P. J. Lambert

"Apokalypse", un titre de roman qui n'est pas sans nous faire frémir ! Entre effroi et fascination, les théories apocalyptiques sont pléthores et sujettes à toute sorte de prévisions et rumeurs fantaisistes qui déchaînent les passions. Il existe actuellement bon nombre de groupes sectaires comme le centre "Brahma Kumaris", "Ramtha" ou le mouvement ufologique "Kryéon" qui prônent la fin du monde pour 2012.

Le roman de Patrick Jérôme Lambert est une fiction à la trame complexe qui fourmille de personnages inquiétants et qui nous plonge au coeur de l'une de ces sectes millénaristes capables des dérives les plus extrêmes !



Jour J-46, Sophia-Antipolis, le compte à rebours est lancé ! Pascale, microbiologiste et fondatrice de la société Progène, spécialisée en génie génétique, est sauvagement assassinée à son domicile. La police conclu à un cambriolage qui aurait mal tourné et classe l'affaire. Son oncle réfute cette thèse. Pour lui, on a cherché à éliminer sa nièce, tout comme son associé disparu dans un accident de voiture quelques jours auparavant. Le motif ? Son refus catégorique de vendre son laboratoire de biotechnologie axé dans la recherche sur les organismes génétiquement modifiés à la société Sirax, un groupe spécialisé dans la fabrication de vaccin et prêt à tout pour l'acquérir !

Bien décidé à découvrir la vérité, il demande l'aide de David Meyer, un journaliste spécialisé dans les dossiers criminels. Ce dernier accepte, sans se douter qu'il va plonger au coeur d'une effroyable affaire qui va lui faire parcourir les quatre coins de l'hexagone, le faisant voyager jusqu'à Chypre . Épaulé par son vieil ami le commissaire principal Simeoni, David Meyer devra faire face à de redoutables adversaires : secte apocalyptique, mafia russe, milieu interlope des clubs sado-maso, services secrets et virus mortels.

Ce thriller nous immerge dans une enquête à hauts risques où les cadavres s'amoncellent et où le mystère s'épaissit au fil des pages, jusqu'à un dénouement qui vous laisse complètement sonné...



Cocktail détonnant d'humour et de suspens, j'ai apprécié la narration dont le fil se déroule sans anicroches, alternant l'usage de la première et de la troisième personne rendant ainsi le récit plus vivant en l'enrichissant du point de vue des personnages secondaires. Ponctué de scènes d'action tout au long de l'intrigue, ce thriller ne m'a laissé aucun répit jusqu'à son terme. L'auteur, fin stratège, maîtrise l'art et la manière de balader son lecteur de courses-poursuites en rebondissements multiples sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, allant jusqu'à lui mettre les nerfs à rude épreuve.

Si vous aimez les intrigues réalistes et tordues à souhait et qu'une bonne décharge d'adrénaline ne vous fait pas peur, foncez !


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Un excellent roman policier comme je les aime avec un dénouement auquel je ne m'attendais guère.

C'est le deuxième roman de P. J. Lambert que je lis, et, je n'ai pas été déçue.

Je dirais même que j'ai adoré ce polar que j'ai lu pratiquement d'une traite.

J'avoue que c'est un auteur que je continuerais à suivre ...

Tiens, voilà un titre accrocheur et une couverture digne d'un film d'horreur. On dirait un livre de Stephen-King. C'est rien de tout ça, le livre est d'une platitude assez hallucinante , agrémentée d'une romance sans intérêt. Un lieu original, une enquête difficile (décrite comme telle), des événements hors du contexte de l'affaire mais qui interfèrent avec elle . Je trouve même que les situations et personnages sont peu crédibles (mais c'est un roman). A part que c'est vaguement censé se passer dans les catacombes..... trop bien vite oubliées par la suite (et encore, il n'a pas du descendre souvent, l'auteur... trop écouter TF1 aussi) . A ne pas lire, surtout si vous le lisez pour voir ce qui se dit sur nos chères catacombes.... Bref peu mieux faire !

Petit livre rapide à lire, l'histoire est bien menée, une enquête dans le milieu des catacombes conduite par les policiers du 36 quai des orfèvres et par un brillant journaliste.

Vous avez des problèmes avec l’incomparable " amabilité " de votre charmant percepteur…Etes sur le point de vous exiler fiscalement avec la crainte d’avoir le fil à la patte ? En un mot : fiez-vous à " Morofisc "…

Vous y rencontrerez de quoi ravir les plus téméraires d’entres-vous. Histoire de s’imprégner d’un réseau de potentiels prédateurs, faire la connaissance de plus redoutable : " Janus " l’exterminateur fiscaliste.

Une atmosphère à la " Jason Voorhees ", saucé avec la personnalité titillante à la " Dr House " de David Meyer pour égayer cette débandade meurtrière…de nos bien-aimés percepteurs. Se gardant toutefois un esprit amusant entre cet enjôleur de journaliste et sa proie…

Histoire entraînante, avec un héros anti héros sympathique. La fin m'a un peu déçue... mais le style est superbe, entre langage parlé et prose travaillée.



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L'histoire partait bien pourtant.Mais je trouve qu' il y a trop de personnage et tout se mélange. Résultat tres brouillon.

bon livre bien qu à la fin j ai l impression de me retrouver ds le "da vinci code"

J'adore les thrillers, surtout ceux de Dan Brown, Glenn Cooper et Steve Berry. Alors je me suis essayé au thriller français pour voir.

Bon, pas mal. La route d'émeraude est un livre d'aventures assez plaisant mais pas franchement exceptionnel. Le style est simple (quelques petites maladresses de style parfois). L'histoire en elle-même reste de facture très classique. La fin ne m'a pas surpris. En revanche, j'ai apprécié les personnages de Maxime et Roland, leur humour, leur caractère.

Bref , à mon goût ce thriller ne vaut pas un Glenn Cooper ou un bon Steve Berry mais il se laisse lire sans déplaisir.

Moyen.

Ça faisait un petit moment que Maxime, Roland et Delphine n'étaient venus me tenir compagnie.

Ceux et celles qui connaissent l'auteur savent de qui je parle, pour les autres il s'agit d'une petite famille composée de Maxime, de son oncle Roland et de Delphine ancien flic qui a rencontré Maxime lors d'une affaire et qui depuis ne l'a plus quitté.

Accessoirement Maxime et Roland sont des cambrioleurs de haut vol, qui camouflent leur activité illicite sous une profession bien honnête d'antiquaire.

Nous partons cette fois ci dans les mystères de l'ésotérisme celtique à la recherche d'un fabuleux trésor celte, celui du dernier druide.

Nous rajoutons à tout cela la mafia calabraise Ndrangheta et un député italien corrompu Sila qui cherche à mettre la main sur ce trésor et qui n'hésite pas à se débarrasser des gêneurs et vous obtenez un roman qui décoiffe et qui se suit avec un grand plaisir.

PJ Lambert est un auteur qui écrit bien, très bien même, qui a le sens de l'histoire et même de la Grande Histoire.

Les rebondissements et les doutes font partie intégrante de l'intrigue et c'est vraiment une histoire prenante et qui se suit avec un immense plaisir.



Je regrette toujours que l'auteur ne soit pas davantage mis en avant dans les médias car son talent est indéniable et ses livres font passer de très bons moments de lecture.

N'hésitez pas à le découvrir....


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Quelle étrange sensation de lire un thème bien différent que celui dont j'étais habitué vis-vis de Patrick.

Fantastique.... c'est vraiment le mot - et c'est qu'il s'en sort bien avec ça... Ce que j'ai bien aimé avec ce roman aux moeurs et dialectes fantasques et, l'utilisation d'un verbe et quelques situation de gouvernances et morales plutôt contemporaines.

Dis donc Patrick, c'est moi, où il manque des pages à ce bouquin :-D

Hâte de connaître la suite des péripéties de Felten et de la charmante princesse Norois : Sygaëlle

Comme il est de règle en général dans tout roman historico-ésotérique l'auteur nous projette brièvement en Ariège au moyen-âge en pleine croisade contre les Albigeois. Un postulat de départ somme toute classique car l'utilisation des Cathares et leurs secrets sont souvent utilisés comme point de départ dans ce type de roman. Donc, rien de vraiment original !



Si la base de ce roman est classique, il en est différemment du personnage principal, ici pas de vieil enquêteur que la vie n'a plus rien à apporter, l'auteur nous propose d'accompagner ses recherches un jeune cambrioleur de haut plutôt bien fait de sa personne. Toutefois la policière chargée d'enquêter sur les meurtres n'échappe pas à l'éternel cliché de l'enquêteur à qui une « bavure » a mis un frein à sa carrière.



L' auteur prend le temps de poser le décor, il distille patiemment les faits et quelques indices de manière à ce que la tension monte graduellement, renforçant ici le climat inquiétant. Les raisons pour la quelle les meurtres on été commis ne sont pas dans les premiers chapitres mises en évidence ce qui génère un début de roman de qualité car le lecteur reste dans

l'expectative.



Si le début du récit semble dans les premiers chapitres anodin, il prend rapidement de l'ampleur l'intrigue s'intensifiant avec l'apparition d'une confrérie mystique qui possède des relations dans les hautes sphères et écarte la police de l'enquête. Le côté mystère se renforce en permanence au fur et à mesure de l'apparition de nouveaux protagonistes. Les revirements de situation s'enchaînent à un rythme effréné, le suspense prenant de plus en plus d'épaisseur le lecteur est happé par le récit.



Les hypothèses remettant en cause les fondements de l’Église Catholique Romaine sont bien amenés, mais l'on aurait aimé que cette partie soit plus développé. La lutte entre les deux sectes ne servent qu'à pimenter l'action puis qu'historiquement l'on n'en apprend que très peu sur leurs origines. Dan des romans antérieurs l’hypothèse principale avancée par l'auteur a déjà été traitée à plusieurs reprises, donc pas vraiment de surprise sur la remise en cause de l’Église. Quand à l'hypothèse d'une femme comme premier Pape, elle est totalement invraisemblable et non en corrélation avec les mœurs de l'époque romaine.



Le dénouement est quelque peut expédié, les ennuis de la fliquette, du monte-en-l'air et de leurs comparses s'arrangent un peu trop facilement, et l'intervention extérieure n'apporte pas de surprise, on s'y attendait suite aux informations disséminées dans le récit.



L'auteur ne s'est pas approprié en profondeur le côté historique des événements ésotériques. Si le roman en lui même est bien construit, que le style de l'auteur est agréable à suivre, que la situation de départ ne soit pas en concordance avec les faits qui se déroulent par la suite, il est à noter que comme dans beaucoup de romans du genre il manque un peu de profondeur pour satisfaire pleinement le lecteur. Le côté thriller est excellent et l'on a envie de revoir l'auteur dans une autre de ses œuvres.

Un bon roman comme je les aime… au style que je ne saurais nommé : thriller d’aventure basé sur un récit historique ? Un roman avec des airs d’Indiana Jones…

J’apprécie notamment le coté narratif du roman – nous plongeant davantage dans l’histoire - donnant la passion d’être le protagoniste. On n'a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Patrick sait fluidifier son texte en allant directement à l’essentiel – sans nous égarez dans des futilités sans réel intérêt. Le seul " regret "…. Resté avec l’arcane de cette table d’émeraude.

Ceci dit, pourquoi ce roman serait " improbable ", je ne suis pas historien ceci dit. Ce que je crois me souvenir de Jacques Cœur et, qu’il était un banquier, commerçant, avec les pays orientaux devenant, pour ainsi dire, le premier homme d’affaire…. Devenu très riche au-delà même du roi – qui celui l’aurait jalousé et banni ?! Si mes souvenirs sont encore bons.



Après, pour les relations avec Agnes Sorel, il me semble l’avoir entendu dans le documentaire Secret d histoire présenté par Stéphane Bern, Agnel Sorel se serait, néanmoins, empoisonnée en ingérant des pilules de mercure - qui selon les croyances d’époque avait les vertu de garder la beauté. Ou pour lutter contre une maladie ? Je ne sais plus. Mais, rien ne m'a l'air improbable !!

Une lecture en demi-teinte car je m'attendais à plus de mystère.

Mélange de thriller et de roman d'aventures, s'appuyant sur un mystère ésotérique vieux de plusieurs siècles, La route d'émeraude est un très bon roman dont je recommande vivement la lecture.

Le style de l'auteur est agréable, ce qui rend la lecture très fluide. Le suspense est constant, difficile de lâcher l'histoire en cours de route grâce / à cause des courts chapitres (je dis "à cause", car je me suis rendue compte par deux fois que j'étais encore en train de lire à 2h de matin passées...). Les personnages sont bien croqués, les "gentils" sont vraiment sympathiques et les "méchants" sans pitié.

Mon seul petit reproche, mais là c'est vraiment pour chipoter : j'ai trouvé l'explication concernant la table d'émeraude un peu trop courte à mon goût, j'aurai apprécié un peu plus de détails, notamment concernant son utilisation par Jacques Cœur...
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super roman pleins intrigues amour crimes .... à lire

J'ai rencontré l'auteur il y a... quelques années (honte à moi) au Festival Sang d'Encre. Bien sûr, le bandeau rouge m'a attiré l'oeil et j'ai craqué pour ce polar primé.



L'enquête, vu du point de vue d'un journaliste, se tient, même si la fin et les liens avec le coupable sont un peu tirés par les cheveux (mais après tout, pourquoi pas).



Ce qui m'a gené, c'est le changement de point de vue narratif : le récit commence avec un narrateur omniscient puis passe au "je" du journaliste, puis revient à un point de vue général, et fait ainsi la navette. Ce qui fait que j'ai eu du mal à vraiment entrer dans l'histoire.



Et puis l'histoire d'amour est un peu téléphonée aussi, dommage.



Au final, un polar intéressant qui se lit bien, j'ai passé un bon moment, mais pas sûr qu'il m'en reste grand chose dans quelques temps.



L'image que je retiendrai :



Celle des catacombes parisiennes en début de roman, bien vite oubliées par la suite.
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C'est le troisième titre de P. J. Lambert que je lis, et, tout comme les deux premiers, je l'ai littéralement dévoré.

Un très bon polar à caractère ésotérique qui se lit d'une seule traite, sans aucun temps mort.

P. J. Lambert est vraiment un auteur à découvrir, et, j'attends la sortie de son quatrième roman policier avec impatience.

Prix du Quai des Orfèvres 2008





Des bas-fonds de Paris aux tréfonds de l'âme humaine !

Des catacombes aux procès de délinquants sexuels, un journaliste bon vivant s'invite dans les couloirs du " 36 ".

Irrévérencieux et truculent, il aime bien la police quand elle est efficace, et certains de ses membres quand ils sont féminins.

L'intrigue tire ici sa force des liens de respect et de connivence tissés entre policiers et journalistes.

En dépit du ton badin, la bonne et la mauvaise conscience de la société finiront par remonter en surface.



Extrait du livre : Imaginez des dentelles de pierre délicatement posées sur un gros morceau de gruyère et vous aurez une idée de ce qu'est réellement Paris !

En surface, grouille une foule cosmopolite d'êtres qui courent dans tous les sens pour oublier leur mal de vivre, vaquant à leurs occupations pour tenter de donner un sens à leur existence.

Et en profondeur, là où la lumière du jour ne pénètre jamais, là où on appelle «ciel» ce plafond bas qui vous oppresse, un fromage, traversé par trois cents kilomètres de salles et de galeries, creusées au cours des siècles pour fournir le matériau destiné, à l'origine, à construire une grande partie des bâtiments de la ville.

Peu de risque de faire beaucoup de rencontres en bas, quoique, certains soirs, il puisse arriver que l'une ou l'autre de ces salles souterraines n'ait rien à envier à l'ambiance d'une cave enfumée de jazz.

Mais ça, c'est l'oeuvre des «touristes» : ceux qui ne savent rien des carrières, ceux qui refont le monde, les fesses posées sur un rocher en partageant un joint, ceux qui ne sont là que pour pouvoir dire : «J'y étais !», et qui ne prendront surtout pas le risque de sortir des deux ou trois sentiers largement battus !

Les vrais résidents, les passionnés comme Biscotte, les «cataphiles», les catas comme ils se désignent eux-mêmes, sont peu nombreux.

Ce sont eux qui parcourent ce réseau souterrain aussi familièrement que les couloirs de leur appartement, qui n'hésitent pas à s'y promener seul, à y dormir, parfois même à l'entretenir et à le nettoyer ; ce sont eux qui trouvent une âme à ces galeries et perçoivent au détour de ces anciennes pièces et conduits, on ne sait quelle odeur de mystère et d'ésotérisme.