel Torrekens
4.47★ (64)

"Comment vivre dans un espace de quelques mètres carrés ? Son confinement conduit Monsieur Jean à retrouver des petits bonheurs oubliés: le toucher d'une peau aimée, la saveur d'un verre d'eau, l'odeur de l'herbe coupée, la vision fugitive d'un vol de martinets ... Et puis il y a Axelle, encore alerte, elle, et qui lui rapporte tous les petits potins et événements qui agitent la résidence. Car il refuse de rencontrer les autres pensionnaires, et surtout de participer à leurs activités qu'il juge débilitantes. L'existence ne l'a pas épargné - ce n'est qu'à la fin du livre que s'éclaircira le mystère de la disparition de sa femme au Pérou - , mais Monsieur Jean espère encore une ultime réconciliation. Avec lui-même et avec ses proches ..."
11. Écrits dans les marges : De la pratique du gribouillage comme art gourmand de la lecture
Danielle Bassez
3.75★ (11)

"Nous voici lancés, aux côtés de Danielle Bassez, sur les traces que son père, lecteur curieux de tout - de Proust comme littérature populaire, de George Sand comme Jankélévitch - a laissées derrière lui : bouts de papiers, dessins, notes dans les marges, listes de mots, schémas étranges. Comme autant d'empreintes, d'herbes foulées, de brèches dans les taillis. Lire : faire silence, corner des pages, gribouiller, balbutier. ET espérer. Quoi ? Que quelqu'un se hasarde à son tour sur ces chemins de traverse. "
13. Le Voyage de Nina
Frédérique Deghelt
3.59★ (207)

"C'est l'histoire de Nina, une jeune fille qui à la suite de la mort de ses parents va fuguer pour échapper à une vie qu'elle déteste et se retrouver sur un chemin d'aventures... http://frederiquedeghelt.com/ "
15. Les héritiers de la mine
Jocelyne Saucier
4.01★ (206)

Découvert avec passion cette auteure canadienne, avec son dernier roman "Il pleuvait des oiseaux"....
16. L'apiculture selon Samuel Beckett
Martin Page
3.51★ (143)

Fantaisie de Martin Page, autour de Beckett... dont j'ai bien aimé dernièrement la lecture du "manuel d'écriture et de survie"...
17. Trilogie de Corfou, tome 1 : Ma famille et autres animaux
Gerald Durrell
4.10★ (522)

"Présentation de l'éditeur La famille Durrell ne supportant plus le morne climat britannique, elle décide - comme le ferait n'importe quelle famille sensée - de quitter l'Angleterre et part s'installer sur l'île de Corfou. Pour le jeune Gerry, âgé de dix ans, commence alors une période de fantaisie et de liberté consacrée à l'observation des serpents, scorpions, tortues, lézards, goélands et autres créatures qui peuplent l'île. Et lorsque cette fabuleuse ménagerie croise le chemin de la très originale famille Durrell il s'ensuit une série de catastrophes irrésistibles. Ma famille et autres animaux est le récit hilarant des premières découvertes de la nature et des animaux. Cette joyeuse chronique familiale est devenue un classique de l'humour anglais."
18. Les Livres dans la peau : Histoire d'un amour
Éric Ollivier
3.25★ (6)

"Mais, de même que le style c'est l'homme, le livre c'est l'auteur. Dès son adolescence, Eric Ollivier a cherché à connaître ceux dont il admirait les oeuvres: Montherlant, Cocteau, Jouhandeau, Camus, Sartre, Mauriac surtout dont il devint le secrétaire après l'avoir abordé, tout à trac, sur une avenue sombre et déserte. Ces rencontres nous valent une série de portraits souvent tendres, parfois acides, toujours drôles, que dominent deux belles figures tôt disparues, celle presque sacralisée de Roger Nimier, et celle injustement oubliée de Stephen Hecquet. Devenu, à son tour, une figure parisienne des lettres, Eric Ollivier n'en est pas moins demeuré le lecteur ébloui qu'il était dans son enfance bretonne. "
20. Du côté de chez Drouant : Cent dix ans de vie littéraire chez les Goncourt
Pierre Assouline
3.37★ (29)

"Chaque année, à l'automne, un salon du célèbre restaurant Drouant se transforme en une véritable chambre d'écho de la vie littéraire française lors de l'attribution du prix Goncourt. Précédé de rumeurs, entouré de secrets, suscitant immanquablement convoitises et polémiques, le Goncourt est un de ces rendez-vous dont les Français ne sauraient se passer. À l'occasion d une série d émissions radiophoniques pour France Culture, Pierre Assouline a mené l'enquête. Délibérations homériques, jeux en coulisses, jurés hauts en couleur, consécrations, favoris éconduits... Pierre Assouline a tiré un à un les fils qui font du Goncourt un prix mythique, et puisé aux meilleures sources pour les interpréter : archives de l'académie, presse de l'époque, journaux intimes d'écrivains ou interviews radio méconnues. Il en a rapporté une petite histoire de la littérature, si vibrante et piquante qu'elle donne envie de lire et de relire."
21. Des objets de rencontre: Une saison chez Emmaüs
Lise Beninca
4.00★ (21)

Parution le 21 août 2014======"Lise Benincà a passé plusieurs mois au sein d'Emmaüs Défi, rue Riquet à Paris. Elle a eu l'envie de donner voix à ces objets patinés, dépareillés, parfois ébréchés mais toujours singuliers, qui sont passés de main en main avant d'arriver chez Emmaüs, cette association, créée par l'abbé Pierre, qui les revend à des prix modiques. Puis la présence des hommes et des femmes, salariés en réinsertion professionnelle chez Emmaüs, aux parcours chaotiques, eux-mêmes en transit, eux-mêmes patinés par la vie, s'est imposée entre les lignes qu'elle écrivait autour des objets ? fragiles échos d'existences passées et inconnues. Alors elle s'est mise à parler d'eux, aussi. De leurs trajectoires, de leurs espoirs, de leur détresse et de leur volonté. Ils sont ainsi devenus les personnages émouvants d'un récit qui retrace, à travers le prisme des choses, l'ambiance et la dynamique émanant de ce lieu étonnant, le métier de ceux que l'on appelle les «travailleurs sociaux», ainsi que la multitude des situations qui peuvent conduire à la rue. C'est au pouvoir des mots et de la mémoire que l'auteur réfléchit, citant Perec et Giono, et plus généralement à celui des livres, «prêts à tout pour aider le monde à tenir debout».
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