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Critiques de Nicole de Buron (212)
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Vas-y maman

Fée du logis n’a pas de fée-blesse

Fée à manger somnole avec les casseroles

Fée l’amour cajole son bonhomme



Fée des enfants est infatigable. Fée le lit joue avec l’édredon

Fée - tout est divine. Fée – licité est une femme!





Années 70, premières luttes féminines pour les droits des femmes!

J'en ai marre d'être la fée du logis."16425 repas en 15 ans de mariage et personne dans la famille pour dire merci Maman..."





Annie, une femme au foyer, étouffe dans sa vie de maîtresse de maison.

"Avant, j'étais une brillante journaliste...

Hélas, qui s'en souvient? J'en ai assez de n'être que la femme de M.Larcher. La femme de M. le PDG de Merde, la femme..."





Annie devient réceptionniste dans un hôpital, sans arrêter de gérer son logis seule, mais face à la pression familiale, sociétale et la charge mentale, elle finit par renoncer.

Annie écrit alors un roman (une livre érotique) et devient auteur à succès, avec le prix Femina .

"-Il est formidable, le livre de ta femme. Fait Vincent le bon copain (la voix pleine de sous entendus) :Il y a des scènes , heu...dis donc...

Le PDG devient rouge!"





Sa carrière décolle aussi vite que sa vie de famille s'effondre...

Jean-Pierre, son mari, ne supporte pas que sa femme soit plus connue que lui et n'accepte pas de prendre ses responsabilités au sein du foyer (allant même jusqu'à déménager! Jean-Pierre, Mr le PDG de Lullibel ne supporte pas la gloire de sa femme, doit gérer les enfants et son entreprise face à l'émergence du syndicalisme.





Un Sit-in! Ses employées veulent une crèche, pour leurs enfants.

"Mari à reprendre-Beau-Propre-Bonne santé.

Sait dire : Quand est ce qu'on mange? et Tais toi, je dors."

Un film avec la regrettée Annie Girardot...
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Qui c'est, ce garçon ?

"Désopilante" est à mon avis l'adjectif qui décrit le mieux Nicole de Buron et sa plume humoristique. Ses romans ont beau dater un peu, ils constituent toujours de délicieuses bulles d'oxygène, tout en rire et en facétie, bien faits pour illuminer un quotidien quelque peu plan plan.



Le quotidien de la narratrice, lui, déborde de surprises, quoiqu'il soit d'une banalité propre à vous retrouver en personne dans ses mille petites scènes de ménage, de diplomatie, d'organisation d'événements familiaux et autres relations parents-enfants décrites avec verve et auto-dérision.



Joséphine, alias Petite Chérie, a seize ans et traverse la crise classique de l'adolescence : rébellion contre l'Education Nationale, militantisme politisé, puberté et poussées d'hormones juvéniles, tentatives d'émancipation... de quoi faire claquer à tout-va les portes de l'appartement parisien également habité par la narratrice, l'Homme et le chien Roquefort. Tous trois en ont déjà bavé des ronds de chapeaux avec Fille Aînée il y a quelques années, pas sûr qu'ils remettent le couvert une seconde fois sans broncher...



Je tiens Nicole de Buron pour le précurseur de la chick-lit et même si ses "Saintes Chéries" sont le reflet d'un milieu parisien bourgeois réac dont les us peuvent parfois faire lever le sourcil avec agacement, l'auteur ne les prend pas au sérieux et n'hésite pas ridiculiser leurs manies et leurs préjugés, pour le plus grand plaisir du lecteur.



J'ai beaucoup ri, je me suis follement amusée, tout en ayant l'impression de rajeunir de vingt ans, âge auquel j'ai découvert Nicole du Buron. Ses récits truffés de magnétoscopes, de téléphones filaires et de machines à écrire me ramènent avec plaisir à un temps sans internet et sans smartphones où il me semble que les rapports entre les gens étaient plus vivants et moins dématérialisés.



Une piqûre de Jouvence et de gaieté, parfait pour l'été !





Challenge MULTI-DÉFIS 2017

Challenge PLUMES FÉMININES 2017
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C'est fou ce qu'on voit de choses dans la v..

C'est une amie qui m'avait parlé il y a quelque temps de cela de cette auteure, sans que je n'ai jamais eu l'occasion de la découvrir jusqu'à maintenant. Aussi, lorsque j'ai vu cet ouvrage sur les rayonnages de la bibliothèque dans laquelle je travaille, je me suis dis pourquoi pas et je regrette pas car j'avoue avoir passé un moment sympathique !



Notre narratrice, Victoire de Buron nous raconte quelques pans de sa vie et le tout avec beaucoup d'auto-dérision. Première femme dans sa lignée à devoir travailler pour gagner de l'argent, celle-ci ne s'est jamais réellement entendu avec ses parents, qui, vivant chacun à l'autre bout du monde, se sont respectivement remariés un nombre incalculable de fois. Elle-même, élevée par ses grands-parents, prendra le goût des voyages (peut-être dû à son militaire de père) et se retrouvera successivement enseignantes à des jeunes filles anglaises dans une pension du Yorkhire avant de travailler dans un journal parisien où elle rencontrera les plus grands libraires et sera amené à voyager régulièrement dans des pays étrangers. Demandé en mariage onze foi, elle acceptera finalement celle de son ami Alexandre dont la famille est on ne peut plus fortunée. Finalement, lui préférera la nature mais sans trop de bruit et elle la nature vivante, ils auront des maisons de campagne chacun séparément. Egalement chroniqueuse pour un journal féminin et auteure, elle sera finalement accepté de ces villageois mais à quel prix ?



Un roman qui se lit vite et bien, rempli d'humour et d'aventures rocambolesques. Assez original mais je ne suis pas persuadée d'en garder un souvenir ineffaçable. Un bon moment de détente que je vous propose de partager si vous ne voulez pas trop vous prendre la tête !
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Dix jours de rêve

Sans prévenir, ça vous fracasse. Depuis plusieurs semaines, votre corps tente de vous avertir. Mais quoi que vous fassiez, impossible de l'arrêter. Votre esprit. Fatigué, il s'égare au bureau quand vous croulez sous les appels et les dossiers puis, énervé par les clients excités, excité par le ballet des solutions trouvées, et stimulé par le café au kilomètre que vous ingurgitez, il tourne comme un perdu lorsque vous vous couchez. Ce cirque est vicieux, son cercle est sans fin. Fa-ti-guée. Vous êtes fatiguée. La nullité des programmes tv vous endort, mais son bruit vous réveille. Quand vous lisez, vous yeux brûlent, votre cerveau crie, les bras vous en tombent ; et le livre avec.





Rire. Vous avez envie de rire. Jusqu'à en pleurer, jusqu'à l'épuisement. Liquider l'énervement, les frustrations. Ces mauvaises vibrations, les remplacer par des bonnes. Soudain, vous vous rappelez qu'adolescente, vous ne juriez que par une seule auteure : Nicole de Buron. Elle seule savait vous faire rire. Enfin ça, c'est le souvenir que vous en avez ; Mais si ça se trouve, vous trouverez ça nul aujourd'hui. Et puis, vous les avez déjà tous lus. Ce qui voudrait dire enfreindre la première de vos règles : ne jamais relire un livre lu alors qu'il vous en reste tant à découvrir ! D'un autre côté, si vous vous rappelez du style complètement gonzo de l'auteure, vous n'avez aucun souvenir des histoires proprement dites. C'est donc un peu comme lire un nouveau livre… En un éclair avant fermeture, vous vous emparez du seul bouquin disponible dans le rayonnage. Dix-jours-de-rêve.





C'est le karma. Vous entrez directement dans la vie over-épuisante d'une avocate mère de famille over-bookée, d'une adolescente over-rebel, over-négligente, over-bordélique over… adolescente quoi, et épouse d'un homme over-macho qui la trompe avec sa prof de culturisme. Alors le jour où ce petit monde, de qui elle prend tellement soin sans qu'ils ne la remarque même un tout petit peu, oublie totalement son anniversaire, c'est la goutte d'eau qui fait déborder la baignoire de larmes dans laquelle elle est en train de noyer son chagrin. C'est décidé, puisque personne ne la voit, elle ne manquera à personne. Elle va se barrer, voilà ce qu'elle va faire. Dix jours. Dix-jours-de-rêve rien que pour elle, sur une plage de sable fin, léchée par une mer turquoise et brulée par un soleil de dépliant. Enfin ça, c'est le plan. Mais comme dirait l'autre, c'est là que les emmerdes ont commencé.





Dès les premiers mots, les premières lignes, vous vénérez Nicole de Buron comme la déesse du style enlevé et humoristique qu'elle est pour vous. Vous vivez sa vie de mère active avec un humour très lucide sur les qualités et défaut de chacun. le tumulte et la cacophonie de la vie de famille sont décidément bien plus drôles décrits par Nicole de Buron : Il y a du vécu là-dessous, c'est plus que sûr ! Où s'arrête le vrai, où commence le faux ? Nicole de Buron se sert de sa vie pour vous ramener à la vôtre - ou si vous le tournez autrement, elle se sert de sa vie pour vous ramener… à la vie !





Seulement voilà, épatée par sa manière de vous rendre drôle un quotidien déprimant, vous êtes un peu déçue quand vous devez quitter ce vivier d'anecdotes pour les îles-de-dépliant. Vous riez toujours quand il s'agit de voyager en avion, mais vous perdez un peu d'enthousiasme quand l'île fait soudain l'objet d'un coup d'état, et que les touristes placés en position de Robinsons s'organisent ensemble. Ça reste enlevé mais moins précis, moins piquant, plus évaporé… étrangement moins savoureux. Vous y trouvez moins de scènes truculentes du quotidien : moins de vous, et probablement moins d'elle, aussi. Un peu moins d'intérêt.





Mais vous ne boudez pas votre plaisir parce que, finalement, ce livre a rempli l'office pour lequel vous l'aviez embauché : vous faire rire, vous détendre, vous vider la tête. En hommage aux passages que vous avez préféré, vous décidez de relire, à terme, ses autres romans pour assoir votre jugement. Car vous croyez vous souvenir qu'elle parle de morceaux différents de sa propre vie de famille dans chacun de ses livres, avec un humour un peu barré et une autodérision lucide qui vous redonnent immanquablement la pêche. 250 pages survitaminées de trip sous caféine, ça revigore ! En attendant, vous êtes fin prête pour attaquer d'autres lectures, vos dossiers, votre petit-déjeuner, et surtout votre nouvelle semaine ! Bon courage à tous !

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C'est quoi, ce petit boulot ?

C'est avec ce roman que j'ai fait la connaissance du style très caractéristique de Nicole de Buron.



C'est sans doute la première fois que j'ai lu un livre en souriant de la première à la dernière page et que ma lecture fut émaillée de tant d'éclats de rire.



Sans être de la grande littérature, d'ailleurs l'auteur n'a pas, je pense, cette prétention, les "aventures" du quotidien de la narratrice dont la plus périlleuse est de faire en sorte que sa précieuse progéniture passe de l'adolescence à l'âge adulte sans se prendre trop de peaux de banane, nous font prendre pas mal de recul avec nos propres petits tracas ! Dans bien des situations, il faut en effet mieux rire que pleurer et surtout apprendre à relativiser ! Mais il n'est pas toujours facile pour la mère des "saintes chéries" de lâcher prise et de concilier son métier d'écrivain et les péripéties de sa vie de famille.
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Mais t'as-tout-pour-être-heureuse !

Ah Nicole de Buron, que j'aime cette auteure :)

Mais t'as-tout-pour-être-heureuse aborde un thème loin d’être marrant au départ puisque Nicole de Buron nous parle de ... la dépression.

Un mal qui peut toucher n’importe qui et qui est malheureusement de plus en plus fréquent de nos jours.

Pourtant l’auteur aborde la dépression de façon humoristique et j’ai beaucoup rit en lisant ce roman. C’est une bouffée d’oxygène dans un quotidien pas toujours rose.

Il est facile de se reconnaître dans ce livre même si on n’a jamais fait de dépression. Nous avons tous par moment des baisses de moral et je trouve que Nicole de Buron les décrit de façon très réaliste et surtout avec un humour à toute épreuve qui fait que ce roman est tout sauf ennuyeux. Certes certaines situations sont exagérées et tout le monde n’a pas la petite vie bien organisée qui est racontée ici mais c’est quand même assez réaliste.

Comment ne pas trouver de ressemblances dans ce « vous » qui dévore des tablettes de chocolat quand elle n’a pas le moral et résultat prend des kilos qui lui font un peu plus perdre ce satané moral. Dans ce passage, j’avoue que je m’y reconnais car je suis chocolat-addict dès que je n’ai pas le moral et bien sur je boude quand je grossis. Mais non je te dis je ne comprends pas comment j’ai pu prendre 3 kilos :-)

Pour lutter contre son cafard l’héroïne va faire une cure de rajeunissement à l’aide de produits coûteux qui ne feront qu’une chose : faire maigrir son porte monnaie. Quelle femme n’a pas été tentée un jour d’acheter des produits de beauté pour avoir meilleure mine ???

Certaines situations sont vraiment marrantes et j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce livre.

Il au départ pour les femmes mais je pense que certains hommes devraient le lire, ça cerne bien la femme, ses humeurs, ses déprimes…

Je mets évidemment cinq étoiles à ce roman :)
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Où sont mes lunettes ?

Encore un très bon livre de l'auteur qui sait parler des choses de la vie avec sincérité et humour. J'aime sa façon d'aborder ses histoires. C'est simple et efficace. Ce sont toujours des situations de la vie de tous les jours, que tout un chacun peut vivre. C'est une force dans les écrits de Nicole de Buron car ses romans sont accessibles à tout le monde. Je crois que l'on peut vite se reconnaître dans telle ou telle situation ou dans une réaction d'un des personnages.



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Les pieds sur le bureau

Suite à la disparition de Nicole de Buron, en décembre dernier, j'ai eu envie de me plonger dans un de ses romans. Humour et légèreté sont généralement au rendez-vous, mais pas que. Des sujets de fond y sont abordés, mine de rien. Ici donc, la vie quotidienne au bureau.



J'ai suivi avec plaisir la carrière trépidante de Pénélope au sein des éditions de la lingerie de Paris. Quiconque a déjà travaillé dans un bureau reconnaîtra à coup sûr les chamailleries, coups bas et abus divers et variés. C'est même affligeant de voir à quel point certaines anecdotes sont toujours d'actualité...



J'ai également aimé ce retour en arrière. Car il faut rappeler que ce roman a été publié en 1965, il est donc fait référence à la machine à écrire et autres dinosaures. Cela met en évidence le contraste avec nos méthodes modernes et permet de d’apprécier ces dernières à leur juste valeur.



Plus secondaire, mais présente également, la vie privée de Pénélope est prétexte à aborder le contexte culturel de l'époque. Là aussi, les mœurs étaient bien différentes !



Mais surtout c'est tellement bien raconté ! Car sans la dose d'humour insufflée par l'auteure, le récit aurait pu retomber comme un soufflé. J'adore son sens de la formule, toujours placée judicieusement et souvent hilarante. Son style vif et percutant fait mouche à chaque page ! Nicole de Buron restera pour moi une référence dans ce domaine, la preuve que tous les sujets peuvent être ainsi abordés et en ressortent mûris et mis en valeur.



Bref, une lecture légère et divertissante, sans être creuse pour autant !









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Mais t'as-tout-pour-être-heureuse !

Je voulais juste un livre détente : un " feel-good-book" comme on dit,étant très prise actuellement par différents projets( salon reinventif au Havre en Novembre où nous exposons pendant trois jours nos créations) et foire aux livres ce week-end où j'expose avec ma fille et je donne un coup de main comme bénévole, bref ,étant bien fatiguée le soir je pensais que la lecture de ce roman m'apaiserait mais ce fut le contraire car Nicole de Buron, malgré une auto-dérision de sa "déprime " évolue dans un milieu social où je ne me reconnais pas! .C'est un monde de petites bourgeoises où les mots Dior et Chanel etc .. sont souvent cités et cela m'a " fait bouillir" !! C'est tellement facile de s'auto -critiquer et de se moquer de sa dépression lorsque derrière vous n'avez aucun problème financier peu de temps auparavant j'avais commencé un : Legardinier : j'ai encore menti mais j'ai abandonné car c'est d' une niaiserie à hurler!Pas de chance dans mes pioches, je vais essayer de ralentir le rythme et me " recadrer" au niveau lecture même si je dois faire un " break" actuellement, avant d'ouvrir un nouveau roman.⭐
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Docteur, puis-je vous voir... avant six moi..

L'opus "Docteur, puis-je vous voir avant six mois" signé Nicole de Buron vaut d'abord et avant tout par son titre et le graphisme de sa couverture. C'est le genre de bouquin (attention, ne pas confondre livre et bouquin!) que l'on offre à un ami, une connaissance, un parent qui chaque fois qu'il vous voit ne rate pas l'occasion de vous raconter son état de santé déficient et la difficulté à obtenir rapidement le rendez-vous nécessaire auprès de la sommité issue de la Faculté qui pourra le tirer de ce mauvais pas.

C'est léger, plaisant, drôle parfois. On rit, on sourit, on désespère aussi parce qu'on s'y reconnaît, un peu, beaucoup, passionnément, ... pas du tout! Enfin, un peu quand même!

Pour ceux (ma génération) qui ont connu "Les Saintes chéries", série télévisée française en 39 épisodes (dont 13 en noir et blanc) de 26 minutes, créée par Nicole de Buron et diffusée à partir du 9 octobre 1965 sur la première chaîne de l'ORTF, la musique ressortie en 2003 chez Plon avec ce bouquin est la même, connue mais jouée, me semble-t-il avec un peu moins de force, de diligence et avec un peu plus d'arthrose dans les doigts. A ce propos, "Docteur, puis-je vous voir ..."
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Qui c'est, ce garçon ?

Certes, ce livre n'est pas un chef-d’œuvre et pourtant, impossible de l'oublier.

Le sujet est toujours d'actualité. Une mère débordée par son activité professionnelle découvre que sa plus jeune fille est tombée follement amoureuse d'un garçon de sa classe.

C'est avec un humour, légèreté et drôlerie que Nicole de Buron nous conte cette histoire de la vie.

Ce livre est excellent pour égayer les journées moroses.
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Mon coeur, tu penses à quoi ?

J'ai longtemps hésité avant de lire un livre de Nicole de Buron car je pensais qu'il s'agissait de chick lit (et ce n'est pas ma tasse de thé). En réalité, ce livre est une sorte de journal intime très drôle, bien écrit, assez impertinent et très joyeux.

Ce n'est pas de la grande littérature, le trait est parfois poussif mais c'est tellement divertissant et sans chichis que je pense lire d'autres ouvrages de cet auteur.
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Dix jours de rêve

Avec Dix jours de rêve, Nicole de Buron abandonne les aventures humoristiques et partiellement autobiographiques qui ont fait son succès. Si Dix jours de vacances commence avec le ras-le-bol d'une avocate parisienne à la tête d'une famille recomposée : une belle-fille mariée et mère de Petit Garçon, une adolescente rebelle au rangement et à la propreté, en proie à des doutes quant à la fidélité de son mari, chef d'une entreprise de jouets.

Comme personne de son entourage ne lui a souhaité son anniversaire, elle décide de partir seule pour une île paradisiaque sans préavis.

Le récit alterne entre le voyage et le séjour aux îles Maranas (Maldives ?) où un coup d'état prive les vacanciers du personnel de l'hôtel et la vie à Paris ou Monsieur a effectivement une liaison avec sa sculpturale prof de body-building.

Amusant, mais les situations permettent moins de se reconnaitre dans les personnages.
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Chéri, tu m'écoutes ? ... alors, répète ce que je..

On reconnaît bien le style grinçant et rigolo de Nicole de Buron, une bonne critique, analyse, satire du quotidien

C'est frais, léger, ça se lit facilement et vite, on passe un bon moment mais sans plus

Type livre de plage ou de salle d'attente
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C'est fou ce qu'on voit de choses dans la v..

Se livre se lit très facilement, une histoire qui bouge beaucoup, très amusante, on ne s’ennuie vraiment pas. Merci à Nicole de Buron
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C'est quoi, ce petit boulot ?

Ce n'est pas la première fois que je lis Nicole de Buron, puisque j'ai découvert ses romans quand j'étais adolescente. Mais j'avais un peu délaissé cette auteure et, honnêtement, je n'aurais pas dû !



C'est quoi ce petit boulot ? est une histoire pleine d'humour, légère sans l'être trop. J'en connaissais déjà les personnages, car j'ai lu il y a quelques années C'est qui ce garçon ? qui nous raconte les premières aventures de "Petite Chérie".



Plusieurs constats se sont imposés à moi durant ma lecture :



- même si Petite Chérie est trop gâtée et peut se montrer insupportable, elle m'est sympathique. Je l'avais déjà appréciée dans C'est qui ce garçon ? et elle m'a encore plus amusée dans ce roman-ci. On la voit évoluer, mûrir, devenir responsable. Tout cela est très intéressant ;



- par contre, Fille Aînée, qui m'énervait déjà avant, n'est pas remontée dans mon estime après ma lecture. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aime pas ce personnage ; je la trouve encore plus capricieuse que sa petite soeur et, parfois, assez égoïste.



Au niveau de l'histoire proprement dite, on peut dire que Nicole de Buron semble maîtriser à fond son sujet. Ce roman est sans doute légèrement autobiographique, car les péripéties familiales qui nous sont décrites semblent plus que crédibles. On a presque une impression de déjà-vu, tant certains éléments sont proches de notre vie quotidienne : le stress du bac de Petite Chérie, les disputes, les parents qui s'inquiètent pour leurs filles, etc. Et ces événements finalement très terre-à-terre nous sont racontés avec beaucoup d'humour, ce qui ne gâche rien.



C'est quoi ce petit boulot ? est la parfaite lecture d'été. Elle m'a permis de me détendre entre plusieurs autres lectures plus sérieuses.
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C'est fou ce qu'on voit de choses dans la v..

Nicole de Buron fait du Nicole de Buron : autrement dit, l'auteur se moque d'elle-même, raconte sa vie en faisant de l'humour, aligne les clichés et ceci à un rythme effréné.

J'ai passé un moment agréable, j'ai beaucoup ri, je me suis vidée la tête. Je n'en demandais pas plus.
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Drôle de Sahara

Drôle de Sahara est une réédition, il date de 1956 ce que j'ignorais en le commençant !

C’est donc un des premiers romans que Nicole de Buron a écrit, et ça se sent car il n’y a pas encore les ingrédients qui ont fait son succès.

L’héroïne s’appelle Pénélope, elle est mariée, part en vacances avec son mari Guillaume, avec un couple d’ami et sans leur fille qui elle est restée avec ses grands parents.

Elle parle de sa vie, à ce moment là ils n’ont qu’un enfant et vont faire un voyage au Sahara. C’est inspiré de sa propre expérience mais il manque un petit quelque chose, j’ai moins aimé que d’habitude ce qui m’a agacé car j’adore pourtant cette auteur. Mais là, pour une fois, je n’ai pas réussi à accrocher à ce roman.

Il y a toujours l’homme, odieux, râleur, bourré de défauts. Mais c’est moins creusé que d’habitude, plus lisse.

Nicole de Buron est fidèle à elle-même avec le personnage de Pénélope, c’est un avant goût de ces futurs écrits.

Mais une fois n’est pas coutume, les différents personnages m’ont parus un peu fades.

J’ai été étonné car ils partent en France, au Sahara certes, mais ils en parlent comme de la France et en réfléchissant c’est normal car en 1956 l’Algérie était française.

Les conditions de voyage racontées datent donc d’il y a 50 ans et ça fait sourire, certains passages sont très sympathiques.

C’est encore les francs, et les choses sont vraiment différentes.

C’est un retour en arrière, dans une époque pas si vieille que ça mais qui n’a rien à voir avec maintenant comme quoi en soixante ans les choses peuvent vraiment changer du tout au tout.

« Drôle de Sahara » est un roman bourré d’humour toutefois je l’ai trouvé moyennement intéressant, moins drôle que les autres romans de l’auteur et je n’ai vraiment pas accroché.

Je mets quand même trois étoiles et je le recommande car je pense qu’il peut plaire à de nombreuses personnes, c’est du Nicole de Buron, c’est amusant et même s’il n’est pas à mon goût ça n’en reste pas moins un livre sympathique.
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Arrêtez de piquer mes sous !

« Arrêtez de me piquer mes sous ! » est un roman qui est sortit en 1993, peu avant les élections.

C’est une sorte de coup de gueule humoristique sur l’état, les impôts et le fait qu’on nous ponctionne toujours plus d’argent ; coup de gueule écrit sous forme de lettres.

Nicole de Buron en a ras le bol de payer toujours et encore plus d’impôts : taxes en tout genre, assurances, redevance audiovisuelle, vignette automobile, impôts les plus variés…

L’auteur va écrire des lettres au Maire de Paris, à Monsieur le chef du centre des impôts, à son inspectrice des impôts, au Ministre des finances, au Ministre des transports… et publier ses lettres dans ce livre.

Depuis, les choses ont changées car les hommes politiques dont elles parlent ne sont plus au pouvoir, et surtout... l'Euro est arrivé !

Du coup, même si tout n'est pas comme en 1993 ça reste d'actualité dans le fond car en 25 ans les choses n'ont pas changées tant que ça au niveau des taxes et impôts en tout genre !

J'ai aimé ce livre, mais il y a parfois des longueurs et de temps en temps c’est un peu brouillon. Quand l’auteur écrit à un homme politique (ou par exemple à son contrôleur des impôts) elle se perd parfois un peu dans ses pensées, dans ses anecdotes résultat il est par moment très difficile de la suivre ! Ce qui crée des passages un peu longs.

C'est pour ça que je mets trois étoiles et demie, j'aime toujours le ton de l'auteure, sa façon d'écrire mais ce livre commence à dater un peu, dommage.
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Docteur, puis-je vous voir... avant six moi..

Ma note : 1,5/5



J'avais eu l'occasion de lire Nicole de Buron vers la fin de mon adolescence. Le style bonne femme de la quarantaine, un poil féministe ( réaliste?) mais quand même bien ancrée dans les bonnes habitudes de la petite femme au foyer m'avait bien diverti et parfois même beaucoup fait sourire.

C'est donc avec un plaisir évident que j'ai entrepris la lecture de "Docteur, ..."

Surprise ! j'y découvre une quadra plutôt bobo, limite vénale, superficielle, elle me tape sur les nerfs avec ses descriptions de problème à 3 sous, bref ... désenchantement complet !

Seul point positif, facile à lire, rapidement terminé, c'est un roman qui ne traine pas en longueur ! serais-ce du au fait que j'ai pu parfois lire franchement en diagonale sans en perdre le fil ?

Vraiment déçue par la qualité, je risquerai néanmoins de lire un autre épisode, histoire de voir si le style que j'avais apprécié durant mes jeunes années est resté présent dans les autres histoires...
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