Citations de Nadine Trintignant (42)
On peut adorer sa fille, partager l’amour, le travail, le rire et même des confidences de femmes avec elle, et ignorer tout un pan de sa personnalité.
L’espoir : impossible à déraciner du cœur humain.
Rien n’est plus beau que le sacrifice de soi, même pour un aimé qui n’aime pas.
La nuit, quand je ne peux ni dormir ni écrire, je poursuis ma relecture du Styron, Un lit de ténèbres, que je n’ai jamais quitté durant tout ce temps. Lire un grand écrivain qui sait parler de la douleur… Je me sens moins seule.
Je te disais parfois qu'il fallait accepter, dans la vie d'un couple, les moments où la tendresse s'y substituait. Le fol amour revenait s'il était vrai.
Le véritable amour c'est aimer tout de l'autre. Son passé fait partie de lui.
En amour comme dans le travail il fallait garder son exigence.Partir dès que c'était moins bien.
"Tu es ma chérie, ma sœur, mon amour, ma complice, ma victime, mon bourreau, je veux vivre avec toi des moments d'amour fou, d'amitié, de parents de liberté totale (...) "
Il avait appris ce qu’était ce genre de solitude etétait ainsi devenu, de par sa propre décision, prisonnier. La jeunesse croit parfois romanesque ce qui n’est qu’une perte de soi.
Un philosophe, c’est un homme qui éprouve, voit,espère et rêve constamment des choses extraordinaires. Un être, hélas, qui souvent se sauve de lui-même... mais qui est trop curieux pour ne pas revenir toujours à lui-même...
On ne décide pas de tout... La vie, c’est...
« À chacun son jardin secret... »
– C’était une femme active. Aujourd’hui, elle se repose, mais ce n’est pas par choix.
– Elle est malade ?
– La vieillesse est pour elle une maladie, oui.
Mais ne rêvons pas, ne rêvons plus, puisque il faut ensuite se réveiller et que reste le jamais-plus.
En aimant, nous savons tous devenir vulnérables. L'amour peut avoir une fin, la souffrance de l'abandon est toujours possible, ou, pis encore, l'accident, la maladie, la perte définitive de celui ou celle qu'on aime. On le connaît, ce risque, on le prend, mais est-il normal de se dire qu'en aimant on prend aussi celui de perdre la vie des mains mêmes de qui s'est offert à la partager ?
C'est le jouir, non le posséder qui rend heureux. Mais les cogneurs cognent, les saccageurs saccagent, les tueurs tuent.
Ils savent d'expérience que toujours ou presque, un moment vient où les femmes isolées, lasses des nuits sans sommeil, des nuits à vouloir rassurer, des nuits sans fin à rendre des comptes, lasses, infiniment, sentent que la force brute qui brime, maltraite, châtie, la force de celui qui a réduit à néant ce qu'elles croyaient être de l'amour, mais qui n'était qu'empressement à leur voler leur élan vital, a remporté le combat. Trop épuisées pour poursuivre cette lutte inégale, elles abandonnent. Elles ont perdu l'entendement. Elles pensaient être aimées, ignorant que le besoin de possession était la vraie motivation de leur bourreau.
Entre mari et femme, ça n'est pas du viol.
Tout être lui offre des sacrifices... C'est la vie, c'est la vie qui suit son cours magique...
L'amour adoucit toute épreuve...