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Critiques de Nicolas Delesalle (320)
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Le goût du large

"Le temps : tout étais là, dans ces cinq lettres, cette simple syllabe. J'allais soudain en être riche, ne plus courir après, le nez rivé sur l'ordinateur, le téléphone. Pendant neuf jours, j'allais devenir un milliardaire du temps, plonger mes mains dans des coffres bourrés de secondes, me parer de bijoux ciselés dans des minutes pures, vierges de tout objectif, de toute attente, de toute angoisse. J'allais me gaver d'heures vides, creuses, la grande bouffe, la vacance, entre ciel et mer."



De l'inaccessible Tombouctou à la mélancolique Tallinn, entre une partie d'échecs fatale quelque part dans un hôtel russe et un barbecue incongru à Kaboul, des clameurs de la place Tahrir au fond d'un trou, dans l'Aveyron... C'est le roman d'une vie et de notre monde que raconte Nicolas Delesalle, le temps d'une croisière en cargo.



Une vraie découverte. Une passionnante et dépaysante invitation aux voyages à travers la croisière du narrateur sur un cargo mais aussi ses souvenirs de reporters à travers le monde. Sa mémoire est un porte-conteneurs transportant des souvenirs parfois très durs, souvent étonnants, mais où, tel le mythique rayon vert, qu'il guette sur le pont du cargo, l'espoir apparaît toujours, fugacement.
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Le goût du large

Nicolas DELESALLE, grand reporter, embarque sur le MSC CORDOBA, un porte-container, pour rallier Anvers à Istanbul.

En passant au large des différents pays, divers continents, lui reviennent des "flashs", des moments forts vécus des années auparavant.

Ce roman nous raconte la vie à bord du cargo, ses rencontres avec des personnes exceptionnelles de par leur histoire, leur vécu.

C'est simple, frais, aussi frais que son précédent roman "Un parfum d'herbe coupée".

On ne se lasse pas de ces phrases authentiques. C'est plaisant, un vrai régal...
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Mille soleils

Mille soleils, quelle belle promesse de Nicolas Delesalle en ce mois de janvier forcément un peu morose ! Troisième livre de l’auteur aux éditions Préludes, Mille Soleils est finalement le premier véritable roman de Nicolas Delesalle. Mais s’agit-il véritablement d’un roman d’ailleurs ?



Mille Soleils de Nicolas Delesalle est un roman dont le résumé ne donne qu’une idée très vague de ce à quoi s’attendre. Un drame au cœur de la pampa en quatre hommes un peu barrés, tout au plus. C’est pourtant un roman bien plus profond et complexe qu’il n’y paraît.



Mille Soleils est un roman qui ne marque pas tant par son histoire que par la plume de l’auteur. Dès les premières pages, l’auteur nous embarque dans ses digressions pour nous décrire un à un les personnages, ce qui a de quoi dérouter. Minute par minute, l’action est décrite au millimètre, et procure un sentiment contradictoire : la plume est belle d’accord – mais où veut-il bien en venir ?



Mais dès que le drame survient, le texte prend alors une toute autre consistance, et les portraits particulièrement étoffés des personnages prennent tout leur sens. S’amorce alors un vertigineux huis-clos à ciel ouvert, lumineux et sombre à la fois, dont on ressort forcément un peu chamboulé.
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Mille soleils

Cinq destins qui n'ont pas grand-chose en commun, si ce n'est ce lieu, la pampa argentine, une piste au milieu de nulle part. Cinq destins qui vont s'influencer les uns les autres, sans même en avoir conscience, des particules d'humanité qui frappent les uns et les autres comme des particules solaires. Cinq destins que l'on découvre et qui basculent, en quelques secondes, sous le soleil exactement.
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Mille soleils

Pour ma part, c'est la premier livre que je lis de l'auteur et ce fut une magnifique découverte ! J'ai même une anecdote à vous raconter et que j'ai eu la chance de raconter à Nicolas mercredi, lors de sa séance de conf-dédicace à la librairie de Paris. Je venais de recevoir le livre, j'ai commencé à lire les premiers chapitres comme je le fais à chaque fois qu'un nouveau livre fait son entrée à la maison sauf que voilà, j'ai vite été happé par les lignes de ce huis clos à ciel ouvert. Résultat des courses, j'avais oublié d'aller récupérer ma fille à l'école et c'est la maîtresse qui m'a appelé et m'a fait sortir de ce huis clos que j'avais déjà bien entamé !







Wolfgang, Vadim, Simon et Alexandre auraient dû se douter que cette journée n'était pas une journée comme les autres, et qu'elle n'allait pas être des plus joviales pour ces messieurs. Ils prennent la route pour rejoindre Mendoza où un avion devait les mener à Buenos-Air sauf que voilà tout ne va pas se passer comme prévu...







On va apprendre à connaître chacun des personnages, s'attacher un peu à eux, savoir comment ils se sont rencontrés, depuis quand ils se connaissent... Puis d'un seul coup, l'auteur va enclencher la deuxième pour nous propulser dans cette voiture qui dévale les routes, Vadim va perdre le contrôle du véhicule, va s'ensuivre alors une longue scène où l'on va vivre avec ces hommes l'accident. Nous sommes spectateurs, nous ne pouvons rien faire, nous assistons tout comme le narrateur impuissant à ce qui arrive à ces quatre hommes.







Vadim est peu bavard. Les mots ce n'est pas pour lui. On découvre au fil des pages la raison, et personnellement, cela m'a touché, j'ai été touché par cet enfant qui n'a pas pu s'épanouir et que cela l'a suivi jusqu'à l'âge adulte. Il est difficile de se défaire de ses mauvaises habitudes ! Toujours est-il qu'il est un brillant chercheur en physique des particules. C'est lui qui a pris le volant de cet engin de la mort. A ses côtés se trouve Alexandre. Alexandre a installé les panneaux solaires du centre de recherche.







Wolfgang est un astrophysicien, spécialisé dans les noyaux actifs des galaxies et des rayons cosmiques. Puis Simon. Ce dernier est journaliste. Il doit rédiger un article sur la semaine qu'il a vécu auprès de ces chercheurs.







Ils croiseront une routarde. Ce sera la seule et la dernière personne qu'ils croiseront mais ça, ils ne le savent pas encore. Elle s'appelle Mathilde. C'est une dame d'un certain âge qui en a eu marre de sa vie trop bien, trop propre, trop lisse et a décidé sur un coup de tête de prendre le large et de parcourir le monde... Nicolas reviendra sur elle et nous prendrons plaisir à savoir ce qu'elle devient.







A 9h23'58" : fin du voyage pour ces hommes. La voiture sort de la piste, puis fait des tourner-bouler. Les passagers essaient tant bien que mal de se tenir à ce qu'ils peuvent pour rester entier, en vie...







La véritable "histoire" commence enfin et nous, lecteurs sommes pris dans un engrenage auquel on n'a pas envie de se défaire. On se demande ce qui se passe, comment ça se fait ? Que s'est-il passé ? Est-ce que tout le monde va bien ? Qui est vivant ? Y a-t-il des survivants ?







C'est ainsi que l'on va pouvoir suivre tour à tour ce qui se passe dans la tête des personnages, connaître les pensées les plus sombres, les plus douces, les plus simples, les plus heureuses. Lorsque la mort nous touche, nous frôle, on voit la vie différemment...







Pour ma part, je trouve que "Simon" ressemble beaucoup à l'auteur. Certes, je ne le connais pas mais lorsque j'ai assisté à sa conférence, j'ai ressenti tout de suite cette connexion avec ce personnage. Je l'ai vu dans son regard, dans la façon qu'il a eut de s'exprimer, de m'écouter et de me raconter. Nicolas Delesalle m'a dit être assis à la même place que Simon dans ce véhicule. Cela doit être un choc pour lui, et une belle thérapie aussi de pouvoir mettre des mots sur ses maux.







J'ai aimé l'honnêteté de l'auteur, nous faire confiance en nous racontant son histoire qui est plus que touchante mais qui ne tombe pas dans le drame. Il allège le tout avec un humour que j'ai beaucoup aimé. J'ai posté un passage sur Instagram (en cliquant sur Instagram, vous serez redirigé sur la photo) qui donne le ton et qui a eut le mérite de me faire éclater de rire. La plume de l'auteur est simple, sans chichi, brut. Ce n'est pas un travail de journaliste qu'il nous offre mais son vécu, du personnel mais avec une touche de fiction qui apporte beaucoup à ce récit.







J'ai adoré ma lecture, j'ai aimé la façon dont été agencé les chapitres qui sont des heures. On suit ainsi le récit dans le temps. Ce qui a été long pour eux a été court pour nous. Mon seul regret est que nous n'avons pas d'épilogue pour savoir comment va tout le monde même si j'ai pu constater qu'un des personnages de cet accident était bien portant 😉.







En conclusion : à lire de toute urgence, dépaysement garanti dans ce huis clos où la pampa est reine.
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Mille soleils

Je découvre avec étonnement qu’il y a une grande majorité d’avis très tranchés sur ce court roman, soit adoré, soit très peu apprécié. Alors que personnellement j’ai beaucoup de mal à me positionner… Donc :



Ce que j’ai aimé : des personnages masculins touchants et dont le parcours et l’introspection apportent réellement à l’histoire ; le volcan ; la magnifique fin



Ce que j’ai moins aimé : un personnage féminin certes très intéressant mais qui n’a absolument aucun lien avec les quatre précédemment cités. Mathilde aurait largement mérité un livre à elle seule. Son parcours, ses choix de vie et ses interrogations toucheront beaucoup de lecteurs mais… que vient-elle faire dans ce roman?!?



Ce sur quoi j’ai du mal à trancher : le style. Pas désagréable au demeurant, il m’a parfois laissé sceptique. L’auteur semble régulièrement chercher à partir dans de grandes envolées lyriques et poétiques sans forcément y parvenir.



Un roman intrigant donc mais qui, pour différentes raisons, m’aura tout de même un peu trop laissé sur ma faim.

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Mille soleils

Mille soleils, Nicolas Delasalle

Ce livre invite au voyage. Le lecteur est baladé entre l'infiniment grand, la mythique route N40 en Argentine, l'observation de la voie Lactée depuis l'observatoire de Malagüre et l'infiniment petit, les secondes égrenées entre l'instant avant l'accident et celui juste après l'accident, le moment ou tout bascule.

Pour moi auteur inconnu, régions inconnues, lecture inhabituelle, une pure découverte.

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Mille soleils

Une journée, quatre hommes et une femme. Des heures qui s’égrènent dans la pampa argentine. C’est le décor que nous plante Nicolas Delesalle dans ce troisième roman. Nous suivons le récit de trois scientifiques – Vadim, Alexandre et Wolfgang – du journaliste Simon et de Mathida une dentiste.



Un accident a lieu sur la piste argentine. Après l’événement vient le choc, la sidération puis les sentiments d’impuissance et de culpabilité. Chacun réagit comme il peut et surtout chacun dresse son bilan de vie. Le changement de vie ou les épreuves interrogent sur nos choix, sur nos aspirations et fondamentaux. C’est ainsi un roman sur le sens que l'on donne à sa vie. Comment des personnages ordinaires, dans un contexte extraordinaire, parviennent à se (re)trouver ?



J’ai été vite happée par ce récit comme si ma vie de lectrice en dépendait. J’ai fait défiler les pages avec un sentiment d’urgence, j’avais l’impression d’être à côté de ces personnages en difficulté. L’écriture de Nicolas Delesalle permet justement une lecture vive, intense. Le roman est autant rythmé par les heures qui s’écoulent que par le style de l’auteur. Une profonde humanité en ressort bien évidemment. C’était déjà le cas dans ses précédents romans mais là, le travail est plus abouti. On ressent bien les émotions, les questionnements de chacun des personnages. La part autobiographique est tellement importante que l’on comprend vite pourquoi tout sonne si juste.



Si vous n’avez encore jamais lu Nicolas Delesalle, je vous le conseille sans hésiter. Pour ceux qui sont déjà familiers, vous avez là son meilleur roman.
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Mille soleils

Nicolas Delesalle m’avait fait voyager avec son livre autobiographique « Le goût du large ». Par hasard, j’avais découvert cet auteur qui de par son métier de journaliste m’avait transporté aux quatre coins du monde.



Cette fois-ci, il s’attaque au roman pur. Mais comme dans son précédent opus, il entraîne le lecteur dans un endroit que le commun des mortels ne connaît pas. On est en Argentine, dans un endroit reculé et désertique. Au milieu de cette immensité, il zoome sur quatre hommes, réunis pour des raisons différentes. Et ces êtres ordinaires vont vivre un évènement extraordinaire. En quelques secondes, leur quotidien tranquille va être chamboulé. Confrontés à l’inimaginable, ils vont voir leur destinée bouleversée et chacun va réagir à sa manière.



Les paysages et les émotions sont retranscrits avec beaucoup de justesse. Le lecteur est oppressé par le réalisme de l’accident et de ses conséquences. Il endure cette scène cauchemardesque aux côtés des acteurs. Il ressent chaque parole, chaque son, chaque sensation, chaque geste. L’auteur maitrise l’art d’approfondir ses personnages et on s’attache à ces rescapés.



C’est un roman assez court qui se lit rapidement. Mais cette structure est parfaitement adaptée à l’histoire racontée. En effet, toutes les péripéties sont concentrées en très peu de temps. Dans l’urgence, la puissance des émotions des différents protagonistes est décuplée. Impossible alors de lâcher ce livre tant on est happé par la puissance des sensations qu’il procure!

Pour vivre une expérience de dépaysement et un moment fort d’humanité, laissez-vous tenter par ce condensé de sentiments. La belle plume de Nicolas Delesalle qui m’avait enchantée dans ces écrits plus journalistiques, excelle aussi quand il s’agit de nous conter une histoire. Elle en devient même moins distante, plus intimiste. Je note donc cet auteur dans la catégorie « A suivre ! » et serai à l’affût de ses prochaines productions.
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Mille soleils

Quatre hommes, quatre vies, quatre destins dans un Suzuki Vitara, sur une piste d’Argentine.

Un conducteur, Vadim, habituellement respectueux de toutes les règles qui régissent notre vie, se grise en appuyant un peu trop sur l’accélérateur.

Un paysage aride, la pampa qui défile. Des chevaux broutent l’herbe jaune. Un décor de western.

Une voiture qui dérape et tout bascule.



En parallèle, sillonnant la pampa en vélo, Mathilda a laissé derrière elle la vie qu’elle menait jusqu’alors et dans laquelle elle ne se reconnaissait plus. Elle avance vers un besoin indéfini dont elle ignore elle-même la nature.

Quelle existence choisir ? Y en a-t-il une meilleure que celle que l’on s’est tracée ou qui s’est offerte à nous ?



Des portraits brossés au scalpel. Des phrases implacables. On ressort essoufflé de cette lecture.

Fragilité de la vie qui ne tient qu’à un fil.

Roman coup de poing sur la vie, le vieillissement, la mort. Des questionnements aux multiples réponses.

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Mille soleils

Que de surprises avec ce livre. Un style auquel je ne m’attendais pas. Un drame que l’on suit comme une minuterie dont les minutes s’égrènent au rythme des chapitres.

J’ai ri, j’ai voyagé.



« De chaque côté de la voiture défile à l’infini un paysage mort, piqué d’herbes jaunes, de buissons secs et de cailloux roses et ocre, la planète Mars après deux arrosages. »



Ils sont quatre et partent ensemble en plein désert Argentin pour un voyage dont le thème est la recherche astrophysique, plus particulièrement les rayons cosmiques d’ultra-haute énergie.

À cet instant ils devaient rejoindre l’aéroport de Mendoza…



• Il y a Vadim ; son truc c’est la physique des particules et le Death Metal. Il s’est réfugié dans les chiffres pour fuir le danger des mots. Sa moyenne ? Entre 30 et 300 mots par jour.



« S’il parle, Simon aura l’impression de roter dans une cathédrale. »



• Wolfgang est astrophysicien. Lui, c’est un poissard de nature.

À l’aéroport, c’était toujours sa valise qui se perdait. En mer, les méduses violettes n’avaient d’yeux que pour lui… Pourtant c’est un rêveur.

Il est convaincu que les arcs-en-ciel sont le phénomène qui a fait découvrir la beauté aux hommes.



• Alexandre ? Lui, c’est un bellâtre qui attirait les femmes à lui avec du Baudelaire et ses notions astronomiques. Puis un jour, il est tombé amoureux de Léna. Jolie Russe qu’il perdra six mois après avoir tenté d’apprendre sa langue.



• Simon, lui, n’y connait rien aux astres. Il a sauté sur l’occasion pour écrire un article sur ces rayons au CNRS. Hypochondriaque il interroge toujours Clint Eastwood avant de prendre une quelconque décision.



Les quatre acolytes roulent non loin du volcan dans la pampa.

Vadim roule vite. 400km à parcourir jusqu’à Mendoza. 200km de piste.



Trop vite.

Partis pour fuir les humains, ils croiseront une seconde la route de Mathilda. Elle, partie pour une raison qu’elle ignore encore. Elle a tout quitté. Métier, mari, enfant. Pour se retrouver seule, entourer de sable et de vent.



« Chacun a ses raisons ; même si les voyages sont comme les crimes : ils se passent de mobile. »



Les mains serrées sur le volant, les pneus qui crissent et les cailloux sous les roues.

Puis le drame.

« Ça va ? »



Un voyage qui les renverra chacun à leurs vies.

Tout est tout à coup figé.

Pourtant la Terre tourne sur elle-même à la vitesse de 15 000km/h.

Dans une heure toutes les étoiles auront parcouru plus d’un million de km.



Alexandre et son petit bout de cerveau à l’air libre.

Le silence du désert pour unique fenêtre.

Respirez. Vous allez peut-être tous mourir…



Tous font l’expérience de la mort proche.

Il y a celui qui a fui pour ne pas mourir.

Celui qui se remémore en tenant la main de celui qui est mort.

Celui qui va sans doute mourir et qui s’accroche aux souvenirs de Lena.



« Un mec bien dans sa peau, bien dans sa bite ».



Le faussaire de l’amour qui se servait des atomes et des étoiles pour emballer.

Celui qui se pose mille questions sur l’amour et les femmes qu’il choisissait.

Celui qui tente de faire naître un théorème amoureux.



« Il aimait cette véritable histoire d’amour déguisée en histoire de fesses(…) »



Pendant que l’enthousiasme, l’hypocondrie et Clint Eastwood discutent ensemble dans la tête de Simon en plein désert et qu’il commence à regretter d’être parti seul et sans eau.



« « Les Andes en hiver ne rendent pas les hommes. » dit-on là-bas. »



L’auteur nous parle de la pugnacité et du courage de ces explorateurs face aux hommes d’aujourd’hui.

Découragés à la moindre épreuves par trop de sédentarité, d’inaction et de technologie.



Ce livre soulève mille questions :

Qui sommes-nous réellement au milieu du Rien ?

De quoi sommes-nous capables par les pires épreuves ?

A-t-on accompli ce que l’on souhaitait en ce monde ?

La vie tient-elle réellement à quelques likes ?

Que ressort-t-il de nous ? Notre humanité ou nos pires vices ?

Comment vieillir et devenir ce que nous sommes ? Comment exister, là, réellement sans le regard des autres ?



Une longue traversée de l’existence.

Cette vie qui jaillit de la mort, de la vieillesse comme la lave jaillit du volcan.

Il est immense, nous devons pourtant chacun le gravir. Ou rester en bas, le contempler.



Faire l’expérience de ce que signifie ne plus exister. Tout ce que l’on ne pourra plus sentir, voir, toucher, boire, aimer.
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Mille soleils

Mille soleils

Nicolas DELESALLE



Ou quand 4 hommes réunis pour le travail en Argentine vivent le drame de leurs vies...

Ils ont entre 30 et 60 ans et sont sur cette route qui les ramène vers l’aéroport maintenant que leur mission sur les particules d’astro physique est achevée.

Il fait chaud et ils ont une belle vue sur le volcan que l’on aperçoit au bout de cette longue bande d’asphalte de 200 km.

Certains discutent et d’autres écoutent.

Puis le drame survient ( incroyablement bien décrit je peux vous le dire car j’ai vécu un tel accident avec tonneaux et compagnie ) les laissant complètement hagards, déboussolés et blessés.

Qui leur viendra en aide sur cette route peu usitée et écrasante de chaleur.

Doit on rester auprès de ses compagnons de voyage blessés ou chercher une assistance ?



Un court roman qui se lit avec avidité, anxiété au moins pour la première partie.

La deuxième est un peu plus lente, ce qui sert bien l’histoire.

Seuls les passages techniques sur l’astrophysique me m’ont pas intéressé.
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Mille soleils

Une chose est sure, cette lecture fut marquante!



Contrairement à ce qu'en dit la critique jointe je n'ai pas trouvé sa plume "limpide" (trop de phrases composées d'énumérations à rallonge pour que j'utilise ce terme pour en parler) mais par contre je suis tout à fait d'accord avec le choix de "musicale".

En effet l'écriture de ND qui au début me perturbait, me semblait hachée, m'est vite apparue rythmée et entraînante, on tourne les pages sans les voir défiler et avec un plaisir intense! Même les longues énumérations sont écrites avec un style permettant d'aimer (sous couvert d'un minimum de concentration pour ne pas perdre le fil de l'idée de base!).



L'intrigue en elle-même est assez triste voir sordide, mais donne un prétexte aux personnages pour se lancer dans une réflexion profonde sur leur vie et par là-même sur la notre...

Réflexion parfois triste, parfois joyeuse, toujours pertinente!



J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été chamboulée. Ce qui est sur c'est que malgré l'écriture qui m'avait déroutée initialement ce livre fut dévoré d'une traite et m'a fait faire un ascenseur émotionnel!

Et à la fin du roman, ses tournures de phrases étaient comme des amies et ne me heurtaient plus du tout!



Je vous recommande donc de vous rendre chez votre libraire le 10 janvier pour vous procurer vous aussi cette petite perle qui ne vous laissera pas indifférent j'en suis sûre!!
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Mille soleils

Alors j'ai particulièrement aimé la plume de l'auteure, très légère malgré le sujet, poétique aussi...

L'histoire en elle-même de ces 4 hommes réunis ne m'a pas transcendée mais on se rend compte à quel point la solitude nous guette dans un endroit inconnu, désert et on comprend que les souvenirs de chacun remontent si violemment à la surface.

Alexandre et son amour perdu Lena, sa poupée russe envolée avec un bel Italien. Vadim et les mots qu'il ne dit pas, Simon et son hypocondrie et puis Wolfgang lui....

Je n'ai pas tout fait compris le pourquoi de l'histoire de Mathilda... mais cela m'a vraiment plu de me retrouver avec elle sur la piste de la pampa.

Cette Afrikaner vieillissante, qui a tout lâché d'un coup, famille, boulot pour se lancer dans une course contre la montre à vélo sans aucun but précis.

Bref je me réjouis déjà de lire un second roman de cet auteur dont j'ai vraiment apprécié l'écriture et que j'aimerais découvrir avec un autre style de roman 😁
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Mille soleils

On peut faire confiance à Nicolas Delesalle quand il propose de nous ouvrir les yeux sur le monde qu'il a lui-même parcouru de long en large dans sa vie de reporter. On peut aussi lui faire confiance pour nous offrir un regard décalé, résultat de ses propres observations, réflexions et même engagements. Son précédent récit, Le goût du large invitait à l'ouverture et à l'introspection le temps d'un voyage en cargo. Changement de décor et de genre cette fois... Cap sur l'Argentine, le désert d'Atacama pour un roman qui nous propulse dans les pas de quatre personnages réunis pour une mission professionnelle. Un voyage qui va profondément changer leur destin...



Les grands espaces, toujours. L'homme confronté à l'immensité de la nature. Le décor planté par Nicolas Delesalle est grandiose, de ceux qui font rêver tous les aventuriers en herbe. Simon, Vadim, Alexandre et Wolfgang sont là pour une mission autour de l'installation de panneaux solaires sur les cuves de l'observatoire astronomique Malargie supervisée par Alexandre. Simon, journaliste pour le CNRS est l'organisateur du voyage tandis que Vadim et Wolfgang sont des ingénieurs directement impliqués dans le projet. Alors qu'ils sont sur le chemin du retour vers l'aéroport, sur des pistes désertes à l'horizon infini, alors que Vadim roule un peu trop vite, pour un instant d’inattention c'est l'accident. Quelques tonneaux, le temps suspendu et le silence... Vadim le taiseux, Simon l'hypocondriaque, Alexandre le beau gosse immature sont seuls face au cadavre de Wolfgang et seuls face à eux-mêmes.



Unité de temps (une même journée) et de lieu (ce désert si beau mais si hostile) pour un récit rythmé et imagé qui interroge sur la solitude, sur le regard que l'on porte sur soi-même sur ce qui nous pousse à fuir. Car chacun de ces hommes est confronté à ses doutes, ses failles, obligé de décider, d'agir pour ne pas mourir. La silhouette de Mathilda, une femme mûre originaire d'Afrique du Sud et qui a tout quitté du jour au lendemain pour entreprendre la traversée de l'Amérique à vélo, d'Anchorage au Canada jusqu'à la Patagonie vient ponctuer la narration et interroger sur l'inclination à la fuite et la nécessité de toujours avancer.



"C'est le salut des êtres humains esseulés quand ils croisent d'autres congénères. A force d'isolement, ils oublient à quel point ils détestent ces gens par la faute desquels ils ont décidé de partir un jour."



Où se situe l'aventure au 21ème siècle ? Maîtrise-t-on jamais sa vie quand il suffit d'un grain de sable (a priori dans le désert) pour que tout bascule ? Tout en nous proposant un vrai roman d'aventures, haletant, Nicolas Delesalle nous parle du monde avec une acuité mordante et un humour tout en retenue et porte sur les faibles humains que nous sommes un regard certes lucide mais empreint d'une bienveillance narquoise qui fait sourire autant qu'elle interroge et réconforte. L'auteur a mis de lui dans son livre mais semble désormais s'autoriser à laisser le romancier prendre plus de place. Et c'est tant mieux.
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Mille soleils

Un huis clos au milieu de nulle part, un drame, des amis. Il n'en fallait pas plus pour ce petit livre qui m'a fait passer un moment de lecture agréable surtout que les paysages décrits sont magnifiques. de jolis passages également que j'ai pu noter.
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Mille soleils

J'avais le souvenir d'un écrit très poétique de ma précédente lecture de Nicolas Delesalle.

Avec Mille soleils, l'auteur confirme son talent dans l'art narratif.

Quel peut être le destin de quatre collègues au fin fond de nulle part lorsqu'un grain de sable vient enrayer la machine ?

L'auteur dissèque ses personnages, leurs sentiments, leurs peurs, leurs espoirs. Il donne aux mots toute la chaleur de ce désert qui sert de décor au récit. Les minutes et les heures s'égrainent, on tourne les pages lentement, avec une certaine appréhension, l'angoisse d'un sort qu'on devine inéluctable ...

On referme le livre la gorge sèche, bouleversé, avec une rage de vivre décuplée.

J'ai véritablement eu un coup de coeur pour ce court roman surprenant et intense !
Lien : https://mabibliothequebleue...
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Mille soleils

Autant le dire tout de suite : j'ai détesté cette lecture !

Dès les premières pages, j'ai trouvé que le style de l'auteur était très particulier ou dit autrement qu'il en rajoutait vraiment beaucoup dans les effets de style, les énumérations qui n'en finissent plus et autres tournures hasardeuses. Malheureusement, contrairement au bandeau de couverture qui vantait "une écriture limpide et musicale", j'ai vite basculé vers l'agacement tant j'ai trouvé cette écriture pompeuse et peu naturelle, on n'est pas dans la poésie ou la suggestion mais plutôt dans l'auteur fier de ses tournures de phrase et qui le fait bien sentir.

Je me suis accrochée quand même en me disant qu'au moins il y avait un ton original mais j'ai été définitivement perdue par le peu d'intérêt du récit et de l'intrigue : le roman a beau être court, délayer en autant de pages le simple récit d'un accident avec le avant / pendant / après décrit seconde par seconde, c'est quand même très longuet. Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvé très caricaturaux et du coup toute leur introspection post-accident m'a parue bien ennuyeuse et sans intérêt. Je n'ai pas apprécié non plus l'insistance de l'auteur à bien nous montrer tous les côtés sordides de l'accident (les crânes défoncés, le sang qui coule, l'agonie des blessés...).

Enfin, certains passages du roman sonnaient faux, je trouve que l'auteur ne s'est pas assez documenté, ses descriptions de la cycliste en voyage au long cours ou du paysage argentin comportent plusieurs incohérences qui ne sont sans doute pas visibles pour un profane mais deviennent flagrantes quand on connaît un peu le domaine ou la région.

C'est donc un roman que j'ai trouvée vraiment très creux et en même temps très prétentieux. Moi qui mets toujours un point d'honneur à finir les livres une fois commencés, je me suis surpris à tourner quelques pages en mode lecture rapide tant ce livre m'agaçait. Rencontre ratée avec cet auteur que pourtant beaucoup apprécient, je ne pense pas que je lirai ses autres romans.



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Mille soleils

Non, ça n’arrive pas qu’aux autres. Chacun d’entre nous peut se retrouver un jour dans une voiture partant en vrille sur une route d’Argentine. Vadim, Alexandre, Wolfgang et Simon faisaient partie de ceux qui pensent que ça n’arrive qu’aux autres, ils n’ont pas fait particulièrement attention, et ce comportement leur a été fatal. Confrontés à la situation la plus atroce, la plus désespérée de leur vie entière, chacun va réagir à sa façon, chacun va laisser s’exprimer ses névroses et son héroïsme inné, chacun va chercher à garder la tête froide, à survivre. A quelques kilomètres de là, Mathilda parcourt elle aussi les routes d’Argentine. Arrivée d’Alaska, ayant abandonné sa vie de chirurgien-dentiste et sa famille depuis sept mois, elle cherche à se retrouver, derrière ses cinquante-neuf ans, ses rides et son affaissement. Une journée pour changer quatre vies, de fond en comble.

Et vous, que feriez-vous si vous vous retrouviez demain près d’une carcasse déglinguée, à quelque pas du cadavre d’un de vos amis? C’est véritablement cette question que pose ce roman psychologique magistral. A travers l’histoire de Vadim, Alexandre, Wolfgang et Simon, il interroge le sens de la vie, de nos choix, de ce qui nous tient à coeur. Coincés dans le désert, confrontés à la probabilité de leur mort prochaine, chacun appelle à lui des souvenirs précis, chacun se focalise sur ses raisons de vivre, une femme unique pour l’un, la perspective de l’avenir et la force d’avoir réussi pour les autres.

Les éditeurs ont toujours tendance à dire que les romans qu’ils publient restent en tête une fois refermé – c’est souvent une mauvaise publicité de quatrième de couverture. Mais pas ici. Ce récit reste en tête pendant tout le temps de la lecture, une fois le livre refermé, on continue à y réfléchir en vaquant à nos occupations. La dernière page tournée, on reste avec un sentiment d’inachevé, de nouveau commencement et de renoncement aussi. L’histoire ne s’arrête pas vraiment là pour nos personnages, mais c’est à nous d’imaginer la suite finalement. L’auteur nous offre les évènements clés, les méandres de leurs pensées, de leur passé et de leur présent, mais leur futur nous appartient. Libre à nous de croire qu’ils s’en remettront, qu’ils reprendront leur vie comme avant, ou libre à nous d’imaginer qu’il commémoreront cette journée pour le reste de leurs jours.

Histoire tragique, ce n’est pourtant pas un roman noir et désespéré. Malgré la situation des protagonistes, malgré l’omniprésence de la mort et de la vieillesse, malgré l’incertitude ambiante, la plume de l’auteur garde un certain humour, un certain cynisme qui n’en est pas un, vu la situation, un petit grain de folie qui nous fait sourire et nous donne foi en l’avenir. C’est fou ce qui traverse l’esprit d’un homme quand il sent sa fin proche. L’humour, l’ironie, sont parfois les seuls moyens de relativiser, le prendre du recul, de voir les choses différemment, ou tout simplement de continuer à avancer. Quelque part, Mille soleils est un roman où quelqu’un meure mais où l’espoir demeure.
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Mille soleils

Le premier roman de Nicolas Delesalle ?! Ce ne pouvait qu’être une excellente nouvelle ! Et c’en fut une, puisque c’est un vrai coup de cœur, le premier de 2018. Un roman plus vrai que nature, dur mais aussi sensible, plein de poésie et de dureté dans une pampa envoûtante… Prêt à partir en Argentine ?



Quatre hommes se retrouvent en Argentine. Ils partagent une voiture pour se rendre à l’aéroport et rentrer en France. Ils viennent de passer quelques jours ensemble dans le cadre de leur travail : ils sont chercheurs ou journalistes pour le CNRS et s’intéressent aux rayons cosmiques d’ultra-haute énergie. Ils repartent de l’observatoire astronomique de Malargüe. Vadim ne parle que quand c’est nécessaire et est passionné par la physique des particules. Wolfgang est un astrophysicien, Simon doit écrire un article sur leurs travaux pour le CNRS, Alexandre vient d’installer des panneaux solaires. Dans cette voiture, ils sont chacun dans leur monde. Mais Vadim roule vite et en une seconde, une seconde interminable, leurs vies basculent. En plein cœur de la pampa, les voilà isolés et perdus, seuls au monde dans un océan de beauté. Comment s’en sortir ?



Je ne sais pas si j’aurais ouvert ce roman s’il n’avait été écrit par Nicolas Delesalle, dont j’avais adoré ses deux premiers écrits Un parfum d’herbe coupée et Le goût du large. Quelle erreur cela aurait été ! J’avais peur que ce soit trop cru, qu’il ne se passe que trop peu de chose, que la lenteur du temps qui passe dans ces cas-là ne se ressente dans chaque ligne, chaque page du roman. Mais ce n’est pas n’importe quel auteur qui s’est attelé à cette histoire, c’est Nicolas Delesalle, et je savais que ce ne serait pas le cas.



L’accident est évidemment au cœur du roman, il est l’élément déclencheur. Ce moment où tout bascule dans la voiture, où cette dernière se met à faire des tonneaux, reste gravé en moi tellement il est réaliste. Mais ce qui nous est surtout conté, c’est l’histoire de ces quatre hommes, leur psychologie, leurs ressentis, ce à quoi ils s’attachent pour rester en vie, à quoi ils pensent, leurs souvenirs. Nous vivons littéralement cette aventure hors du commun, incompréhensible et traumatisante, avec eux. On s’attache à eux, à leurs fêlures, leurs défauts et leurs forces, on s’y retrouve, on s’y perd.



Le personnage de Mathilda, comme un ovni au milieu de cette aventure masculine, qui ne va croiser ce groupe de quatre qu’un instant, cherche sa route quand ces quatre-là viennent de la perdre. Cette femme a tout quitté, famille, travail et pays pour se retrouver dans un périple à vélo inimaginable. Et si elle réussissait à se trouver dans cette pampa qui peut être source de traumatismes depuis des siècles, mais aussi de miracles ? Si on se demande ce qu’elle vient faire dans ce roman, on se laisse rapidement emmener par la plume de l’auteur sans plus se poser de question. Parce que sa quête est essentielle et révélatrice, parce qu’elle nous parle, comme la sortie de route des quatre garçons le fait également. Elle est source d’espoir.



Un cinquième personnage vient s’insérer dans cette histoire, et c’est bien cette pampa envoûtante, qui s’étend sur des centaines de kilomètres et qui émerveille autant qu’elle inquiète. Son volcan majestueux et ses histoires incroyables, impensables, horribles mais vraies – et que vous découvrirez dans le roman – apportent à la fois un cadre fort au roman, le magnifie, l’amplifie, le révèle.



Et si toute cette histoire nous paraît si troublante de véracité, si on a l’impression de suivre la véritable excursion de quatre hommes et leurs traumatismes, c’est bien parce que Nicolas Delesalle se base sur une expérience qu’il a vécu lui-même alors qu’il était journaliste. Comme il l’a confié lors d’une rencontre à la librairie de Paris pour le lancement de son roman, il ne peut écrire que sur quelque chose qu’il connaît. C’est sûrement pour cela que ses précédents ouvrages étaient plus de l’ordre du documentaire ou de la biographie que du roman. Mais pour s’essayer au roman, il devait prendre appui sur un fait qu’il avait vécu, et cela donne une puissance incroyable à ce roman.



En un mot comme en cent, vous devez lire ce roman. C’est une pépite, c’est un coup de poing, c’est un coup de cœur incroyable.
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