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Citations de Nelson Mandela (351)


Parmi ceux qui avaient lié leur destin au PAC, beaucoup le firent à cause de rancunes et de déceptions personnelles; ils pensaient moins aux progrès de la lutte qu'à leurs sentiments de jalousie ou de revanche. J'avais toujours cru que pour être un combattant de la liberté on devait étouffer la plupart de ses sentiments personnels; à cause d'eux on se sentait comme un individu séparé plutôt que membre d'un gouvernement de masse. On lutte pour la libération de millions de gens, pas pour la gloire d'un individu. Je ne veux pas dire qu'un homme doit devenir un robot et se débarrasser de toute motivation ou de tout sentiment personnel. Mais de la même façon qu'un combattant de la liberté fait passer sa propre famille après la grande famille qu'est le peuple, il doit subordonner ses sentiments personnels au mouvement.
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Nelson Mandela
« Si autrefois j’avais considéré la loi de façon idéaliste
comme l’épée de la justice, aujourd’hui je la vois comme
un outil utilisé par la classe au pouvoir pour façonner la
société dans un sens qui lui était favorable. Je ne
m’attendais jamais à la justice dans un tribunal même si je
luttais pour elle et parfois je la rencontrais. »
(Nelson Rolihlahla Mandela
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Je suis convaincu que l'apartheid a transformé beaucoup de criminels en citoyens qui sans cela aurait respecté la loi. Il est tout a fait logique qu'un système légal injuste et immoral fasse naitre le mépris pour ses lois et ses réglements.
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Il n’y a pas grand-chose de positif à dire sur la pauvreté, mais elle faisait souvent naître l’amitié. Beaucoup s’empressent autour de vous quand vous êtes riche, mais seules quelques personnes, rares et précieuses, le font quand vous êtes pauvre. Si la richesse est un aimant, la pauvreté est une sorte de repoussoir.
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Le sens des mots véritables que l’on prononce doit être validé par des actes quotidiens.
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Il était vital pour moi de montrer à mon peuple et au gouvernement que je n'étais ni vaincu ni soumis et que pour moi la lutte n'était pas terminée mais recommençait sous une forme différente.
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Et voici nos fils, dit-il, jeunes, robustes et beaux, la fleur de la tribu Xhosa, l'orgueil de notre nation. Nous venons de les circoncire dans un rituel qui leur promet de devenir adultes, mais je suis ici pour vous dire qu'il s'agit d'une promesse vide et illusoire, une promesse qui ne pourra jamais être remplie. Car nous, les Xhosas, et tous les noirs d'Afrique du Sud, nous sommes un peuple conquis. Nous sommes esclaves dans notre propre pays. Nous sommes locataires de notre propre terre. Nous n'avons aucune force, aucun pouvoir, aucun contrôle sur notre propre destinée dans le pays de notre naissance. Ils iront dans les villes où ils vivront des taudis et où ils boiront de l'alcool frelaté parce que nous n'avons pas de terre à leur donner sur laquelle ils pourraient prospérer et se multiplier. Ils cracheront leurs poumons au fond des entrailles des mines de l'homme blanc, en ruinant leur santé, sans jamais voir le soleil, pour que l'homme blanc puisse mener une vie de richesse sans pareille. Parmi ces jeunes gens, il y a des chefs qui ne dirigeront jamais parce que nous n'avons pas le pouvoir de nous gouverner; des soldats qui ne combattront jamais parce que nous n'avons pas d'armes pour lutter; des élèves qui n'étudieront jamais parce que nous n'avons pas d'endroit où les envoyer. Les capacités, l'intelligence, la promesse de ces jeunes gens seront gaspillées car ils gagneront leur maigre pitance en accomplissant les tâches les plus simples, les plus stupides pour l'homme blanc. Les cadeaux que nous leur faisons aujourd'hui n'ont aucune valeur, car nous ne pouvons leur offrir le plus grand de tous les cadeaux, c'est à dire la liberté et l'indépendance. Je sais très bien que Qamata voit tout et ne dort jamais, mais je me demande si Qamata ne somnole pas un peu. Si c'est le cas, plus tôt je mourrai et mieux ça vaudra parce que quand je le rencontrerai, je le réveillerai et je lui dirai que les enfants de Ngubengcuk, la fleur de la nation Xhosa, sont en train de mourir.
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Conversations avec moi-même rend un service extraordinaire au monde en nous dévoilant le visage de l' homme Mandela.
Barack Obama.
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Dans la vraie vie, nous n'avons pas affaire à des dieux, mais à des hommes et des femmes ordinaires, qui nous ressemblent : des êtres humains avec leurs contradictions, stables et versatiles, forts et faibles, bons et ignobles, des gens dans le sang desquels les vers se battent tous les jours contre de puissants pesticides.
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Pour nous, Harlem symbolisait la force de la résistance, la beauté et la fierté noires. Je me le suis rappelé en voyant un jeune homme qui portait un T-shirt où l’on pouvait lire « Noir par nature, fier par choix ». J’ai dit que nous étions liés par nature et fiers les uns des autres par choix.
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Aujourd'hui encore, nous continuons de perdre les meilleurs d'entre nous parce que les lumières du monde développé brillent plus fort.
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Monsieur le président, je hais les discriminations raciales avec la plus grande fermeté, ainsi que toutes leurs manifestations.Je les ai combattues toute ma vie.Je les combats en ce moment, et je les combattrai jusqu'à la fin de mes jours.
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Je lisais beaucoup de journaux de toutes les régions,mais ils ne donnent qu'une pauvre image de la réalité;les informations qu'ils donnent sont importantes pour un combattant de la liberté non pas parce qu'elles disent la vérité,mais parce qu'elles révèlent les préjugés et les préventions à la fois de ceux qui écrivent les articles et de ceux qui les lisent.
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D'une façon générale,je suis quelqu'un qui se lève tôt,et à 3 heures,il n'y a personne sur les routes,on peut donc être seul avec ses pensées.J'aime voir l'aube se lever,le passage entre la nuit et le jour est toujours majestueux.En outre,c'était une heure commode parce que en général on ne voyait pas de policiers.
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Le régent envoyait des lettres pour prévenir ces chefs de la tenue d’une réunion et bientôt la Grande Demeure grouillait de visiteurs importants et de voyageurs venus de tout le Thembuland.
Les invités se rassemblaient dans la cour, devant la maison du régent, et c’est lui qui ouvrait la réunion en remerciant chacun d’être venu et en expliquant pourquoi il les avait convoqués. A partir de ce moment, il ne disait plus rien jusqu’à la fin.
Tous ceux qui voulaient parler le faisaient. C’était la démocratie sous sa forme la plus pure. Il pouvait y avoir des différences hiérarchiques entre ceux qui parlaient, mais chacun était écouté, chef et sujet, guerrier et sorcier, boutiquier et agriculteur, propriétaire et ouvrier. Les gens parlaient sans être interrompus et les réunions duraient des heures. Le gouvernement avait comme fondement la liberté d’expression de tous les hommes, égaux en tant que citoyens. (Les femmes, j’en ai peur, étaient considérées comme des citoyens de seconde classe.)
(…)
Les réunions duraient jusqu’à ce qu’on soit arrivé à une sorte de consensus. Elles ne pouvaient se terminer qu’avec l’unanimité ou pas du tout. Cependant, l’unanimité pouvait consister à ne pas être d’accord et à attendre un moment plus propice pour proposer une solution. La démocratie signifiait qu’on devait écouter tous les hommes, et qu’on devait prendre une décision ensemble en tant que peuple. La règle de la majorité était une notion étrangère. Une minorité ne devait pas être écrasée par une majorité.
Ce n’est qu’à la fin de la réunion, quand le soleil se couchait, que le régent parlait. Il avait comme but de résumer ce qui avait été dit et de trouver un consensus entre les diverses opinions. Mais on ne devait imposer aucune conclusion à ceux qui n’étaient pas d’accord. Si l’on ne pouvait parvenir à aucun accord, il fallait tenir une autre réunion.
(…)
En tant que responsable, j’ai toujours suivi les principes que j’ai vus mis en œuvre par le régent à la Grande Demeure. Je me suis toujours efforcé d’écouter ce que chacun avait à dire dans une discussion avant d’émettre ma propre opinion. Très souvent, ma propre opinion ne représentait qu’un consensus de ce que j’avais entendu dans la discussion. Je n’ai jamais oublié l’axiome du régent : un chef, disait-il, est comme un berger. Il reste derrière son troupeau, il laisse le plus alerte partir en tête, et les autres suivent sans se rendre compte qu’ils ont tout le temps été dirigés par-derrière.
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Je suis fondamentalement optimiste. Je ne sais si cela vient de ma nature ou de ma culture. Être optimiste c’est en partie avoir la tête dirigée vers le soleil et les pieds qui continuent à avancer. Il y eut beaucoup de moments sombres quand ma foi dans l’humanité était mise à rude épreuve, mais je ne voulais ni ne pouvais me laisser aller au désespoir. Cette voie mène à la défaite et à la mort.
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J'ai toujours su qu'au plus profond du cœur de l'homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l'amour naît plus naturellement dans le cœur de l'homme que son contraire.
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Il est très facile de casser et de détruire. Les héros, ce sont ceux qui font la paix et qui bâtissent.
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C'est au cours de ces longues années solitaires que la faim de liberté pour mon peuple est devenue faim de liberté pour tous, Blancs et Noirs. Je savais parfaitement que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l'on me prive de ma liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.
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La curieuse beauté de la musique africaine vient de ce qu'elle vous transporte même quand elle raconte des choses tristes. On peut être pauvre, avoir une maison branlante, avoir perdu son travail, mais les chansons redonnent espoir.
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