Michèle Andrieux

Né protestant en Bohême, royaume dirigé, en ce 18e siècle, par la très catholique maison autrichienne de Habsbourg, Jan, fils d’un verrier de Prague, rêve de nouveaux horizons. La Guerre de Sept Ans lui fournit l’occasion de partir au loin, en s’engageant contre la Prusse alliée à l’Angleterre. Son épopée le mènera aux confins de la France, jusqu’à la principauté luthérienne de Montbéliard et la ville d’Héricourt, où vit Anne-Marie, jeune fille… catholique !





Malgré le titre et la couverture, la pittoresque profession de tondeur de draps est, au final, quasi anecdotique dans cette histoire brodée par Michèle Andrieux à partir de la vie d’un de ses ancêtres. Au coeur du roman se trouve avant tout la Guerre de Sept ans, dont on apprend à cette occasion que, de 1756 à 1763, elle fut un conflit majeur en Europe, mais pas seulement, puisque les enjeux coloniaux ayant étendu les affrontements jusqu’en Amérique du Nord et en Inde, elle est véritablement la première guerre mondiale. A cette thématique s’ajoutent la vieille querelle entre luthériens et papistes, qui, à l’époque du récit, n’ont toujours pas trouvé le moyen de coexister sans friction, et, enfin, les particularités de la principauté de Montbéliard, territoire protestant s’étendant sur une partie de l’Alsace et de la Franche-Comté actuelles, et alors rattaché à l’état allemand du Wurtemberg.





Manifestement étayé par une documentation minutieuse, le roman fourmille de détails historiques méconnus qui en font tout le sel. Les découvertes qu’il propose sont multiples et ce sont elles qui, au fil des pages, soutiennent l’intérêt du lecteur, malgré la sensation de plus en plus nette d’un manque de souffle dans la narration. La faute, sans doute, à l’aspect très descriptif et au déroulé consciencieusement exhaustif du récit, qui laissent peu de place aux ruptures de rythme et à la profondeur des personnages. Ceux-ci restent trop superficiellement incarnés, comme si, au fond, l’auteur s’était sentie plus à l’aise avec les ingrédients factuels et historiques dont elle disposait, qu’avec le vécu et le ressenti de protagonistes dont il fallait tout imaginer.





Le résultat est un livre intéressant pour les nombreuses découvertes historiques qu’il permet, mais un peu décevant quant à son versant romanesque, trop convenu et sans réelle épaisseur.





Merci à Babelio et aux Editions Ex Aequo pour cette lecture offerte dans le cadre de la dernière Masse Critique.


Lien : https://leslecturesdecanneti..

Agréablement surprise par ce roman historique, qui se déroule au moyen âge. C'est l'histoire d'un amour qui semble impossible entre un orfèvre très réputé et Marie, la fille d'un riche seigneur. Ils ne font pas partie du même monde. Pourtant ils veulent s'unir.

L'écriture recherchée et l'intrigue m'ont tenues jusqu’au bout. On sent que l'auteur est passionné d'histoire. Le roman est parsemé de précisions historiques très intéressantes, mais qui créer parfois des passages un peu longs. Ce livre est une belle romance avec une fin un peu mièvre à mon gout.

Une belle romance

J’ai bien failli ne jamais lire ce livre. J’ai essayé une première fois et devant les détails qui n’en finissaient pas, les rues, les familles, les ponts, les ancêtres etc… j’avais arrêté ma lecture. Curieuse, je suis allée voir quelques critiques et ai découvert qu’il n’y avait pas que ces longueurs et que ce livre était une romance. Je suis retournée dans ma lecture, survolant les descriptions (que je juge un peu trop détaillées créant des longueurs) je suis enfin arrivée à l’histoire qui débute en juillet 1464.

J’ai bien fait de persévérer, car l’histoire d’amour de Gervais, maître orfèvre de renom, bourgeois de son état et Marie des Chaunières, noble désargentée m’a beaucoup plu. En effet au 15e siècle on ne mariait pas un roturier et une noble.

C’est donc une belle histoire d’amour mais pleine de questionnements, c’est certain ils s’aiment, ils veulent se marier mais le frère de Marie n’acceptera jamais cet état de fait ! Alors comment vont-ils s’y prendre s’ils veulent que leur mariage ait bien lieu ?

Cette histoire nous transporte entre Château-Gontier en Mayenne et Angers. A l’époque du Roi René d’Anjou et du roi Louis XI.

C’est la première fois que je lis Michèle Andrieux, auteure autoéditée, elle a une belle écriture et son livre est bien documenté.

J’ai bien aimé ma lecture sauf l’introduction que j’ai trouvée ennuyeuse : par contre, les petites touches d’histoire parsemée tout au long du récit sont, elles, agréables et apportent suffisamment de précisions.

Un livre pour les amateurs de romances historiques.

Je remercie chaleureusement les éditions Ex Aequo et Babelio pour l'envoi, dans le cadre de la masse critique de septembre, du roman historique Le tondeur de draps de Michèle Andrieux.

Ce roman raconte l'histoire des ancêtres de l'autrice et se déroule pendant la Guerre de Sept Ans qui ravage alors l’Europe.

Jan naît à Prague au Royaume de Bohême, au 18e siècle, d'une famille protestante alors que son pays est la possession des très catholiques Habsbourg d’Autriche. Aussi Jan n’a qu’un seul désir partir, voyager, quitter cette ville qui l’oppresse.

Catholique, Anne Marie habite Héricourt, dans la principauté de Montbéliard appartenant aux Wurtemberg, luthériens d’un duché allemand. Cette terre est encerclée puis envahie par les rois de France dits très chrétiens.

La jeune fille essaie surtout de connaître ses origines, de comprendre sa famille, et enfin sortir du carcan de son statut de femme.

La Guerre de Sept Ans va pousser Jan de Prague à la Prusse et plus loin encore.

Arrivera-t-il à rejoindre la France, cette terre rêvée ?

Son destin et celui d’Anne Marie vont se croiser mais.. quel avenir pourraient-ils avoir, lui le luthérien, elle la papiste  ?

Le tondeur de draps est un roman historique qui me tentait car il se déroule au cœur du siècle des lumières, pendant la Guerre de Sept Ans.

C'est une période que je connais peu, je ne suis pas très calée en histoire et je trouve toujours intéressant de découvrir des choses, notamment sur la religion.

Cela se déroule pendant la guerre, il y a des scènes fortes de batailles. L'ambiance est parfois oppressante et je trouve que l'autrice a bien restitué l'époque, la façon de penser . C'est crédible et on sent qu'il y a un vrai travail de recherche derrière ce roman.

Comme c'est une époque que je connais mal, j'ai découvert également des métiers tel que celui de tondeur de draps, la personne qui lisse et lustre les tissus.

Jan est luthérien, Anne Marie est catholique. Nous découvrons leur histoire tour à tour. J'ai apprécié ces deux personnages. Ils sont différents et pourtant le destin va les réunir. Mais je ne vous en dirais pas plus ;)

C'est rythmé, il n'y a pas de longueurs.

Ce n'est pas un coup de cœur mais j'ai pris plaisir à lire Le tondeur de draps, qui mérite bien quatre étoiles :)

Merci à SimPlement et à l'auteure, Michèle Andrieux, pour l'envoi en service presse de ce bon roman historique .Gervais Thassard, maître orfèvre à Château-Gontier commence à avoir une certaine renommée en ce XVème siècle et les dernières commandes qu'il a obtenu ne devrait que conforter son prestige.Chez son ami Jean Dauré ,il va croiser Marie des Chaunières dont il va tomber follement amoureux seulement ils ne sont pas de même rang et le frère de Marie lui a déjà trouvé deux prétendants.L'amour vaincra-t'il ?

Le Mystère de la Malgrange de Michèle Andrieux, Éditions Hugo Stern, 2022.



Un roman qui mêle enquête policière et recherches généalogiques, sur le thème des enfants abandonnés, phénomène qui connaît un développement important au XVIIIème siècle.



Le commissaire Claude-Louis Boullanger est chargé par le lieutenant général de police d’une mission particulière : choisir le cas d’un enfant trouvé, rechercher sa famille et rédiger un rapport complet sur la faisabilité et l’utilité d’une telle enquête, en insistant sur le temps passé et surtout sur le coût. Le but de ce travail : démontrer que cette idée du roi Louis XVI ne doit pas aller plus loin, faute de moyens.

Un duo : le commissaire s’adjoint la collaboration de l’inspecteur Vincent Rochebrune, originaire du Béarn, fraîchement débarqué à Paris. Deux personnalités très différentes, « le commissaire en avant pour tout ce qui était officiel, avec son sérieux et son autorité, l’inspecteur s’emparant à son tour des rênes pour tout ce qui ne l’était point, avec sa faconde et sa gaîté naturelles ».

Un déplacement hors de Paris, le long des routes, des auberges et des relais de postes… Sous la plume précise de l’autrice, les deux hommes vont sympathiser et leurs échanges permettre aux lecteurs de mieux les cerner.



Des personnages intéressants, travaillés, crédibles.

Une intrigue captivante autour de plusieurs meurtres, de fêtes galantes, de subornations de témoins...

Une trame moderne, des problématiques très actuelles pour ce roman historique très bien documenté. Michèle Andrieux est une excellente conteuse qui nous donne à voir la vie au XVIIIème siècle, à Paris et en province, les façons de voyager, de s’habiller, de se nourrir ; elle connaît bien aussi les divisions administratives, l’organisation de la police, l’état des routes et le fonctionnement des relais de poste...

J’ai apprécié ce voyage dans le temps et l’espace, le côté prenant de l’enquête et le versant didactique du récit, notamment sur l’histoire du duché de Lorraine, sur lequel régnait alors Stanislas Leszczynski, évincé du trône de Pologne, annexé à la France après son décès.

Des personnages référentiels, comme le lieutenant général de police Joseph d’Alber, le marquis de La Galaizière et quelques intrigues de cour dûment documentées donnent crédibilité au récit.

Un dénouement en demi-teinte, lourd de sens.



Plutôt qu’une simple enquête autour d’un enfant abandonné, c’est toute une ambiance historique que Michèle Andrieux nous donne à lire. L’intrigue est un écrin captivant pour un roman didactique, fruit d’un beau travail de recherche.


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J'ai apprécié ce livre, qui se lit très facilement. Les personnages sont attachants et bien décrits, le cadre est bien rendu (les relations entre classes sociales, les difficultés financières de la noblesse, la difficulté des voyages...) et le métier d'orfèvre est agréable à suivre. J'ai particulièrement apprécié ce dernier aspect qui était nouveau pour moi. J'aurais presque voulu avoir plus de détails sur ce métier, mais cela aurait été au détriment de la fluidité du roman.

En revanche, j'ai trouvé les personnages un peu manichéens et la fin ne surprend pas. Hormis cela, je conseille ce livre aux amateurs de romans historiques et de romances.

Mais quel bonheur de retrouver le plaisir de la littérature classique dans de la littérature contemporaine !

L'auteure nous emmène au Siècle des Lumières, au travers de descriptions de paysages, d'anecdotes, de repères historiques et géographiques, de costumes, de fonctions, d'un vocabulaire particulier à l'époque...

Les personnages sont particulièrement bien développés, l'intrigue menée avec efficacité...

Une plume tout à fait remarquable à notre époque. 🌹



J'avais vraiment l'impression d'y être, de sentir la rosée du matin, les cahots de la voiture, l'odeur du pain...



J'ai adoré, vraiment 🤓

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Catherine Moisand pour l’envoi en service presse du livre de Michèle Andrieux: « Le tondeur de draps »

J’ai adoré ce roman historique fort bien documenté qui nous plonge au XVIII ème siècle pendant la guerre de 7 ans. L’intrigue est passionnante et captivante mêlant guerre, religion, amour et condition de la femme à cette époque. La très belle plume de l’auteure nous transporte avec brio dans cette aventure avec des personnages très attachants. On ressent leurs émotions et on les visualise aisément. Un excellent moment de lecture !

L’Orfèvre de Michèle Andrieux est un roman historique qui nous emmène en Haut-Anjou, au milieu du XVème siècle, sous le règne de Louis XI.



L’intrigue est très simple : un amour impossible entre un homme et une femme qui, même s’ils sont susceptibles de se croiser et de tomber amoureux l’un de l’autre, ne font pas partie du même monde… Une romance, donc, et celles et ceux qui me suivent savent que ce n’est vraiment pas un genre que j’affectionne… Mais une romance étayée par un véritable travail de recherches, bien documentée et dont j’ai relevé le côté didactique…



Gervais est orfèvre à Château-Gontier, c'est un artisan que même les plus grands noms s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers ; c’est un battant, il exerce un métier prestigieux et est promis à un bel avenir. Marie est la sœur du seigneur des Chaunières, l'un des féodaux les plus puissants du royaume ; c’est une femme à la forte personnalité, libre par nature, à défaut de l'être dans la société de son époque. Son frère Gilles, un homme autoritaire et colérique, la presse de choisir entre les deux prétendants qu’il lui impose, un vieillard et un infirme, ou le couvent…



Tout d’abord, j’avoue que j’ai trouvé ce livre un peu trop narratif, me perdant dans l’abondance de détails, les longues descriptions et la pauvreté apparente du sujet.

Et puis, j’ai compris que la romance n’était ici qu’un prétexte pour nous immerger en l’an 1464, nous faire découvrir les us et coutumes d’une époque foisonnante et, au lieu de m’ennuyer, j’ai pris plaisir à cette multitude de précisions généalogiques, architecturales, artistiques, à l’évocations des habitudes de vie, de la manière de voyager, de mener les négociations, de s’habiller et de se parer, de s’écrire, d’assister aux offices religieux…, etc. Le côté didactique a pris le pas sur l’histoire proprement dite.

J’ai surtout été sensible à la condition des femmes qui, même si elles pouvaient exercer des responsabilités et gérer, par exemple, des domaines, n’en demeuraient pas moins sous la coupe des hommes. N’oublions pas que le moyen âge était aussi une époque un peu grivoise même si la sexualité était officiellement encadrée par la société et l’Église…



Ce roman est très bien écrit et si je déplore un début très conventionnel avec un premier chapitre consacré à Gervais et un second à Marie, pour présenter les personnages principaux, j’ai par la suite apprécié l’importance donnée aux lieux avec les villes de Château-Gontier et Angers, aux demeures avec les châteaux des Chaunières et du Plessis-Dauré ou encore celui du duc d’Anjou que l’on continue à appeler le Roi René… De même, le travail délicat de l’orfèvre est toujours en filigrane dans le récit, symbolique à la fois dans la vie religieuse avec les reliquaires, dans les amours et la vie sociale avec les bijoux offerts en cadeaux aux accouchées, aux épouses ou aux fiancées…



Une lecture intéressante et enrichissante.

Un grand merci à Michèle Andrieux, qui m’a confié son livre sur SimPlement, pour sa confiance.

Un ouvrage que j'ai lu avec attention et passion. Un roman historique qui nous plonge dans le XVIIIe siècle sous le règne de Louis XVI, ce siècle des Lumières et des Frivolités opposé cependant à une partie beaucoup plus sombre dans laquelle misère, complots et non-dits se côtoient.



Une époque où le nombre d'abandons d'enfants est plus que démesuré, tant par les milieux huppés que par les bas-fonds où prône la misère. L'Hôpital des Enfants -Trouvés, hospice des déshérités et des abandonnés sur l'île de la Cité à Paris, lieu surchargé qui recevait même des nourrissons de Province ou de l'étranger acheminés par des meneurs, un nouveau commerce faisait jour.



Des recherches généalogiques alliées à la recherche d'une ambiance historique très poussée, l'auteure nous embarque dans une enquête policière prenante, pleine de surprises, qui va envoyer le commissaire Claude Bellanger du Châtelet de Paris accompagné d'un de ses inspecteurs Vincent Rochebrune sur les routes de l'Est de la France vers Reims puis Nancy. Mandatés par ordre royal pour découvrir le secret de la naissance d'un nourrisson déposé en avril 1776 à la Couche des Enfants-Trouvés. C'est vers la Champagne, dernières traces connues de la mère qu'ils se dirigent au vu des papiers trouvés dans les langes de bonne facture qui enveloppaient l'enfant. La route est longue et périlleuse, leurs investigations vont les pousser de Reims à Nancy jusqu'au mystérieux château de la Malgrange. L'enquête avance à grands pas, mais, c'est le moment des violences et des compromissions régies par le pouvoir, celui de la toute-puissance du clergé, de la noblesse, des bourgeois et hauts responsables de l'Etat qui usent et abusent à souhait de leur autorité. Vont-ils percer le secret de cette naissance ?





Obligée de me lancer moi-même en compagnie de nos deux acolytes sur la route et ses diverses étapes que je connais fort bien pour l'avoir pratiquée de nombreuses années. Arrivés à Nancy, les rues de la ville ne m'étant pas inconnues, j'ai pu les suivre et imaginer ce Nancy bourgeois d'à lors. Je n'ai eu de cesse de me lancer dans l'enquête et de réfléchir avec ces deux héros hauts en couleurs que j'ai fort appréciés.



Décontenancée par l'issue du roman, un grand bravo Michèle pour cette prouesse, à ne plus savoir où est le vrai du faux. A lire, vous en resterez cois !



Un grand grand merci Michèle, pour cet ouvrage, ton envoi et ta gentille dédicace.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...

J'ai eu la chance et le bonheur de recevoir ce livre directement dédicacé de la part de son auteur. Michèle connaît ma passion pour les romans historiques (vu que j'ai accepté de publier son dernier Le Tondeur de draps dans ma collection Hors-Temps des @editionsexaequo

Je me suis littéralement plongée dans les aventures de Gervais et j'ai adoré ce voyage en Anjou (où j'ai eu la chance d'habiter quelques années) Quel plaisir de retrouver des lieux si connus décrits par la plume si belle de Michèle ! Quel plaisir de voir se dérouler l'intrigue bien construite et toujours bien documentée. Les 2 personnages principaux, Gervais et Marie sont riches et forts, comme toute la cohorte de personnages secondaires historiques ou non ! Le tout fonctionne à merveille et ce fut un vrai plaisir de lire ce beau roman ! je l'ai dévoré en 3 soirs ! Je vous le conseille vivement !

L’orfèvre raconte une histoire d’amour entre Gervais et Marie, deux personnes aux rangs totalement différents, ce qui à cette époque était « mal vu » par la société. Gervais est un orfèvre, profession alors réputée à cette époque, et Marie, fille de seigneur, à l’esprit libre. Ce récit se construit grâce aux points de vue des différents personnages principaux, ce qui permet d’avoir une vision globale sur l’histoire, nous accédons ainsi à la pensée de tous ces personnages. Au début, cette présentation des personnages principaux et secondaires fut un peu difficile à lire. En effet, il fallait tenir compte des différents titres et possessions de chacun. Néanmoins, cette présentation est obligatoire afin de comprendre la trame de l’histoire. Passés ces premiers chapitres, nous sommes entraînés dans le récit. C’est une histoire dans l’Histoire, le fait de vivre leur amour à cette époque nous amène à comprendre les us et coutumes du Moyen-Âge. La description est telle que nous nous projetons facilement dans le livre, tout est mis en scène pour que l’on puisse s’y imaginer, les ponts, les rues, les tourelles…


Les connaissances poussées de l’auteure m’ont marqué en premier. En effet, sa connaissance de l’Histoire et de la région d’Angers à cette époque est impressionnante. Le temps était alors réglé selon les prières, le lever et le coucher du soleil.



À propos de la romance, nous découvrons Marie, jeune fille indépendante pour l’époque, à la destinée peu enviable. En effet, son avenir est tout tracé, par un mariage arrangé ou le couvent. Cela reflète bien le rôle des femmes dans la société moyenâgeuse, ainsi que le poids des conventions sociales. Quant à Gervais, il a découvert la vie lors de ses apprentissages, dans les bras de plusieurs femmes. L’homme est alors libre, et possède beaucoup plus de droits que la femme. Je me suis surprise à attendre avec impatience la fin de l’histoire.



C’est pourquoi je conseille ce livre, il permet de voir comment la société était à l’époque et comment elle a évolué par la suite. J’ai aimé voir la différence entre le quotidien au Moyen-Âge et notre quotidien actuel. Ce roman, très bien écrit, avec un lexique retranscrivant à la perfection les discours de ce temps, est une fenêtre ouverte sur un instant de vie au Moyen-Âge.

Amateurs de romans historiques, je vous recommande cet ouvrage.



Nous suivons l’enquête du commissaire Claude Boullanger et de son inspecteur Vincent Rochebrune, à propos de certains abandons d’enfants. Ces deux personnages pourraient, d’ailleurs, tout à fait devenir des personnages récurrents d’une suite donnée à ces aventures, personnages truculents aux caractères assez opposés mais aussi complémentaires.

Le contexte historique est très présent : 1776, fin de la période de l’Ancien Régime, des ambiances très bien décrites que nous ressentons vraiment dans les rues de Paris ou même dans les auberges et gargotes que traversent nos deux compères en Champagne et Lorraine.

L’autrice nous présente un récit très documenté issu de recherches historiques poussées, agrémenté par une enquête policière qui amène rebondissements et actions, à la lecture fluide et agréable. Elle y fait référence à ses ancêtres et cet aspect généalogique est aussi bien amené.

Nous nous laissons vraiment emmener par l’intrigue et son contexte historique, généalogique et on découvre que le Siècle des Lumières n’était pas si lumineux que cela et recelait aussi ses mystères bien enfouis et bien noirs.



Ce roman a reçu le prix du Roman historique Arts et Lettres de France, rien d’étonnant !

Mon avis



Je remercie Michèle ANDRIEUX de m'avoir envoyé pendant ma période de rééducation, son livre « Le Mystère de la Malgrange » ainsi que pour la gentille dédicace et le marque-pages qui m'ont fait chaud au cœur.

Ayant lu plusieurs ouvrages de cette auteure je me suis empressée de découvrir ce roman historique qui, je peux le dire, mérite amplement le prix du roman historique Arts et Lettres de France qu'il a obtenu.

Comme à son habitude, l'auteure nous offre un très beau roman historique qui n'a pu que séduire la férue d'Histoire que je suis.

Elle nous entraine à Paris, au XVIIIème siècle et en mêlant enquête policière menée par un commissaire et un inspecteur, personnages intéressants et attachants et des recherches généalogiques, elle aborde avec brio le mystère lié aux abandons d'enfants, sujet ô combien triste et révoltant, auquel on ne peut rester insensible, comme d'ailleurs à tout ce qui touche les jeunes enfants.



Voici un roman très bien écrit et documenté, émouvant, aux multiples rebondissements , addictif à souhait, que j'ai lu d'une traite tant il me passionnait et que je recommande aux amateurs du genre.



Un très bon moment de lecture.



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Avec son mystère de la Malgrange, l’auteure nous fait voyager dans un 18ème siècle dont elle maitrise les codes : l’immersion est donc parfaitement réussie !!

J’ai adoré suivre les aventures de ce commissaire un peu bougon et de son second au rire tonitruant. Leur enquête leur dévoilera de cruelles vérités, dont la loi du plus fort !

Avec un style bien à elle, Michèle Andrieux m’a une nouvelle fois conquise et je n’ai qu’une hâte, celle de tenir entre mes mains son prochain opus : Bellatores, sept femmes dans la tourmente.

Je vous recommande vivement ce roman qui a d’ailleurs obtenu un prix du roman historique Arts et Lettres de France. Quoi de plus normal ?

Jolie histoire que nous raconte ici l’autrice, située au cœur du Moyen Âge.



Après un début d’histoire très chargé mais nécessaire pour bien comprendre la généalogie des personnages et leurs histoires, elle nous emmène dans la vie de Marie et Gervais, respectivement fille de seigneur et orfèvre et leur amour impossible.



Michèle Andrieux est passionnée d’Histoire et cela se lit !



C’est très documenté sur l’époque et ce roman a certainement fait l’objet de recherches poussées sur la vie au Moyen-Âge dans la région d’Angers. Cette véracité donnée aux descriptions du métier d’orfèvre, des transports médiévaux, et aux us et coutumes de l’époque, donne le ton et permet de nous emporter dans l’histoire. Et même si la fin reste sans surprise, cela demeure un roman intéressant qu’on lit facilement en se laissant porter par le destin des deux personnages principaux.



Si vous aimez cette époque, je vous le conseille !

Je dois avouer avant toute chose que je suis peu friande en général de ce type de roman historique, c’est donc une vraie découverte. J’ai lu le livre d’une traite, emportée par cette histoire d’un autre âge, qui se déroule en Anjou au XVe siècle. La grande Histoire a servi d’écrin à ce petit bijou, réalisé de main de maître (artisan) par l’orfèvre des mots : Michèle Andrieux.

Quelle romance pleine de rebondissements et de suspense, dans un cadre moyenâgeux remarquablement bien dépeint ! Un véritable voyage dans le temps ! Marie, fille de seigneur et Gervais simple — mais très prometteur— artisan, sont des amants émouvants, très attachants. J’ai suivi avec appréhension leur épopée jusqu’au bout. Comment cette histoire à la Cendrillon allait-elle bien pouvoir se terminer ? Surtout dans une époque où les mariages étaient tous arrangés et conformes au respect des classes sociales… Un roman à découvrir d’urgence, si joliment écrit. Bravo et merci Michèle Andrieux, j’en redemande.

Bonjour à tous,

Et bien voilà, une belle histoire. Merci à Michèle Andrieux - Auteure pour l'envoi de son roman Le tondeur de draps. Je remercie également Catherine Moisand des éditions Ex Æquo pour l'expédition du livre.

Nous voici plongés dans le XVIII siècle au royaume de Bohême. Jan n'a qu'une idée en tête : fuir Prague. Comment va-t-il s'y prendre ? Anne Marie habite Montbéliard, issue d'une famille aisée.

L Auteure nous enivre avec la guerre de Prusse, les relations entre catholiques et protestants. Elle nous fait découvrir les anciens métiers : verrier, tanneur, tondeur de draps...

La trame de l'histoire est une belle histoire qu'elle a su mettre en lumière. Jan et Anne Marie vont ils se rencontrer.

Michèle Andrieux a le don de nous livrer un roman historique avec des recherches approfondies, un style fluide qui nous régale. Un livre qui mêle aventures, amour, Histoire à travers la vie romancée d'un ancêtre de l Auteure.

Je ne pense pas être le mieux placé pour donner un avis mais je ne peux que recommander ce roman aux fans des romans historiques mais également aux lecteurs qui n'ont pas pour habitude de les lire.

il n'est pas nécessaire de bien connaître l'histoire de France pour apprécier la lecture car Michèle Andrieux sait nous décrire et nous expliquer le contexte et tous les détails qui font qu'on y apprend beaucoup.

bravo