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Critiques de Orson Scott Card (767)
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Orson Scott Card est une figure suffisamment incontournable des littératures de l'imaginaire anglo-saxonnes pour qu'on puisse lui prêter une expertise certaine dans les rouages propres à ce genre, qu'ils concernent les étapes de création, de distribution ou de critique. Au-travers de cet ouvrage, il présente les bonnes pratiques à mettre en œuvre — ainsi que les écueils à éviter ! — dans l'acte d'écriture en général ainsi que les procédés scénaristiques typiques des littératures de l'imaginaire.

Les techniques et observations compilées dans cet ouvrage se répartissent, à mon avis, soit parmi celles qui tombent sous le sens (mais une piqûre de rappel de fait jamais de mal) soit parmi celles qui sont véritablement pertinentes ; notamment pour ce qui concerne l'élaboration d'univers romanesques crédibles. Ce livre présente également, selon moi, l'avantage de vouloir démystifier et désacraliser le travail d'écriture.

Le principal défaut que je lui trouve cependant est son orientation assurément anglo-saxonne ; en particulier pour ce qui concerne le monde de l'édition, trop dissemblable d'un bord et de l'autre de l'Atlantique.
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

On nous parle par expérience : il y aura quelques conseils, parfois évidents, mais croyez-moi, quand je vois Wattpad ou lorsque je lis ce que j'ai écrit il y a deux ans, je me dis tout de même qu'un guide comme celui-là n'était pas de trop. On ne s'ennuie pas quand bien même il n'y a pas d'histoire qui nous soit racontée, et le fait que ce soit un peu trop orienté du côté américain ne me fait rien, les américains fournissant souvent d'excellentes lectures de fiction spéculative (pas toujours, évidemment...). On a un guide complet, que je n'aurais pour ma part jamais réussi à écrire, avec deux ou trois ébauches d'univers pour exemples qui nous montrent comment débuter (ou ne surtout pas débuter) de manière pertinente dans l'écriture.

Un mot sur le format poche chez Bragelonne : ce n'est pas tous les jours que ça arrive, et ça me change. À vrai dire, amateur du A5 (je ne suis pas le seul dans ma famille) et des bouquins facilement transportables, ce n'était pas pour me déplaire de changer des grands formats (certes toujours bien remplis chez Bragelonne). Et un autre mot sur le petit malin qui a mis "écrivain femme" dans les étiquettes. Si ça continue comme ça, je vais jouer à leur jeu et mettre "MMORPG" dans les étiquettes d'"Orgueil et préjugés". Et aussi "La Pléiade" sur "Toto en plein délire". Quitte à ce que cet élément-là de Babelio parte en vrille, autant que je m'y amuse aussi un peu.
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Une très bonne introduction pour concevoir une intrigue dans des mondes imaginaires.
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Un livre de conseils pour écrire de la science-fiction et de la fantasy, par l'un des auteurs phares du genre. Intéressant, même si cela reste assez basique.
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Je l’ai reçu comme cadeau d’anniversaire il y a quelques mois et voici seulement que je le termine.



Je m’attendais vraiment à un guide : à faire ou à ne pas faire, quand on veut écrire de la fantasy et de la science-fiction. C’est plus ou moins un guide, mais beaucoup plus flou que ce à quoi on pensait (aussi bien moi que la personne qui m’a offert ce livre).



Orson Scott Card se cantonne à nous expliquer surtout ce qui ne faut pas faire et à comparer certains auteurs avec d’autres pour nous prouver son point.



Cela m’a un peu déçue. Après, Orson Scott Card donne pas mal d’idées ou de points qui m’ont permise d’améliorer quelques uns de mes premiers jets ainsi que certaines idées de nouvelles/romans/textes que j’ai eu.



J’ai tout particulièrement aimé le dernier chapitre, sur la pratique de l’édition et du fonctionnement de l’écrivain. On voit que l’auteur sort de ses « comparaisons semi-intellectuelles » pour donner de véritables conseils utiles.



On verra bien si ce sentiment perdure pour le prochain tome sur la création des personnages !
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Orson Scott Card écrit à la première personne, il nous dévoile sa vie, son ressenti, tout ce qu’il sait, dit-il et cela rend la lecture agréable et moins académique que l’on pourrait le craindre.
Lien : https://www.scifi-universe.c..
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Je crois n'avoir jamais ou presque, dévoré un livre aussi rapidement et avidement ! Extrêmement instructif quant à la façon de travailler un récit, construire un monde, des personnages, développer son livre sur tous les niveaux. Je crois qu'après avoir lu ce niveau, je ne lirai plus les romans/livres de la même façon

Merci à l'auteur pour son partage !
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Comment écrire de la fantasy et de la science..

Avant de donner mon avis il est important que je précise que je n’ai pas emprunté ce livre pour écrire de la fantasy ou de la science-fiction, mais uniquement parce qu’après l’avoir feuilleté il m’a semblé intéressant pour moi en tant que lectrice. Je l’ai lu finalement en entier car le ton de l’auteur est plaisant, mais je l’avoue, ma lecture s’est faite un peu dans le désordre, et pas en continu. La partie 5 (vie et carrière) est en conséquence celle qui m’a le moins intéressée (encore que le chapitre « se créer un lecteur avisé » soit assez amusant). Pour le reste j’y ai surtout glané quelques titres pour enrichir ma PAL car il fait référence à de nombreux romans sans pour autant spoiler. Ce qui m’intéressait au départ c’était d’essayer d’entrevoir comment les auteurs de littératures de l’imaginaire créent des mondes, des univers. Et de ce point de vue j’ai trouvé cet ouvrage fort intéressant d’autant qu’il ne donne pas des recettes, mais des exemples (sauf pour se créer un lecteur avisé!). Quand il parle de la construction du récit cela m’a un peu moins intéressée dans la mesure où l’écart avec des textes qui ne relève pas de l’imaginaire est moins grand. J’ai même trouvé que les questions de point de vue, de personnages et de construction était abordées de manière plutôt agréable par rapport à bien des ouvrages. Globalement c’est un ouvrage bien fait (il a quand même reçu un Prix Hugo de non-Fiction !), mais mon avis est celui d’un lecteur, pas d’un écrivain.
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Dragon Age

Je ne savais pas trop par quoi j'allais pouvoir commencer ma critique. Puis j'ai eu l'idée de vous donner mon avis général sur la BD, c'est donc ce que je fais : mon avis est mitigé.



Le tout premier élément ne tient pas tant du défaut que de la question de goût mais je déteste les dessins. Pas que ce soit mal dessiné, loin de là, mais je trouve que les personnages, bien que certains ne manquent pas de charisme, sont moches. Je n'adhère pas du tout au style graphique, d'autant plus qu'il ne respect pas du tout le design du jeu duquel la BD s'inspire : si les mages n'ont pas leurs couvre-chefs ridicules du jeu vidéo Dragon Age Origins, les Templiers ne portent pas ce style d'habits.

Autre point, quand les personnages dorment, il y a des Zzz absolument partout, on dirait presque des serpents et à certains moments, la perspective est pour le moins... bizarre. N'espérez pas reconnaître les personnages à leur visage, fiez-vous plutôt à leurs habits. Néanmoins, tout ne me déplaît pas, notamment les effets de flou bien réussis.



Ensuite, on notera un texte de 4ème de couverture qui n'a absolument rien à voir avec l'histoire de la BD qui nous raconte comment Aurore, fille illégitime d'une mage et d'un Templier, adoptée par un forgeron, va devoir évoluer auprès de ses frères adoptifs après l'attaque de leur demeure par des bandits. Je passerai sur le fait que l'oeuvre n'a pas le moindre sous-titre alors que même le premier jeu avait le désignatif "Origins". Les auteurs ne se sont visiblement pas foulés...



Quant au scénario, eh bien... il est ce qu'il est. On commence par une page de texte sous forme d'un parchemin qui nous explique que les mages sont à l'origine de cette grande menace qu'est l'Engeance - sans jamais expliquer ce que sont les Engeances ; si on se contente de la BD, on croit qu'il s'agit d'une sorte de maladie - et que depuis, les mages sont encadrés par les Templiers. Si cela permet de comprendre la relation tendue entre les deux factions, il n'y a aucune autre utilité au programme.

Dans le même cas de figure, un peu plus loin dans l'histoire, un Hurlock (sans qu'il soit précisé qu'il s'agit d'une Engeance) apparaît sans que cela ait le moindre rapport avec le reste du scénario, et on découvre encore un peu plus tard que des personnages prennent la manie de changer de nom (Veness devient Venin et Sadatt devient Devoir) comme s'il s'agissait d'une composante à part entière de l'univers de Dragon Age alors que ce n'est absolument pas le cas.

Et puis vas-y qu'on fait référence (enfin !) à l'univers du jeu en faisant une liste de noms comme l'Archidémon et les noms de toutes les Engeances connues, le tout arrivant comme un cheveux sur la soupe ; il fallait faire un lien, voilà le lien fait !

Le personnage de Daltin est juste insupportable et la totalité de ces actions suivent exactement le même schéma : je n'en fait qu'à ma tête, mes actions mettent mes compagnons dans l'embarras et nous pénalisent, ce qui attire systématiquement l'attention sur le statut d'apostat (mage illégal) de ma sœur adoptive. A tel point que lorsqu'il quitte définitivement le groupe, c'est le soulagement. Cela étant, ce trait de caractère est voulu par les scénaristes, ce n'est donc pas un défaut en soi.

Dernier mauvais point, durant toute la première partie (celle qui précède l'entée en scène d'Aurore), les événements s'enchaînent sans la moindre transition, on a presque l'impression de passer du coq à l'âne. Fort heureusement, cela s'arrange dans le suite.



Toutefois, tout n'est pas à jeter puisque l'on retrouve l'aspect mage spécialisé dans un certain type de sorts ou encore la possibilité intéressante de forger des armes enchantées. Autre bon point, l'histoire n'est pas manichéenne puisque les personnages croisent la route d'un mage de sang (les mages les plus redoutables, puisant leur énergie dans le sang d'innocentes victimes et souvent avides de pouvoir) qui semble préférer la protection des siens à la puissance brute.



Néanmoins, la raison d'être de cette bande dessinée m'échappe. Aucun personnage du jeu n'apparaît, la tour du Cercle des Mages (traduit ici de manière erronée en "Cercle de Magie") ne ressemble absolument pas à celle du jeu, aucun grand bouleversement n'intervient... Tout semble indiquer qu'elle n'est pas canonique avec l'univers officiel de l'oeuvre vidéoludique.



Au final, lorsque je suis arrivé à la dernière page, j'étais mitigé. Oui, je pense que la BD aurait pu être meilleure mais je m'étais attendu à pire et, de fait, je refermais le volume avec une impression pas si désagréable que ça. Si vous êtes curieux et/ou que vous aimez la fantaisie, peut-être la trouverez-vous quelque chose à votre convenance.
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Enchantement

La belle au bois dormant, revisitée par Orson Scott Card, à la mode slave ... extra !
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Enchantement

Difficile pour moi de ne pas dévorer cette revisite de La Belle aux Bois Dormant ! "Enchantement" d'Orson Scott Card est un conte moderne. L'auteur nous entraîne dans cette aventure, qui mélange le merveilleux, le folklore russe et les traditions juives, avec humour et moult rebondissements !

Le choc des cultures est habilement mis en scène à travers les personnages principaux et l'évolution du couple, et de leur vision de l'autre, est vraiment intéressante à suivre. Une lecture que je recommande !
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Enchantement

J'adore !
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Enchantement

Conte de fées à la sauce moderne et dans une approche originale (voyage dans le temps et contes de fées russes authentique... loin des disney). Bonne lecture, personnages bien écrits et attachants. Ca ne révolutionne pas le genre mais c'est de grande qualité
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Enchantement

Ivan embrasse la belle au bois dormant. Il est le prince. Celui qui se mariera et aura beaucoup d'enfant dans le conte... mais, chez Card, pour parvenir à ce petit détail de l'histoire, Ivan va devoir affronter bien d'autres aventures ! Ici, ce baiser est un point de départ, au lieu d'être une fin.



Lorsque j'ai ouvert ce livre, je m'attendais à tout sauf à cela. Je pensais que l'auteur aurait réécrit le conte, en le déplaçant dans le temps. Pas qu'il se serait servi de ce conte pour nous narrer des us et coutumes de la Russie ancienne, y ajouter des légendes de ces contrées, oubliées ou inconnues de notre part et les confronter à l'Amérique moderne !



Ainsi il donne à la méchante sorcière, le nom de Baba Yaga, qui n'est autre qu'une sorcière dans la mythologie slave. Dans la plupart de ces contes, elle est représentée comme une vieille femme affreuse et cruelle qui mange des êtres humains principalement des enfants. Card nous en donne une version largement aussi cruelle, avec d'étonnants pouvoir tirés d'un Dieu Ours.



Là aussi, l'auteur se base sur de la mythologie, puisque l’Ours a, en effet, fait l’objet de cultes chamaniques plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère et laissé des traces dans l’imaginaire et les mythologies jusqu’au Moyen Age Chrétien. Il donne au sien, toutefois beaucoup plus de puissance et de force. Je ne connais pas assez les contes et légendes slaves pour y retrouver la base utilisée...



La suite sur le blog :
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Enchantement

C'est en lisant une critique... négative ici même que j'ai découvert Enchantement. D'emblée, j'ai su que cette histoire allait me plaire, à moi, puisque la romance ayant lourdé Tatooa est tout sauf un frein en ce qui me concerne.



Et la lecture a plutôt bien démarré. Dès le début, Enchantement possède un charme fou, une ambiance onirique qui jamais ne s'estompe, et ce, de l'introduction durant l'enfance d'Ivan en pleine guerre froide, d'abord en ville, puis dans la cambrousse ukrainienne (dont les descriptions donnent juste envie de sauter dans l'avion) ; à la toute fin du récit. Et entretemps, il s'en passe, des trucs...

Presque six-cent pages, ça peut paraître impressionnant, surtout pour un conte de fées moderne, mais en fin de compte, il y a assez peu de longueurs.

Le pavé peut être découpé en deux grosses parties et si les ressorts scénaristiques de celles-ci peuvent au premier abord faire craindre la redondance (), l'auteur a eu la malice de ne pas se focaliser sur les mêmes problèmes. On évite donc la redite. La narration alterne les points de vue entre les différents protagonistes, permettant ainsi d'avoir une appréciation globale de la situation. De comprendre pourquoi untel agit comme il le fait, ce qu'il se passe ailleurs, ou encore pourquoi Ivan et Katerina peuvent se montrer aussi idiots. Ici, contrairement à Tatooa, je n'ai pas eu l'impression de répétition, vu que l'alternance porte sur les ressentis et non sur les évènements en eux-mêmes, qui ne sont donc bien traités qu'une fois. Le tout s'enchaîne de façon assez fluide tout en progressant dans le temps, ce qui fait que ces réflexions abondantes ne sont jamais du temps perdu.



… Ou presque. Parce qu'il faut avouer que par moments, on s'éloigne un peu de l'histoire en elle-même pour s'enfoncer dans d'interminables réflexions sur la religion. Et vas-y que je te parle de judaïsme, de christianisme, de féminisme juif, et patati et patata. Alors certes, la religion est totalement intégrée au récit, de sorte que ça ne paraisse pas complètement hors-sujet, et on ne tombe heureusement jamais dans le prosélytisme. D'ailleurs, que les personnages principaux soient de confessions différentes est plutôt une bonne idée. Reste que ces digressions partent parfois très très loin, là où l'on préférerait savoir où ça en est avec Baba Yaga au lieu d'avoir un cours de théologie accéléré. A côté de ça, ça parle aussi beaucoup de langues anciennes et le sujet est nettement mieux traité, moins lourd, parfaitement fondu dans l'histoire. On sent la barrière de la langue à tous les moments et ce, sans être noyés sous les termes obscurs. Bref, c'est vraiment bien fait.

L'autre point négatif, c'est... la romance. Mais là encore, pas pour les mêmes raisons que Tatooa. De mon côté, j'ai juste trouvé cette romance bâclée, mal foutue, pas crédible pour un rond en somme. Certes, Orson Scott Card a pris soin de montrer le développement des sentiments d'Ivan et Katerina... mais seulement au début. Après, c'est un peu le bordel, la politique s'en mêle, et puis ça va être la guerre, (), quelques révélations et la préparation de l'offensive, et pouf ! les voilà amoureux, hein que quoi quand comment, aurais-je loupé un épisode ? Bref, c'est dommage.



Heureusement, réduire Enchantement à son aspect romance serait une grave erreur, car ici, il n'est qu'un moyen de servir le récit et non une fin. On a bel et bien affaire à un conte, avec ce qu'il faut de magie et de dépaysement, les épreuves à surmonter, la princesse en détresse, la méchante sorcière et les personnages attachants (entre Ours et surtout Sergeï (). En tant que telle, cette histoire est une pure réussite, envoûtante du début à la fin et follement maîtrisée. Sans parler des petites pointes d'humour ici et là, la plupart du temps efficaces.



Quel dommage donc que la narration soit plombée par les considérations religieuses beaucoup trop terre-à-terre et ternie par la maladresse de l'histoire d'amour !

Au final, Enchantement est donc un moment de lecture très agréable bien qu'un poil lourdingue par moments, mais porteur d'une atmosphère propre ; l'un de ces livres qui transportent et font rêver. Exactement ce que je venais y chercher.
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Enchantement

Bien, mais quelques longueurs m'ont vraiment gêné. Le début était vraiment lent. Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage de Baba Yaga une sorcière qui veut s'emparer du monde de Katerina, la princesse. Le personnage de Ours, le maris de Baba Yaga est intéressant, lui aussi. Le début était vraiment lent. L'idée de base était intéressante, mais trop de descriptions, il y en avait. Mais quand Katerina vient dans son monde à Ivan, était un peu plus intéréssant. Le point le plus positifs comme je le dit : c'est Baba Yaga. Mais le plus négatifs : les longueurs. Le début était vraiment lent. Il y avait un débat sur les juifs. Et cela est pendant quelques pages.





Une ressemblance aux conte original ?

Si vous l'avez deviné, la réecriture de conte de ce livre est La belle au bois dormant. La ressemblance, c'est que la princesse est endormie dans les bois. Par contre, dans le conte original, il n'y a pas de Baba Yage, ni d'ours. Sinon, il n'y a pas trop de ressemblance.
Lien : http://milohomeblog.blogspot..
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Enchantement

Orson scott Card nous a habitué à de la fiction, avec Enchantement, La Belle au bois dormant revisité, on se retrouve plutôt dans la fantasy. La sorcellerie, les anciens dieux, les contes Russes, une aventure fascinante, des personnages pleins d'humanité... Baba Yaga un peu gore quand même... Superbe.
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Enchantement

C'est une sorte de réécriture de "La belle au bois dormant" : Ivan, linguiste et athlète, dans une forêt d'Ukraine, tombe sur une jeune fille endormie protégée par un ours. Quand il l'embrasse après avoir vaincu l'ours, il se retrouve plus d'un millénaire dans le passé, à devoir protéger une vieille communauté slave contre la sorcière Baba Yaga, qui est tout à fait réelle.



Le scénario est bien construit, bien rythmé. J'aime assez comment sont écrites les différences culturelles entre la Russie du 9e et l'Amérique du 20e ; ce n'est pas fait pour expliquer qu'une des sociétés/religions/etc est mieux que l'autre, et pareil pour la science et la magie. Ivan devrait m'être sympathique, avec un mélange de forces et de faiblesses bien fait, réaliste par rapport à son éducation, même chose pour sa petite amie, et pourtant, sans avoir aucun reproche objectif à faire, je les ai trouvés étrangement fades. Ce n'est pas un amour au premier regard comme j'avais craint au début. En fait, c'est plutôt le contraire, ils se tournent autour un peu trop longtemps à mon goût, même si c'est vaguement justifié. Il y a aussi quelques points qui m'ont un peu ennuyée, comme le traitement de l'ex du héros.



Baba Yaga est odieuse, un peu caricaturale, mais justement, les quelques brefs passages qui lui sont consacrés entre les chapitres sont peut-être les plus amusants du livre, qu'elle soit en train d'arracher les yeux de ses prisonniers vivants, ou de violer un ours (il faut le lire pour comprendre). En tout cas, cela l'a été pour moi.

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Enchantement

L’URSS en pleine Guerre Froide, voilà le contexte de départ dans lequel évoluent Ivan et sa famille. Juifs, ils vont fuir l’Est pour les Etats-Unis. En chemin, Ivan se retrouve dans une étrange clairière de la forêt Ukrainienne au milieu de laquelle est étendue une femme. Effrayé alors par “quelque chose”, il fuit et n’y reviendra que bien plus tard pour réveiller la belle endormie. Alors transporté au IXème siècle, Ivan va devoir épouser la princesse Katerina. D’ordinaire, les contes s’arrêtent là : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Dommage non ? Et bien réjouissez-vous !

Vous avez entre les mains un livre de 600 pages dont ces éléments ne sont que le point de départ de l‘Histoire ! Vous serez transporté dans une Ukraine moyenâgeuse tout juste christianisée où un athlète d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’un gringalet et où “princesse” ne signifie pas “sainte-nitouche”. Le choc des cultures est énorme et l’on n’envisage vraiment pas toutes les difficultés qu’une demoiselle du IXème siècle doit affronter dans notre monde ou qu’un homme d’aujourd’hui rencontre lorsqu’il est projeté là-bas.



La narration alterne les points de vues et vous fait plonger dans la psyché des différents personnages. Cela peu donner lieu à quelques redondances qui vous ennuieront plus ou moins selon votre sensibilité. En effet, la composante principale de ce livre reste la romance entre les deux personnages principaux. Il se peu donc que vous n’accrochiez pas sur cette partie. Personnellement, le fait que l’on ne soit pas du tout dans le cadre du fameux “coup de foudre” m’a énormément plu et les ressentis des personnages m’ont souvent ramené à mon propre couple. C’est bien simple, à chaque fois que je lis ce livre je suis encore plus amoureux.

Mais ne vous découragez pas pour autant ! L’auteur développe énormément ses personnages secondaires ce qui apporte de l’épaisseur au récit. Cela permet également d’amener une réflexion sur divers sujets comme les religions, l’immigration, la culture, les contes, la transmission orale ou écrite du savoir... Ce sont pleins de petits points qui étoffent le récit et permettent de peindre un décor concret et tangible à l’histoire principale.



Ce roman est une réécriture du conte bien connu de “La Belle au Bois Dormant”. Et encore, je dis réécriture mais on pourrait dire “inspiré par l’histoire de ...”. Déjà géographiquement, on navigue entre la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis. Mais s’il n’y avait que ça... Non. Dans ce livre vous apprendrez à (re)découvrir certains dieux slaves comme Ours ou encore une certaine sorcière cruelle et sadique dont vous connaissez peut-être le nom : Baba Yaga. Ces personnages comptent d’ailleurs parmi mes favoris de l’ouvrage avec la mère d’Ivan.



En bref, même s'il fait parti de mes livres préférés, ce n’est pas forcément le roman du siècle. Vous passerez tout de même un très agréable moment en vous embarquant pour ce voyage. Ouvrez le livre et laissez vous enchanter...
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Enchantement

Cette “relecture” du conte de la Belle au Bois Dormant n’a que peu de points communs avec l’histoire telle qu’on la connaît, et c’est bien évidemment cela qui participe à son charme. Si le récit reste classique, on se retrouve néanmoins rapidement pris dans les filets de l’auteur, qui n’hésite pas à manier franchement l’humour.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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