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Critiques de Nicole Voilhes (25)
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Aha-Men-Ptah La fin d'un monde

Découvrir l'histoire de l'Atlantide (Aha-Men-Ptah) à travers le destin d'une femme.
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De la croix au croissant

Livre reçu pour la masse critique de Septembre, je remercie Babelio et les éditions In Octavo. Je l’avais sélectionné car il m’a fait penser à une lecture récente, « Dans la peau d’une djihadiste ».



Au final, je me suis retrouvais avec un roman historique se passant au 12ème siècle à Jérusalem. En fait, je crois que je me suis trompée de bouquin, mais du coup, je ne sais pas trop pourquoi je l’ai choisi ; peut-être à cause de la mention « roman historique si actuel »… « Mené tambour battant » dit le résumé. On ne doit pas en avoir la même définition car je m’ennuyais sans rien retenir de l’histoire… On suit une jeune femme de 18 ans, qui passe son temps à se plaindre, alors que Jérusalem va subir le siège de Saladin. Ce roman se base sur de nombreuses références historiques mais comme ce n’est pas ma période préférée, je m’y suis perdue et puis, la partie de l’histoire de cette jeune fille m’a paru inintéressante à souhait. J’ai essayé de m’accrocher un peu plus au cas où ça bougerait enfin mais peine perdue. J’ai donc abandonné ma lecture à 75p. Le style de l’auteur est un brin pompeux et il ne s’y passe finalement pas grand-chose. Je me vois donc mal tenir 350p alors que je n’ai rien retenu des 75 premières.



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été une grosse déception. Une de plus… Je fais pourtant attention quand je choisis les livres de Masse Critique pour être sûre d’en apprécier la lecture. Du coup, je ne sais pas ce qui a retenu mon attention pour celui-ci, à moins que je n’ai lu trop vite sans réellement avoir un aperçu de l’histoire. Je suis désolée auprès de la maison d’éditions mais je ne suis pas la bonne lectrice pour ce roman. J’espère que d’autres le trouveront plus à leur goût. Petit bémol supplémentaire pour ma part, des coquilles ont été oubliées. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre idée si vous êtes amateurs de roman historique se passant à Jérusalem. Pour ma part, je vais continuer à essayer de vider ma PAL, vaste programme…



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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De la croix au croissant

1187, dans le palais royal de Jérusalem. Anne de Loudérac, une jeune chrétienne, brode avec d’autres jeunes filles sous la surveillance d’une gouvernante, alors que pèse la menace de la reprise de Jérusalem par les musulmans du sultan Saladin. Alors que son destin de noble orpheline la destinait à finir dans un couvent, l’arrivée des troupes musulmanes va marquer un tournant dans la vie de cette jeune fille. Et c’est son point de vue qui va éclairer le lecteur sur ce que pouvait être la vie en Terre Sainte au temps des croisades, quand les fous de Dieu, peu importe qu’il s’agisse du dieu des musulmans, des juifs ou des chrétiens, se battaient pour la possession des lieux saints. Nicole Voilhes signe un très beau roman historique dont les personnages principaux sont emplis d’une grande sagesse qui interpelle, plusieurs siècles après les croisades, mais en des temps toujours marqués par les guerres menées au nom de la religion. Bien sûr, on en peut s’empêcher de se dire que l’intrigue est assez gentille en regard de l’Histoire, mais les documents annexés à la fin du roman sont très appréciables pour donner de la profondeur au récit. Je remercie Babelio et les éditions In Octavo pour cette belle découverte.
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De la croix au croissant

"De la croix au croissant", comme son titre l'indique nous emmène au temps des croisades chrétiennes et des guerres avec le monde musulman. En ce temps là on peut vraiment parler de "choc des civilisations"!

L'histoire débute à Jérusalem, encore sous la coupe des chrétiens, dans le palais royal, on découvre la vie des femmes d'une certaine lignée, recluses derrière les murs, et leur vie rythmée par une discipline ennuyeuse (broderies, prières). L'heroïne, Anne de Loudérac, noble de naissance mais sans aucun appui car orpheline se retrouve violemment projetée dans cet univers guerrier. Elle se trouve au carrefour de deux civilisations, et le destin qui lui réservait le couvent va la mener à Damas, grâce à l'amour.

Bien sûr on comprends le prétexte de l'histoire fictionnelle sur l'Histoire réelle de cette époque, la vie des chrétiens d'orient, et l'univers riche du monde musulman encore méconnu. Même si les détails du roman sont savamment maniés par l'autrice, l'histoire manque de rythme, les personnages sont quelque peu ennuyeux, les traits de caractère sont lisses comme du papier glacé. La rencontre d'Anne avec le monde musulman me semble trop simple, elle réussit à s'insérer et à vivre un bonheur parfait.

Ce roman manque d'ambition, le côté historique est étoffé au dépourvu de l'histoire fictionnelle, c'est dommage.
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Des mouches sur Cartouche



Ce livre faisait partie de ma sélection lors de la dernière masse critique babelio. . Heureuse de l'avoir reçu et impatiente de commencer ma lecture, j'ai eu cependant du mal à rester accrochée à l'histoire.

Le titre promettait de l'action et pourtant.

Les faits historiques en toile de fond( ce que j'aime), les annotations en bas de page( toujours utile), le style d'écriture m'ont plu, mais la lenteur des évènements étaient parfois pesante.

J'aurai aimé rentrer dans le feu de l'action, suivre ce travail de mouches de plus près. Vibrer, angoisser, rester en haleine face à des situations périlleuses . Côtoyer ce Cartouche , avoir peur et enfin être soulagée de voir Philippe et Angélique se sortir de tout danger.

Là est mon regret , je reste sur ma faim côté aventure.

je suis allée néanmoins au bout de ma lecture ,très contente d'avoir découvert ce nouvel auteur dont je lirai les précédents livres
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Des mouches sur Cartouche

C'est la conduite du récit qui m'a posé problème, trop linéaire, sans acmé, alors que ce personnage haut en couleur (le plus grand bandit du XVIIIè avec Mandrin !) se prêtait à une démarche plus romanesque. On aurait aimé s'approcher de Cartouche, au moins le voir en action, en saisir les contradictions. Or, il n'apparaît jamais dans le roman.

Peu de scènes, au demeurant, dans cet ouvrage sans doute trop court et qui manque de souffle ou encore de vie.
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Des mouches sur Cartouche

Pour résumer la situation, je n'ai pas vraiment aimé ce livre. En lisant la quatrième de couverture, qui est souvent mal faite mais cela est une autre histoire, je partais déjà avec un a priori négatif : parler de la condition des femmes dans l'Histoire est déjà difficile comme exercice historique, alors parler de la condition des femmes dans un roman et on entre rapidement dans les clichés sexistes. En lisant le livre je ne me trompais pas, l'auteure tient à donner une morale contemporaine (XXIème siècle) à une noble du début du XVIIIème siècle. Ce n'est pas possible. Bien sûr il y a certains aspects de la vie (l'esclavage, le Régime...) qu'ils devaient penser mais certaines choses m'ont fait « tiquer ». De plus, l’héroïne a des connaissances sur le monde et sur les sciences qui me paraissent étranges pour l'époque (voir les puces des rats). Cependant, malgré ce côté assez subjectif; l'écriture en elle-même est assez mauvaise, il y a beaucoup de discours indirects ce qui nous fait sortir complètement de l'histoire. Certaines phrases sont maladroites, certaines sont très, trop, soutenues d'autres anachroniques et les pointillés pour signifier le doute ou la gêne tous les trois mois c'est agaçant. On sort d'autant plus de l'histoire quand l'auteure fait référence aux autres livres qui parlent de la même héroïne tous les 10 chapitres, il y a beaucoup trop de références, d'autant plus quand une note fait référence à un livre qui n'est pas encore paru... Et pour rester sur les notes, je me suis senti bien idiote quand l'auteure sent le besoin d'expliquer en note ce que veux dire l'expression « bottes de sept lieues ». Enfin, je finirais sur une note positive, l'histoire était très intéressante avec de bons rebondissements, ce qui m'a déçue c'est l'écriture. Je ne le recommanderais pas.
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Des mouches sur Cartouche

Je n’ai absolument rien à reprocher à l’auteur en ce qui concerne l’utilisation des notes de bas de page, tant pour les références aux tomes précédents (qui sont utiles pour ceux qui ne lisent que ce tome ci), que pour les références historiques. Tous les lecteurs n’ayant pas la même culture.

J’ai trouvé le style agréable et fluide, pas vraiment de longueurs qui pourraient rebuter les personnes réticentes aux récits ayant trait à l’histoire.

En revanche, je m’attendais à un peu plus d’action. Et c’est là, en ce qui me concerne, que le bât blesse. Au fur et à mesure de la lecture je me suis un peu ennuyée. Ce qui me gêne le plus c’est que l’on soit en permanence en contact avec la Marquise de Beaudry. Que l’on partage ses états d’âme, la façon dont elle apprécie les changements dans le monde et sa vision de la Régence est une chose. Que l’on ne découvre l’action que presque exclusivement par l’intermédiaire des récits que viennent lui faire ses descendants me chagrine beaucoup plus. C’est un parti pris d’auteur qui se défend, d’autant que le personnage principal reste Marie malgré la présence des nouvelles Mouches, mais cela m’a empêché de réellement entrer dans l’histoire.

La raison en est sans doute également que je n’ai pas lu les précédents tomes, ce que je vais m’employer à réparer.

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Fatum, les lauriers sont coupés

En ce moment, j'ai vraiment des lectures en dent de scie avec les romans historique mais je n'ai pas pu résister au thème de ce livre qui faisait parti de la Masse critique du 14 septembre dernier. Que voulez-vous, dès que je vois un Romain ou un Grec en jupette, je craque. En plus, la quatrième de couverture évoquait la guerre punique, que je n'avais encore jamais vu traitée dans une fiction, aussi étais-je grandement intriguée par ce roman. Hélas, si le début a pu faire illusion un temps, je dois avouer que la déception l'a finalement emporté.



Je n'ai jamais ressenti la passion censée brûler Daphné la Sicilienne et Lucius le Romain, vendue par la quatrième de couverture. Ni les malheurs frappant l'héroïne, à part au début de l'histoire. Il faut dire que le récit est rapporté à la première personne (procédé dont je ne suis d'ailleurs pas friande, ce qui a dû jouer un peu dans mon ressenti mais pas que). Malheureusement, je me suis progressivement désintéressée de la destinée de ce couple fade. J'ai trouvé en effet que les personnages manquaient terriblement de relief, de chair, de passion. Je me suis sentie complètement détachée de leur histoire, aussi détachée que les personnages eux-mêmes quand ils racontaient leurs malheurs. Car l'auteure utilise les dialogues pour faire débattre les protagonistes sur la situation géo-politique du monde antique, les détails de la vie quotidienne, leurs croyances, leurs réflexions, leurs souvenirs, (...) en de loooongs monologues ressemblant plus à l'exposé d'un cours d'histoire qu'à un roman. Ce procédé, très maladroit et artificiel, devient vraiment lourd à la longue et a fait naître chez moi un ennui de plus en plus profond. C'était tellement lassant que la majorité des informations passe par les dialogues (et des dialogues aussi longs qu'un jour sans pain) que j'en venais à lire mécaniquement ! En plus, je n'ai pas du tout été convaincue par les révélations concernant Daphné ou les détails (inutilement) sordides révélée par l'histoire personnelle de Lucius, tant ils sont mal intégrés au récit et sonnent faux.



Ajoutez à cela que l'intrigue fourmille d'inexactitudes historiques, malgré l'impression de documentation. Par exemple (et comme souvent), le principe des tria nomina n'est pas du tout respecté et les mentalités de l'époque où est censée se déroulait l'histoire sont calquées sur les nôtres rendant certaines réflexions ou décisions des protagonistes totalement inappropriées, anachroniques et impensables pour un Romain. Certains actes, ou certains modes de pensée, qui nous paraissent naturels, seraient perçus comme un déshonneur ou une infamie par les Romains (par exemple l'esclavage, les considérations sexuelles, débattus par les héros...).



Pour conclure, la lecture de ce roman n'a provoqué aucune surprise chez moi, ni aucune émotion, à peine un intérêt poli. Les procédés narratifs pour amener les informations et les révélations apparaissaient artificiels, d'autant que certains épisodes sont traités de manière expéditive et un peu trop opportunément. J'attendais un romain historique vraiment fouillé, et si certains faits sont exacts, d'autres sujets sont traités maladroitement et ne correspondent pas à la mentalité ou au fonctionnement de l'époque. Je n'ai pas non plus adhéré à l'écriture qui utilisait les dialogues pour nous donner la majorité des informations sur les détails de la vie quotidienne et politique ou les souvenirs des héros, enlevant de ce fait toute tension dramatique au récit, en plus de nous donner l'impression que les héros n'étaient pas eux-mêmes concernés par ce qu'il leur arrivait. Et pour finir, Carthage n'apparaît qu'en filigrane...

Bref, comme vous le constatez, je suis passée à côté du roman !



En tout cas, je remercie Nathalie des éditions In Octavo ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Fatum, les lauriers sont coupés

J'ai reçu ce livre grâce à l'opération masse critique du mois dernier... les lettres classiques étant mon domaine, j'avais hâte de me plonger dans ce roman historique. Hélas, je me suis plutôt ennuyée : l'auteur semble "plaquer" le résultats de ses recherches dans des dialogues artificiellement explicatifs. Du coup, on se sent détaché de l'histoire des deux héros, je n'ai ressenti ni passion ni émotion.

Si vous voulez vous plonger dans un roman savamment documenté et passionnant, optez alors pour "la première femme nue".

Merci Babelio, on ne peut pas avoir la main heureuse à tous les coups !
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Fatum, les lauriers sont coupés

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions In Octavo pour ce roman.

Malheureusement, une déception pour moi, mon avis rejoignant les critiques précédentes.

Tout d'abord, j'ai été attirée par l'époque, les romans historiques se situant durant les guerres puniques ne sont pas légion (c'est le cas de le dire).

Hélas, j'attendais un roman historique avec entre autre une histoire d'amour (la quatrième de couverture le signalant), et j'ai plutôt eu l'impression de me trouver dans une romance avec un "verni" historique. Il n'y a en effet pas d'autre intrigue que les sentiments entre les deux principaux protagonistes.

N'étant pas du tout une adepte des romances, je serai mauvais juge.

Quoi qu'il en soit, l'écueil évident de ce roman est le placage des informations historiques. L'autrice s'est documentée... et elle le montre. Un peu, beaucoup, trop, mais surtout de façon peu naturelle. Les personnages passent leur temps à palabrer pour expliquer des détails sur la façon de vivre, sur leur monde. On dit toujours "il faut montrer et non raconter". ici, on a l'inverse. Au lieu de faire vivre le mode de vie à travers les personnages dans leurs actions quotidienne, l'autrice nous les raconte par pavés, alors même qu'ils n'ont aucun intérêt dans l'intrigue.

Ajoutez à cela une erreur, malheureusement fréquente dans les historiques, qui est de donner une pensée totalement moderne aux personnages principaux : ils vivent dans un monde où il est normal d'avoir des esclaves, de prier les dieux pour tout, où les femmes n'auraient pas d'éducation... mais l'héroïne est élevée comme un homme et très libre, est bien sûr anti-esclavage, ne croit pas aux dieux (celui qu'elle aime non plus d'ailleurs). Et d'échanger des propos "philosophiques" sur ces questions,le tout avec des termes très modernes.



Dommage, la documentation de base était faite, le style est correct et plutôt agréable à lire. Peut-être ce roman peut-il plaire à des lecteurs qui cherchent une histoire d'amour sans se soucier de vérités historiques? Je ne saurais pas en juger.
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La mouche et le masque de fer

Autant le dire tout de suite : ce roman est sublime. Tant l’histoire, que les personnages ou que le style de l’auteure. Pour mon plus grand plaisir, j’ai eu l’impression de me plonger dans un ouvrage de Juliette Benzoni, une romancière française que j’aime beaucoup. Attention, ce n’est pas péjoratif, ce n’est pas un calque pur et simple, il y a bien entendu des différences. Simplement, j’ai pris autant de plaisir que lorsque que je lis un livre de Benzoni !



L’intrigue est palpitante. Suite à un événement douloureux, Marie va se lancer dans une quête de la vérité : qui est donc ce prisonnier mystérieux ? Cette obsession de la vérité est compréhensible, on veut connaitre l’identité de ce prisonnier tout autant qu’elle, au vu de ce qu’elle a subi à cause de lui. Mais cette obsession reste tout de même démesurée. Marie ne semble plus vivre pour autre chose, pas même pour ses propres enfants !

Outre l’intrigue palpitante qui fait battre notre cœur au rythme des découvertes de Marie, ce roman permet au lecteur d’avoir un aperçu de la vie à cette époque. D’autant plus que les notes en bas de page, relativement nombreuses, sont très utiles et instructives.



L’héroïne de l’histoire est exactement comme je les aime. Un destin tragique l’attend mais elle ne baisse pas les bras, au contraire, elle reste forte et déterminée malgré toutes les embûches que ses adversaires mettront sur son chemin. De ce fait je l’ai trouvée très attachante et intéressante, même si sa détermination sans faille m’a parfois agacée. Je m’explique : elle se plaint des conséquences négatives de ses choix mais reste déterminée à continuer sa quête, sachant que ce n’est que le début des ennuis. Cependant c’est bien la seule chose que j’ai à reprocher à ce livre ! Les personnages ne se limitent pas qu’à l’héroïne. Notre Mouche va traverser beaucoup d’épreuves, épaulée en cela par plusieurs personnages « secondaires » dont certains que j’ai beaucoup appréciés, petite mention spéciale à Artus.



Au final, c’est un livre que je recommande chaudement. Étant passionnée d’histoire, j’ai beaucoup aimé suivre les péripéties de la Mouche, d’autant plus que le style de l’auteur est vraiment très agréable à lire, tout en restant simple. Suite à cette lecture, j’ai même très envie de continuer la découverte de cette auteure pleine de talent …



Merci donc Babelio pour cette fabuleuse découverte.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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La mouche et le masque de fer

S'attaquer au masque de fer après, entre autre, Hugo et Dumas, est chose ardue et le résultat est à la hauteur de la difficulté : piètre. Une histoire qui s'enlise dans la mièvrerie. Marie-Marquise-Détective-Mouche tente de percer le mystère de l'homme captif dans un donjon et dont on apprend après maintes péripéties sans saveurs qu'il porte... un masque de fer ! Malgré les références historiques toujours un peu anecdotiques et les notes de bas de page pour expliquer le vocabulaire on a du mal à se captiver. Aucune surprise, aucun suspens, des dialogues qui tentent de reprendre le parlé de l'époque et finissent par devenir ampoulés. Les meurtres et les morts passent comme le reste sans un brin d'émotion. Sans doute un mauvais ciblage du public, je pense que des collégiens y trouveraient avantageusement leur compte s'ils n'ont pas lu le Vicomte de Bargelone
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La mouche et le masque de fer

Amatrice de romans historiques fouillés, j'ai été profondément déçue par cet ouvrage dont le public est probablement mal ciblé.

La narration au présent, ainsi que les dialogues des personnages rappellent plutôt les romans historiques que l'on trouve au rayon enfants/adolescents des bibliothèques. Malgré des péripéties très longues à venir, l'absence de réelle progression dans l'enquête (combien de fois nous promet-on de nouvelles informations qui ne sont qu'une reprise des précédentes!) et le côté infiniment naïf de la rédaction, l'ouvrage se lit assez vite. Cependant l'absence de résolution finale laisse sur sa faim: si l'intrigue peine à tenir le lecteur en haleine tout du long, la résolution par "Finalement, laissons cela de côté" ruine l'intérêt difficilement suscité.

Quoi qu'il en soit, il est probable que le problème tienne essentiellement dans le choix du public: plus jeune, l'ouvrage m'eût sûrement beaucoup plus attirée!
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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La mouche et le masque de fer

Léger et agréable à parcourir, sans doute plus facile d’accès pour des adolescents, ce livre n’en est pas moins une petite déception pour les amateurs de mystères historiques et d’aventures épiques.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Le coeur du soleil, tome 1 : Les Larmes de ..

excellent j'ai annoté le tome IV par erreur alors que j'ai savouré le

tome I
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Le coeur du soleil, tome 1 : Les Larmes de ..

Un grand merci à Babelio et aux éditions In octavio pour cet ouvrage que j'ai reçu dans le cadre de la dernière masse critique.

Je ne connaissais pas cette auteure mais j'aime beaucoup les romans historiques. Du coup, celui ci parlait d'une grande passion de Louis XIV et je voyais déjà des intrigues de cours, de la fougue et tout ce que l'imaginaire relie à la cour de France de cette époque. Or si effectivement le propos est cet amour inconsidéré et brulant qui liait le roi et Marie Mancini, le récit, lui, manque cruellement de cette passion. Il est indéniablement d'une très bonne qualité littéraire mais il est paradoxalement, par rapport à son sujet, froid, plat. Même quand il parle de sentiments exaltés, il ne reflète pas cette chaleur.

Les personnages manquent aussi de profondeur et semblent tellement inconstants qu'il est difficile de s'y attacher.

Il y a peu de péripéties, renforçant cette image de manque de dynamisme.

Je ne sais pas si cette biographie (du roi ou de Marie ?) reflète une quelconque vérité historique mais elle ne m'a pas donné envie d'en savoir plus sur ces deux personnes ou cette époque.

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Le coeur du soleil, tome 1 : Les Larmes de ..

Même si, avouons-le d'emblée, je n'ai pas aimé "Les Larmes de Brouages", je tiens à remercier Babelio et les éditions "In octavio" pour cet ouvrage que la dernière masse critique m'a permise de découvrir. On ne peut pas tomber juste à chaque fois et au fond, ce n'est pas si grave.



"Les larmes de Brouages" se propose de retracer l'amour fou du tout jeune Louis XIV et de Marie Mancini, la nièce de Mazarin, une passion qui se termina comme souvent par un renoncement face à la raison d'état et des larmes, un feu même qui dit-on inspira à Racine ce vers magnifique de Bérénice: "Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez".

L'histoire est romanesque -comme toutes les amours du Roi-Soleil- et mérite qu'on s'y attarde, qu'on la traite sur le mode biographique, historique (historiciste même) ou qu'en en fasse un roman.

Le fait est que quelque soit l'approche choisie, le résultat sera très différent mais qu'il parait compliqué de mêler ces deux voies. Or, c'est là que le bât blesse: le livre se présente comme une "biographie romancée" ce qui me semble un exercice très, très périlleux. Parfois, bien sûr, c'est une réussite et j'en veux pour preuve le très bon "Frieda, la véritable histoire de Lady Chatterley" d'Annabel Abbs. Parfois, c'est médiocre voire raté et c'est la sensation que m'a laissé "Les Larmes de Brouage". Je vais tenter de m'expliquer et de le faire sans maladresse.



Férue de romans historiques, friande de XVII°siècle, je n'aime rien tant que les romanciers qui "emploient" des figures historiques, qui les "malmènent" un peu pour les transformer en personnages. C'est malin, c'est souvent passionnant et de bonne guerre. Dumas l'a fait par exemple et on sait fort bien aujourd'hui que sa Margot et sa Catherine de Médicis n'ont pas grand chose à voir avec la véritable Marguerite de Navarre et sa royale mère, comme on sait que son D Artagnan est bien plus passionnant que Charles de Batz Castelmore d'Artagnan. C'est décevant, mais c'est ainsi.

Passionnée d'Histoire également, je ne dédaigne pas les biographies ou les travaux d'historiens sur les êtres et les périodes qui m'intéressent.

Je trouve passionnante la créativité des premiers et j'idolâtre la rigueur des seconds qui souvent, tout en faisant oeuvre d'historiens, peuvent se fendre d'une belle plume pour relater des faits, les analyser et pourquoi pas les interpréter.

Ainsi, dans une biographie, on peut analyser les paroles d'un personnage, faire des hypothèses sur ses pensées en adéquation avec les faits, les témoignages, les correspondances, les interpréter. Dans un roman, on peut les inventer, en adéquation avec le modèle et y ajouter des sentiments, des émotions...

C'est l'une des choses qui m'a gêné dans l'ouvrage: l'usage du point de vue interne est omniprésent. On est dans la tête du roi, de sa bien-aimée, de leurs proches et l'auteur leur confère leurs pensées, des sentiments; Clairement, ça ne passe pas (ça ne peut et ça ne doit pas passer!) dans une biographie, surtout quand c'est rédigé avec tant de sentimentalisme précieux et dégoulinant. Ainsi, d'un point de vue romancé, c'est très bien. Pour le côté biographique, historique, on repassera. A l'inverse, la narration au présent, très chronologique et un peu aride pourrait très bien convenir à un travail historique mais pour l'aspect romancé, c'est raté.



De plus, et si elle n'est pas désagréable, l'écriture pèche par trop de mièvreries (n'est pas confiseur qui veut) et de préciosité (n'est pas non plus Madame de Lafayette qui le souhaite). Pour un texte qui se veut biographique, cela manque de pertinence. Pour le côté romancé… Oui, d'accord, c'est un parti pris… Mais c'est vraiment trop plein de guimauve. Les atermoiements amoureux du roi sont développés avec trop de lyrisme, trop de bleu pastel… Certes, il état jeune et amoureux, mais la mièvrerie. Non. Je vais vomir et je passe mon tour.



Enfin, j'ai été un peu gênée par l'interprétation proposée: je ne nie pas qu'un premier amour demeure inoubliable, qu'il marque pour toujours mais supposer que cette idylle avec Marie colora de son romantisme toute la vie sentimentale à venir du roi et sa vie tout court… Je trouve cela peu convaincant. C'est l'issue qu'aurait inventé un romancier. Dans la "vraie vie", les choses durent être moins tranchées, plus compliquées et forcement moins jolies et romanesques.

J'ai vraiment eu l'impression de lire une version édulcorée et fantasmée de l'histoire… Un roman se voulant œuvre d'Histoire. Un oiseau qui voudrait être un poisson (ou l'inverse).



Je n'aime guère les étiquettes, mais il me semble que ce livre aurait gagner à choisir un camp et à s'y tenir plutôt que d'osciller entre la biographie et le roman et de n'être convaincant dans aucun.



C'est d'autant plus dommage que l'auteur a accompli en amont un formidable travail de documentation, qu'elle a collecté de merveilleuses citations de Racine qui ont pris place dans son récit à chaque étape importante de l'idylle. Ce parallèle entre "Bérénice" et Marie Mancini était une très bonne idée, clairvoyante et belle. Cela aurait pu être, pourquoi pas, le véritable fil rouge du livre, son point de départ et d'analyse.



Les seules larmes que m'auront fait verser le roi et sa maîtresse ici furent de lassitude. Les seuls sentiments qu'ils auront convoqué: l'ennui assorti d'une tenace sensation de ratage et d'écoeurement.



M'en vais relire Dumas, moi. Et Simone de Bertière. Et tiens, tant que j'y suis: Racine aussi.
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Le coeur du soleil, tome 1 : Les Larmes de ..

j'ai demandé l'ouvrage car je vais régulièrement en vacances voir Brouage, cela m'amusait de revoir le lieu sous un autre angle. Merci à Masse critique et l'éditeur pour l'envoi.

je lis souvent des romans historiques mais j'avoue avoir un peu calé sur celui ci, trop de détails, l'action traine en longueur. Je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire, n'ai pas éprouvé d'empathie pour les personnages.

dommage

.

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Le coeur du soleil, tome 2 : La Douce-Amère

Louis XIV aime à nouveau une femme agréable bien que simple

comment cette belle histoire va t elle se terminer ?

mieux qu'avec Marie Mancini ?

Vont-ils avoir des enfants ?

Sera t elle acceptée par la cour ?

l'aventure recommence !! le roi a des problèmes divers

et variés ....
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