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Citations de Michel Tremblay (481)


« L’avenir appartient aux audacieux, Josaphat, pis toé, ben, t’as pas l’air d’en être un! « 
Un rêveur, voilà ce qu’il avait toujours été « 
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Après le feu du village d’à coté, monsieur le curé, ça vaut pu la peine de mettre des enfants au monde, c’est trop dangereux. Surtout quand on pense que le bon Dieu lui-même a permis une affaire pareille !
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Il m'a regardé comme si je sortais d'une boîte de Cracker Jacks.
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je suppose que la fin peut pas te rendre plus fou que t'es là. Et puis tu demanderas à ton grand aventurier Robert Grant si il a de la belle soupe au poulet chaude à manger quand il fait de la fièvre!
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ALBERTINE : Y s'est pas contenté de me sacrer là comme une vieille bottine, mais y s'est mis à courir après ma sœur! Pour me faire souffrir! Y savait que je le verrais quand y viendrait te chercher, que je l'entendrais sonner, que je l'entendrais parler fort, pis rire, que je sentirais son after-shave qui resterait dans' maison même quand vous seriez partis… Pauvre p'tite fille, t'es tellement naïvre, des fois… Y se sert de toi pour continuer à me faire chier!
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MANU : Tu vas finir par te faire expulser…
JEAN-MARC : Ben non… Chus le seul dans la classe qui a un peu de bon sens en français… Les autres pensent que le français c'est bon pour les filles… Si j'étais pas là, la moyenne descendrait dangereusement… Y ont besoin de moi… Y peuvent pas se passer d'un premier de classe, même si y font des menaces… Y veulent juste nous faire avouer, nous humilier… Avant, y avait toi, aussi, pour sauver l'honneur de la classe, mais depuis qu'y nous ont séparés, y ont juste moi…
MANU : Tu penses vraiment qu'y nous ont séparés ?
JEAN-MARC : C'est évident. Mais si y pensent que ça va changer quoi que ce soit…
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ANNE-MARIE PETIT : Voyons donc, Marie-Antoine… On ne lui en discute pas avec les invités, tu le sais bien!
(Oubliant son français:) Monsieur Lalonde sait plus que toé que c'est qu'y fait pis que c'est qu'y fait pas!
(À Lalonde:) J'espère que vous l'excus'rerez… Il faut toujours qu'elle mette son grain de sucre…
MARIE-ANTOINE PETIT : De sel, maman! Son grain de sel!
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CARLOTTA : Pis parle-moi en français! Tu le sais que j'comprends rien en anglais pis que j'veux rien comprendre!
JOHNNY, la prenant par le poignet Aie! J'vas te parler dans la langue que je veux pis tu vas toute comprendre, okay? Tu commences à me tomber sur les nerfs! Tu vas toute comprendre c'que j'te dis, même si je parle en chinois! Qui c'est qui mène, icitte?
CARLOTTA, se dégageant Les chiens!
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LOLA LEE : C'est ça, la piasse! Toujours la piasse! On dirait que vous faites c'te métier-là rien que pour la piasse, vous autres!
UNE FILLE : Ben certain!
LOLA LEE : À votre âge, moé, à votre âge, j'faisais dix fois moins d'argent que vous autres pis j'travaillais dix fois plus fort!
UN GARÇON : Tiens, v'là le long playing qui recommence!
LOLA LEE : Pis mes shows, j'les faisais proprement.
UNE FILLE : Ça, on n'était pas là pour le voir…
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JEAN-MARC : J'ai acheté tous ces souvenirs-là pour les empêcher de sombrer dans l'indifférence générale.
MATHIEU, tout bas : Pis pour les ressusciter?
JEAN-MARC : En tout cas, pour m'aider à essayer. J'aurai pas assez de tout un été…
MATHIEU : T'es sûr de pouvoir passer deux mois tout seul ici?
JEAN-MARC : Non.
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Et l’heure qui va suivre sera déterminante dans la vie du trop jeune néophyte qui ressortira du P.J.’s non seulement conquis mais transformé à jamais
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LE NARRATEUR : Ai-je besoin d'ajouter que la menace de l'École de Réforme a plané sur moi pendant toute mon enfance?
NANA : C'est là qu'y prennent les insignifiants comme toi, les têtes folles, les têtes fortes, les têtes brûlées, les naïfs, les suiveux, qu'y leur rasent la tête, qu'y leur passent un pyjama fait avec une poche de patates, pis qu'y les mettent aux travaux forcés!
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MME L'HEUREUX : A vient de fermer son blind... Joseph, la folle d'en face a encore fermé son blind vénétien...
MME GINGRAS : Y doivent préparer une bataille, c'est comme rien... (Toutes les femmes s'installent pour mieux voir. Les visages sont empreints d'une curiosité malsaine.)
TOUTES LES FEMMES : (Très lentement.) Y doivent préparer une bataille, c'est comme rien..
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C'est la même famille, mais la vraie cette fois-là, avec les noms de mes frères et de ma mère et de mon père. [...] Donc vous allez voir les mêmes personnages, mais tels qu'ils étaient vraiment, enfin... avec la transposition littéraire.
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Aussi invraisemblable que ça puisse paraître, ce qui suit est absolument véridique.
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Pourquoi vous projetez pas son nom sur l'écran... Écrivez queque'chose, là, comme: MICHEL TREMBLAY, TA MÈRE T'ATTEND POUR LE SOUPER..
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- Il se dégageait de ce bureau une atmosphère d’évident je m’en foutisme distillée par des années de routine et de laissez-aller.

- Maintenant il avait cinquante-cinq ans et il était incapable de faire face à son passé.

- Puis le résultat final dont il avait été fier. Et qui avait été sa perte.

- Il avait toujours préféré les déprimes post-marijuana aux lendemains de veille d’alcool; pourtant il avait plus bu que fumé.

- François Villeneuve est de retour! Une bouteille de Beefeater à la main. Ou un joint. Ou un condom.

- Il devient presque l’auteur du seul "Petit comique" et ça le rend fou. Il est devenu l’esclave d’un coup de tête.

- S’il voulait absolument boire. Au point de vouloir mourir. Après avoir écouté jusqu’au bout ce qui restait de son année de gloire.

- Il se rend compte que l’alcool a déjà commencé à embrumer son cerveau.

- Des chansonnettes! Mes chansons, des chansonnettes!

- Ben oui. Il avait failli. Comme lui, François avec sa naïveté et sa grand gueule.
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«Je l'ai vu à telle heure, il allait dans telle direction, portait tel vêtements et avait l'air de penser telle chose. » D'où ce surnom de « senteuse de caneçons » que la grosse femme lui avait donné. Elle passa près de son fauteuil sans même le regarder et s'engagea dans le court corridor qui menait à l'arrière de la maison. Elle déboucha dans la minuscule cuisine qui fleurait encore bon le café frais. « J'vas le tuer! Trois jours qu'y est parti ! Trois jours ! » Elle ouvrit la porte qui donnait sur la ruelle. « Duplessis ! Duplessis ! »
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Béatrice se souvenait très bien de lui. « Le vieux soldat, là? » Mercedes tira sur sa cigarette en fronçant les sourcils à cause de la fumée. « C'est rien que ça qu'on a eu, hier, des soldats, Betty ! » « J'sais qui pareil. C'est celui qui avait les cheveux teindus. C'est ça? » « C'est ça. »
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Mercedes avait rencontré Béatrice dans le tramway 52 qui partait du petit terminus au coin de Mont-Royal et Fullum pour descendre jusqu'à Atwater et SainteCatherine, en passant par la rue Saint-Laurent. C'était la plus longue ride en ville et les ménagères du Plateau Mont-Royal en profitaient largement. Elles partaient en groupe, le vendredi ou le samedi, bruyantes, rieuses, défonçant des sacs de bonbons à une cenne ou mâchant d'énormes chiques de gomme rose. Tant que le tramway longeait la rue Mont-Royal, elles étaient chez elles, elles faisaient tous les temps, se donnant parfois des claques dans le dos quand elles s'étouffaient, interpellaient d'autres femmes qu'elles connaissaient, elles allaient même parfois jusqu'à demander au conducteur comment il se faisait qu'il n'était pas encore parti pour la guerre. Mais quand le tramway tournait dans la rue Saint-Laurent vers le sud, elles se calmaient d'un coup et se renfonçaient dans leurs bancs de paille tressée toutes, sans exception, elles devaient de l'argent aux Juifs de la rue Saint-Laurent, surtout aux marchands de meubles et de vêtements, et le long chemin qui séparait la rue Mont-Royal de la rue Sainte-Catherine était pour elles très délicat à parcourir.
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